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ukraine - Page 8

  • La Russie met en garde contre une potentielle provocation à l’arme chimique par les États-Unis en Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

     

    par Christelle Néant

    Le 28 février 2023, le ministère russe de la Défense a mis en garde, lors d’une conférence de presse du chef des troupes de protection NRBC russes, contre une potentielle provocation à l’arme chimique en Ukraine, menée par les États-Unis.

    Alors que l’Ukraine utilise des armes chimiques dans le silence complice des organisations comme l’OIAC, une déclaration de l’ancien ambassadeur américain en Russie John Sullivan a alerté les autorités russes.

    En effet, lors d’une conférence du Centre de Discussion Wilson, John Sullivan a déclaré que la Russie pourrait utiliser des armes chimiques en Ukraine, et en accuser les Ukrainiens.

    « Je ne serais pas surpris qu’ils [les Russes – ndlr] utilisent des armes chimiques dans un cadre limité comme celui-là. Mais je prédis que, comme pour la Syrie, ils essaieront de le faire d’une manière à blâmer les Ukrainiens. Il s’agira d’une provocation de la part des Ukrainiens et ils compteront sur leurs alliés ou partenaires pour porter l’affaire devant l’OIAC afin de se retrouver dans l’obligation de mener une enquête pour déterminer qui a fait quoi, ce qui est impossible dans une zone de guerre. Cela me semble être une possibilité claire. Je pense que l’avons vu l’année dernière à Marioupol, les Russes ont accusé les Ukrainiens d’avoir utilisé, à petite échelle des armes chimiques. J’ai vu aujourd’hui dans le New York Times une accusation selon laquelle les Ukrainiens larguent depuis des drones de petits engins explosifs contenant des éléments chimiques », a-t-il déclaré.

    Quand on voit quelqu’un comme Sullivan faire passer les faits dont les Ukrainiens se vantent eux-mêmes (je rappelle que la preuve du largage de munitions chimiques par des drones a été fournie dans des photos et des vidéos publiées par un commandant ukrainien, qui en est fier !!!) pour des fausses accusations russes, et accuser à l’avance Moscou de vouloir utiliser des armes chimiques en Ukraine, cela veut clairement dire qu’il y a anguille sous roche et une opération sous faux-drapeau en préparation. Et Sullivan absout à l’avance ceux qui organiseront cette provocation à l’arme chimique en Ukraine en disant qu’il sera impossible de déterminer qui a réellement mené l’attaque parce que c’est la guerre.

    Bien que je doute que cela empêchera les États-Unis d’accuser la Russie sans preuve, comme ils l’ont fait contre l’Irak (je rappelle Colin Powell et sa fiole de pseudo-armes de destructions massives de Saddam Hussein qui n’existaient pas), et la Syrie (où là ils ont été jusqu’à pousser l’OIAC à trafiquer le rapport écrit par les experts de terrain).

    Et au vu des préparatifs que la Russie a détecté en Ukraine, il y a de quoi inquiéter Moscou. En effet, début 2023 le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe a planifié une importante expédition de moyens de protection individuelle vers l’Ukraine.

    D’après le chef des troupes de protection NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) russes, le général Igor Kirillov, la liste des équipements fournis comprend plus de 55 000 ensembles d’équipements de protection individuelle, 55 000 masques à gaz, et 13 000 trousses de secours individuelles pour les victimes de gaz avec priorité aux antidotes pour les agents organophosphorés tels que le sarin et le soman – 600 000 ampoules, aux médicaments anti-convulsions – 3 millions de comprimés, aux préparations de désintoxication pour le gaz moutarde, à la lewisite et aux inhibiteurs de chloroacétophénone de l’acide cyanhydrique – 750 000 flacons.

    De plus, d’après les informations reçues par le ministère russe de la Défense, le 10 février 2023, un train transportant une cargaison de produits chimiques et des ressortissants étrangers est arrivé à Kramatorsk (partie du Donbass encore sous contrôle ukrainien).

    Le wagon qui contenait cette cargaison de produits chimiques a été détaché du train et tracté jusqu’au territoire de l’usine sidérurgique de Kouybychev à Kramatorsk, où il a été déchargé sous le contrôle du SBU (services secrets ukrainiens) et des représentants du commandement des Forces Armées Ukrainiennes (FAU).

    Cette cargaison est constituée de 16 boîtes métalliques scellées, dont huit étaient étiquetées avec un symbole de danger chimique, une inscription BZ et marquées de deux bandes rouges, correspondant à la classe des substances toxiques à action incapacitante temporaire. Le BZ est un gaz incapacitant qui a été largement utilisé par l’armée américaine au Vietnam, mais qui est interdit par l’article 1 de la convention sur les armes chimiques.

    Cinq des boîtes étaient étiquetées « C-S-RIOT », trois étaient étiquetées « C-R-RIOT » avec une seule bande rouge, ce qui correspond à des substances ayant une action irritante. La cargaison a ensuite été chargée dans des véhicules blindés de fabrication américaine, qui sont partis en convoi vers la ligne de contact.

    Neuf jours plus tard, 11 wagons de munitions à fragmentation spécialement marquées ont été déchargés de nuit à Kramatorsk. Or, d’après les informations du ministère russe de la Défense, l’armée américaine a modifié ses obus à fragmentation pour les charger d’acides irritants liquides prêts à l’emploi.

    Quand on a dans un court laps de temps une livraison de produits chimiques toxiques, d’obus pouvant les disperser et de moyens de protection, cela indique qu’une provocation à l’arme chimique en Ukraine est dans les tuyaux, et que ce sont manifestement les États-Unis qui en sont les organisateurs.

    Cette provocation à l’arme chimique serait pour l’Ukraine un moyen d’essayer d’enrayer sa défaite sur le terrain militaire (Bakhmout/Artiomovsk étant désormais quasiment encerclée), en discréditant la Russie (qui serait bien sûr accusée d’avoir utiliser des armes chimiques, alors que je rappelle qu’elle a détruit tout son stock sous contrôle de l’OIAC il y a déjà des années), espérant ainsi que ses alliés lui tourneraient le dos. Espérons que la dénonciation de cette provocation à venir provoquera l’annulation de ce plan sordide.

    Christelle Néant

    source : Donbass Insider

  • Discours de Vladimir Poutine, un an après le début de la guerre en Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 22 février 2023

     

    Le président russe Vladimir Poutine a pris la parole ce mardi devant la Douma, un an après le début de la guerre en Ukraine.

    Il semblerait qu’aucun média n’ait trouvé que diffuser le discours de Vladimir Poutine intégralement et sans commentaires intempestifs serait une riche idée. Nous vous proposons donc d’abord la vidéo de BFM TV, qui laisse largement la parole au président russe, mais tronque la fin. La seconde vidéo, du Figaro, elle, donne la parole à un intervenant en plein discours, mais permet d’entendre la fin de l’intervention ; elle démarre automatiquement au bon moment.

     
     
  • La corruption en Ukraine, une histoire sans fin

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2023

    La corruption en Ukraine, une histoire sans fin

    La corruption en Ukraine, une histoire sans fin

    Peut-on continuer à dépenser des milliards aux frais des contribuables européens pour un pays notoirement corrompu ? Pour éviter que trop d’Européens ne se posent la question, le régime ukrainien s’est tout à coup lancé dans une spectaculaire opération « mains propres ».

    A la veille du sommet européen du 3 février à Kiev, des perquisitions ont eu lieu, surtout dans la capitale. A grands renforts de publicité, les équipes du SBU, le célèbre service de sécurité ukrainien, sont descendues aux domiciles de l’oligarque Ihor Kolomoïsky et de l’ex-ministre de l’intérieur Arsen Avakov. Ce dernier avait démissionné de ses fonctions le 13 juillet 2021 pour des raisons restées obscures. Quant à l’oligarque Kolomoïsky, qui fut un soutien décisif de Zelensky lors de l’élection présidentielle de 2019, les raisons de sa disgrâce sont également inconnues. Il était le Monsieur pétrole de l’Ukraine et est accusé d’un modeste détournement de 1 milliards de dollars. Détournées au détriment de qui ? L’histoire ne le dit pas encore.

    Plusieurs responsables importants du ministère de l’intérieur ont également été visés ainsi que les services des impôts et son chef accusé « d’enrichissement à hauteur de plusieurs millions de dollars » a déclaré le chef du SBU, devenu tout puissant sous le régime de Zelensky. Il s’appelle Vassil Maliouk, dirige le service par interim depuis juillet 2022 et a été officiellement nommé le 6 février 2023, juste après ces perquisitions.

    Cette vaste opération (de communication ?) fait suite aux démissions, le 24 janvier, du chef-adjoint du bureau de Zelensky et du vice-ministre de la défense. Le même jour le procureur général adjoint était démis de ses fonctions ainsi que le vice-ministre des infrastructures, arrêté avec 400 000 dollars en liquide affirme le SBU. Pourquoi pas ?

    Oserait-on relier cet enchaînement impressionnant avec la mort du ministre de l’intérieur dans son hélicoptère dont il ne fait guère de doutes qu’il été abattu par un missile ukrainien le 18 janvier? Une sorte de signal.

    Il est bien dommage que les grands médias français, lancés dans une croisade ukrainienne ahurissante (Le Figaro pulvérise son précédent score syrien pourtant très brillant), ne s’intéressent pas beaucoup à tout cela. Ils découvriraient peut-être que derrière la nouvelle couche de la façade ukrainienne se cache une féroce lutte pour le pouvoir.

    L’armée ukrainienne est en grande difficulté et le Mossad, généralement bien renseigné, a donné un bilan des pertes de cette guerre impressionnant avec 150 000 morts et 230 000 blessés côté ukrainien contre 18 000 morts et 44 000 blessés côté russe. Aucun démenti n’est intervenu depuis le camp de l’OTAN. Il y a maintenant entre 400 000 et 500 000 soldats russes en ligne. Combien d’Ukrainiens ? Beaucoup moins maintenant malgré les enrôlements forcés dont les vidéos spectaculaires circulent (prises par des Ukrainiens).

    Alors malgré les chars, les canons Caesar et tous les obusiers de l’occident qui vide son garde-meuble, on ne voit pas bien comment l’Ukraine peut gagner cette guerre, n’en déplaise à nos dirigeants et à nos pitoyables généraux de plateau.

    Il faudra bien, un jour, s’assoir autour d’une table et négocier, n’en déplaise à l’OTAN, donc à l’Amérique.

    En attendant, les Ukrainiens règlent leurs comptes.

    Antoine de Lacoste 13 février 2023

     

    Source : lesalonbeige

  • L’Ukraine utilise plus de munitions que l’OTAN n’en produit

    Publié par Guy de Laferrière le 14 février 2023

    lesmoutonsrebelles

     

    Les forces ukrainiennes consomment une quantité de munitions largement supérieure à la production des États membres de l’OTAN qui doivent impérativement augmenter leurs capacités, a averti lundi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg.

    « Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN. « Cela met nos industries de défense sous pression », a ajouté M. Stoltenberg.

    « Oui, nous avons un problème, oui, c’est un défi », a-t-il reconnu, tout en soulignant que l’Alliance avait commencé à agir, évoquant à la fois l’augmentation des capacités à court terme – avec le travail le week-end par exemple – mais aussi, sur le moyen terme, des investissements dans les capacités de production.

    Le sujet sera discuté mardi au cours d’une réunion du groupe de soutien à l’Ukraine dirigé par les États-Unis, puis par les ministres de la Défense des États de l’Alliance, a-t-il précisé.

    Le ministre Ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov participera aux deux réunions et fera part aux alliés des besoins des forces ukrainiennes, a précisé Jens Stoltenberg.

    La fourniture d’avions de combat sera discutée, a-t-il poursuivi. Mais « cela prendra du temps et les priorités à court terme sont les munitions et des armements promis avec du carburant et des pièces détachées », a insisté le secrétaire général de l’OTAN.

    Source : rtbf.be

  • La Russie met en garde contre les « conséquences pour le monde entier » si le Royaume-Uni envoie des avions de chasse en Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 09 février 2023

    lesmoutonsrebelles

     

    Le gouvernement britannique ayant clairement indiqué qu’il « explore » la possibilité d’envoyer des avions de combat à l’Ukraine, à savoir ses jets Typhoon, lors d’une visite de l’Ukrainien Zelensky à Londres, la Russie a réagi férocement. Le Premier ministre Sunak a expliqué plus tôt :

    « La première étape pour pouvoir fournir des avions de pointe est d’avoir des soldats ou des aviateurs capables de les utiliser. C’est un processus qui prend du temps. Nous avons commencé ce processus aujourd’hui », a déclaré Sunak lors d’une conférence de presse avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, après avoir annoncé que la Grande-Bretagne formerait des pilotes ukrainiens.

    « Rien n’est hors de la table et notre leadership sur cette question est quelque chose dont nous devrions tous collectivement être très fiers. »

    L’ambassade de Russie au Royaume-Uni a rapidement mis en garde contre les « conséquences militaires et politiques pour le continent européen et le monde entier » en réponse.

    Quant aux États-Unis, le Pentagone a déclaré le même jour qu’il n’avait encore « rien à annoncer » concernant d’éventuelles livraisons d’avions de chasse à l’Ukraine. Bien sûr, tout cela est déjà entendu concernant les chars d’assaut, qui ont récemment été approuvés.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est présenté au Royaume-Uni mercredi, rendant une visite surprise aux dirigeants d’un pays qui a été l’un des principaux soutiens de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe.

    Ce n’est que le deuxième voyage connu de Zelensky hors d’Ukraine depuis le début de la guerre, le premier étant son apparition devant le Congrès américain en décembre. Il a rencontré le Premier ministre Rishi Sunak au 10 Downing St., juste avant que Sunak n’annonce que la Grande-Bretagne allait former davantage de troupes ukrainiennes. Dans une allocution spéciale au Parlement, Zelensky n’a pas caché qu’il était là pour faire pression…

     

    Sunak a mentionné la formation des pilotes d’avions de chasse, dans ce qui semble être une anticipation de l’approbation future par les alliés de l’OTAN de la fourniture de jets occidentaux. Il n’en reste pas moins que l’opposition européenne à la fourniture de jets reste importante, mais Sunak a déclaré dans un communiqué de presse que la formation visait à « garantir que les pilotes soient capables de piloter des avions de combat sophistiqués répondant aux normes de l’OTAN à l’avenir ».

    Sunak a en outre promis des missiles et des systèmes d’armes avec « des capacités de plus longue portée et a juré mercredi, « Nous continuerons à soutenir l’Ukraine pour assurer une victoire militaire décisive sur le champ de bataille cette année. »

    « Le Royaume-Uni a été l’un des premiers à venir en aide à l’Ukraine », a déclaré Zelensky à son arrivée en Grande-Bretagne. « Aujourd’hui, je suis à Londres pour remercier personnellement le peuple britannique pour son soutien et le Premier ministre Rishi Sunak pour son leadership. »

    Dans son discours d’invité spécial au Parlement, Zelensky a salué le soutien indéfectible du Royaume-Uni à Kiev, affirmant que la Grande-Bretagne « marche avec nous vers la plus importante victoire de notre vie. »

    Et bien sûr, il en a profité pour renouveler son appel aux avions de combat occidentaux. « Des avions de combat pour l’Ukraine », a-t-il dit. « Des ailes pour la liberté ».

    « Il y a deux ans, j’ai quitté le Parlement en vous remerciant pour le délicieux thé anglais. Aujourd’hui, je quitterai le Parlement en vous remerciant tous d’avance pour les puissants avions anglais« , a déclaré Volodymyr Zelensky dans une allocution devant les députés. –Axios

    Zelensky a également été salué par le roi Charles III lors d’une visite au palais de Buckingham. Apparemment autorisé à faire une exception extrêmement rare en matière de protocole royal, Zelensky n’était pas en costume-cravate, mais a conservé son sweat-shirt vert olive.

    Plus tard dans la journée, les journalistes ont demandé au 10 Downing St si cela signifiait que le gouvernement britannique avait pris la décision d’envoyer des avions de combat britanniques en Ukraine, ce à quoi la réponse a été que la Grande-Bretagne « ne cherche pas à envoyer des avions de combat Typhoon en Ukraine pour le moment ».

    Un porte-parole de Sunak a ajouté que toute offre impliquant des jets ferait partie d’une « solution à long terme » – ce qui suggère que cela serait fait en coopération avec d’autres alliés occidentaux, qui ne sont pas encore sur la même longueur d’onde.

     

    Lu sur AD