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ukraine - Page 8

  • Le moment arrive où l’OTAN ne pourra plus dissimuler la catastrophe

    Publié par Guy de Laferrière le 10 janvier 2023

     

    « Le moment arrive où l’OTAN ne pourra plus dissimuler la catastrophe, c’est un désastre ».

    « Les Russes n’ont pas grand-chose à faire et ils ne le font pas pour le moment », analyse le colonel à la retraite de l’armée américaine Douglas MacGregor.

    « La grande majorité de leurs forces se préparent pour l’offensive qui sera lancée quand le commandant du théâtre militaire décidera que c’est le bon moment. Il attend une amélioration de la météo et que le sol gèle. Il attend que tous les réservistes soient pleinement intégrés ».

    L’armée de Kiev perd, « elle perd des milliers de soldats. Les Russes, quant à eux, ont très peu de victimes », poursuit-il, évoquant un « rapport de 1 pour 8 ou 1 pour 10 ».

    Et de conclure : « Nous allons arriver à un moment où nous ne pourrons plus dissimuler la catastrophe sur le terrain en Ukraine ».

     
     
     
  • Quotidien : une énorme explosion surprend les journalistes en Ukraine juste avant un duplex

    Publié par Guy de Laferrière le 04 janvier 2023

     

    Des images impressionnantes qui rappellent le danger d’informer depuis une zone de guerre. Alors qu’ils se préparaient à prendre l’antenne, depuis Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, trois journalistes de Quotidien ont été surpris ce lundi 2 janvier au soir par une énorme explosion, quelques dizaines de mètres derrière eux.

    La scène, diffusée dans l’émission de TMC, devant le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, invité en plateau, montre la violence de l’explosion. Les journalistes Paul Gasnier, Héloïse Grégoire et Théo Palfray n’ont pas été blessés, mais ils racontent avoir eu une grosse frayeur.

    « On ne sait pas s’il y a des victimes, en tout cas on était les seuls dehors. On était sur le parking devant notre hôtel, ça faisait une heure qu’on était là, on était prêt pour le duplex. On ne sait même pas où c’est tombé exactement, on sait juste que c’était très bruyant, on avait de la poussière plein les yeux et plein la bouche […] On a eu très peur », a raconté Paul Gasnier, joint au téléphone par son équipe peu après l’explosion, confiant avoir encore « un peu les mains qui tremblent ».

     

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1610045272662462464

  • Les États-Unis sont-ils sur le point de perdre la deuxième guerre froide ?

    Publié par Guy de Laferrière le 03 janvier 2023

     
     

    par Thomas H. Lipscomb

    Il ne fait désormais aucun doute que la Russie vaincra l’Ukraine et imposera ses conditions. Comme l’a dit Poutine il y a quelques semaines, il a eu tort de penser qu’il pouvait faire confiance à l’Occident pour parvenir à un accord raisonnable et il n’avait pas d’autre choix que de vaincre militairement sa marionnette ukrainienne. Son astucieux ministre des Affaires étrangères, Lavrov, a souligné qu’il était inutile de discuter avec le gouvernement américain actuel. Ils ne comprennent rien à la guerre et encore moins à la diplomatie.

    Mais comment les États-Unis réagiront-ils lorsqu’ils comprendront que les années de planification par les États-Unis et l’OTAN de la guerre par procuration en Ukraine, révélée récemment par Angela Merkel, n’ont pas conduit à l’effondrement du pouvoir russe et au renversement de Poutine, mais à la destruction et à la partition de l’Ukraine et à l’exposition du défi militaire américain et de l’OTAN comme étant largement inférieur à sa réputation ? C’est une crainte que Biden a effectivement exposée lors de sa rencontre à la Maison-Blanche pendant la visite de Zelensky avant Noël.

    Grâce à leur contrôle total des médias, les États-Unis et l’OTAN pourraient empêcher leurs populations d’apprendre cette catastrophe pour la puissance et les prétentions de l’Occident pendant un temps considérable. Mais les effets internationaux se feront sentir immédiatement.

    La planification militaire américaine était autrefois de classe mondiale. Mais qui planifierait une guerre par procuration contre la Russie, l’un des maîtres reconnus de l’artillerie, doté d’une technologie de défense aérienne bien meilleure que celle de n’importe quel pays occidental, pour ensuite équiper notre marionnette ukrainienne d’armes inférieures et de munitions suffisantes pour tenir six mois ? Et les planificateurs américains ne pouvaient pas ne pas savoir qu’il n’y avait plus de base de fabrication pour le réapprovisionnement et que les entrepôts de l’OTAN étaient pratiquement vides ?

    Rhett Butler rappelait avec mépris aux têtes brûlées de la sécession du Sud : « Il n’y a pas une usine de canons dans tout le Sud ». Les choses ne sont pas beaucoup mieux aux États-Unis aujourd’hui. C’est un truisme usé depuis des siècles que la logistique est la clé de la domination du champ de bataille. Cela a-t-il échappé à nos planificateurs militaires actuels ?

    Les États-Unis fouillent maintenant dans leur tas de ferraille pour trouver des armes obsolètes qui, de toute façon, n’arriveront jamais à temps pour gonfler les listes d’aide militaire du Pentagone en Ukraine, ainsi que des contrats de fabrication pour des fournitures futures qui ne sont pas pertinentes, et l’Ukraine sort des locomotives à vapeur des musées pour les faire fonctionner sur ce qui reste de son système ferroviaire.

    Mais les dirigeants actuels des États-Unis sont une bande de parfaits idiots, aveuglés par l’idéologie, l’arrogance et l’illusion de poursuivre une hégémonie mondiale « fondée sur des règles », une opportunité depuis longtemps passée, comme le montre leur performance dans cette guerre par procuration. Les États-Unis ont peut-être gagné la guerre froide, mais ils ont perdu la paix. Leur pensée stratégique et leur armée sont obsolètes et la configuration de leurs forces et de leurs équipements est basée sur des hypothèses du millénaire dernier. La bataille pour une grande réinitialisation mondiale sous une hégémonie américaine unipolaire a également été perdue. Le Forum économique mondial est désormais aussi pertinent que le Saint Empire romain germanique. Tout ce qu’il peut continuer à faire, c’est de terroriser les États occidentaux de plus en plus autoritaires avec des propositions politiques ineptes.

    La tentative de détruire la Russie l’a poussée à faire preuve d’une diplomatie et d’un leadership brillants, grâce à Poutine et son équipe, qui ont discrètement établi que le reste du monde préfère la souveraineté et un monde multipolaire. La « Pox Americana » de l’après-guerre froide, comme l’a appelé Larry Johnson, est terminé. Les historiens du futur étudieront cette période de l’histoire avec fascination. Peu de fois dans l’histoire un changement aussi immense s’est produit aussi rapidement.

    Mais comment vont réagir les idiots de Washington ? Auront-ils recours à une tentative de mise en œuvre de la « coalition de volontaires » de Petraeus, constituée de quelques troupes de l’OTAN et de quelques-unes des nôtres ? Jusqu’à présent, Petraeus a eu deux idées importantes dans sa vie :  En tant que cadet, il a épousé la fille de son patron, le surintendant de West Point, et il a choisi d’abandonner ses hommes de la CIA qui sont morts à Benghazi pour éviter de mettre Obama et Hillary Clinton dans l’embarras. Les États-Unis et l’OTAN, désespérés, vont-ils inventer une cause et intervenir physiquement pour tenter d’empêcher la défaite inévitable de l’Ukraine ?

    Il y a un indice important possible, qui provient de la tactique de Poutine dans le Donbass. Pourquoi, si une grande offensive visant à prendre le Donbass et à percer est sur le point de commencer, les Russes fortifieraient-ils intensément la ligne qu’ils tiennent déjà ? Se pourrait-il qu’après les absurdes coups de feu parthes que la CIA a infligés à la Russie elle-même, les Russes aient décidé que les États-Unis et l’OTAN sont suffisamment incontrôlables pour tenter une attaque nucléaire tactique ainsi qu’une attaque des forces de l’OTAN ?

     

    Les six prochains mois risquent d’être les plus effrayants que nous ayons vus jusqu’à présent.

    source : A Son of the New American Revolution

    traduction Réseau International

  • La Hongrie a opposé son veto aux 18 milliards d’euros de prêt pour le gouvernement de l’Ukraine, l’UE contourne sa propre loi pour passer outre

    Publié par Guy de Laferrière le 13 décembre 2022

    lesobservateurs

    En contournant le veto de la Hongrie, l'UE peut librement prêter à l'Ukraine

    Contexte: L'objectif  de l'UE est de fournir une aide financière à court terme (18 milliards) pour financer les besoins immédiats de l'Ukraine.
    Mais comme les membres de l'UE sont endettés, certains même au bord de la faillite, et que la récession frappe à la porte à cause de la politique des Verts (le "plan climat") et des sanctions boomerang contre la Russie, l'UE doit s'endetter auprès de bienfaiteurs comme Soros pour financer la guerre en Ukraine que les États-Unis mènent par procuration contre la Russie.

    Par là, les USA ont réalisé une idée de génie: l'Europe va financer à la fois leur guerre en Ukraine et sa propre destruction. Il fallait y penser !

    Alors que des milliardaires américains ont investi dans des terres agricoles en Ukraine, et comptent sur la guerre pour sauver leur mise, l'UE sait que jamais elle ne sera remboursée en aucune manière de l'aide qu'elle fournit à l'Ukraine, ni de l'aide qu'elle a même proposée en plus pour sa reconstruction.
    Jamais, sans doute, on n'a vu des élites aller pareillement à l’encontre des intérêts de leurs propres peuples, en finançant, armant, et par là, contribuent à faire durer une guerre d'un pays ultra-corrompu, pays qui leurs déverse des millions de réfugiés fuyant cette guerre, et en s'endettant même pour eux, alors qu'ils sont déjà enfoncés dans les problèmes économiques jusqu'au cou.

    Quoi d'autre, sinon la corruption, pour expliquer ce désastre civilisationnel ?

    Les récentes révélations sur une des vice-présidentes du Parlement européen, arrêtée pour avoir fait la promotion du Qatar comme pays démocratique contre de l'argent, montrent à quel point cette instance est immorale.

    Corruption présumée au Parlement européen par le Qatar : 5 suspects interpellés, tous de gauche et actifs dans des ONG, dont la vice-présidente socialiste du Parlement européen, 600.000 euros en liquide retrouvés (MàJ)

    ***

    18 milliards à l'Ukraine en contournant le veto hongrois

    Le Conseil européen est parvenu à un accord sur le paquet législatif qui permettra à l'UE d'apporter une aide financière de 18 milliards d'euros à l'Ukraine en 2023.

    La proposition a été acceptée par le Conseil européen le 11 décembre 2022 dans le cadre d'une procédure écrite, et sera soumise au Parlement européen pour son éventuelle adoption la semaine prochaine, selon l'annonce publiée sur le site internet du Conseil européen. D'après l'article de Portfolio, il est devenu possible que

    l'UE donne le crédit à l'Ukraine même sans l'aval de la Hongrie.

    Le portail écrit: le paquet fournit une solution structurelle aux fins d'un soutien financier à l'Ukraine en 2023. Le montant à fournir sous forme de prêt à l'Ukraine en 2023

    se montera à 18 milliards d'euros et les prêts seront assortis d'un délai de grâce de 10 ans.

    L'objectif est de fournir une aide financière à court terme, de financer les besoins immédiats de l'Ukraine, de restaurer les infrastructures critiques et de fournir un soutien initial à la reconstruction durable d'après-guerre afin de soutenir l'Ukraine sur la voie de l'intégration européenne. Une partie du paquet législatif, la modification du règlement budgétaire, a déjà été adoptée par le Conseil dans le cadre de la réunion du Conseil Ecofin du 6 décembre.

    Source: https://www.vadhajtasok.hu/2022/12/11/keszulodik-az-alku-amivel-magyarorszag-kihagyasaval-adna-hitelt-az-eu-ukrajnanak

  • Les États-Unis dévoilent les pertes de leur arsenal à cause de l’Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 07 décembre 2022

     
    par Alexandre Lemoine

    Les États-Unis ont épuisé leurs réserves de missiles antiaériens Stinger et de missiles antichars Javelin prévues pour plusieurs années d’avance à cause de l’aide accordée à l’armée ukrainienne, écrit National Review se référant à Greg Hayes, directeur général de l’entreprise militaire américaine Raytheon. 

    D’après ce dernier, le principal problème est que les États-Unis ont déjà utilisé une quantité équivalente à 13 ans de production de Stinger et à 5 ans de production de Javelin au cours des premiers mois du conflit en Ukraine, alors qu’aujourd’hui la question de renflouement des réserves se pose sérieusement car le Pentagone n’a pas acheté de lance-missiles antiaériens portatifs depuis 2004.

    Le journaliste de la revue Jimmy Quinn écrit que Washington a envoyé 5500 Javelin et 1400 Stinger à Kiev à titre d’aide militaire, alors que Raytheon a remporté un appel d’offres de 624 millions de dollars pour réapprovisionner les stocks de l’armée.

    Christine Wormuth, secrétaire à l’Armée de terre des États-Unis, lors du forum Reagan National Defense, a ajouté que le Pentagone avait signé des dizaines de contrat pour plus de 6 milliards de dollars afin de recompléter l’arsenal de minutions à sec à cause du soutien à l’Ukraine.

    Cependant, les tentatives du Pentagone d’augmenter la production d’armement sont incertaines. La question est de savoir quelle sera la politique menée par la majorité républicaine au sénat.

    Plus tôt, le colonel à la retraite Mark Cancian, conseiller en chef du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), a déclaré qu’au vu de l’épuisement des réserves, afin de pouvoir continuer de fournir des armes à l’Ukraine, les États-Unis devraient soit en prendre à leur propre armée, soit envoyer à Kiev des armes moins efficaces. Selon l’expert, le plus rapidement s’épuisent les munitions d’artillerie de 155 mm de l’Otan, dont 800 000 unités ont été transférées à l’Ukraine. Il a noté que le recouvrement des réserves de missiles antichars Javelin transmis à Kiev prendrait deux ans, c’est pourquoi le Pentagone envoie à Kiev des missiles antichars Tow, plus lourds et moins mobiles.

    source : Observateur Continental