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  • La corruption en Ukraine, une histoire sans fin

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2023

    La corruption en Ukraine, une histoire sans fin

    La corruption en Ukraine, une histoire sans fin

    Peut-on continuer à dépenser des milliards aux frais des contribuables européens pour un pays notoirement corrompu ? Pour éviter que trop d’Européens ne se posent la question, le régime ukrainien s’est tout à coup lancé dans une spectaculaire opération « mains propres ».

    A la veille du sommet européen du 3 février à Kiev, des perquisitions ont eu lieu, surtout dans la capitale. A grands renforts de publicité, les équipes du SBU, le célèbre service de sécurité ukrainien, sont descendues aux domiciles de l’oligarque Ihor Kolomoïsky et de l’ex-ministre de l’intérieur Arsen Avakov. Ce dernier avait démissionné de ses fonctions le 13 juillet 2021 pour des raisons restées obscures. Quant à l’oligarque Kolomoïsky, qui fut un soutien décisif de Zelensky lors de l’élection présidentielle de 2019, les raisons de sa disgrâce sont également inconnues. Il était le Monsieur pétrole de l’Ukraine et est accusé d’un modeste détournement de 1 milliards de dollars. Détournées au détriment de qui ? L’histoire ne le dit pas encore.

    Plusieurs responsables importants du ministère de l’intérieur ont également été visés ainsi que les services des impôts et son chef accusé « d’enrichissement à hauteur de plusieurs millions de dollars » a déclaré le chef du SBU, devenu tout puissant sous le régime de Zelensky. Il s’appelle Vassil Maliouk, dirige le service par interim depuis juillet 2022 et a été officiellement nommé le 6 février 2023, juste après ces perquisitions.

    Cette vaste opération (de communication ?) fait suite aux démissions, le 24 janvier, du chef-adjoint du bureau de Zelensky et du vice-ministre de la défense. Le même jour le procureur général adjoint était démis de ses fonctions ainsi que le vice-ministre des infrastructures, arrêté avec 400 000 dollars en liquide affirme le SBU. Pourquoi pas ?

    Oserait-on relier cet enchaînement impressionnant avec la mort du ministre de l’intérieur dans son hélicoptère dont il ne fait guère de doutes qu’il été abattu par un missile ukrainien le 18 janvier? Une sorte de signal.

    Il est bien dommage que les grands médias français, lancés dans une croisade ukrainienne ahurissante (Le Figaro pulvérise son précédent score syrien pourtant très brillant), ne s’intéressent pas beaucoup à tout cela. Ils découvriraient peut-être que derrière la nouvelle couche de la façade ukrainienne se cache une féroce lutte pour le pouvoir.

    L’armée ukrainienne est en grande difficulté et le Mossad, généralement bien renseigné, a donné un bilan des pertes de cette guerre impressionnant avec 150 000 morts et 230 000 blessés côté ukrainien contre 18 000 morts et 44 000 blessés côté russe. Aucun démenti n’est intervenu depuis le camp de l’OTAN. Il y a maintenant entre 400 000 et 500 000 soldats russes en ligne. Combien d’Ukrainiens ? Beaucoup moins maintenant malgré les enrôlements forcés dont les vidéos spectaculaires circulent (prises par des Ukrainiens).

    Alors malgré les chars, les canons Caesar et tous les obusiers de l’occident qui vide son garde-meuble, on ne voit pas bien comment l’Ukraine peut gagner cette guerre, n’en déplaise à nos dirigeants et à nos pitoyables généraux de plateau.

    Il faudra bien, un jour, s’assoir autour d’une table et négocier, n’en déplaise à l’OTAN, donc à l’Amérique.

    En attendant, les Ukrainiens règlent leurs comptes.

    Antoine de Lacoste 13 février 2023

     

    Source : lesalonbeige

  • Corruption à la prison de Fresnes : quatre ans de prison pour Khalid El-Kahl, l’ancien directeur pénitentiaire

    Publié par Guy de Laferrière le 12 janvier 2023

    De l’autre côté des barreaux. Ce mercredi 11 janvier 2023, le tribunal de Créteil a rendu son jugement concernant Khalid El-Kahl, ancien directeur divisionnaire de la prison de Fresnes dans le Val-de-Marne. Jugé pour corruption, le prévenu a été reconnu coupable et condamné à une peine de quatre ans de prison, avec mandat de dépôt différé.

    Une interdiction d’exercer dans la fonction publique

    Le prévenu était jugé pour avoir permis à plusieurs détenus de bénéficier d’un régime de faveur dans la prison, octroyant des parloirs de charme ou encore des douches plus fréquentes en échange de menue monnaie. Suivant les réquisitions du parquet pour la peine, le tribunal a également interdit définitivement à Khalid El-Kahl d’exercer dans la fonction publique.

    Parmi les détenus corrupteurs, Arnaud Mimran. Ce dernier est notamment connu pour ses arnaques à la taxe carbone et son implication dans des affaires d’assassinat. Il a aussi été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison et 100 000 euros d’amende. (…)

    Actu Val-de-Marne via fdesouche

  • Qatargate et Marocogate : le compagnon de la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili passe aux aveux

    Publié par Guy de Laferrière le 15 décembre 2022

    Auteur : 

    Francesco Giorgi, compagnon d’Eva Kaili, vice-présidente du Parlement européen au moment des faits reprochés, est en aveux de corruption et d’ingérence au service du Maroc et du Qatar, rapporte le quotidien belge Le Soir, ce jeudi.

    Francesco Giorgi est l’un des personnages centraux de l’enquête menée pour corruption et ingérence au Parlement européen. Il a reconnu devant la police, puis le juge Michel Claise, avoir fait partie d’une organisation utilisée à la fois par le Maroc et par le Qatar dans le but d’intervenir dans les affaires européennes, explique Le Soir.

    Le mandat d’arrêt de Francesco Giorgi a été confirmé mercredi par la chambre du conseil de Bruxelles. Francesco Giorgi a avoué que son rôle dans « l’organisation » était de gérer l’argent liquide. Durant ses aveux, Francesco Giorgi a cité deux députés européens socialistes qui auraient perçu de l’argent via M. Panzeri : l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino et l’eurodéputé belge Marc Tarabella.

    Il est maintenant que le Qatar n’est pas le seul pays corrupteur dans ce dossier. Le Maroc est également impliqué via son service de renseignements extérieurs, la DGED – Direction générale des études et de la documentation. Selon les sources auxquelles les journaux Le Soir et La Repubblica ont eu accès, Antonio Panzeri, l’eurodéputé Andrea Cozzolino et l’assistant Francesco Giorgi auraient été en contact avec la DGED et avec Abderrahim Atmoun, ambassadeur du Maroc en Pologne. Outre cet ambassadeur marocain, deux agents du service de renseignement marocain sont cités dans ces documents.

     

    Source : medias-presse.info

  • Des sacs bourrés d’argent liquide trouvés au domicile de la vice-présidente du Parlement européen

    Publié par Guy de Laferrière le 12 décembre 2022

     

    Cinq personnes ont été arrêtées à Bruxelles, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption par le Qatar au sein du Parlement européen. Des sacs d’argent ont été retrouvés au domicile d’Eva Kaili, vice-présidente du Parlement, qui passera la nuit en cellule.

    C’est une véritable bombe qui vient d’exploser en plein cœur de la démocratie européenne. L’enquête ouverte pour des faits de blanchiment et de corruption et menée par l’Office central de répression de la corruption, le parquet fédéral et le juge d’instruction Michel Claise, a connu un important virage, ce vendredi. À l’issue de 16 perquisitions, cinq personnes ont été arrêtées ce vendredi à Bruxelles et deux autres en Italie, autour de soupçons de corruption par le Qatar au sein du Parlement européen. Le parquet fédéral belge a annoncé ces arrestations vers midi, confirmant des informations publiées ce vendredi matin par Le Soir et Knack.

    Parmi les personnes interpellées figure la sociale-démocrate grecque Eva Kaili, vice-présidente du Parlement européen. Selon les informations de L’Echo, celle-ci a pu être arrêtée en flagrant délit, la seule manière possible de faire tomber son immunité parlementaire. En effet, après les premières interpellations menées au petit matin et la saisie de 600.000 euros en cash, les enquêteurs ont interpellé le propre père de Mme Kaili, lui aussi en possession d’une valise remplie de billets et en train de se déplacer, après avoir été prévenu par des complices, pensent les enquêteurs.

    Par ailleurs, le parti socialiste grec (Pasok-Kinal) a fait savoir samedi qu’il souhaitait qu’Eva Kaili céde son siège au sein du Parlement européen. « Il existe des pressions au sein du parti pour que Mme Kaili cède son siège au parlement européen », précise un membre du parti socialiste grec. « Pour le moment, elle ne souhaite pas céder son siège car elle sait que cela induirait une levée de son immunité parlementaire », poursuit un autre élu grec.

    Personnalités stratégiques

    À l’issue de cette cinquième interpellation de la journée et de cette nouvelle saisie, le domicile de la vice-présidente du Parlement européen a été perquisitionné. Les fouilles ont permis, toujours selon nos informations, de découvrir plusieurs autres sacs remplis de billets. Le montant total de cet argent liquide n’avait pas encore été établi, ce vendredi soir, à l’heure d’écrire ces lignes.

    Plus tôt dans la journée, plusieurs personnes avaient été interpellées, parmi lesquelles l’ex-eurodéputé socialiste italien Pierantonio Panzeri, qui siégea dans cette assemblée de 2004 à 2019, l’un de ses assistants, mais aussi de Luca Visentini, secrétaire général nouvellement élu de la Confédération internationale des syndicats, selon des informations du Soir, confirmées à L’Echo. M. Panzeri, 67 ans, est à la tête d’une association de lutte contre les violations des droits humains (baptisée Fight Impunity). En bref, des personnalités aux « positions stratégiques significatives », selon les termes du parquet fédéral, qui n’a cependant confirmé aucun nom.

    Le Qatar en ligne de mire

    Au cœur de l’enquête se trouvent les agissements du Qatar, où se déroule en ce moment la Coupe du monde de football, qui est soupçonné d' »influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants », a souligné le parquet fédéral dans un communiqué. Selon une source proche du dossier, cette distribution d’argent s’inscrit dans une politique globale de l’État qatari visant à déployer en Europe son soft power et pour que des personnes stratégiques valorisent son action en public, alors que son image a été gravement écornée par des polémiques autour de son traitement des travailleurs et des droits humains.

    L’enquête a déployé des moyens généralement utilisés pour la répression du grand banditisme dans le cadre feutré du Parlement européen.

    L’enquête, débutée l’été dernier, s’est tenue dans une discrétion totale, déployant des moyens généralement utilisés pour la répression du grand banditisme dans le cadre feutré du Parlement européen, à savoir, notamment, des écoutes téléphoniques. Les investigations sont loin d’être achevées, alors qu’une source indique que la justice belge a ouvert « un sacré truc ». La privation de liberté des cinq personnes interpellées à Bruxelles pourrait être prolongée ce samedi matin avant que les suspects soient présentés devant le juge Michel Claise, durant ce week-end, en vue de possibles mandats d’arrêt.

    Au cours de l’opération, la police a aussi mis la main sur « du matériel informatique et des téléphones portables » dont les contenus seront analysés. « Cette opération visait en particulier des assistants parlementaires travaillant au sein du Parlement européen », a poursuivi le parquet fédéral.

    Négociations sur les visas UE/Qatar

    Suite à cette opération, les eurodéputés Verts et socio-démocrates s’opposeront lundi au démarrage de négociations sur une libéralisation des visas pour les Qataris dans l’UE. Réunis à partir de lundi à Strasbourg, les eurodéputés devaient valider l’ouverture de pourparlers entre le Parlement européen et les États membres de l’UE en vue de finaliser un texte facilitant le régime de visas pour les voyageurs du Qatar et du Koweït.

    Ce texte, qui a déjà reçu le feu vert des États membres fin juin, prévoit de dispenser de visa les ressortissants du Qatar et du Koweït se rendant dans le bloc européen pour une durée maximale de 90 jours, sous réserve d’un accord de réciprocité avec ces deux pays. Le rapporteur du texte, l’eurodéputé Vert allemand Erik Marquardt, a annoncé qu’il s’opposerait finalement au lancement des pourparlers. Et son groupe politique a suivi.

    « Zéro tolérance pour la corruption. Les Verts vont s’opposer lundi au mandat pour démarrer les négociations sur une libéralisation des visas avec le Qatar », a indiqué sur Twitter la co-présidente des eurodéputés Verts Terry Reintke. De son côté, le groupe des socio-démocrates (S&D) réclame « la suspension des travaux sur tous les dossiers et votes concernant les États du Golfe, en particulier sur la libéralisation des visas ».

    Source: L’Echo

  • La corruption est « un vrai sujet qui n’est pas anecdotique » : le Sénat publie ses recommandations pour que la France ne devienne « un narco-État » 2.0

    Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022

    La délégation parlementaire au renseignement (DPR) a rendu public un rapport concernant les risques du trafic de stupéfiants en France. Avec ses dix recommandations, la DPR espère mieux prévenir la criminalité et la délinquance organisées, qui s’étendent désormais au cyberespace.

    Dans son rapport annuel rendu public le 28 octobre dernier, la délégation parlementaire au renseignement a souhaité mettre en lumière un sujet peu traité dans ses rapports précédents : la lutte et la prévention de la criminalité organisée, et plus précisément du trafic de drogue. En effet, depuis les attentats de 2015, la DPR s’est avant tout consacrée à la question du terrorisme. La prévention de ce dernier représentait en 2021 près de 46,3 % des finalités fondant les demandes de techniques de renseignement. La raison de ce choix ? « Les menaces sur les intérêts fondamentaux » apportés par le trafic de stupéfiants demande un véritable travail de prévention.

    C’est au regard de la situation européenne, comme aux Pays-Bas, que les députés et sénateurs membres de la délégation ont proposé dix recommandations, à déployer dans le recrutement de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED), mais aussi dans la prévention des risques dans le cyberespace. Des recommandations spécifiques car ces menaces « nécessitent  des compétences d’investigation et des compétences techniques de pointe ».

    Dans son rapport, la délégation explique vouloir prévenir le risque de voir la France devenir « un narco-état » 2.0. Le rapport fait ici référence aux Pays-Bas où le trafic de drogue transitant par le port de Rotterdam est responsable de la création d’une mafia néerlandaise qui menace désormais la vie du Premier ministre, et même de la princesse héritière. Une situation tendue,  « nécessairement (…) un sujet d’inquiétude pour la France », car la proximité avec les Pays-Bas et son port de Rotterdam  « a un impact direct » sur ses propres réseaux de drogue.

    Recommandation phare de la délégation : s’assurer  « d’un meilleur recrutement » et d’une  « meilleure rétention des personnes » luttant contre la cybercriminalité. Un point clé du dispositif de prévention du trafic quand, selon la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), le trafic de stupéfiants représente 70 % de l’ensemble de la criminalité organisée et de la délinquance spécialisée sous ses diverses formes. Les députés et sénateurs se sont réjouis d’observer la clarification des rôles de chaque entité dans les services secrets grâce à la réforme des offices élaborée en 2021. Selon ces derniers, la lutte contre la criminalité organisée étant de fait transversale, il est important d’amplifier la communication et de fluidifier le travail entre les multiples entités en institutionnalisant « la relation entre services de renseignement et services de police judiciaire », aujourd’hui en pleine réforme.

    Car le déplacement du trafic de drogue du réel au cyberespace est désormais un enjeu clé. Selon les services de renseignement, c’est justement dans ces domaines qu’il est plus difficile de recruter durablement, d’où la recommandation de la délégation d’assurer une formation et de prioriser le secteur. 

    Le nouveau défi des services est de faire face à de « nouveaux moyens de commercialisation » de produits de la criminalité (drogues, armes à feu etc). Utilisant généralement le dark web, un web  « caché » uniquement accessible via des logiciels, ou des protocoles spécifiques et permettant un accès simplifié à la criminalité et autres contenus illicites payables en cryptomonnaies, les trafiquants sont désormais d’autant plus difficilement identifiables.[…]

    La corruption est  « un vrai sujet qui n’est pas anecdotique », a expliqué pendant son audition le directeur de la police judiciaire, Jérôme Bonet. Parmi les recommandations de la délégation figure ainsi l’importance  « d’élargir le champ d’application des déclarations d’intérêts », à l’instar des dockers, en première ligne dans le trafic de stupéfiants. Le port du Havre est la première plateforme de débarquement des conteneurs et concentre la majorité des saisies de cocaïne. Le risque pour les travailleurs est ainsi de faire face à des menaces de la mafia s’ils ne coopèrent pas avec eux, engrangeant ainsi une spirale corruptive. […]

    Public Sénat via fdesouche