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ukraine - Page 11

  • L’Ukraine demande, l’Allemagne envoie des canons anti-aériens Guépard

    Publié par Guy Jovelin le 15 septembre 2022

    lesobservateurs

    La semaine dernière, l'Allemagne a livré à l'Ukraine quatre canons antiaériens automoteurs Guépard supplémentaires, a rapporté mercredi le portail Ukraïnska Pravda, citant des informations publiées la veille par le gouvernement allemand.

    En plus de ces nouvelles armes, l'Allemagne a déjà fourni à l'Ukraine 24 canons mitrailleurs Guépard. Six autres sont en cours de préparation pour être livrés. Le canon antiaérien automoteur Guépard est capable de tirer jusqu'à mille coups de 35 millimètres par minute.

    Récemment, le fabricant a formé des soldats ukrainiens en Allemagne à son utilisation.

    L'Ukraïnska Pravda rappelle qu'en juillet, l'Allemagne a également envoyé en Ukraine trois lance-missiles de type MARS. En outre, au cours de l'été, elle a livré à Kiev dix lance-grenades automoteurs et dix mille cinq cents munitions. On estime que l'Allemagne a fourni jusqu'à présent à l'Ukraine une aide militaire de 1,2 milliard de dollars.

    Source: https://www.vadhajtasok.hu/2022/09/15/kisirtak-az-ukranok-gepard-legvedelmi-agyukat-kuldenek-a-nemetek

    Traduction: Albert Coroz

  • Ukraine : «Il faut continuer à sanctionner la Russie, quoi qu’il nous en coûte», juge François Hollande

    Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2022

    Fournir des armes à l’Ukraine et continuer à taper sur la Russie. François Hollande a décliné ce jeudi au micro de France Inter ses convictions dans la résolution du conflit démarré le 24 février dernier par Vladimir Poutine. Pour éviter « le statu quo », et que « la guerre s’installe sur une sorte de conflit gelé », François Hollande recommande « de continuer à fournir des armes aux Ukrainiens, de sanctionner économiquement la Russie, et enfin d’isoler politiquement Vladimir Poutine ». L’ex-président dénonce par ailleurs une forme d’indulgence à l’égard du président russe de la part de la classe politique, et d’Emmanuel Macron.

    François Hollande a mis en garde sur le risque d’une certaine lassitude par rapport au conflit. « Certains se demandent est-ce que ça vaut la peine, pour quelques bouts de territoires, de se geler l’hiver ? Si on se laisse aller à cette inclinaison, les régimes autoritaires gagneront », a-t-il prévenu.

    Interrogé sur les propos de Ségolène Royal, qui avait mis en doute la réalité du bombardement russe de la maternité de Marioupol, l’ancien président estime parle d’une « mauvaise appréciation de la situation ». « Elle a été amenée à démentir ses propos et elle a bien fait. La propagande russe est partout », a-t-il affirmé.

    Autre sujet de cette rentrée, l’énergie et particulièrement le nucléaire, que François Hollande est accusé d’avoir « laminé » par certains membres de l’opposition. Pour rappel, sous son quinquennat, le président avait fixé l’objectif de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % en 2025.

    « Il était légitime d’arrêter des réacteurs conçus pour fonctionner 40 ans. (… ) La part du nucléaire va de toute façon baisser au fur et à mesure avec le renouvelable et les centrales seront remplacées par des nouveaux réacteurs, s’est défendu François Hollande. Pendant le quinquennat qui a été le mien, la production d’électricité d’origine nucléaire n’a pas varié : 400 térawatts au début, 400 térawatts à la fin ». […]

    Le Parisien via fdesouche

  • Selon le millionnaire BHL, le sacrifice des Français pour l’Ukraine est modique

    Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2022

    «Il y a prix à payer. Forcément, dans toute guerre il y a un prix à payer. Honnêtement, pour l’heure, le prix est modique. Baisser d’un degré ou de deux, dans certains cas la température cet hiver, il y a pire comme sacrifice, la France et l’Europe ont vu pire», a-t-il lancé au micro de Laurence Ferrari.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1566673875294986241

     
  • « Il y a une propagande de guerre par la peur »: Ségolène Royal met en doute certains possibles crimes de guerre en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2022

    « Vous pensez bien que s’il y avait la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables on les aurait eues (les images)… », a-t-elle déclaré. Ségolène Royal a aussi mis en doute le massacre de Boutcha ou « le récit de viol d’enfant pendant sept heures sous les yeux des parents ». « C’est monstrueux d’aller diffuser des choses comme ça uniquement pour interrompre le processus de paix », a-t-elle affirmé. Selon elle, Volodymyr Zelensky « a utilisé ça » pour interrompre le processus de paix.

     

  • L’objectif réel de Vladimir Poutine n’est pas l’Ukraine mais le mondialisme états-unien

    Publié par Guy Jovelin le 02 septembre 2022

    L’objectif réel de Vladimir Poutine n’est pas l’Ukraine mais le mondialisme états-unienL’objectif réel de Vladimir Poutine n’est pas l’Ukraine mais le mondialisme états-unien

    Selon Nicola Mirkovic, dans La Nef :

    […] Pendant que l’UE et les États-Unis vident leurs caisses pour armer et soutenir V. Zelensky à Kiev, la Russie, elle, tisse sa toile précisément avec ce « reste du monde » qui ne lui oppose pas d’hostilité. Elle renforce entre autres ses relations avec les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – 41 % de la population mondiale) qui augmentent substantiellement leur consommation de produits russes (pétrole, engrais, céréales…) et signe de nouveaux contrats en monnaies nationales affaiblissant le tout-puissant dollar US, pilier de l’empire américain. Moscou a aussi montré qu’elle était résiliente face aux sanctions qui font plus de mal à l’Europe qu’à la Russie, comme le constate le Premier ministre hongrois Viktor Orban :

    « Je pensais que nous nous tirions une balle dans le pied, mais maintenant, il semble que l’économie européenne se soit tiré une balle dans les poumons et suffoque. »

    Les États-Unis ne sont plus la puissance de jadis. Ils sont déchirés par une crise politique et sociétale majeure que les dernières élections présidentielles ont mise à jour et que les élections de mi-mandat de novembre prochain vont amplifier. Leur empire, construit dans la violence, s’essouffle. Tandis que l’Europe entrevoit la récession, la Russie annonce des excédents commerciaux. Pendant que l’euro passe sous le dollar pour la première fois en 20 ans et que l’Allemagne enregistre son premier déficit commercial en 30 ans, le rouble russe se renforce. L’UE pensait qu’elle pourrait se passer des hydrocarbures russes en les remplaçant par des importations d’autres pays et du gaz naturel liquéfié (GNL) américain. Le problème est que les États-Unis et l’Europe n’ont pas les infrastructures suffisantes pour importer ce GNL et que le « reste du monde » ne se bat pas pour nous délivrer ses hydrocarbures. La Tribune titrait début juillet : « Électricité : les prix risquent de tripler cet hiver. » Nous, Français, allons payer très cher notre abandon de souveraineté politique au profit de Washington et de Bruxelles.

    L’objectif réel de Vladimir Poutine n’est donc pas l’Ukraine mais le mondialisme états-unien. Il dit :

    « Ceci est le commencement de la transition de l’égocentrisme libéral mondialiste américain vers un monde multipolaire. Un monde qui ne repose pas sur des règles égoïstes inventées dans le seul but de poursuivre une politique hégémonique, ni sur des doubles standards hypocrites, mais sur la base du droit international et de la souveraineté des peuples et des civilisations ; sur leur désir de vivre leurs destinées historiques avec leurs valeurs et traditions et coopérer sur les bases de la démocratie, de la justice et de l’égalité. »

    Les États-Unis et l’UE n’ont pas vu ce coup venir. Ils ne veulent pas voir que le « reste du monde » n’en peut plus de l’hégémonie, de l’hypocrisie et de l’ingérence des Atlantistes qui pratiquent une politique systématique du deux poids, deux mesures à leur seul avantage. En Afghanistan, en Irak, en Libye… l’Occident s’est servi en hydrocarbures et autres ressources naturelles au détriment du droit international et du respect de la souveraineté des nations. L’Occident a largement terni son image dans ces guerres et ingérences étrangères. Aussi le « reste du monde » n’adhère pas du tout au programme impérialiste américain et à son anthropologie woke issue de la cancel culture que Washington et les capitales européennes et anglo-saxonnes tentent de leur imposer.

    Face à cet aveu de faiblesse, Washington est confronté à un dilemme historique : avouer ses limites et s’adapter pacifiquement à l’émergence d’un nouveau modèle mondial ou bien tenter le tout pour le tout dans un affrontement militaire qui ne pourra qu’être mondial et possiblement nucléaire. […]

     

    Source : lesalonbeige