En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron annonce à Kiev la livraison prochaine de six nouveaux canons Ceaser, une arme d’artillerie de pointe, après les 12 déjà livrés depuis le début du conflit.
“L’Europe est à vos cotes, elle le restera autant qu’il faut faudra, jusqu’à la victoire.” Lors de sa conférence de presse à Kiev, le président français a assuré son hôte que la coopération militaire entre la France et l’Ukraine allait se renforcer.
“Au-delà des 12 Caesar déjà livrés j’ai pris la décision que dans les prochaines semaines six Caesar additionnels (seront livrés)“, a ainsi confirmé le chef de l’Etat qui aussi promis la “fourniture prochaine d’un laboratoire mobile d’ananlyses ADN.“
Ces canons devraient être prélevés sur le stock de l’armée de Terre française qui ne disposera plus que de 64 de ces armes de guerre de pointe.
Produits dans les usines Nexter Systems à Bourges, ces canons nécessitent 450 heures de travail chacun. Le site en produit un peu moins d’une centaine par an de ces pièces d’artillerie.
D’un coût unitaire de près de 7 millions d’euros, ces canons de 155 mm rencontrent un grand succès à l’exportation. Une dizaine de pays dont la Belgique, la République Tchèque, lz Danemark ou encore la Lituanie ont déjà passé commande. […]
À partir de 2014, l’État ukrainien a débuté plusieurs programmes militaires secrets. Le premier et le plus connu est sa collaboration avec le Pentagone dans 30 laboratoires différents. Selon les États-Unis, ce programme visait à détruire les armes biologiques que l’Union soviétique avait fabriquées et entreposées en Ukraine. C’est évidemment peu probable car on ne voit pas, 31 ans après l’indépendance et 8 ans après le début de ce programme, pourquoi il en resterait encore. Au contraire, selon la Russie, le Pentagone faisait sous-traiter par l’Ukraine des recherches sur des armes interdites par la Convention sur l’interdiction des armes biologiques de 1972. Sur la base de documents saisis lors de son opération spéciale, elle affirme notamment que des expériences ont été menées à leur insu sur des malades mentaux à l’hôpital psychiatrique n° 1 (Streletchyé, région de Kharkov) et qu’un agent tuberculeux a été manipulé pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk). Ou encore que ces laboratoires menaient « des expériences extrêmement dangereuses visant à renforcer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles en recourant à la biologie de synthèse ». Un autre projet concerne les chauves-souris en tant que vecteurs de transmission d’agents de guerre biologiques potentiels, tels que la peste, la leptospirose, la brucellose, les filovirus ou les coronavirus.
L’ambassadeur russe, Vassili Nebenzia, a notamment dénoncé des recherches sur la transmission de maladies dangereuses par des ectoparasites comme les poux et les puces. Il a rappelé que des expériences similaires avaient « été menées dans les années 40 par la tristement célèbre Unité 731 de l’armée japonaise, dont les membres se sont réfugiés aux États-Unis pour échapper à la justice ». L’unité 731, c’est l’équivalent japonais du service du Dr Josef Mengele à Auschwitz.
Comme si cela ne suffisait pas, Monsieur Nebenzia s’est interrogé sur le transfert de plusieurs milliers d’échantillons de sérum sanguin de patients d’origine slave, d’Ukraine à l’Institut de recherche Walter Reed de l’armée US. Des recherches, selon lui, visant sélectivement des groupes ethniques spécifiques comme celles que le Dr. Wouter Basson mena pour l’Afrique du Sud de l’apartheid et Israël durant sa période coloniale contre les noirs et les arabes (« Coast Project »).
L’administration de l’Onu a botté en touche, assurant tout ignorer de ce programme et renvoyant aux mesures de confiance prévues par le Traité. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait savoir qu’elle avait eu connaissance de l’existence de ce programme, mais en ignorait les détails. Elle a confirmé par écrit à l’agence Reuters qu’elle avait « fortement recommandé au ministère ukrainien de la Santé et aux autres organismes responsables de détruire les agents pathogènes à haut risque afin de prévenir toute fuite potentielle » [8]. La presse chinoise, quant à elle, évoque des expériences visant à transformer des insectes en cyborgs afin de féconder ou de stériliser des cultures (Opération « Insects Allies »).
Ces expériences militaires, quelles qu’elles soient, ont été commandées indirectement par le Centre national de Renseignement médical (National Medical Intelligence Center) via l’Agence de la Défense pour la réduction des menaces (Defense Threat Reduction Agency — DTRA) et la société US Rosemont Seneca Technology Partners (RSTP). Cette dernière a été fondée par Hunter Biden et Christopher Heinz, respectivement fils du président Joe Biden et beau-fils de John Kerry [9]. Tous les résultats de ces recherches ont été envoyés au laboratoires biologiques militaires de Fort Detrick qui ont autrefois joué un rôle de premier plan dans le programme d’armes biologiques des États-Unis.
Comme l’a souligné le représentant chinois au Conseil de sécurité : « Toute information ou piste sur des activités biologiques militaires doit susciter une grande attention de la part de la communauté internationale (…) Les États-Unis disent qu’ils sont pour la transparence. S’ils estiment que ces informations sont fausses, ils n’ont qu’à fournir les données pertinentes et apporter des éclaircissements afin que la communauté internationale puisse se prononcer à ce sujet ».
Selon les Nations unies, si les Etats-Unis ont fourni régulièrement des rapports sur leurs activités biologiques dans le cadre de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques, l’Ukraine n’en a jamais déposé [10]
La Russie a pris plusieurs mesures. D’abord elle a détruit avec précaution les conteneurs de 26 de ces laboratoires ukrainiens (4 autres ont échappé à l’armée russe). Ensuite, elle a invité ses alliés de l’OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective) à surveiller les accords qu’ils avaient pu passer avec les États-Unis. L’Arménie et le Kazakhstan ont mis fin à ces recherches. Enfin, les membres de l’OTSC ont interdit l’accès de tout personnel de Défense étranger dans leurs laboratoires.
Eric Denécé, ancien analyste du renseignement, aujourd’hui directeur du Centre français de Recherche sur le Renseignement, explique comment l’envoi par l’Occident d’armes en Ukraine risque rapidement de permettre tant à des mafias qu’à des réseaux islamistes de retourner ces armes – dont des missiles – contre nous.
Après avoir rendu publiques les données sur près de 700 mercenaires étrangers dans les rangs de l’armée ukrainienne, le think tank russe Rybar a mis en ligne ce 25 mai un site nommé Wartears qui recense les pertes militaires ukrainiennes depuis le 24 février (morts, disparus et prisonniers de guerre).
Le site compile aussi les diverses listes de prisonniers de diverses formations ukrainiennes qui ont pu être publiées ou transmises à la Croix Rouge.
Ces derniers jours le nombre de prisonniers de guerre en Ukraine a fortement augmenté :
Du 16 au 20 mai pas moins de 2439 combattants dont 800 ultra-nationalistes d’Azov se sont rendus à Mariupol
Les 23 et 24 mai près de 500 combattants ukrainiens issus de l’armée régulière comme des bataillons territoriaux transférés depuis l’ouest du pays se sont rendus lors de l’offensive russe sur (Krasny) Liman dans le Donbass
Depuis le 20 mai, plusieurs dizaines de combattants ukrainiens se rendent chaque jour en unités constituées ou par petits groupes un peu partout sur le front.
L’armée ukrainienne, à de rares exceptions, ne ramasse pas les corps de ses morts, ni ses blessés, et ne les rapatrie pas pour éviter de devoir payer aux familles les indemnités légales – tant que les soldats sont « disparus« , ils ne sont pas réputés morts.
Emmanuel Macron a confirmé à Volodymyr Zelensky, ce mardi 17 mai, que les livraisons, notamment d’armes, vont continuer et même être renforcées.
Elles «se poursuivront et gagneront en intensité dans les jours et semaines qui viennent, de même que l’acheminement d’équipement humanitaire», a promis le président français qui, ce faisant, honore des engagements pris en avril dernier.
A l’époque, Volodymyr Zelensky avait remercié la France pour ses «envois de matériel militaire d’envergure qui contribuent à la résistance ukrainienne», et Emmanuel Macron avait assuré que cet appui continuerait. Depuis le début de l’offensive russe, le 24 février, la France a livré plus de 800 tonnes d’aide humanitaire à l’Ukraine, dont 13 véhicules de secours additionnels ce week-end.
Les échanges entre les deux chefs d’Etat ne sont toutefois pas toujours sans reproche. Le 12 mai dernier, Volodymyr Zelensky a ainsi accusé son homologue français de vouloir ménager une «porte de sortie» à Vladimir Poutine dans le conflit. Le président ukrainien estimait alors qu’Emmanuel Macron n’avait «pas besoin de faire de concessions politiques» à la Russie.
La présidence française avait répliqué que le locataire de l’Elysée «n’a jamais rien discuté avec Vladimir Poutine sans l’accord du président Zelensky» et, ce mardi, la relation entre les chefs d’Etat français et ukrainien semblait à nouveau au beau fixe.