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  • Zelensky veut que « l’Ukraine soit un grand Israël ». C’est-à-dire un Etat totalitaire orwélien.

    Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2022

    S’adressant aux journalistes la semaine dernière, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a décrit l’avenir qu’il envisage pour son pays en des termes inhabituels : comme « un grand Israël ». Attention : quand le juif Zelensky veut que l’Ukraine soit le grand Israël, il le pense dans un sens militariste : l’Ukraine ne serait pas démilitarisée comme la Suisse ni comme le demande la Russie depuis longtemps.

    Les espoirs d’un État « absolument libéral » sont révolus, a ajouté Zelensky, remplacés par la réalité probable des forces armées de défense patrouillant dans les cinémas et les supermarchés.

    « Je suis convaincu que notre sécurité sera le problème numéro un au cours des dix prochaines années », a ajouté Zelensky. Les forces russes s’étant retirées des environs de Kiev, pour se concentrer sur une opération militaire au Dombass, il est temps pour Zelensky d’envisager comment se préparer à la prochaine, et potentiellement beaucoup plus longue, phase de ce conflit.

    « Je pense que tout notre peuple sera notre grande armée. Nous ne pouvons pas parler de la Suisse du futur, probablement, notre État pourra être comme ça longtemps après », a déclaré Zelensky.

    « Mais nous deviendrons définitivement un ‘grand Israël’ avec son propre visage. »

    « Nous ne serons pas surpris que nous ayons des représentants des Forces armées ou de la Garde nationale dans toutes les institutions, supermarchés, cinémas, il y aura des gens avec des armes. Je suis sûr que notre problème de sécurité sera numéro un dans les dix prochaines années » explique-t-il.

    Qu’entend le président Zelensky par « un grand Israël » ? Avec une population plus de quatre fois plus petite et un territoire beaucoup plus petit, l’État juif peut ne pas sembler être la comparaison la plus appropriée. Pourtant, considérez les menaces à la sécurité régionale auxquelles il est confronté, ainsi que sa population hautement mobilisée : les deux pays en difficulté partagent plus qu’on ne pourrait le penser.

    Donc, si Zelensky pense vraiment à Israël comme modèle pour l’Ukraine, voici quelques-unes, selon Daniel B. Shapiro, ancien ambassadeur américain en Israël, des principales caractéristiques totalitaires qu’il pourrait envisager d’adopter (dont certaines sont déjà applicables aujourd’hui). Toutes ces caractéristiques qui sont centrées sur une sécurité militaire, technologique et numérique :

    « Sur le front de la sécurité d’abord : chaque gouvernement israélien promet, avant tout, de garantir la sécurité (…) à la fois transfrontalières et internes, et une grande partie du public choisit qui élire en fonction de ce seul paramètre.

    « Toute la population joue un rôle : (…) La plupart des jeunes adultes israéliens servent dans l’armée, et beaucoup sont employés dans des professions liées à la sécurité après leur service. Les civils reconnaissent leur responsabilité de suivre les protocoles de sécurité et de contribuer à la cause. Certains s’arment même (quoique sous étroite surveillance) pour le faire. Dans ses commentaires, Zelensky a reflété cette réalité lorsqu’il a déclaré que la sécurité « viendra de la force de chaque maison, de chaque bâtiment, de chaque personne ».

    « L’autodéfense sera un moyen : ne pas dépendre officiellement des garanties des autres mais gardez les partenariats de défense actifs. L’autodéfense ne signifie pas un isolement total. Israël entretient des partenariats de défense actifs, principalement avec les États-Unis, qui fournissent une assistance militaire généreuse, mais aussi avec d’autres nations avec lesquelles il partage des renseignements, de la technologie et de la formation. Bien que l’Ukraine ne rejoigne probablement pas l’OTAN de sitôt, elle peut approfondir ses partenariats de sécurité avec les membres de l’Alliance et recevoir de l’aide, des armes, des renseignements et une formation pour renforcer son autodéfense.

    « Le domaine du renseignement est primordial : dès ses premiers jours, Israël a investi massivement dans ses capacités de renseignement pour s’assurer qu’il a les moyens de détecter et de dissuader ses ennemis et, si nécessaire, d’agir de manière proactive pour les cibler. L’Ukraine devra mettre à niveau ses services de renseignement pour concurrencer les capacités russes et s’assurer qu’elle est prête à prévenir et à repousser les attaques russes.

    « La technologie est la clé : bien qu’il compte sur l’aide des États-Unis, Israël choisit également des solutions technologiques maison pour bon nombre de ses plus grands défis. Les défenses anti-roquettes et anti-missiles multicouches, les systèmes anti-drones et la technologie de détection des tunnels ne sont que des exemples récents. L’Ukraine (…) [devra] investir dans ces solutions lui permettra d’être plus réactif et de s’adapter aux nouvelles menaces.

    Construire un écosystème d’innovation est important : la formation que de nombreux Israéliens reçoivent dans l’innovation militaire de haute technologie contribue à un écosystème d’innovation civile, qui à son tour favorise le développement de nouvelles technologies de sécurité. (…) Encourager la libre circulation des talents et des idées entre l’innovation civile et les espaces de sécurité rapportera des dividendes économiques et sécuritaires à long terme. (…)

    « En adaptant l’état d’esprit de leur pays pour refléter les aspects de l’approche d’Israël face aux défis de sécurité chroniques, les responsables ukrainiens peuvent faire face aux défis critiques de sécurité nationale avec confiance et construire un État tout aussi résilient. »

    Non seulement résilient mais aussi de type policier totalitaire en guerre permanente, avec des citoyens armés et irréguliers, manipulés comme des automates par une idéologie paranoïaque de peur et de haine envers le « danger extérieur et intérieur ».

    Dès l’affirmation de Zelensky, le Conseil Atlantique a applaudi. Or le but de cet ‘Atlantic Council’, groupe de réflexion américain basé à Washington DC, est « de promouvoir le leadership américain et de promouvoir des accords internationaux basés sur le rôle central de la communauté atlantique pour relever les défis du 21ème siècle ».

    Les Etats-Unis et l’OTAN sont toujours à la manœuvre derrière Zelensky.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Ursula von der Leyen veut faire entrer l’Ukraine dans l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 10 avril 2022

    Antoine de Lacoste

    Illustration gratuite: Ukraine, La Crimée, La Carte ...

    Non élue et non mandatée par l’Europe pour l’élargir, la sémillante présidente de la Commission européen ne doute de rien et ose tout.

    En visite à Kiev, elle a solennellement remis au président Zelenski un questionnaire, prélude à une prochaine adhésion. Symboliquement établi aux couleurs de l’Europe et de l’Ukraine, ce sésame a ravi le chef de guerre ukrainien, héros démocrate acclamé debout par tous les députés occidentaux. Gare à celui qui ne se lève pas, cela lui coûtera cher. On se croirait à une séance du Soviet suprême de la grande époque.

    europe,ukraineCette unanimité, que l’on dit mondiale mais qui n’est qu’occidentale, entraîne un cortège de folies. Celle de la présidente de la commission en est la manifestation la plus aboutie.

    Se rend-elle compte de l’état économique de l’Ukraine, avant même la guerre ? De son niveau de corruption endémique depuis son indépendance ? Zelenski lui-même est gravement compromis dans l’affaire des Pandora papers. Ces documents le mettant en cause furent abondamment commentés en Ukraine l’automne dernier. Depuis, le silence est d’or.

    « Ce ne sera pas, comme d’ordinaire, une question d’années pour se faire une opinion, mais je pense une question de semaines. » a déclaré la présidente, symbole accablant de la dictature de l’émotion, annihilant toute réflexion.

    Cette initiative très personnelle n’est cependant pas goutée partout. Ainsi le Frankfurter Allgemeine Zeitung a rappelé qu’une majorité de chefs d’Etat et de gouvernements s’est récemment prononcée contre une adhésion accélérée de l’Ukraine. Ce serait en effet une folie économique. Rappelons-nous du cas grec, qui concernait pourtant un pays beaucoup plus petit et moins pauvre que l’Ukraine dont le niveau de vie est très inférieur à tous les autres pays européens.

    Qui va payer ? On le sait : les contribuables français et allemands.

    L’hystérie actuelle n’épargne que peu de monde. Le premier ministre slovaque vient d’offrir à l’Ukraine son système de défense anti-missile tandis que Joseph Borrell annonce une aide supplémentaire de 500 millions d’euros pour l’achat d’armes. Cela fera 1,5 milliards d’euros depuis le début de la guerre, rappelle Le Courrier international.

    Que cherche-t-on ? A prolonger la guerre ? Accessoirement, qui va payer ? Nous, bien sûr.

    Côté sanctions, les initiatives les plus saugrenues se multiplient. Il est impossible de se passer du gaz russe, tout le monde le sait et pourtant on fait comme si. Seule l’Allemagne est plus prudente : il pourrait faire froid l’hiver prochain…

    Il est fascinant de voir comment les Européens se ruent sur des sanctions qui les pénaliseront eux-mêmes. Les Américains n’ont même plus besoin d’ordonner, leurs désirs sont devancés. Et quand Zelenski cite nommément des entreprises françaises exigeant leur départ de Russie, nos députés applaudissent debout. Belle défense de l’intérêt national.

    Cela n’empêche pas les Américains d’assouplir les sanctions quand cela les arrange, comme pour les engrais russes dont ils ont besoin.

    La cerise sur le gâteau étant la livraison de gaz russe passant toujours par l’Ukraine qui continue à percevoir de la Russie de substantiels émoluments pour ce droit de passage, comme l’a récemment rappelé le courageux journaliste Vincent Hervouet.

    Zelenski exige de l’Europe qu’elle coupe le robinet du gaz russe. Qu’il commence donc par donner l’exemple.

     

    Source : lafautearousseau

  • Jusqu’au dernier Ukrainien ? La pression exercée par l’OTAN sur Zelensky

    Publié par Guy Jovelin le 08 avril 2022

    Le parti de la guerre continue de saper les efforts diplomatiques déployés. Les négociations se poursuivent malgré qu’une certaine puissance de l’Occident fasse pression pour que la guerre se poursuive indéfiniment afin d’effondrer la Russie.

    L’OTAN a mis sous tutelle Zelensky, qui ne pourra pas conclure d’accords avec Poutine pour mettre fin à la guerre. C’est, en résumé, le contenu d’un article du Washington Post qui ne tire évidemment pas cette bombe sans précaution, la diluant dans une note argumentative qui explique comment l’OTAN reconnaît la pleine indépendance de Zelensky, qui est donc libre de négocier avec à l’ennemi de mettre fin à la guerre, mais avertit qu’il ne pourra pas faire de concessions territoriales ou donner à Poutine quelque chose qui a « un semblant de victoire ».

    Bref, l’Ukraine est en fait forcée par l’OTAN de gagner cette guerre et de ne s’entendre avec l’ennemi que si cet accord sanctionne sa défaite. L’article le résume ainsi :

    « Les Ukrainiens sont par conséquent engagés dans une lutte plus large au nom de l’Europe, disent les dirigeants de l’Otan » …

    Telle est la folie, qui fait en fait de cette guerre une guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, dans laquelle l’Ukraine et ses citoyens ne sont considérés que comme un instrument dans ce différend, la boucherie de vies ukrainiennes qui seront sacrifiées sur l’autel de cette guerre sainte contre le prétendu boucher de Moscou n’ayant aucune importance…

    « De toute évidence, commente un article italien, Poutine ne pourra jamais accepter un accord qui ne compense pas d’une manière ou d’une autre les pertes subies à la suite de l’invasion de l’Ukraine, tant sur le plan économique que sur le plan de la vie des citoyens russes. La Russie en serait bouleversée et Poutine avec elle, puisqu’une OTAN victorieuse aurait pour mission supplémentaire d’éviter la répétition de cette criticité, ce qui signifie brutalement le démantèlement de la Russie sic et simpliciter.

    « Dans ces conditions, la paix ou tout accord mettant fin au conflit devient un mirage lointain, voire impossible, annihilé par ce qui est désormais devenu une lutte existentielle entre l’Est et l’Ouest, avec tout le corollaire que les conflits existentiels entraînent, avant tout la diabolisation de l’ennemi, non plus un adversaire géopolitique mais un symbole du Mal (il suffit pour cela d’amplifier ou de construire des récits utilisant les horreurs habituelles des guerres).

    « C’est aussi le but de la campagne qui a commencé avec le massacre réel ou présumé de Bucha, qui n’est que le début d’un récit qui va décliner de manière de plus en plus horrible, puisqu’il faut un crescendo pour frapper l’opinion publique, sinon il y a un risque qu’il s’y habitue et ne participe plus émotionnellement à la guerre et ne partage pas ses « raisons ». »

    Au-delà des vetos de l’OTAN à Zelensky et des incohérences, explicables ou non, de la documentation sur Bucha et sur d’autres choses, il est évident que cette polémique rend plus difficile la poursuite des négociations, même si Zelensky a réitéré qu’il entendait les poursuivre celles-ci étant la seule voie d’issue (BBC). Et les négociations, malgré tout, continuent, comme l’a affirmé le porte-parole du Kremlin (Associated Press).

    La question est de savoir si l’OTAN – et le parti guerrier si puissant en Amérique – laissera ou non l’Ukraine libre de négocier son propre destin. L’article de WP fait craindre que non. Une crainte que partage Marcos Carnelos, ex-ambassadeur italien en Irak dans une récente analyse parue sur Dagospia :

    « Qu’est-il arrivé à Zelensky qui avait été élu justement avec un programme électoral visant à trouver un accord avec la Russie ? Il est plausible que des cercles nationalistes ukrainiens radicaux (néo-nazis ?) l’aient retenu, il y a également eu des entretiens avec certains représentants nationalistes ukrainiens ouvertement menaçants dans le passé face à l’ouverture de Zelensky à une négociation qui réglerait l’affaire avec la Russie en évitant l’actuel carnage.

    « Les historiens s’en occuperont. Aujourd’hui, nous constatons que la position de Zelensky apparaît de plus en plus extrémiste sur la peau de ses citoyens. Si le point de chute de toute l’affaire sera la neutralité de l’Ukraine, reste à savoir si selon le modèle autrichien ou finlandais (les premiers sont différents le second est essentiellement désarmé) à quoi bon prolonger l’agonie quand tout le monde sait qu’il faudra accorder la neutralité vis-à-vis de l’OTAN et que la Crimée et le Donbass sont perdus et probablement aussi le sud du pays (Mariupol) ?

    « Est-ce Zelensky qui a subi une métamorphose ? Est-il conditionné (menacé ?) par des extrémistes internes ? Ou est-il téléguidé par Washington et Londres qui ont intérêt […] que Moscou saigne et s’embourbe le plus possible en Ukraine.

    « J’ai le sentiment que quelqu’un veut combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien ou même jusqu’au dernier Européen. »

    Avec semble-t-il la bénédiction des technocrates européens, Ursula von der Leyen en tête, et des politiciens au pouvoir dans certains pays du Vieux continent tels Macron et Draghi, asservis aux intérêts mondialistes, et donc étatsuniens.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Ukraine : quand le gouvernement demande aux sorcières un rituel contre Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2022

    Ceux qui pensent que l’Ukraine mène une lutte pour la défense de l’Occident chrétien contre les hordes bolchéviques en seront pour leurs frais – et pas seulement parce que les soldats des armées du Donbass (DNR, LNR) ou russes à l’offensive découvrent des autels et des attributs satanistes sur les positions ukrainiennes abandonnées ou détruites.

    Le 22 mars un certain Oleksi Arestovitch, compagnon politique du président ukrainien Zelensky et porte-parole officieux du gouvernement ukrainien, a demandé « aux sorcières et aux mages de Kiev de faire un rituel contre Poutine« .

    Ces derniers ont répondu favorablement et ont communiqué sur ce rituel qui a eu lieu le 31 mars : « le 31 mars, 29e jour lunaire, jour des malédictions et des sorts, nous, sorcières ukrainiennes, en coopération avec nos collègues étrangers, allons faire un rituel de punition de l’ennemi du peuple ukrainien, Vladimir Poutine […] un premier cercle de 13 sorcières a été réuni, les couteaux pour faire des sacrifices aux forces toutes puissantes sont en train d’être aiguisés« .

    La presse ukrainienne fidèle au régime de Kiev a publié ces communiqués avec fierté.

     

    Source : medias-presse.info

  • Confirmation des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine, compromission de Hunter Biden

    Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2022

    Les activités d’Hunter Biden en Ukraine

    Le New York Post est le journal qui, en octobre 2020, avait mis la main sur l’ordinateur portable d’Hunter Biden. On y apprenait déjà, entre autres collusions de très haut niveau, la nomination du fils au sein du Comité de Direction de la société ukrainienne Burisma, en 2014.

    Cette fois, l’entreprise mise en cause dans l’investissement en armes biologiques n’est autre que Rosemont Seneca Technology Partners, dont le fond appartient en propre au fils du président. Celle-ci aurait investi 500 000 dollars, une somme qui paraît modique, dans Metabiota, une start-up de recherche de pathogènes. Rosemont s’est ensuite attelée à lever des fonds beaucoup plus conséquents auprès de la Banque Goldman Sachs. L’entregent du fils aurait aussi permis de lever 23.9 millions de la part du gouvernement américain, et de faire levier auprès de l’équipementier pour les laboratoires biologiques du Pentagone, Black and Veatch, lequel disposait depuis 2010 d’une patte en Ukraine, dans la ville d’Odessa, au travers d’un laboratoire de « surveillance d’attaques bioterroriste, d’épidémies et de pandémies ».

    Toujours selon le Post et les mails découverts, Hunter aurait introduit Metabiota auprès de ses associés de Burisma, en Ukraine. Le directeur de Burisma, Vadim Pozharskyi, qualifie le projet de Metabiota, dans un mail adressé à Hunter Biden en mai 2014, de « ton soi-disant projet scientifique pour l’Ukraine ».

    Dans la mesure où les agences de presse russes sont censurées en Occident, les communiqués n’arrivent pas au grand public. Des activités à la limite du bioterrorisme, telles que celles d’Hunter Biden, puisent dans cette censure, étrangère à la culture occidentale, la garantie de leur impunité. Le « whistleblower » qui s’essaierait à leur divulgation serait accusé d’être un agent du Kremlin. Il se trouve toutefois que l’information du Post recoupe les alertes du ministère de la Défense russe. Dans une dépêche de l’agence Itar Tass, du 24 mars dernier, Vyatcheslav Volodin, porte-parole de la Douma, demande que le Congrès américain se saisisse de l’affaire et enquête sur les activités de Hunter Biden en Ukraine.

    Un enjeu de sécurité majeur pour la sécurité européenne

    C’est également un enjeu pour la sécurité en l’Europe. En temps de guerre, l’information est souvent biaisée et sujette à toutes sortes de manipulation. Compte tenu des recoupements avec les mails d’Hunter Biden et des données corporatives corroborées, le tout ajouté à l’obsession ukrainienne de la famille Biden, une enquête à niveau de chacun des États membres s’impose, au vu de la menace sous-jacente.

    Selon un communiqué de l’ambassade de Russie, publié sur son canal Telegram le 25 mars dernier, le nombre de laboratoires mis en place par Hunter Biden, avec l’aide de l’Agence américaine pour le Développement International, la Fondation Georges Soros et le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), serait de « 30 unités de recherche sur 14 sites en Ukraine ». Quant au financement, « pour la seule période de 2018 à 2020, il s’élèverait à 32 millions de dollars ». Difficile de ne pas penser à la panique de Victoria Nuland, à l’idée que les Russes puissent avoir accès aux données de ces laboratoires.

    « Le financement de ces activités a permis aux États-Unis et à leurs alliés [ndlr : alliés non spécifiés, mais il s’agirait du Royaume-Uni] d’exporter au moins 16 000 échantillons biologiques d’Ukraine. […] Il s’agit non seulement d’échantillons de tissus et sérums sanguins humains, mais aussi d’agents pathogènes dangereux et de leur vecteur. Ainsi plus de 100 000 échantillons ont été envoyés au Center Lugar en Géorgie. Parmi d’autres bénéficiaires figurent également des laboratoires de Référence au Royaume-Uni et l’Institut Loeffler en Allemagne. », écrivait l’ambassade de Russie en France.

    Il est urgent de faire la lumière sur ces laboratoires, sur l’implication de la famille Biden et d’éventuelles agences américaines. Il y a maintenant 100 000 soldats américains présents en territoire européen, en absente de toute concertation démocratique sur le sujet. Une Union européenne divisée entre une partie Est très atlantiste et une autre plus autonome, encore que membre historique de l’OTAN. Il pourrait être dangereux que de telles activités prennent racine en Europe sous couvert de protection.

    Auteur(s): Teresita Dussart, pour FranceSoir