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ukraine - Page 17

  • Jusqu’au dernier Ukrainien ? La pression exercée par l’OTAN sur Zelensky

    Publié par Guy Jovelin le 08 avril 2022

    Le parti de la guerre continue de saper les efforts diplomatiques déployés. Les négociations se poursuivent malgré qu’une certaine puissance de l’Occident fasse pression pour que la guerre se poursuive indéfiniment afin d’effondrer la Russie.

    L’OTAN a mis sous tutelle Zelensky, qui ne pourra pas conclure d’accords avec Poutine pour mettre fin à la guerre. C’est, en résumé, le contenu d’un article du Washington Post qui ne tire évidemment pas cette bombe sans précaution, la diluant dans une note argumentative qui explique comment l’OTAN reconnaît la pleine indépendance de Zelensky, qui est donc libre de négocier avec à l’ennemi de mettre fin à la guerre, mais avertit qu’il ne pourra pas faire de concessions territoriales ou donner à Poutine quelque chose qui a « un semblant de victoire ».

    Bref, l’Ukraine est en fait forcée par l’OTAN de gagner cette guerre et de ne s’entendre avec l’ennemi que si cet accord sanctionne sa défaite. L’article le résume ainsi :

    « Les Ukrainiens sont par conséquent engagés dans une lutte plus large au nom de l’Europe, disent les dirigeants de l’Otan » …

    Telle est la folie, qui fait en fait de cette guerre une guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, dans laquelle l’Ukraine et ses citoyens ne sont considérés que comme un instrument dans ce différend, la boucherie de vies ukrainiennes qui seront sacrifiées sur l’autel de cette guerre sainte contre le prétendu boucher de Moscou n’ayant aucune importance…

    « De toute évidence, commente un article italien, Poutine ne pourra jamais accepter un accord qui ne compense pas d’une manière ou d’une autre les pertes subies à la suite de l’invasion de l’Ukraine, tant sur le plan économique que sur le plan de la vie des citoyens russes. La Russie en serait bouleversée et Poutine avec elle, puisqu’une OTAN victorieuse aurait pour mission supplémentaire d’éviter la répétition de cette criticité, ce qui signifie brutalement le démantèlement de la Russie sic et simpliciter.

    « Dans ces conditions, la paix ou tout accord mettant fin au conflit devient un mirage lointain, voire impossible, annihilé par ce qui est désormais devenu une lutte existentielle entre l’Est et l’Ouest, avec tout le corollaire que les conflits existentiels entraînent, avant tout la diabolisation de l’ennemi, non plus un adversaire géopolitique mais un symbole du Mal (il suffit pour cela d’amplifier ou de construire des récits utilisant les horreurs habituelles des guerres).

    « C’est aussi le but de la campagne qui a commencé avec le massacre réel ou présumé de Bucha, qui n’est que le début d’un récit qui va décliner de manière de plus en plus horrible, puisqu’il faut un crescendo pour frapper l’opinion publique, sinon il y a un risque qu’il s’y habitue et ne participe plus émotionnellement à la guerre et ne partage pas ses « raisons ». »

    Au-delà des vetos de l’OTAN à Zelensky et des incohérences, explicables ou non, de la documentation sur Bucha et sur d’autres choses, il est évident que cette polémique rend plus difficile la poursuite des négociations, même si Zelensky a réitéré qu’il entendait les poursuivre celles-ci étant la seule voie d’issue (BBC). Et les négociations, malgré tout, continuent, comme l’a affirmé le porte-parole du Kremlin (Associated Press).

    La question est de savoir si l’OTAN – et le parti guerrier si puissant en Amérique – laissera ou non l’Ukraine libre de négocier son propre destin. L’article de WP fait craindre que non. Une crainte que partage Marcos Carnelos, ex-ambassadeur italien en Irak dans une récente analyse parue sur Dagospia :

    « Qu’est-il arrivé à Zelensky qui avait été élu justement avec un programme électoral visant à trouver un accord avec la Russie ? Il est plausible que des cercles nationalistes ukrainiens radicaux (néo-nazis ?) l’aient retenu, il y a également eu des entretiens avec certains représentants nationalistes ukrainiens ouvertement menaçants dans le passé face à l’ouverture de Zelensky à une négociation qui réglerait l’affaire avec la Russie en évitant l’actuel carnage.

    « Les historiens s’en occuperont. Aujourd’hui, nous constatons que la position de Zelensky apparaît de plus en plus extrémiste sur la peau de ses citoyens. Si le point de chute de toute l’affaire sera la neutralité de l’Ukraine, reste à savoir si selon le modèle autrichien ou finlandais (les premiers sont différents le second est essentiellement désarmé) à quoi bon prolonger l’agonie quand tout le monde sait qu’il faudra accorder la neutralité vis-à-vis de l’OTAN et que la Crimée et le Donbass sont perdus et probablement aussi le sud du pays (Mariupol) ?

    « Est-ce Zelensky qui a subi une métamorphose ? Est-il conditionné (menacé ?) par des extrémistes internes ? Ou est-il téléguidé par Washington et Londres qui ont intérêt […] que Moscou saigne et s’embourbe le plus possible en Ukraine.

    « J’ai le sentiment que quelqu’un veut combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien ou même jusqu’au dernier Européen. »

    Avec semble-t-il la bénédiction des technocrates européens, Ursula von der Leyen en tête, et des politiciens au pouvoir dans certains pays du Vieux continent tels Macron et Draghi, asservis aux intérêts mondialistes, et donc étatsuniens.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Ukraine : quand le gouvernement demande aux sorcières un rituel contre Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2022

    Ceux qui pensent que l’Ukraine mène une lutte pour la défense de l’Occident chrétien contre les hordes bolchéviques en seront pour leurs frais – et pas seulement parce que les soldats des armées du Donbass (DNR, LNR) ou russes à l’offensive découvrent des autels et des attributs satanistes sur les positions ukrainiennes abandonnées ou détruites.

    Le 22 mars un certain Oleksi Arestovitch, compagnon politique du président ukrainien Zelensky et porte-parole officieux du gouvernement ukrainien, a demandé « aux sorcières et aux mages de Kiev de faire un rituel contre Poutine« .

    Ces derniers ont répondu favorablement et ont communiqué sur ce rituel qui a eu lieu le 31 mars : « le 31 mars, 29e jour lunaire, jour des malédictions et des sorts, nous, sorcières ukrainiennes, en coopération avec nos collègues étrangers, allons faire un rituel de punition de l’ennemi du peuple ukrainien, Vladimir Poutine […] un premier cercle de 13 sorcières a été réuni, les couteaux pour faire des sacrifices aux forces toutes puissantes sont en train d’être aiguisés« .

    La presse ukrainienne fidèle au régime de Kiev a publié ces communiqués avec fierté.

     

    Source : medias-presse.info

  • Confirmation des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine, compromission de Hunter Biden

    Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2022

    Les activités d’Hunter Biden en Ukraine

    Le New York Post est le journal qui, en octobre 2020, avait mis la main sur l’ordinateur portable d’Hunter Biden. On y apprenait déjà, entre autres collusions de très haut niveau, la nomination du fils au sein du Comité de Direction de la société ukrainienne Burisma, en 2014.

    Cette fois, l’entreprise mise en cause dans l’investissement en armes biologiques n’est autre que Rosemont Seneca Technology Partners, dont le fond appartient en propre au fils du président. Celle-ci aurait investi 500 000 dollars, une somme qui paraît modique, dans Metabiota, une start-up de recherche de pathogènes. Rosemont s’est ensuite attelée à lever des fonds beaucoup plus conséquents auprès de la Banque Goldman Sachs. L’entregent du fils aurait aussi permis de lever 23.9 millions de la part du gouvernement américain, et de faire levier auprès de l’équipementier pour les laboratoires biologiques du Pentagone, Black and Veatch, lequel disposait depuis 2010 d’une patte en Ukraine, dans la ville d’Odessa, au travers d’un laboratoire de « surveillance d’attaques bioterroriste, d’épidémies et de pandémies ».

    Toujours selon le Post et les mails découverts, Hunter aurait introduit Metabiota auprès de ses associés de Burisma, en Ukraine. Le directeur de Burisma, Vadim Pozharskyi, qualifie le projet de Metabiota, dans un mail adressé à Hunter Biden en mai 2014, de « ton soi-disant projet scientifique pour l’Ukraine ».

    Dans la mesure où les agences de presse russes sont censurées en Occident, les communiqués n’arrivent pas au grand public. Des activités à la limite du bioterrorisme, telles que celles d’Hunter Biden, puisent dans cette censure, étrangère à la culture occidentale, la garantie de leur impunité. Le « whistleblower » qui s’essaierait à leur divulgation serait accusé d’être un agent du Kremlin. Il se trouve toutefois que l’information du Post recoupe les alertes du ministère de la Défense russe. Dans une dépêche de l’agence Itar Tass, du 24 mars dernier, Vyatcheslav Volodin, porte-parole de la Douma, demande que le Congrès américain se saisisse de l’affaire et enquête sur les activités de Hunter Biden en Ukraine.

    Un enjeu de sécurité majeur pour la sécurité européenne

    C’est également un enjeu pour la sécurité en l’Europe. En temps de guerre, l’information est souvent biaisée et sujette à toutes sortes de manipulation. Compte tenu des recoupements avec les mails d’Hunter Biden et des données corporatives corroborées, le tout ajouté à l’obsession ukrainienne de la famille Biden, une enquête à niveau de chacun des États membres s’impose, au vu de la menace sous-jacente.

    Selon un communiqué de l’ambassade de Russie, publié sur son canal Telegram le 25 mars dernier, le nombre de laboratoires mis en place par Hunter Biden, avec l’aide de l’Agence américaine pour le Développement International, la Fondation Georges Soros et le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), serait de « 30 unités de recherche sur 14 sites en Ukraine ». Quant au financement, « pour la seule période de 2018 à 2020, il s’élèverait à 32 millions de dollars ». Difficile de ne pas penser à la panique de Victoria Nuland, à l’idée que les Russes puissent avoir accès aux données de ces laboratoires.

    « Le financement de ces activités a permis aux États-Unis et à leurs alliés [ndlr : alliés non spécifiés, mais il s’agirait du Royaume-Uni] d’exporter au moins 16 000 échantillons biologiques d’Ukraine. […] Il s’agit non seulement d’échantillons de tissus et sérums sanguins humains, mais aussi d’agents pathogènes dangereux et de leur vecteur. Ainsi plus de 100 000 échantillons ont été envoyés au Center Lugar en Géorgie. Parmi d’autres bénéficiaires figurent également des laboratoires de Référence au Royaume-Uni et l’Institut Loeffler en Allemagne. », écrivait l’ambassade de Russie en France.

    Il est urgent de faire la lumière sur ces laboratoires, sur l’implication de la famille Biden et d’éventuelles agences américaines. Il y a maintenant 100 000 soldats américains présents en territoire européen, en absente de toute concertation démocratique sur le sujet. Une Union européenne divisée entre une partie Est très atlantiste et une autre plus autonome, encore que membre historique de l’OTAN. Il pourrait être dangereux que de telles activités prennent racine en Europe sous couvert de protection.

    Auteur(s): Teresita Dussart, pour FranceSoir

  • GPA : Trafic humain en Ukraine – Le scandale Biotexcom

    Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2022

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    Alors que l’Ukraine est sous les bombes, une agence de GPA ose profiter des circonstances pour diffuser une vidéo « publicitaire » : elle consiste à vanter son efficacité à déplacer des dizaines de nouveaux-nés et, littéralement, à les stocker dans un sous-sol.

    Cette vidéo atteste hélas de l’ampleur de ce trafic humain international. Elle témoigne de la chosification des enfants, emmenés loin de leur mère dès les instants de leur naissance pour être livrés à des inconnus. Dans l’urgence de toucher le prix de ces enfants, ces trafiquants ne réalisent même plus la monstruosité de ce qu’ils diffusent.

    Sur les plateaux TV, les commanditaires sont reçus avec empathie quand des femmes, exploitées comme mères porteuses parce que très pauvres, dont aucun ne questionne les conditions de (sur)vie, sont retenus à Kiev, sous les bombardements, pour assurer la livraison du bébé commandé et attendu.

    BIOTEXCOM, agence de GPA ukrainienne réalise une campagne publicitaire scandaleuse attestant de l’ampleur de ce trafic international de bébés. L'aliénation de la femme, le trafic humain de la GPA est inacceptable. La promotion de cette pratique indigne doit être empêchée et interdite. Il est temps de dire STOP. Il est temps de sauver ces femmes exploitées et d'exiger l’abolition universelle de la GPA ! Signez la pétition sur ukrainiennesendanger.com

     

     
  • Ukraine : retour au réel

    Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2022

    synthesenationale

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    L’Europe peut sembler trop prudente à l’égard de Poutine… Mais c’est elle qui paierait le prix fort d’une escalade militaire avec le Kremlin.

    Les accords de Minsk font suite à l’entrée des Russes dans le Donbass… Mais ils reconnaissaient une autonomie de la région non respectée par les Ukrainiens.

    Comme tout pays, l’Ukraine peut demander son adhésion à l’Otan… Mais la promesse a bien été faite à la Russie que l’Alliance atlantique ne s’étendrait pas vers l’est.

    Personne ne sait où la guerre de Poutine nous mène… Mais on peut encore envisager qu’elle puisse s’arrêter à la seule Ukraine ?

    Vladimir Poutine a menti et s’étend vers l’ouest… Mais au début des années 2000, l’Occident a aussi beaucoup menti et n’a pas accepté la main tendue par Moscou.

    Non, les Américains n’ont pas financé des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine… Mais ils sécurisent des installations de recherches contre les épidémies.

    A la frontière polonaise, un bel élan de solidarité se met en place… Mais des sectes en profitent pour étendre leur influence.

    L’Europe sanctionne financièrement la Russie… mais elle ne parvient pas à l’asphyxier.

    La Crimée est annexée par Poutine… Mais un vrai référendum aurait pu clarifier la question.

    Zelensky agit en héros… Mais son nom apparaît bien dans la liste des fraudeurs fiscaux.

    Les citoyens font preuve de générosité… Mais le patronat polonais se frotte les mains.

    Source : Marianne 24/3/2022