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  • Les 75 ans de l’OTAN : de guerre en guerre

    Publié par Guy de Laferrière le 08 avril 2024

    lesmoutonsrebelles

    Le Service fédéral de Sécurité russe (FSB) a arrêté un groupe de terroristes qui transportait des explosifs à haut potentiel à remettre à une destination finale à Moscou. À bord de leur véhicule commercial – intercepté au checkpoint de Ubylinka, à la frontière russo-lettone dans la région de Pskov (Russie occidentale) a été découvert, entre autres, un chargement de 27 icônes orthodoxes de fabrication ukrainienne, contenant un explosif à haut potentiel. Ces engins et autres explosifs étaient à bord d’un véhicule qui, se dirigeant d’Ukraine vers la Russie, avait traversé six pays de l’OTAN : Roumanie, Hongrie, Slovaquie, Pologne, Lituanie et Lettonie.

    Le plan était évident : arrivées en Russie, les icônes orthodoxes auraient été achetées par des églises, paroisses et familles de fidèles. Après un certain temps les icônes auraient été faites exploser par des télécommandes de façon à provoquer le plus grand nombre de victimes pendant une festivité religieuse où les fidèles se réunissent dans les églises et les familles.

    En même temps se poursuit l’enquête sur l’attaque terroriste du 22 mars à Moscou, qui a provoqué jusqu’à présent 144 morts, nombre qui peut augmenter car plus de 500 personnes ont été blessées. La décision de frapper les spectateurs d’un concert entre dans le plan terroriste visant à frapper la population civile russe pour provoquer chaos et défiance à l’égard du gouvernement. Au massacre des spectateurs d’un concert devait suivre, selon le plan, le massacre de fidèles orthodoxes par les icônes explosives.

    Il ne faut pas s’étonner du fait que, par ces actions terroristes, soient utilisés comme exécutants des militants de l’ISIS. Le courant dominant politico-médiatique essaie d’effacer le fait que depuis des années Kiev collabore avec ce mouvement terroriste financé et armé par les États-Unis et l’OTAN initialement pour démolir de l’intérieur la Syrie. En témoignent deux articles de ce même courant dominant. Le 10 juillet 2015, reportant une enquête du New York TimesIl Giornale titrait : «Des troupes de l’ISIS aux côtés de l’Ukraine contre les séparatistes russes». Le 21 novembre 2019, le journal britannique The Independent titrait : «Comment l’Ukraine est devenue l’improbable maison des leaders de l’ISIS en fuite du Califat».

    Le plan terroriste, dans lequel sont utilisés aussi des militants de l’ISIS, fait partie de la stratégie de cette OTAN qui, en 75 ans, est passé de la Guerre froide aux guerres de l’après-Guerre froide et, avec le coup d’État de 2014 en Ukraine, à la guerre ouverte contre la Russie.

    Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 5 avril 2024 sur la chaîne TV italienne Byoblu

    https://www.byoblu.com/2024/04/05/i-75-anni-della-nato-di-guerra-in-guerra-grandangolo-pangea

    Via : reseauinternational

  • Normalisation du RN sur l’OTAN et le marché européen de l’électricité

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2024

    Normalisation du RN sur l’OTAN et le marché européen de l’électricitéNormalisation du RN sur l’OTAN et le marché européen de l’électricité

    Les médias se sont délectées des dissensions, d’ordre stratégique, qui existent au sein de Reconquête. Pendant ce temps-là, par la voix de son président Jordan Bardella, le RN vient d’annoncer deux nouveaux renoncements programmatiques :

     Le RN ne souhaite plus sortir du commandement intégré de l’OTAN (à ne pas confondre avec l’appartenance à l’OTAN). Le RN s’aligne donc sur la décision de Nicolas Sarkozy en 2009, que François Hollande et Emmanuel Macron n’ont jamais dénoncée. Pourtant la France du général de Gaulle, de Georges Pompidou, de Valéry Giscard d’Estaing, de François Mitterrand et de Jacques Chirac pouvait se prévaloir d’une indépendance plus marquée vis-à-vis des Etats-Unis en ne faisant pas partie du commandement intégré de l’OTAN (1958-2009).

    Faut-il sortir du commandement intégré de l’Otan ? « Si la guerre est toujours en cours, non », a ainsi répondu Jordan Bardella lors d’un entretien organisé à Paris par le média Politico et le think tank Europa Nova. « On ne change pas les traités en période de guerre », a insisté la tête de liste RN aux élections européennes (…)

    Qu’en pense Marine Le Pen ? Le RN plaide depuis longtemps pour sortir du commandement de l’Alliance, comme l’avait fait le général de Gaulle en 1966, avant que Nicolas Sarkozy ne revienne sur cette décision en 2009. En avril 2022, soit deux mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, Marine Le Pen, alors qualifiée pour le deuxième tour de la présidentielle, avait ainsi promis de « quitter le commandement intégré de l’Otan », au nom de « l’indépendance » de la France.

    L’argument de la guerre en Ukraine est un mauvais argument dictée par la peur d’être accusé d’être pro-russe. En effet, la guerre concerne l’Ukraine, qui ne fait pas partie de l’OTAN du tout. Et en avril 2022, lorsque Marine Le Pen défendait la sortie du commandement intégré de l’OTAN…la guerre avait commencé et le spectre de l’utilisation de l’arme atomique était bien présent.

    – Le RN ne souhaite plus sortir du marché européen de l’électricité, qui est pourtant une des causes de la flambée du prix de l’électricité et du gaz pour nos concitoyens :

    Autre coup de canif dans le programme présidentiel de Marine Le Pen : alors que la candidate proposait une sortie pure et simple du marché européen de l’électricité en 2022, Jordan Bardella préfère modifier ses règles de fonctionnement — sans guère plus de précisions. En misant sur le nucléaire (encore plus), Bardella a dit vouloir faire de la France un “paradis énergétique”.

    L’Espagne et le Portugal ont négocié en mai 2022 une sortie temporaire du marché européen de l’électricité pour une année, renouvelée en mai 2023, ce qui a permis une baisse du prix de l’électricité de 10 à 20% et leur a évité les hausses de septembre 2023. Mais pour obtenir la même chose pour la France, il faudrait être dans une logique d’affrontement avec la commission européenne et non d’adoucissement de ses propres positions…

    Mais quand on caracole en tête des intentions de vote avec 30%, on se prend sans doute pour l’UMP des années Sarkozy.

     

    Source : lesalonbeige

  • Air Defender 2023 : L’Otan entame le plus important exercice aérien de son histoire

    Publié par Guy de Laferrière le 14 juin 2023

    Air Defender 2023: Was bedeutet die Nato-Übung für den Flugverkehr?

    Du 12 au 23 juin, 10 000 participants de 25 pays s’entraîneront sur 250 avions, dont 190 avions de combat, dans l’espace aérien européen.

    La base aérienne de Wunstorf en Allemagne est la pièce maîtresse de l’exercice, qui abrite un parc de réservoirs spécialement conçu à cet effet.

    L’entrepôt est le plus grand d’Allemagne et contient environ 2,4 millions de litres de kérosène. Nous ne faisons allusion à rien.

    Samedi, environ 300 personnes ont manifesté devant la base aérienne contre les exercices de l’Otan. Les manifestants ont exigé des solutions diplomatiques au lieu de l’utilisation des armes et ont appelé à la fin du conflit en Ukraine.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • L’Otan devient une coalition de volontaires

    Publié par Guy de Laferrière le 17 février 2023

     

    Les ministres de la Défense de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord se sont réunis à Bruxelles pour signer une Convention modificative des statuts de l’Alliance.

    Désormais l’Otan pourra entrer en guerre hors article 5, c’est-à-dire sans qu’un de ses membres soit attaqué, et non plus à l’unanimité, mais à la majorité. Il s’agit de faire de l’Organisation une « coalition de volontaires à la carte ». En ligne de mire : la Russie et la Chine.

  • L’Ukraine utilise plus de munitions que l’OTAN n’en produit

    Publié par Guy de Laferrière le 14 février 2023

    lesmoutonsrebelles

     

    Les forces ukrainiennes consomment une quantité de munitions largement supérieure à la production des États membres de l’OTAN qui doivent impérativement augmenter leurs capacités, a averti lundi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg.

    « Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN. « Cela met nos industries de défense sous pression », a ajouté M. Stoltenberg.

    « Oui, nous avons un problème, oui, c’est un défi », a-t-il reconnu, tout en soulignant que l’Alliance avait commencé à agir, évoquant à la fois l’augmentation des capacités à court terme – avec le travail le week-end par exemple – mais aussi, sur le moyen terme, des investissements dans les capacités de production.

    Le sujet sera discuté mardi au cours d’une réunion du groupe de soutien à l’Ukraine dirigé par les États-Unis, puis par les ministres de la Défense des États de l’Alliance, a-t-il précisé.

    Le ministre Ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov participera aux deux réunions et fera part aux alliés des besoins des forces ukrainiennes, a précisé Jens Stoltenberg.

    La fourniture d’avions de combat sera discutée, a-t-il poursuivi. Mais « cela prendra du temps et les priorités à court terme sont les munitions et des armements promis avec du carburant et des pièces détachées », a insisté le secrétaire général de l’OTAN.

    Source : rtbf.be