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  • La Chine menace l’OTAN: « Nous écraserons quiconque tente de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine et de Taïwan. »

    Publié par Guy de Laferrière le 03 juin 2024

    La déclaration du gouvernement chinois fait suite à l’annonce du déploiement par le Canada de navires de guerre en mer de Chine méridionale et à la récente décision des États-Unis d’armer les Philippines de missiles pouvant atteindre les principales villes chinoises.

    Le ministre de la défense Dong Jun : « La Chine reste attachée à une réunification pacifique. Cependant, cette perspective est de plus en plus érodée par les séparatistes en faveur de l’indépendance de Taïwan et par les forces étrangères« .

     
     
     
  • Ce que serait une guerre totale entre la Russie et l’OTAN

    Publié par Guy de Laferrière le 03 juin 2024

    Après avoir abordé les questions constitutionnelles entourant la décision du président ukrainien Zelensky de rester au pouvoir au-delà de son mandat de quatre ans, Poutine a fait une déclaration brève mais inquiétante sur le projet de l’OTAN de viser avec des armes à longue portée certaines cibles en Russie. Poutine a clairement indiqué que la Russie répondrait à ces attaques et que les pays qui auront fourni les systèmes d’armes en question en seraient tenus pour responsables. Il a également donné une description très détaillée du fonctionnement des systèmes et de la manière dont ils nécessitent que les entreprises du pays d’origine soient directement impliquées dans leur fonctionnement. Ce qui est si remarquable dans les commentaires de Poutine, ce n’est pas le fait qu’ils rapprochent le monde d’une confrontation directe entre adversaires dotés de l’arme nucléaire, mais le fait qu’il a dû rappeler aux dirigeants politiques occidentaux que la Russie ne va pas rester les bras croisés et rendra les coups. Voici un extrait de ce que Poutine a dit :

    « En ce qui concerne les frappes, franchement, je ne suis pas sûr de savoir de quoi parle le secrétaire général de l’OTAN. Lorsqu’il était Premier ministre de Norvège (nous avions de bonnes relations) je suis sûr qu’il ne souffrait pas de démence à l’époque. S’il parle de la possibilité d’attaquer le territoire russe avec des armes de précision à longue portée, lui, en tant que dirigeant d’une organisation militaro-politique, même si c’est un civil comme moi, il devrait être conscient du fait que les armes de précision à longue portée ne peuvent être utilisées sans reconnaissance spatiale. C’est mon premier point.

    Mon deuxième point est que la sélection finale de la cible et ce que l’on appelle la mission de lancement ne peuvent être effectuées que par des spécialistes hautement qualifiés qui s’appuient sur ces données de reconnaissance, ces données techniques de reconnaissance. Pour certains systèmes d’attaque, comme Storm Shadow, ces missions de lancement peuvent être lancées automatiquement, sans qu’il soit nécessaire de recourir à l’armée ukrainienne. Qui s’en chargera ? Ceux qui fabriquent ces systèmes d’attaque et ceux qui les fourniront à l’Ukraine sont partie prenante. Cela peut se produire et se produit effectivement sans la participation de l’armée ukrainienne. Le lancement d’autres systèmes, comme ATACMS, par exemple, s’appuie également sur des données de reconnaissance spatiale, les cibles sont identifiées et automatiquement communiquées aux équipages concernés qui ne réalisent peut-être même pas exactement ce qu’ils sont en train de mettre en place. Un équipage, peut-être même un équipage ukrainien, effectue alors la mission de lancement correspondante. Cependant, la mission est organisée par des représentants des pays de l’OTAN et non par l’armée ukrainienne. »

    Résumons :

    Ce que Poutine tente de faire valoir, c’est que les missiles à longue portée sont fabriqués par l’OTAN, fournis par l’OTAN, exploités et lancés par des sous-traitants de l’OTAN, dont les cibles sont sélectionnées par des experts de l’OTAN à l’aide des données de reconnaissance spatiale fournies par l’OTAN. À tous égards, le tir potentiel d’armes de précision à longue portée sur des cibles en Russie est une opération OTAN-États-Unis. Il ne devrait donc y avoir aucune confusion quant à savoir qui est responsable. L’OTAN est responsable, ce qui signifie qu’elle déclare effectivement la guerre à la Russie. Les longs commentaires de Poutine ne font que souligner ce point critique. Voici davantage de choses dites par Poutine :

    Ainsi, ces responsables des pays de l’OTAN, notamment ceux basés en Europe, notamment dans les petits pays européens, devraient être pleinement conscients des enjeux. Ils doivent garder à l’esprit que leurs pays sont petits et densément peuplés, ce qui est un facteur dont il faut tenir compte avant de commencer à envisager d’attaquer le territoire russe en profondeur. C’est une affaire sérieuse et, qui en douterait, nous suivons cela de très près.

    Naturellement, les médias occidentaux ont concentré toute leur attention sur le paragraphe ci-dessus, et pour cause ; Poutine énonce une évidence : « Si vous attaquez la Russie, nous riposterons ». C’est le message sous-jacent. Voici quelques titres (hystériques) de ce vendredi :

    Est-ce de cela qu’il s’agit ? De tester Poutine pour voir s’il bluffe ?

    Si tel est le cas, il s’agit d’une stratégie particulièrement risquée. Mais il y a une part de vérité dans ce qu’ils disent. Après tout, Poutine prévient que toute attaque contre la Russie déclencherait des représailles immédiates et féroces. Et il conseille aux dirigeants des « petits pays de l’OTAN densément peuplés » de réfléchir à l’impact qu’une attaque nucléaire de la Russie pourrait avoir sur leurs perspectives d’avenir. Voudraient-ils vraiment mettre leur civilisation entière en danger pour découvrir si Poutine bluffe ou non ? Citons à nouveau Poutine :

    « Regardez ce que rapportent vos collègues occidentaux. Personne ne parle de bombarder Belgorod (en Russie) ou d’autres territoires adjacents. La seule chose dont ils parlent c’est que la Russie ouvre un nouveau front et attaque Kharkov. Pas un mot de plus. Pourquoi donc ? C’est leur choix à eux. Eh bien, laissez-les récolter les fruits de leur ingéniosité. La même chose peut se produire si les armes de précision à longue portée dont vous avez parlé sont utilisées.

    Plus largement, cette escalade sans fin peut avoir de graves conséquences. Si l’Europe devait faire face à ces graves conséquences, que feraient les États-Unis, compte tenu de notre parité en matière d’armements stratégiques ? Difficile à dire. »

    Poutine semble véritablement intrigué par le comportement de l’Occident. Les dirigeants des États-Unis et de l’OTAN pensent-ils vraiment qu’ils peuvent attaquer la Russie avec des missiles à longue portée sans que la Russie ne réponde ? Pensent-ils vraiment que leur propagande ridicule peut avoir un impact sur l’issue d’un affrontement entre deux superpuissances dotées de l’arme nucléaire ? À quoi pensent-ils ou est-ce qu’ils pensent vraiment ? Nous ne le savons pas. Il semble que nous soyons entrés dans une « stupidité inexplorée » où le désespoir et l’ignorance convergent pour créer une politique étrangère qui est démence pure. Ceci est extrait d’un article de Tass News Service :

    Les pays de l’OTAN qui ont approuvé des frappes armées sur le territoire russe doivent être conscients que leurs équipements et leurs spécialistes seront détruits non seulement en Ukraine, mais également en tout point d’où le territoire russe sera attaqué, a déclaré le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev sur sa chaîne Telegram, notant que la participation de spécialistes de l’OTAN pourrait être considérée comme un casus belli.

    « Tous leurs équipements militaires et leurs spécialistes combattant contre nous seront détruits tant sur le territoire de l’ex-Ukraine que sur le territoire d’autres pays, si des frappes étaient menées à partir de là contre le territoire russe », a prévenu Medvedev.

    Il a ajouté que Moscou partait du fait que toutes les armes à longue portée fournies à l’Ukraine étaient déjà « directement utilisées par des militaires des pays de l’OTAN », ce qui équivaut à une participation à la guerre contre la Russie et à une raison pour lancer des opérations militaires. Les armes de l’OTAN seront frappées dans tous les pays d’où la Russie pourrait être attaquée (Medvedev et Tass)

    Voilà, noir sur blanc. Là où Poutine a choisi l’approche diplomatique, Medvedev a opté pour le coup de marteau. « Si vous attaquez la Russie, nous vous bombarderons jusqu’à vous ramener à l’âge de pierre. » Pas beaucoup de marge de manœuvre là-dedans. Mais peut-être que la clarté est ce dont ont besoin les personnes qui ne comprennent pas les conséquences potentielles de leurs actes. Quoi qu’il en soit, personne à Washington ou à Bruxelles ne peut dire qu’il n’a pas été prévenu.

    Lire l’article entier sur plumenclume.com

  • Les 75 ans de l’OTAN : de guerre en guerre

    Publié par Guy de Laferrière le 08 avril 2024

    lesmoutonsrebelles

    Le Service fédéral de Sécurité russe (FSB) a arrêté un groupe de terroristes qui transportait des explosifs à haut potentiel à remettre à une destination finale à Moscou. À bord de leur véhicule commercial – intercepté au checkpoint de Ubylinka, à la frontière russo-lettone dans la région de Pskov (Russie occidentale) a été découvert, entre autres, un chargement de 27 icônes orthodoxes de fabrication ukrainienne, contenant un explosif à haut potentiel. Ces engins et autres explosifs étaient à bord d’un véhicule qui, se dirigeant d’Ukraine vers la Russie, avait traversé six pays de l’OTAN : Roumanie, Hongrie, Slovaquie, Pologne, Lituanie et Lettonie.

    Le plan était évident : arrivées en Russie, les icônes orthodoxes auraient été achetées par des églises, paroisses et familles de fidèles. Après un certain temps les icônes auraient été faites exploser par des télécommandes de façon à provoquer le plus grand nombre de victimes pendant une festivité religieuse où les fidèles se réunissent dans les églises et les familles.

    En même temps se poursuit l’enquête sur l’attaque terroriste du 22 mars à Moscou, qui a provoqué jusqu’à présent 144 morts, nombre qui peut augmenter car plus de 500 personnes ont été blessées. La décision de frapper les spectateurs d’un concert entre dans le plan terroriste visant à frapper la population civile russe pour provoquer chaos et défiance à l’égard du gouvernement. Au massacre des spectateurs d’un concert devait suivre, selon le plan, le massacre de fidèles orthodoxes par les icônes explosives.

    Il ne faut pas s’étonner du fait que, par ces actions terroristes, soient utilisés comme exécutants des militants de l’ISIS. Le courant dominant politico-médiatique essaie d’effacer le fait que depuis des années Kiev collabore avec ce mouvement terroriste financé et armé par les États-Unis et l’OTAN initialement pour démolir de l’intérieur la Syrie. En témoignent deux articles de ce même courant dominant. Le 10 juillet 2015, reportant une enquête du New York TimesIl Giornale titrait : «Des troupes de l’ISIS aux côtés de l’Ukraine contre les séparatistes russes». Le 21 novembre 2019, le journal britannique The Independent titrait : «Comment l’Ukraine est devenue l’improbable maison des leaders de l’ISIS en fuite du Califat».

    Le plan terroriste, dans lequel sont utilisés aussi des militants de l’ISIS, fait partie de la stratégie de cette OTAN qui, en 75 ans, est passé de la Guerre froide aux guerres de l’après-Guerre froide et, avec le coup d’État de 2014 en Ukraine, à la guerre ouverte contre la Russie.

    Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 5 avril 2024 sur la chaîne TV italienne Byoblu

    https://www.byoblu.com/2024/04/05/i-75-anni-della-nato-di-guerra-in-guerra-grandangolo-pangea

    Via : reseauinternational

  • Normalisation du RN sur l’OTAN et le marché européen de l’électricité

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2024

    Normalisation du RN sur l’OTAN et le marché européen de l’électricitéNormalisation du RN sur l’OTAN et le marché européen de l’électricité

    Les médias se sont délectées des dissensions, d’ordre stratégique, qui existent au sein de Reconquête. Pendant ce temps-là, par la voix de son président Jordan Bardella, le RN vient d’annoncer deux nouveaux renoncements programmatiques :

     Le RN ne souhaite plus sortir du commandement intégré de l’OTAN (à ne pas confondre avec l’appartenance à l’OTAN). Le RN s’aligne donc sur la décision de Nicolas Sarkozy en 2009, que François Hollande et Emmanuel Macron n’ont jamais dénoncée. Pourtant la France du général de Gaulle, de Georges Pompidou, de Valéry Giscard d’Estaing, de François Mitterrand et de Jacques Chirac pouvait se prévaloir d’une indépendance plus marquée vis-à-vis des Etats-Unis en ne faisant pas partie du commandement intégré de l’OTAN (1958-2009).

    Faut-il sortir du commandement intégré de l’Otan ? « Si la guerre est toujours en cours, non », a ainsi répondu Jordan Bardella lors d’un entretien organisé à Paris par le média Politico et le think tank Europa Nova. « On ne change pas les traités en période de guerre », a insisté la tête de liste RN aux élections européennes (…)

    Qu’en pense Marine Le Pen ? Le RN plaide depuis longtemps pour sortir du commandement de l’Alliance, comme l’avait fait le général de Gaulle en 1966, avant que Nicolas Sarkozy ne revienne sur cette décision en 2009. En avril 2022, soit deux mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, Marine Le Pen, alors qualifiée pour le deuxième tour de la présidentielle, avait ainsi promis de « quitter le commandement intégré de l’Otan », au nom de « l’indépendance » de la France.

    L’argument de la guerre en Ukraine est un mauvais argument dictée par la peur d’être accusé d’être pro-russe. En effet, la guerre concerne l’Ukraine, qui ne fait pas partie de l’OTAN du tout. Et en avril 2022, lorsque Marine Le Pen défendait la sortie du commandement intégré de l’OTAN…la guerre avait commencé et le spectre de l’utilisation de l’arme atomique était bien présent.

    – Le RN ne souhaite plus sortir du marché européen de l’électricité, qui est pourtant une des causes de la flambée du prix de l’électricité et du gaz pour nos concitoyens :

    Autre coup de canif dans le programme présidentiel de Marine Le Pen : alors que la candidate proposait une sortie pure et simple du marché européen de l’électricité en 2022, Jordan Bardella préfère modifier ses règles de fonctionnement — sans guère plus de précisions. En misant sur le nucléaire (encore plus), Bardella a dit vouloir faire de la France un “paradis énergétique”.

    L’Espagne et le Portugal ont négocié en mai 2022 une sortie temporaire du marché européen de l’électricité pour une année, renouvelée en mai 2023, ce qui a permis une baisse du prix de l’électricité de 10 à 20% et leur a évité les hausses de septembre 2023. Mais pour obtenir la même chose pour la France, il faudrait être dans une logique d’affrontement avec la commission européenne et non d’adoucissement de ses propres positions…

    Mais quand on caracole en tête des intentions de vote avec 30%, on se prend sans doute pour l’UMP des années Sarkozy.

     

    Source : lesalonbeige

  • Air Defender 2023 : L’Otan entame le plus important exercice aérien de son histoire

    Publié par Guy de Laferrière le 14 juin 2023

    Air Defender 2023: Was bedeutet die Nato-Übung für den Flugverkehr?

    Du 12 au 23 juin, 10 000 participants de 25 pays s’entraîneront sur 250 avions, dont 190 avions de combat, dans l’espace aérien européen.

    La base aérienne de Wunstorf en Allemagne est la pièce maîtresse de l’exercice, qui abrite un parc de réservoirs spécialement conçu à cet effet.

    L’entrepôt est le plus grand d’Allemagne et contient environ 2,4 millions de litres de kérosène. Nous ne faisons allusion à rien.

    Samedi, environ 300 personnes ont manifesté devant la base aérienne contre les exercices de l’Otan. Les manifestants ont exigé des solutions diplomatiques au lieu de l’utilisation des armes et ont appelé à la fin du conflit en Ukraine.

     

    Source : lesmoutonsrebelles