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  • L’attaque du Kremlin et la grande offensive de Kiev

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mai 2023

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    La nouvelle qu’un drone russe aurait été abattu au-dessus du palais présidentiel de Kiev le 5 mai dernier fait le tour du monde. L’attaque serait une riposte au drone envoyé plus tôt au-dessus du Kremlin. En réalité, comme l’affirme le Kyivpost, et non un média russe, c’est un drone ukrainien qui est devenu incontrôlable. Tant de mensonges circulent sur cette guerre…

    Moscou répondra à l’attaque contre le Kremlin, mais quand il le jugera « nécessaire », comme l’a dit l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis. Les déclarations d’Anatoly Antonov ont été rapportées par le député Bhadrakumar sur Indianpunchline, dans un article intitulé : Le sort du régime de Zelensky est scellé.

    Actions désespérées et pressions sur le Kremlin : le sort du régime de Zelensky pourrait bien être scellé

    Selon l’analyste, après l’attentat, la Russie n’aurait d’autre choix que d’éliminer ses ennemis à Kiev, désormais trop dangereux. Elle s’est retenue jusqu’à présent, maintenant elle enlève ses gants. Le choix serait facilité par le désengagement américain qui, selon Indianpunchline, commence à s’esquiver, comme en témoignent les propos du chef d’état-major Mark Milley, qui dans une interview aux Affaires étrangères a non seulement exprimé des doutes sur l’issue de la contre-offensive, mais est en fait resté vague sur sa mise en œuvre effective.

    Le retrait de l’administration américaine, selon l’analyste, serait l’une des raisons pour lesquelles Kiev et ses parrains néoconservateurs auraient décidé de lancer l’attaque soudaine contre le Kremlin. La tentative serait de déclencher une réaction qui aurait rassemblé des alliés réticents autour de Kiev et peut-être à intervenir dans la guerre (cette dernière opinion a été exprimée par l’analyste de la CIA Larry Johnson). Elle a échoué dans son propos : il y aura une réaction, mais elle sera froide et calculée.

    Le Kremlin envisage-t-il réellement de telles choses. ? Ce qui est certain, c’est que Poutine peine à contenir la fureur de ses élites, qui réclament une réponse dure. Juste avant la guerre, le président russe a subi des pressions similaires pour aider les Russes du Donbass à fuir les bombes ukrainiennes. Et ce fut l’invasion.

    La contre-offensive ukrainienne aura cependant lieu malgré tout. Comme le rapporte The Times, Kiev est obligée d’aller de l’avant après l’avoir tant annoncée, même si elle était consciente de sa tragique inutilité. D’où l’intensification des attaques ukrainiennes en Crimée et en territoire russe, pour éroder la logistique ennemie, l’attaque du Kremlin faisait aussi partie de cette préparation, mais dans un tout autre but, pousser la Russie à la faute afin que Kiev obtienne toute l’aide de l’OTAN nécessaire à gagner la guerre.

    La contre-offensive ukrainienne aura cependant lieu malgré tout même si elle risque d’être fatale à l’Ukraine

    Les Russes se préparent, comme en témoigne l’intensification des bombardements pour couper les ailes de l’attaque ennemie, mais aussi par le fait qu’ils évacuent les civils de la région de Zaporozhye, où l’attaque aura probablement lieu, peut-être aussi l’annonce du retrait de Wagner de Bakhmut d’ici le 10 mai s’inscrit dans la même logique.

    Ces derniers jours, la Russie et l’Ukraine ont ciblé de plus en plus de cibles derrière l’ennemi. Les installations stratégiques de sécurisation des approvisionnements, telles que les dépôts d’armes et de carburant ou les raffineries et les voies ferrées, ont été particulièrement touchées par les attaques, dont la plupart ont été menées à l’aide de drones de combat, voire de roquettes. Selon les analystes, l’augmentation des bombardements à l’arrière est le signe avant-coureur d’une offensive majeure qui devrait venir d’Ukraine. Le gouvernement ukrainien l’a officiellement annoncé. Selon le président Volodymyr Zelensky, cela va bientôt commencer

    Quoi qu’il en soit, une grande bataille pourrait être sur le point de se produire…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Attaque de drones sur le Kremlin : la Russie accuse les États-Unis d’être les commanditaires

    Publié par Guy de Laferrière le 05 mai 2023

    La présidence russe accuse ce jeudi les États-Unis d’avoir commandité l’attaque présumée de drones ukrainiens contre le Kremlin, que Moscou affirme avoir déjouée la veille, et dans laquelle Kiev nie toute implication.

    « Les efforts de Kiev et de Washington pour nier toute responsabilité (dans l’attaque présumée) sont totalement ridicules », dénonce devant la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

    « Les décisions concernant de telles attaques ne sont pas prises à Kiev, mais à Washington. Kiev ne fait qu’appliquer ce qu’on lui demande. Washington doit comprendre que nous le savons », affirme-t-il.

    […]

    Au lendemain de cette attaque présumée, deux drones ont frappé ce jeudi des raffineries de pétrole dans le sud-ouest de la Russie, près de l’Ukraine, selon des médias et autorités locales.

    Un premier feu, désormais éteint, s’est déclaré dans le réservoir d’une installation pétrolière située dans la région de Krasnodar. Environ une heure plus tard, Vassili Goloubiev, le gouverneur de la région de Rostov, frontalière de l’Ukraine, a annoncé qu’un drone s’était abattu sur une raffinerie locale, causant une explosion et un incendie rapidement éteint.

    […]

    Lire l’intégralité de l’article sur bfmtv.com

  • Ukraine : le Kremlin dément tout accord avec Paris, qui n’est pas l’interlocuteur approprié

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2022

    Quel bilan faut-il tirer de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ? Vu de Paris ou de Moscou, la réponse à cette question diffère sensiblement. «J’ai obtenu qu’il n’y ait pas de dégradation et d’escalade», s’est félicité le chef d’Etat français le 8 février, au lendemain de sa discussion avec son homologue russe.

    «Il s’agissait pour moi de bloquer le jeu pour empêcher une escalade et ouvrir des perspectives nouvelles. […] Cet objectif pour moi est rempli», a encore assuré Emmanuel Macron, dont les propos sont rapportés par l’AFP. Selon BFMTV et Le Parisien, au cours de ce même «moment « confidence » avec les journalistes», le chef de l’Etat aurait ajouté que la France avait ainsi «consolidé sa crédibilité».

    Des propos qui sous-entendent donc que le chef d’Etat français aurait obtenu un engagement de la Russie et de son président dans le dossier ukrainien.

    Or l’analyse de la discussion entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine n’est pas la même du côté de Moscou. Interrogé en conférence de presse sur une information attribuée au Financial Times, selon laquelle Moscou attendrait l’approbation des Etats-Unis au sujet de l’accord présumé, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a immédiatement tempéré, niant qu’un quelconque accord ait été passé : «Sur le fond, с’est incorrect, car dans la situation actuelle, Moscou et Paris n’auraient pu conclure aucun accord, c’est tout simplement impossible.»

    La raison en est simple selon le Kremlin, Paris n’est pas l’interlocuteur adéquat dans le dossier. «La France est à la fois membre de l’UE et le pays qui assure la présidence de l’UE, la France est également membre de l’OTAN, dont le leadership ne lui appartient pas. Dans ce bloc, le leadership appartient à un pays absolument différent», a ainsi souligné Dmitri Peskov. «De quel type d’accords pourrions-nous parler ici ? Par conséquent, le journal a tout simplement écrit [cela] de manière incorrecte», a-t-il conclu.

     

    Source : lesmoutonsrebelles