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otan - Page 4

  • Un stock de 45 000 tonnes de munitions de l’OTAN détruit par l’armée russe

    Publié par Guy Jovelin le 10 août 2022

    Les troupes russes ont détruit un arsenal contenant 45 000 tonnes de munitions fournies à l’armée ukrainienne par les pays de l’OTAN dans la région de Mykolayiv, a déclaré le ministère russe de la Défense.

    « Un arsenal près de Voznesensk, où étaient stockées 45 000 tonnes de munitions récemment fournies par les pays de l’OTAN à l’armée ukrainienne, a été détruit », précise le communiqué.

    Source : RIA Novosti (Traduction E&R)

  • Avec une simple turbine, Poutine ridiculise l’Otan

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2022

    lesobservateurs

    Le chancelier Olaf Scholz devant la turbine problématique

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    On savait Poutine grand joueur d’échecs. Avec une simple histoire de turbine, il a réalisé un coup de maître dans le jeu « à la vie, à la mort » qu’il mène contre l’Union européenne, laquais via l’Otan des Etats-Unis.

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    Une turbine, essentielle au bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream (1), fabriquée par l’Allemand Siemens, a été expédiée en maintenance à l’usine Siemens de Montréal peu avant le déclenchement des opérations de l’armée russe en Ukraine. Après le 24 février, l’Otan a vu dans cette histoire de turbine un excellent moyen de chantage contre la Russie : « Vous voulez récupérer votre turbine pour pouvoir exporter votre gaz ? Alors il faudra vous montrer coopératifs… ».

    Sauf que les Allemands n’ont pas les mêmes intérêts que les Etats-Unis, grands Kapos de l’Otan : sans le gaz russe, leur économie allait se prendre un sale coup de knout dans les gencives. L’Allemagne est en effet très dépendante de l’approvisionnement russe qui représentait plus de 50% de sa consommation avant que la Russie ne réduise peu à peu le débit de Nord Stream.

    Début juin, Berlin appelait Ottawa à l’aide, suppliant les autorités canadiennes de leur livrer la fameuse turbine, dûment remise en état de marche par les techniciens de Siemens-Canada, afin qu’ils la réexpédient aux Russes. Gros embarras du gouvernement Trudeau : s’il donnait satisfaction aux Allemands, ce serait en violation du système de sanctions qu’il avait lui-même mis en place contre Moscou, lequel entre autres interdisait le renvoi de ladite turbine à son propriétaire Gazprom

    A la suite d’une nouvelle supplique du gouvernement allemand, Ottawa décidait finalement le 9 juillet de renvoyer la turbine en Allemagne, démolissant ainsi de son propre chef le château de cartes des sanctions anti-russes. Cerise sur le gâteau : sur pression du gouvernement allemand, le gouvernement Trudeau autorisait également que cinq autres turbines de Nord Stream puissent librement faire l’aller-retour entre les deux continents à des fins d’entretien… Si le ridicule tuait, le fringant Justin ne serait plus de ce monde.

    Depuis trois semaines, la turbine est entreposée dans l’usine Siemens à Mülheim en Allemagne, où elle attend sagement sa réexpédition vers la Russie. Naturellement, les Allemands trépignent d’impatience de voir cette fichue turbine de nouveau opérationnelle sur le trajet du Nord Stream. Le gaz russe ne peut plus attendre…

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    Joli coup d’échecs de Poutine, qui non seulement a ridiculisé les sanctions contre son pays, mais a aussi réussi à semer la zizanie entre le Canada et l’Allemagne, sans oublier l’Ukraine qui a vertement sermonné Ottawa et Berlin. Les trois « alliés » se regardent désormais en chiens de faïence…

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    Tout est bien qui finit bien ? Pas tout à fait : les Russes commencent à faire la fine bouche. Gazprom reproche à Siemens de ne pas lui avoir fourni les documents nécessaires au bon redémarrage de la turbine. Vrai ou faux ? Peu importe : de quoi faire enrager le chancelier Olaf Scholz qui, en visite mercredi dernier dans une usine Siemens de la Ruhr a déclaré que Berlin attendait impatiemment de Moscou « les informations douanières nécessaires pour son transport vers la Russie ».

    Lors d’un récent point presse à Montréal, la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a parlé, à propos de l’accord entre Berlin et Ottawa, d’« une décision difficile à prendre », ajoutant, lucide : « Le président Poutine essaie d’utiliser cet enjeu de turbine comme une façon de créer de la dissension entre alliés au sein du G7 ». Des propos que son homologue allemande Annalena Baerbock, tout penaude, n’a pu que confirmer.

    De son côté, Gazprom prend un malin plaisir à affirmer que la restitution définitive de la turbine Siemens à la Russie s’avère « impossible » à cause du régime de sanctions contre Moscou. « Les régimes de sanctions au Canada, dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison de la turbine à la Russie », a ainsi ironisé le géant gazier russe dans un récent communiqué.

    Vendredi dernier, au mépris de l’évidence, la Commission européenne a osé opposer un démenti formel au communiqué de Gazprom. Le nez de Frau von der Leyen a dû s’allonger de quelques centimètres.

    Ce qui est en revanche vrai, c’est que le permis de retour de la turbine en Allemagne, permis délivré par le gouvernement Trudeau, est « révocable à tout moment ». Un permis dont Kiev réclame à cor et à cri l’annulation. L’ambassadrice d’Allemagne à OttawaSabine Sparwasser, n’a pas fermé la porte à une telle révocation. Comment la croire, alors que son pays a un besoin vital du gaz russe ? Imagine-t-on les Allemands retourner la turbine vers le Canada ?…

    Pour les observateurs sérieux, les mois à venir promettent d’être très durs, non seulement pour l’Allemagne, mais pour la quasi-totalité des pays européens : à l’automne, Moscou devrait réduire le débit du robinet de gaz vers le Vieux Continent à la portion congrue. Côté canadien, la ministre Mélanie Joly a préféré rester dans le flou artistique au sujet de la révocabilité de ce permis…

    ***

    On remarquera que ce problème de turbine fait le bonheur des Etats-Unis qui s’apprêtent à accroître leur livraison de gaz de schiste – une horreur écologique – vers l’Europe, à un prix évidemment largement supérieur à celui du gaz russe, ce qui pénalisera l’économie européenne au bénéfice de la leur.

    ***

    Pauvre Europe, « partenaire indéfectible » de l’Oncle Sam au sein de l’Otan, une institution décidément taillée sur mesure pour les intérêts de nos-amis-et-alliés-américains… On doit quand même bien se fendre la pêche au Kremlin.

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    Henri Dubost

    In girum imus nocte ecce et consumimur igni 

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    (1) et non Nord Stream 1 comme on le lit dans la grosse presse : l’existence du gazoduc Nord Stream 2 est purement formelle puisque le chancelier allemand Olaf Scholz, Kapo de l’Union européenne, mettait fin le 22 février dernier, soit deux jours avant le déclenchement des opérations militaires russes en Ukraine, au processus de certification de ce gazoduc)

     

    Extrait de: Source et auteur

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  • Alerte au Kosovo ! Ça bouge, là-bas...

    Publié par Guy Jovelin le 03 août 2022

    lafautearousseau

    Alerte au Kosovo ! Ça bouge, là-bas...

    La Maison blanche et ses carpettes europénnes (dont, évidemment, le Pays légal français) a bombardé, via son OTAN, un pays ami - la Serbie - puis l'a amputé d'une part de son territoire (le Kosovo) pour le remettre à des Mafias de tous ordres, dont l'une spécialisée dans le trafic d'organes humains (cf le sinistre Hashim Thaçi).

    Ce soi-disant État, fantôche autant que mafieux, ne se maintient que par les perfusions d'armements de l’OTAN et d'argent états-unien, ainsi que par un ignoble protectorat de fait de la technocratie bruxelloise.

    Les courageux résistants Serbes du Kosovo sont la mauvaise conscience du "machin" qu'on appelle "UE", en même temps qu'ils sont la fierté de l'Europe authentique, qui n'a ni oublié ni renié ses Racines...

    https://www.lefigaro.fr/international/tensions-au-kosovo-la-mission-de-l-otan-se-dit-prete-a-intervenir-dans-le-nord-du-pays-20220731?fbclid=IwAR1Sam0CaCHdN3qumzaYpocH44eOtYkoVS5exQ5xUe620eFpCxZKw4GbMWQ&fs=e&s=cl#l6am8wmu7mk17gszm9p

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    LE KOSOVO EST SERBE !

    https://www.breizh-info.com/2019/05/10/118486/serbie-petition-nouveau-statut-kosovo/

  • « Nous sommes prêts à prendre facilement Kiev et les pays de l’OTAN », la Tchétchénie n’attend que les ordres de Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2022

    Alors que la Russie poursuit son opération militaire en Ukraine avec le soutien de ses alliés de l’est, la Biélorussie et surtout la Tchétchénie, le président de ce dernier pays, Ramzan Kadyrov a formellement menacé les pays occidentaux et dit attendre juste les instructions de Vladimir Poutine pour les réduire en « miettes ».

    Selon Kadyrov dont les forces sont aux côtés des éléments pro-russes du Donbass, il est  reconnaissant que Poutine « ait pris une décision aussi juste et nous ait donné l’opportunité de prendre part à cette lutte sacrée » contre le « satanisme ». « Nous sommes prêts à aller plus loin sur les ordres, à prendre facilement Kiev et les pays de l’OTAN », a indiqué le président de la Tchétchénie.

    « Nos unités, endurcies dans de vraies batailles, ne pourront fléchir devant aucune armée dans le monde. Nous avons l’expérience, l’arsenal, la foi, le patriotisme, l’idée et la VÉRITÉ ! L’Occident ne comprend pas encore à quel point NOUS sommes forts ! », a souligné Kadyrov. « Nous sommes prêts à écraser la campagne fausse-démocratique, pseudo-libérale et militaro-barbare des États occidentaux, qui corrompent la communauté mondiale dans le but de soumettre le monde entier à eux », a-t-il ajouté.

    source : Actu Cameroun via lesmoutonsrebelles

  • Belgique : un laboratoire clandestin de fabrication de pilules d’ecstasy découvert sur une base militaire abritant des armes nucléaires de l’Otan

    Publié par Guy Jovelin le 28 juin 2022

    Un laboratoire de fabrication de pilules d’ecstasy a été découvert à Peer (Belgique) sur une base militaire connue pour héberger une partie de l’arsenal nucléaire à la disposition de l’Otan, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

    «Deux personnes ont été interpellées sur place, qui «ne sont pas employées de la Défense», a précisé à l’AFP une porte-parole du parquet de la province belge du Limbourg (nord). Elles ont été remises en liberté après avoir été interrogées par les enquêteurs, selon le parquet, qui ne précise pas s’il y a eu inculpation. «Le mercredi 22 juin 2022, la police locale de la Campine a découvert un laboratoire de drogues synthétiques, situé sur le domaine militaire (Otan) à Peer» et «utilisé pour la production de MDMA» (ou ecstasy), a indiqué le parquet dans un communiqué. Le laboratoire, ajoute le communiqué, «a été démantelé par les services spécialisés de la police fédérale, en collaboration avec l’Institut national de criminologie (NICC) et la Protection civile». Il semblerait qu’«une maison voisine» soit impliquée dans la création de ce laboratoire clandestin, est-il souligné. Si le sujet est très rarement évoqué par la Défense belge ou l’exécutif, ce domaine militaire – à Kleine-Brogel sur la commune de Peer – est connu dans le pays pour héberger des armes nucléaires américaines dans le cadre du dispositif de défense de l’Otan, avec d’autres bases en Europe.

    Dès la fin des années 1980, un ministre belge avait reconnu la présence d’armes nucléaires sur la base de Kleine-Brogel, où opère un contingent de l’armée américaine. Mais aucune précision n’a jamais été donnée sur leur nombre. Les abords de la base belge sont régulièrement le théâtre de manifestations de pacifistes et d’écologistes qui dénoncent ce manque de transparence.  […]

    Le Figaro via fdesouche