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otan - Page 8

  • Il faut toujours savoir designer l'ennemi.

    Publié par Guy Jovelin le 04 janvier 2021

    Faucon démocrate au moment des guerres d'Irak, farouche partisan des bombardements sur la Serbie et de la reconnaissance du Kosovo, soutien acharné de l'action occidentale en Libye et défenseur auprès d'Obama d'une option de bombardement contre la Syrie, homme de l'OTAN et de l'interventionnisme US, à la pointe du combat dès lors qu'il s'agit de "contraindre" la Russie, ami de la Turquie, c'est Antony Blinken, bientôt Secrétaire d'Etat américain qui sera chargé de mettre en œuvre la promesse/menace de Biden : "Les Etats Unis reviennent pour présider la table".
    Il faut toujours savoir designer l'ennemi.
    JFT
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  • Ce jour : l’OTAN appelle à célébrer “notre allié” (sic)… la Turquie

    Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2020

     
    Source : fdesouche
  • Nouvelle provocation de l'OTAN en Europe avec la complicité de Macron.

    Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2020

    Sous le nom de code "Partenaire noble" — ce qui signifie en langage washingtonien "supplétif obéissant" — les manœuvres militaires de l'OTAN américano-centrée qui ont débuté ce lundi en Géorgie constituent une nouvelle provocation contre la Russie considérée avec constance par l'administration US comme l'ennemi prioritaire bien avant la Chine. La logique des administrations successives reste la même, inchangée malgré la fin du bloc soviétique: extension du domaine de la lutte contre Moscou. Autre élément déterminant de ce déploiement dans la république caucasienne, la volonté bien affirmée de diviser, d'affaiblir et donc de soumettre un peu plus l'Europe à l'emprise de l'empire étoilé puisque plusieurs forces armées des nations européens ont été sommées de s'y associer. Aux côtés de la Géorgie, de la Grande Bretagne et de la Pologne, la France de Macron participe malheureusement à ces exercices de grande ampleur, creusant encore le fossé entre la Russie et nous, selon le vœu américain.

    Le départ de la France de l'Alliance atlantique sera pour l'Etat national une priorité aussi forte que doit l'être la fin totale de l'immigration puis son inversion, et la construction d'une autre Europe. Trois conditions majeures sans lesquelles la revitalisation française ne se fera pas.

    Jean-François Touzé.

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  • Faire plier la Turquie.

    Publié par Guy Jovelin le 23 juin 2020

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    L'avis de Jean-François Touzé délégué général du Parti de la France
     
    L'agression opérée le 10 juin par la marine turque contre une frégate française en mission au large de la Libye pour le compte de l'organisation atlantique, constitue bel et bien  un acte de guerre. En se contentant de dénoncer un "incident qui met en lumière la mort célébrale de l'OTAN", Emmanuel Macron tente d'égarer  les esprits par une réaction verbale sans portée, dérivative et hors sujet.
     
    Dérivative, parce que l'OTAN dont la Turquie demeure un membre choyé par la pseudo-communauté occidentale, loin d'être au bord de l'agonie reste, malgré les prises de position distanciées de Donald Trump, un instrument majeur de la domination américaine et continue de pousser ses pions à l'est de l'Europe.
     
    Hors sujet, car ce que l'on attendrait d'un Président de la République française serait une mise en garde sévère, naturellement suivie d'effets si cet avertissement ultime n'était pas entendu, adressée à la Turquie contre toute nouvelle action touchant des éléments militaires ou civils de notre souveraineté nationale.
     
    La Turquie a enclenché une offensive globale visant à terme à la reconstitution de l'empire ottoman. Offensive économique au Maghreb, identitaire dans les Balkans, militaire en Libye ou Ankara soutient et arme le GNA islamiste et s'oppose frontalement au Maréchal Aftar qui bénéficie quant à lui de l'aide de l'Egypte qui reste pour la Turquie un objectif majeur à abattre. La proximité d'Erdogan avec les frères musulmans éradiqués par le Président Al Sissi et la volonté d'Ankara de peser durablement et profondément sur l'avenir de la région contiennent les ferments d'un conflit programmé.
     
    La France doit choisir son camp. 
     
    Si la France était un État national, la Turquie se verrait avertie que tout nouvel "incident" maritime mettant en cause un de nos bâtiments se traduirait par une riposte immédiate et que tout navire hostile serait coulé.
     
    La Turquie serait prévenue que toute intrusion politique visant à mobiliser sa diaspora contre les intérêts français entraînerait la rupture des relations diplomatiques et l'expulsion sans délais de tous ses ressortissants hors du territoire national.
     
    La Turquie saurait que tout chantage à l'ouverture des voies nationales serait sanctionné par des rétorsions économiques drastiques. Mais il est vrai que dans un État national, le rétablissement des frontières et la volonté d'en finir par tous les moyens avec la déferlante avant de l'inverser par la rémigration,  rendraient toute tentative en ce sens d'Ankara nulle et non avenue.
     
    Dans un État national, enfin, la France, étant sortie de l'OTAN et s'étant dotée des moyens diplomatiques et militaires de sa politique, serait libre de ses actions extérieures et de ses alliances nécessaires.
  • Pour l’OTAN, un seul ennemi : la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 22 juin 2020

    lesalonbeige

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    Pour l’OTAN, un seul ennemi : la Russie

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Rien n’y fait. La Turquie multiplie les provocations, les occupations, les actes de piraterie, mais l’OTAN n’a qu’un ennemi : la Russie.

    Pourtant, Erdoğan n’y va pas de main morte, ces derniers temps. Non content d’occuper une partie de la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, et une partie du nord après en avoir délogé les Kurdes, le néo-sultan chasse maintenant tous azimuts.

    Il renforce sa présence en Méditerranée orientale, près de Chypre. Il s’y livre à des forages gaziers, intimide des navires, notamment italiens, qui forent également dans les eaux territoriales chypriotes, mais à la demande de l’île. Île qu’il occupe, d’ailleurs, toujours illégalement dans sa partie nord, depuis l’invasion de 1974.

    Cette occupation se poursuit dans l’indifférence générale, ou plutôt la lâcheté générale. Bien évidemment, aucune sanction n’a jamais été prise : tout le monde n’est pas russe. Cette partie de la Méditerranée orientale regorge de gaz et la Turquie n’a pas l’intention de laisser Chypre, Israël et la Grèce l’exploiter sans se mêler à l’affaire. Erdoğan veut en particulier empêcher ces pays de réaliser leur projet de gazoduc EastMed signé le 3 janvier dernier, à Athènes.

    C’est d’ailleurs à ce moment-là que le Parlement turc a donné son feu vert à l’intervention militaire en Libye pour aider le gouvernement Sarraj en difficulté face aux troupes d’Haftar, alors dans les faubourgs de Tripoli. La Turquie a tranquillement violé l’embargo sur les armes vers la Libye, mais il est vrai qu’elle est loin d’être la seule. On se demande, d’ailleurs, pourquoi la communauté internationale prend ainsi des mesures solennelles dont elle néglige totalement l’application.

    Erdoğan a donc organisé le sauvetage de Sarraj en envoyant des milliers d’islamistes syriens (on parle de 7.000) et des armes, en particulier des drones dont l’efficacité fut redoutable, et a provoqué le retournement militaire dont nous avons parlé ici.

    En échange, Sarraj a conclu un accord maritime avec Erdoğan leur permettant de joindre leurs eaux territoriales en continu et en toute illégalité puisque négligeant la Crète et les droits afférents de la Grèce. C’est un peu comme si cette île historique avait subitement coulé. L’appât du gaz est sans limite, mais pourquoi se gêner ?

    Les nombreux navires de l’OTAN qui patrouillent dans le secteur ont observé sans broncher ce ravitaillement militaire par cargos sous divers pavillons, escortés par la marine militaire turque : on ne se cache même pas. Le 10 juin dernier, tout de même, une frégate française, le Courbet, sous commandement de l’OTAN comme il se doit, s’est intéressée de trop près à un cargo battant pavillon tanzanien et qui, au lieu d’aller en Tunisie comme annoncé, a changé de route en direction de la Libye. Une des frégates turques qui l’accompagnaient a alors actionné son radar de tir, « illuminant » longuement la frégate française. C’est une intimidation gravissime, inédite entre navires de l’OTAN. Les protestations de la France auprès de l’organisation ont eu un certain écho en Europe, mais l’OTAN n’a pas cillé. Son secrétaire général, l’ineffable Stoltenberg, a éludé, n’a rien dit à la Turquie mais a rappelé que l’OTAN devait renforcer sa vigilance face au « comportement déstabilisateur et dangereux de la Russie ».

    Erdoğan peut avancer, la voie est libre.