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  • Erdogan prédit un nouveau conquérant musulman : « cela arrivera, ces jours sont proches »

    Publié par Guy de Laferrière le 01 février 2023

    Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois provoqué les chrétiens dans un discours célébrant la conversion de Sainte-Sophie en mosquée. Le président turc a lu un texte « prophétique » dans lequel il semble s’identifier à la figure d’un nouveau conquérant musulman.

    Voici le texte lu par Erdogan dans la capitale de la Turquie :

    « Sainte-Sophie, temple merveilleux ! Ne vous inquiétez pas, les petits-fils de Muhammad le Conquérant abattront toutes les idoles et la transformeront en mosquée. Ils pleureront quand ils seront prêts à prier et ils s’agenouilleront pour prier. Les sons des prières rempliront à nouveau les dômes vides. Ce sera le deuxième Automne. Les poètes écriront des poèmes épiques. Les prières l’annonceront. Les sons des prières qui seront entendus des minarets vides aujourd’hui seront à nouveau entendus dans l’espace.

    Le monde entier pensera que Muhammad le Conquérant, le Second Conquérant, s’est levé ; cela arrivera, ces jours sont proches, peut-être plus proches que demain. Grâce à Allah, nous sommes dignes d’y parvenir demain.

    Vous avez entendu le poème et il a dit qu’il s’ouvrirait. Sainte-Sophie… Est-ce que Sainte-Sophie est ouverte ? Dieu nous a rendus dignes. Louange à Allah. »

    La basilique Sainte-Sophie a été transformée en mosquée le 24 juillet 2020 à la volonté expresse d’Erdogan, un fait déploré par les dirigeants chrétiens du monde entier.

     

    Source : medias-presse.info

  • Erdoğan menace d’une prochaine attaque en Syrie

    Publié par Guy Jovelin le 07 juin 2022

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Le sultan n’a pas l’intention de laisser passer l’occasion. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur l’Ukraine, Erdoğan a annoncé le prochain lancement d’une opération militaire en Syrie. Les plans ont même été présentés au Conseil de sécurité, qui les a approuvés le 26 mai.

    La Turquie occupe déjà, dans l’indifférence générale, la province d’Idleb, au nord-ouest, ainsi que les environs d’Affrin, dans la continuité d’Idleb, et, enfin, une bande de territoire au nord prise aux Kurdes en 2019, une conquête appelée « Source de paix »… Entre cette bande et Affrin, les Kurdes se sont installés avec l’accord de la Syrie. Le projet d’Erdoğan consiste à relier ces territoires puis à s’étendre vers l’est jusqu’à Qamishli afin de chasser l’ensemble des forces kurdes tout à fait à l’est de la Syrie où des troupes américaines sont présentes (en toute illégalité, bien entendu, puisque l’occupation américaine est unilatérale sans mandat de qui que ce soit et s’est imposée malgré les protestations de la Syrie, État souverain).

    Lors de la dernière intervention turque, les Américains avaient abandonné leur allié kurde et laissé les mains libres à Erdoğan, dont le poids dans l’OTAN est trop important pour se fâcher avec lui. Ce sont les Russes qui avaient arrêté les ambitions turques : ils étaient alors les maîtres absolus du jeu. Erdoğan avait dû s’incliner et interrompre la progression de ses troupes tout en conservant le terrain conquis.

    Mais les rapports de force évoluent avec la guerre en Ukraine. Les Russes ont envoyé sur le champ de bataille une partie de leurs soldats stationnés en Syrie et ne comptent de toutes façons pas s’opposer militairement à Erdoğan.

    Les objectifs du sultan sont clairement affichés. Il veut tout d’abord chasser les Kurdes présents sur sa frontière, y compris de Kobané où les troupes kurdes avaient repoussé les combattants de Daech à l’issue de combats sanglants en 2014-2015. L’appui aérien américain avait permis la victoire, mais il est vrai que les fantassins kurdes s’étaient courageusement comportés.

    Pour la Turquie, ce sont des terroristes regroupés autour du PKK, ce parti qui veut obtenir l’autonomie kurde en Turquie. C’est d’ailleurs à cause de ce sujet qu’Erdoğan bloque l’entrée dans l’OTAN de la Suède et de la Finlande, coupables d’avoir accueilli (surtout la Suède) de nombreux militants du PKK, parti interdit en Turquie et très actif en Irak et en Syrie.

    Puis, une fois les Kurdes chassés, l’idée est d’installer à leur place une partie des réfugiés syriens présents sur le sol turc. Le chiffre d’un million a été évoqué (Le Monde, 27 mai 2022). Les Syriens ne voient pas cela d’un bon œil car il y aura certainement nombres d’islamistes parmi eux, mais sans l’appui russe, ils ne pourront pas faire grand-chose.

    Une autre raison, non avouée, tient à la situation intérieure turque. La crise est plus profonde que jamais et, avec une inflation à 70 %, le pouvoir d’achat de la population s’effondre. Le mécontentement est profond et une opération militaire réussie permettrait de faire jouer la corde nationaliste, toujours très forte en Turquie.

    Pour Erdoğan, les élections de juin 2023 s’annoncent difficiles et, malgré répression et intimidations, l’opposition qui a conquis Istanbul et Ankara aux dernières élections municipales se sent pousser des ailes.

    Les Américains ont fait part de leur préoccupation à la suite des annonces d’Erdoğan. Ils ne bougeront donc pas si l’opération a lieu. Car l’ennemi, c’est la Russie, pas la Turquie, et tant pis pour les alliés kurdes.

  • Erdogan demande aux autorités françaises le retrait du projet de loi “séparatisme” : «Il est évident qu’un tel projet de loi provoquera des troubles au sein de la communauté turque et des millions de musulmans»

    Publié par Guy Jovelin le 13 mai 2021

    Le président turc s’attaque une nouvelle fois à la politique française. Recep Tayyip Erdogan a qualifié mercredi soir le projet de loi contre le « séparatisme » en France de « coup de guillotine infligé à la démocratie française ». Ces déclarations viennent alors que députés et sénateurs réunis mercredi en commission mixte ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur le texte.

    L’adoption de cette loi « est ouvertement en contradiction avec les droits de l’homme, la liberté de religion et les valeurs européennes », a affirmé le chef de l’Etat turc lors d’un discours à Ankara. Estimant que la version actuelle du texte « servirait l’extrémisme », Recep Tayyip Erdogan lui a aussi reproché de « mettre les ONG sous pression » et de « forcer les jeunes à choisir entre leurs croyances et leur éducation ».

     « Il est évident qu’un tel projet de loi provoquera des troubles au sein de la communauté turque et des millions de musulmans. (…) Nous appelons les autorités françaises, en premier lieu le président Macron​, à agir avec bon sens. Nous attendons un retrait au plus vite de ce projet de loi », a-t-il annoncé. Le président turc a aussi déclaré que la Turquie était prête à « travailler avec la France » dans les domaines de la lutte antiterroriste et de « l’intégration ».  […]

    20 minutes


    “L’Europe, où vivent aujourd’hui 35 millions de musulmans, dont 6 millions de Turcs, se transforme de plus en plus en un prison à ciel ouvert pour nos frères et sœurs”, a martelé le chef de l’Etat turc, Erdogan

    AA

  • LA FEMME (ET L’EUROPE) PIÉTINÉES PAR ERDOGAN

    Publié par Guy Jovelin le 15avril 2021

    POSTÉ LE AVRIL 13, 2021, 9:00

    Mercredi 7 avril, les autorités de l’Union européenne étaient reçues par le président turc Recep Tayyip Erdogan.

    En l’occurrence, et par ordre protocolaire, il s’agissait de Charles Michel, président du conseil européen, et d’Ursula von der Leyen, présidente de la commission.

    Or, la salle de réunion ne prévoyait que deux sièges, qui furent occupés par MM.Erdogan et Michel – Mme von der Leyen ayant, après quelques secondes d’embarras, décidé de s’asseoir sur un canapé, à l’écart.

    La scène abondamment diffusée est assez gênante.

    Elle met en lumière plusieurs éléments graves.
    L
    e premier est que l’Union européenne est incapable de parler d’une seule voix.

    Deux présidents pour discuter avec le président turc, c’est un de trop!

    Mais le «machin» européen n’étant ni tout à fait un État fédéral, ni tout à fait une administration au service de la coopération entre États, personne – pas même au plus haut niveau de Bruxelles – ne sait qui est légitime pour représenter l’UE dans ce type de réunion.

    Cette scène met aussi en lumière la faiblesse politique de l’UE. Quand on songe qu’un coup d’éventail du bey d’Alger avait suffi à envoyer nos canonnières nettoyer ce nid de Barbaresques en 1830, on mesure l’effondrement.

    Aujourd’hui, le nouveau sultan ottoman peut dire à l’une des plus importantes personnalités européennes qu’elle ne compte pas – et ladite personnalité encaisse l’affront sans rien dire.

    La scène montre aussi la permanence de la culture de harem à Ankara: manifestement pour M. Erdogan, une femme n’est bonne qu’à servir de «repos du guerrier» et, s’il ne tenait qu’à lui, on pourrait parier que les raids barbaresques reprendraient bientôt en Méditerranée pour peupler les harems de la Sublime Porte!

    Ajoutons que M. Michel, incarnation de la franc-maçonnerie belge, fait preuve d’une invraisemblable goujaterie.

    Il s’est défendu d’avoir été insensible à l’embarras de sa collègue et a affirmé n’avoir pas bougé pour éviter un incident diplomatique. Mais croit-on que demander trois fauteuils eût créé un incident diplomatique?

    Le plus effrayant est ce que cette scène révèle de la civilisation européenne et de la civilisation ottomane.

    Manifestement, M. Erdogan est parfaitement à l’aise dans cette dernière. Mais ni Mme von der Leyen, ni M. Michel ne semblent rien savoir de la beauté de la nôtre. Celle-ci s’est notamment distinguée par la place laissée à la femme.

    De la Vénus de Milo à Antigone, en passant par Jeanne d’Arc, les belles martyres chrétiennes ou les dames de l’amour courtois (avec une mention toute spéciale pour la Vierge Marie, incarnation de l’idéal féminin et modèle iconographique sans égal), la femme fut en Europe le sommet de la Création.

    À mesure que l’Europe s’éloigne de ses sources gréco-latines et judéo-chrétiennes, elle abandonne cette grande tradition de courtoisie.

    La femme, dans la France d’aujourd’hui, est devenue soit la bête de somme rêvée par Mahomet (je veux dire un gibier de «tournantes» que le mâle barbare peut violer sans risque), soit un objet de consommation.

    Il est bien évident que nous sommes mal fondés à critiquer l’islam qui méprise la femme, quand nous-mêmes en faisons un objet de racolage publicitaire quand ce n’est pas un objet de vulgarité pornographique.

    Pourtant, l’Europe ne peut pas être elle-même sans ce respect dû à la femme – qui n’a, au passage, rien à voir avec la masculinisation que veut lui imposer le pseudo «féminisme» progressiste!

     

    Source : les4verites

  • Avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe

    Publié par Guy Jovelin le 09 avril 2021

    Avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe

    Commentaire de Bernard Antony suite à l’humiliation d’Ursula von der Leyen :

    La scène, retransmise par toutes les grandes télévisions du monde, restera dans l’histoire ! Quel affront pour l’Union européenne que cette humiliation infligée hier à Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, traitée comme un rebus de harem par le méprisant sultan ottoman Erdogan dégoulinant de mépris. Et ce, sans la moindre réaction de dignité, sinon de fierté, de cette pitoyable dirigeante mûre pour toutes les soumissions et pas davantage du grotesque lourdingue Charles Michel, le président du Conseil européen.

    Les choses se sont ainsi déroulées : alors que ces trois personnages entrent dans le salon de réception de la présidence, Erdogan s’installe le premier dans son fauteuil sans le moindre geste de prévenance pour faire prendre place aux deux autres. Le goujat Michel, se souciant nullement de ce qu’il n’y a qu’un seul autre fauteuil de disponible, se l’attribue et s’y asseoit sans se préoccuper d’Ursula. Celle-ci demeure seule, debout, désemparée. Aucun huissier, aucun majordome, aucun serviteur n’est là pour lui apporter un siège. Erdogan n’en a cure. Les conversations publiques à Ankara, c’est l’affaire des hommes.

    Alors, toute seule, on l’imagine livide derrière son masque, madame la présidente de la Commission européenne, toute honte bue, s’avise d’aller s’enfoncer dans le canapé qu’elle a repéré au fond du salon ; pas exactement le siège le plus adéquat pour tenir une conversation sur l’avenir des relations de l’Union européenne et de la Turquie. Ursula est comme aspirée par ce « diwan » si parfaitement ottoman…

    Le gag, c’est que Le Figaro du mardi titrait sur la question : « L’UE tente de normaliser ses relations avec la Turquie » sic !), et celui de mercredi : « À Ankara, les Européens posent leurs conditions » (re-sic !).

    À l’évidence, Angela (Merkel) avait plutôt intimé le conseil à sa créature Ursula, et de même au benêt Michel, de ne point courroucer son cher Erdogan. La stratégie depuis des années de l’Allemagne avec la Turquie, et donc celle de l’Union européenne, se résume en un mot : « soumission » !

    L’Allemagne, dit-on, a des intérêts économiques en Turquie. Comme si la réciproque n’était pas vraie. Elle a surtout plus de quatre millions de travailleurs turcs sur son territoire, étroitement contrôlés par le régime d’Erdogan. Et l’Allemagne, eh oui, a peur de les mécontenter, comme la France a peur de mécontenter ses six millions d’Algériens.

    On nous dit encore que la Turquie héberge sur son territoire près de quatre millions de réfugiés syriens et que si l’on n’est pas gentil avec elle, c’est-à-dire très généreux pour lui en financer l’accueil (à hauteur de 485 millions d’euros pour l’année 2020 !), elle pourrait les envoyer massivement et irrésistiblement vers l’Europe. Comme s’il n’allait pas de soi que c’est dans les pays de l’Oumma que des réfugiés musulmans doivent être accueillis.

    Le néo-sultan Erdogan qui a naguère fortement aidé l’État islamique au Levant (Daesh) à installer son régime d’abominations en Syrie et en Irak, est certes un parfait maître-chanteur. Mais il l’est d’autant plus facilement qu’il sait d’expérience que l’Union européenne ne cessera d’aller d’aplatissements en aplatissements. Et ça lui est d’autant plus agréable lorsque ce sont notamment des femmes comme Angela et Ursula qui veulent de cette politique de soumission. On attendrait d’ailleurs après l’humiliation faite à cette dernière de grandes manifestations d’indignation des féministes européennes. Il semble que cela ne vienne pas. Peut-être faudrait-il des psychanalystes et des sexologues pour expliquer pourquoi ?

    Quoi qu’il en soit, avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe-là !

    Mais y a –t-il un grand parti pour l’exiger encore ?

     

    Source : lesalonbeige