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femme piétinée

  • LA FEMME (ET L’EUROPE) PIÉTINÉES PAR ERDOGAN

    Publié par Guy Jovelin le 15avril 2021

    POSTÉ LE AVRIL 13, 2021, 9:00

    Mercredi 7 avril, les autorités de l’Union européenne étaient reçues par le président turc Recep Tayyip Erdogan.

    En l’occurrence, et par ordre protocolaire, il s’agissait de Charles Michel, président du conseil européen, et d’Ursula von der Leyen, présidente de la commission.

    Or, la salle de réunion ne prévoyait que deux sièges, qui furent occupés par MM.Erdogan et Michel – Mme von der Leyen ayant, après quelques secondes d’embarras, décidé de s’asseoir sur un canapé, à l’écart.

    La scène abondamment diffusée est assez gênante.

    Elle met en lumière plusieurs éléments graves.
    L
    e premier est que l’Union européenne est incapable de parler d’une seule voix.

    Deux présidents pour discuter avec le président turc, c’est un de trop!

    Mais le «machin» européen n’étant ni tout à fait un État fédéral, ni tout à fait une administration au service de la coopération entre États, personne – pas même au plus haut niveau de Bruxelles – ne sait qui est légitime pour représenter l’UE dans ce type de réunion.

    Cette scène met aussi en lumière la faiblesse politique de l’UE. Quand on songe qu’un coup d’éventail du bey d’Alger avait suffi à envoyer nos canonnières nettoyer ce nid de Barbaresques en 1830, on mesure l’effondrement.

    Aujourd’hui, le nouveau sultan ottoman peut dire à l’une des plus importantes personnalités européennes qu’elle ne compte pas – et ladite personnalité encaisse l’affront sans rien dire.

    La scène montre aussi la permanence de la culture de harem à Ankara: manifestement pour M. Erdogan, une femme n’est bonne qu’à servir de «repos du guerrier» et, s’il ne tenait qu’à lui, on pourrait parier que les raids barbaresques reprendraient bientôt en Méditerranée pour peupler les harems de la Sublime Porte!

    Ajoutons que M. Michel, incarnation de la franc-maçonnerie belge, fait preuve d’une invraisemblable goujaterie.

    Il s’est défendu d’avoir été insensible à l’embarras de sa collègue et a affirmé n’avoir pas bougé pour éviter un incident diplomatique. Mais croit-on que demander trois fauteuils eût créé un incident diplomatique?

    Le plus effrayant est ce que cette scène révèle de la civilisation européenne et de la civilisation ottomane.

    Manifestement, M. Erdogan est parfaitement à l’aise dans cette dernière. Mais ni Mme von der Leyen, ni M. Michel ne semblent rien savoir de la beauté de la nôtre. Celle-ci s’est notamment distinguée par la place laissée à la femme.

    De la Vénus de Milo à Antigone, en passant par Jeanne d’Arc, les belles martyres chrétiennes ou les dames de l’amour courtois (avec une mention toute spéciale pour la Vierge Marie, incarnation de l’idéal féminin et modèle iconographique sans égal), la femme fut en Europe le sommet de la Création.

    À mesure que l’Europe s’éloigne de ses sources gréco-latines et judéo-chrétiennes, elle abandonne cette grande tradition de courtoisie.

    La femme, dans la France d’aujourd’hui, est devenue soit la bête de somme rêvée par Mahomet (je veux dire un gibier de «tournantes» que le mâle barbare peut violer sans risque), soit un objet de consommation.

    Il est bien évident que nous sommes mal fondés à critiquer l’islam qui méprise la femme, quand nous-mêmes en faisons un objet de racolage publicitaire quand ce n’est pas un objet de vulgarité pornographique.

    Pourtant, l’Europe ne peut pas être elle-même sans ce respect dû à la femme – qui n’a, au passage, rien à voir avec la masculinisation que veut lui imposer le pseudo «féminisme» progressiste!

     

    Source : les4verites