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erdogan - Page 3

  • Déshabiller Pierre pour habiller Νίκος.

    Publié par Guy Jovelin le 17 septembre 2020

    Déshabiller Pierre pour habiller Νίκος.

    Dans le contexte de tensions majeures en Méditerranée orientale, la vente par la France de 18 avions de chasse Rafale à la Grèce pourrait apparaître comme une bonne nouvelle, marquant une volonté de ne pas céder aux menaces et provocations d'Erdogan et tranchant avec l'inertie de l'Union européenne face à l'offensive néo-ottomane de la Turquie, à ses prétentions sur les hydrocarbures de la zone concernée, à ses intimidations et à ses chantages.

    Elle est surtout une bonne affaire commerciale pour Dassault.

    Car en fournissant ces appareils à la Grèce, plus par intérêt économique que par volonté géostratégique, le gouvernement déshabille Pierre et Paul pour habiller Νίκος.

    Douze de ces avions de chasse seront en effet immédiatement prélevés sur nos forces opérationnelles, réduisant ainsi encore un peu plus les capacités combattantes effectives de notre armée de l'air qui, avec seulement 217 chasseurs en ligne (102 Rafale et 115 Mirage 2000) atteint déjà les limites de ses besoins. Les six autres Rafale, neufs ceux-là, seront fournis à Athènes en priorité, retardant de plus d'un an la livraison attendue par nos propres forces armées qui devront patienter.

    Marquer le soutien de la France à la Grèce c'est bien, mais le faire au détriment de notre propre sécurité nationale est une faute dont le gouvernement porte l'entière responsabilité.

    Jean-François Touzé.

    L’image contient peut-être : ciel, oiseau et nuage
     
     
     
  • Erdogan, le sultan à la conquête de l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2020

    Exaltation de la Grande Turquie et conquête de l’Europe vont de pair chez le président turc Erdogan, qui se rêve en sultan, et en restaurateur de la puissance ottomane.

    Après la transformation de Sainte-Sophie et de l’église tout aussi ancienne Saint Sauveur in Chora en mosquées, Erdogan poursuit sa campagne politico-religieuse en faveur d‘un islam conquérant et dominateur.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1298239463915749376

     

    Sur son compte twitter, il vient de publier le 25 août dernier, une vidéo de propagande où savamment s’entremêlent louange du sultan Alp Arslan, victorieux des chrétiens Byzantins à la bataille Manzikert le 26 août 1071, point de départ de la montée en puissance turque en Anatolie et début de la fin de l’Empire romain d’Orient, et célébration d’une armée turque moderne, guerrière sur le front turco-syrien et déployée en Méditerranée orientale. « Rhétorique guerrière, rhétorique de conquête »,  peut-on lire sur la page Facebook de l’Institut Iliade :

    « Le Turc s’y fait très explicite car il y parle de « kızılelma », qu’on traduit par « pomme rouge ».

    De quoi s’agit-il ? De la conquête de l’Europe.

    Avant Mehmet II et les ottomans, les musulmans des dynasties Omeyyades et Abbassides avaient cherché à huit reprises à conquérir Constantinople.

    Les Turcs ne sont pas asiatiques – au contraire par exemple des Mongols. Ils ont toujours été attirés vers Constantinople et, au-delà du Bosphore, par l’ouest. Car, pour les Turcs, l’Europe ce sont les régions « d’or », celles qu’il faut atteindre au nom de l’ensemble du monde musulman.

    C’est cela la « pomme rouge », c’est cela « kızılelma » : c’est Constantinople, remportée en 1453, ce fut ensuite Vienne, et la défaite de 1683, et cela reste aussi Rome. »

    « Je me souviens avec gratitude du sultan Alparslan et de tous nos héros qui ont participé à cette guerre avec lui. » nous dit Erdogan dans son tweet.

    En commémorant Manzikert, Erdogan cherche à raviver l’esprit de conquête, la pomme rouge, kızılelma.

    La vidéo se termine par un montage : le drapeau de la dynastie seldjoukide au profit de celui de la Turquie moderne, les troupes à cheval laissent place à l’armée actuelle.

    Et Erdogan salue un de ces bateaux qui sillonnent actuellement la Mer Egee à la recherche d’hydrocarbure. »

    Il y a maintenant une rhétorique guerrière, une rhétorique de conquête, une activation de tous les leviers symboliques : celui de la défaite des byzantins, donc, des grecs.

    Erdogan est un sultan qui part en guerre contre l’Europe. » 

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Après Sainte-Sophie, Erdogan ordonne la reconversion d’une autre ex-église en mosquée Par perubu le 21/08/2020

    Publié par Guy Jovelin le 21 août 2020

    Par  le 21/08/2020

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné vendredi 21 août la reconversion en mosquée d’une ancienne église orthodoxe emblématique d’Istanbul, un mois après la réouverture au culte musulman de la basilique Sainte-Sophie. La décision de transformer le musée de la Chora en mosquée intervient un mois après la reconversion similaire et controversée de l’ex-basilique Sainte-Sophie, classée au patrimoine mondial de l’humanité.

    Construite par les Byzantins au 5ème siècle, l’église Saint-Sauveur-in-Chora, aussi appelée église de la Chora, a été convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, puis en musée après la Seconde Guerre mondiale. Outre son histoire millénaire rivalisant avec celle de Sainte-Sophie, l’église byzantine de la Chora est surtout connue pour ses magnifiques mosaïques et fresques datant du 14ème siècle, dont une monumentale composition du Jugement dernier. […]

    Yücel Sahin, un habitant d’Istanbul âgé de 45 ans, est venu «avec excitation» dès qu’il a appris la nouvelle. «Nos ancêtres (…) sont devenus les propriétaires de ces lieux après la conquête» de Constantinople, estime-t-il, rejetant l’idée d’un manque de respect envers les fidèles d’autres religions en Turquie. «Il y a (de nombreuses) églises et synagogues à Istanbul, mais une poignée d’entre elles seulement sont ouvertes à la prière», ajoute-t-il. […]

    Le Figaro via fdesouche

  • Tartarin du Touquet

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2020

    Jean-François Touzé délégué général du Parti de la France

    Cela, nous avons, nous nationaux, le droit — et même le devoir — de le dire.

    Pas Erdogan!

    Engagé dans la reconstruction de l'empire ottoman et le rétablissement du califat; étendant son influence du Maghreb aux Balkans et aux terres islamiques de l'empire russe; développant à outrance ses moyens militaires et les engageant sur de multiples terrains d'opération; jouant de son appartenance à l'OTAN et de la complaisance intéressée des États Unis tout en ménageant pour le moment, en sachant jusqu'où ne pas aller trop loin, la susceptibilité russe; disputant le leadership sunnite régional à l'Egypte et ses alliés du golfe arabique; menaçant la Grèce; s'accaparant le contrôle de la route des hydrocarbures; faisant de la question migratoire une arme de chantage sur l'Europe avant d'en faire demain un instrument de conquête avec l'aide de ses alliés islamistes, des frères musulmans et de la cinquième colonne de la consistante et très encadrée diaspora turque, le nouveau sultan constitue pour notre continent et notre civilisation une menace mortelle.

    La France et l'UE, au delà de quelques paroles incertaines et molles, détournent le regard de ce danger comme elles cachent en permanence leur regard sous leurs ailes d'autruche.

    Le moment de la confrontation viendra pourtant. Inévitablement. Plus longtemps nous atermoierons, plus dur sera le conflit qui vient, nouvel épisode de la poussée turque et de l'impérialisme islamique millénaire sur l'Europe.

    Ce jour là, ou bien la France se sera relevée et saura faire face au coude à coude avec nos frères de la grande Europe et le soutien actif de la Russie, et, pour les Turcs, le choix sera alors entre l'abandon total de leurs espérances et la plus cuisante des raclées... Ou bien nous succomberons définitivement.

    Jean-François Touzé.

     
     
     
     
     
     
  • Erdogan rassemble des milliers de mercenaires djihadistes en Libye encadrés par des militaires turcs

    Publié par Guy Jovelin le 11 août 2020

    Auteur : 

    Les services de renseignements français – et bien d’autres – s’inquiètent du développement en Libye de l’armée de mercenaires encadrée par des militaires turcs.

    Sur base d’un accord signé le 22 novembre 2019 entre le gouvernement libyen et son homologue turc, Erdogan avait aussitôt commencé à déployer des militaires turcs en Libye avec un équipement important (blindés, avions de combat, hélicoptères).

    Aujourd’hui, ce sont environ 16.000 mercenaires qui se trouvent sur le sol libyen, encadrés par 3.000 militaires turcs. Et ces mercenaires qu’encadre l’armée turque sont des djihadistes. Beaucoup ont combattu précédemment parmi l’Etat Islamique. Il y a parmi eux des Syriens, des Algériens, des Tunisiens, des Soudanais,…

    Cette importante force militaire djihadiste en Libye à la disposition d’Erdogan ne plait guère à l’Egypte et à l’Algérie qui y voient des risques sur leur sol pour l’avenir. Les services de renseignements français considèrent également qu’il y a là un risque sérieux que ces djihadistes viennent renforcer l’Etat Islamique toujours présent au Sahel.

    Quant à la Turquie, elle estime qu’elle est désormais présente militairement pour toujours en Libye, selon les paroles du ministre turc de la Défense prononcées le 4 juillet dernier.

    Tout cela est à rapprocher d’un autre fait : Erdogan se veut le protecteur des Frères Musulmans et veut contribuer à étendre leur influence en Libye et plus généralement sur le continent africain.

    L’avenir s’annonce mouvementé !

     

    Source : medias-presse.info