Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2019
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Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2019
Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2019
L'offensive de la Turquie contre les forces kurdes engagées en Syrie contre l'Etat islamique ammène de notre part trois réflexions.
1- La politique des États forts est d'abord celle de la continuité et de la ténacité. La Turquie d'Erdogan dont l'objectif principal n'est pas seulement de peser sur le plan régional mais bien la reconstitution de l'Empire Ottoman et le rétablissement de son leadership planétaire sur les musulmans sunnites, sait que ce projet à long terme passe par l'annéantissement de toute velléité de fondation d'un État kurde. Dès lors, tout sera mis en œuvre pour éradiquer cette menace considérée comme majeure par Ankara.
2- Cette offensive n'a été rendue possible que par la énième fluctuation des positions stratégiques américaines et par le retrait total de tous les soldats US présents sur le terrain d'operation. Une fois de plus, comme ce fut si souvent le cas dans leur pourtant courte histoire, les États Unis ont trahi leurs engagements et abandonné ceux qu'ils étaient sensés soutenir. La sympathie que nous éprouvons souvent, à tort ou à raison, pour Donald Trump ne change rien à l'affaire. Quelle sorte d'alliés avons nous là? Avec de tels amis, pas besoin d'ennemis.
3- La faiblesse de l'Europe est patente, son impuissance aveuglante, sa décomposition avérée. Par la faute opérationnelle d'Angela Merkel et la complaisance passive de l'ensemble des dirigeants des États de l'UE, l'abandon du contrôle des routes migratoires Centre Europe et balkaniques au dictateur islamique Erdogan a permis à celui ci d'exercer un chantage mortel sur les européens contraints de se coucher au moindre froncement de sourcils du nouveau sultan. La peur, si Erdogan décidait de rouvrir les vannes, de la déferlante migratoire qui s'en suivrait — déferlante qui, comme chacun le sait, n'est pourtant qu'un fantasme de l'extrême droite — ajoutée aux pressions exercées à l'intérieur même de nos territoires par la diaspora, suffit à changer tout responsable politique continental en statue de sel. Dès lors, Erdogan peut avancer ses pions. Et il vise loin...
Il n'y a pas d'indépendance sans liberté d'agir et pas de liberté d'agir sans force, sans volonté, sans détermination, sans objectif de pyissance. Il n'y aura jamais d'Europe tant que les eunuques la dirigeront.
JFT
Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2019
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé jeudi d’ouvrir les portes de l’Europe à des millions de réfugiés en réponse aux critiques européennes contre l’offensive turque en cours dans le nord-est de la Syrie.
«Ô Union européenne, reprenez-vous. Je le dis encore une fois, si vous essayez de présenter notre opération comme une invasion, nous ouvrirons les portes et vous enverrons 3,6 millions de migrants», a déclaré M. Erdogan lors d’un discours à Ankara.
[…]
Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2019
Une délégation turque se rendra en France les 20 et 21 mai prochains. Les programmes scolaires turcs, enseignant entre-autres le «bon djihad», ont déjà suscité de nombreuses réactions, en France.
Le président Erdogan ne s’en cache pas, il a des vues sur l’école française. Dans un article paru vendredi 3 mai, Le Point révélait que le chef d’État envisage d’ouvrir des établissements scolaires turcs en France. Dans le courant du mois d’avril, les responsables des lycées français en Turquie ont reçu plusieurs visites «modérément courtoises» des fonctionnaires d’Ankara, informe l’hebdomadaire.
Ces représentants du pouvoir seraient venus pour «contester les fondements légaux de la scolarisation d’enfants turcs dans ces établissements», précise encore Le Point. Les lycées français de Turquie n’accueillent pas seulement les enfants d’expatriés de l’Hexagone, mais aussi ceux des dirigeants de l’AKP, le parti d’Erdogan défini comme «islamo-nationaliste» et conservateur.
Une délégation turque en France fin mai
Recep Tayyip Erdogan a chargé une délégation turque de se rendre en France les 20 et 21 mai prochains, afin d’y observer les lycées internationaux. L’objectif serait ensuite d’exiger la création de lycées turcs sur le territoire français. «Des Français sont mis sous pression à Istanbul et à Ankara par le pouvoir d’Erdogan, qui cherche à implanter des écoles turques en France, et le Quai d’Orsay ne bouge pas», s’inquiète un proche du dossier cité par Le Point.
La décision d’ouvrir de tels établissements ne relèvera sans doute pas uniquement de la volonté du président turc, mais aussi du ministère de l’Éducation nationale et de celui des Affaires étrangères. Contactés par Le Figaro, ceux-ci n’ont pas encore apporté les précisions attendues sur le sujet.