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humiliation

  • Avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe

    Publié par Guy Jovelin le 09 avril 2021

    Avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe

    Commentaire de Bernard Antony suite à l’humiliation d’Ursula von der Leyen :

    La scène, retransmise par toutes les grandes télévisions du monde, restera dans l’histoire ! Quel affront pour l’Union européenne que cette humiliation infligée hier à Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, traitée comme un rebus de harem par le méprisant sultan ottoman Erdogan dégoulinant de mépris. Et ce, sans la moindre réaction de dignité, sinon de fierté, de cette pitoyable dirigeante mûre pour toutes les soumissions et pas davantage du grotesque lourdingue Charles Michel, le président du Conseil européen.

    Les choses se sont ainsi déroulées : alors que ces trois personnages entrent dans le salon de réception de la présidence, Erdogan s’installe le premier dans son fauteuil sans le moindre geste de prévenance pour faire prendre place aux deux autres. Le goujat Michel, se souciant nullement de ce qu’il n’y a qu’un seul autre fauteuil de disponible, se l’attribue et s’y asseoit sans se préoccuper d’Ursula. Celle-ci demeure seule, debout, désemparée. Aucun huissier, aucun majordome, aucun serviteur n’est là pour lui apporter un siège. Erdogan n’en a cure. Les conversations publiques à Ankara, c’est l’affaire des hommes.

    Alors, toute seule, on l’imagine livide derrière son masque, madame la présidente de la Commission européenne, toute honte bue, s’avise d’aller s’enfoncer dans le canapé qu’elle a repéré au fond du salon ; pas exactement le siège le plus adéquat pour tenir une conversation sur l’avenir des relations de l’Union européenne et de la Turquie. Ursula est comme aspirée par ce « diwan » si parfaitement ottoman…

    Le gag, c’est que Le Figaro du mardi titrait sur la question : « L’UE tente de normaliser ses relations avec la Turquie » sic !), et celui de mercredi : « À Ankara, les Européens posent leurs conditions » (re-sic !).

    À l’évidence, Angela (Merkel) avait plutôt intimé le conseil à sa créature Ursula, et de même au benêt Michel, de ne point courroucer son cher Erdogan. La stratégie depuis des années de l’Allemagne avec la Turquie, et donc celle de l’Union européenne, se résume en un mot : « soumission » !

    L’Allemagne, dit-on, a des intérêts économiques en Turquie. Comme si la réciproque n’était pas vraie. Elle a surtout plus de quatre millions de travailleurs turcs sur son territoire, étroitement contrôlés par le régime d’Erdogan. Et l’Allemagne, eh oui, a peur de les mécontenter, comme la France a peur de mécontenter ses six millions d’Algériens.

    On nous dit encore que la Turquie héberge sur son territoire près de quatre millions de réfugiés syriens et que si l’on n’est pas gentil avec elle, c’est-à-dire très généreux pour lui en financer l’accueil (à hauteur de 485 millions d’euros pour l’année 2020 !), elle pourrait les envoyer massivement et irrésistiblement vers l’Europe. Comme s’il n’allait pas de soi que c’est dans les pays de l’Oumma que des réfugiés musulmans doivent être accueillis.

    Le néo-sultan Erdogan qui a naguère fortement aidé l’État islamique au Levant (Daesh) à installer son régime d’abominations en Syrie et en Irak, est certes un parfait maître-chanteur. Mais il l’est d’autant plus facilement qu’il sait d’expérience que l’Union européenne ne cessera d’aller d’aplatissements en aplatissements. Et ça lui est d’autant plus agréable lorsque ce sont notamment des femmes comme Angela et Ursula qui veulent de cette politique de soumission. On attendrait d’ailleurs après l’humiliation faite à cette dernière de grandes manifestations d’indignation des féministes européennes. Il semble que cela ne vienne pas. Peut-être faudrait-il des psychanalystes et des sexologues pour expliquer pourquoi ?

    Quoi qu’il en soit, avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe-là !

    Mais y a –t-il un grand parti pour l’exiger encore ?

     

    Source : lesalonbeige

  • L’humiliation des catholiques en Chine se poursuit

    Publié par Guy Jovelin le 24 février 2021

    L’humiliation des catholiques en Chine se poursuit

    Le 23 juillet 1921 est la date de la fondation du Parti communiste chinois. L’événement s’est produit à Shanghai dans ce qui était autrefois la concession française. Cent ans après cette date, en 2021, les catholiques de Chine organiseront un colloque « en mémoire du centenaire de la fondation du Parti communiste chinois » et approfondiront leur compréhension des « événements émouvants de la période de la longue marche « , qui a jeté les bases de la victoire définitive de Mao Zedong sur Chiang Kai Shek.

    L’information est rapportée dans un article publié dans le magazine d’État catholique « L’Église en Chine », par un certain Hui Jing, citant une réunion préparatoire entre les évêques chinois et les dirigeants de l’Association patriotique, tenue début février.

    Le colloque et l’étude de la longue marche ne sont que quelques-uns des événements qui caractériseront le programme d’engagements ecclésiaux élaboré par le Conseil des évêques et l’AP pour cette année. L’article énumère «des cours de formation en collaboration avec l’Institut central du socialisme»; cours préparatoires à la réunion nationale de la « Conférence consultative politique du peuple chinois » (tenue en mars); la « construction de l’Association patriotique », et bien plus encore.

    Les catholiques sont d’abord tenus d’approfondir «les orientations du 19e Congrès national du Parti communiste chinois et de la 5e session plénière du 19e Congrès national», ainsi que d’assimiler «la pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère », renforçant« notre conscience de la nécessité de maintenir l’intégrité politique, de penser en termes généraux, de suivre le cœur de la direction et de rester en ligne avec la direction centrale du Parti ».

    2021 sera une période où l’Église catholique en Chine devra «assimiler» la vision d’une «Église d’État», soumise en tous points aux ordres de l’Association patriotique et à la vision du Parti. Et malgré l’accord provisoire entre la Chine et le Vatican, avec la soi-disant reconnaissance du Pape comme chef de l’Église, le principe de « l’Église indépendante et autonome » et de « gestion démocratique » est réaffirmé, ce qui signifie en fait la soumission des évêques à l’Association patriotique.

     

    Source : lesalonbeige