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otan - Page 6

  • La Pologne se prépare à intervenir militairement en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2022

    « Il n’y aura plus de frontière entre nos pays, la Pologne et l’Ukraine. Il n’y aura pas de telle frontière ! Pour que nous vivions ensemble sur cette terre, construisant et reconstruisant ensemble notre bonheur commun et notre force commune, qui nous permettront de repousser tout danger ou toute menace éventuelle ».

    L’OTAN se prépare à une guerre sur son front Est
    mais sans les troupes américaines

    Les Alliés ont rehaussé la présence avancée de l’OTAN en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne, et développé une présence avancée adaptée dans la région de la mer Noire. Des groupements tactiques multinationaux supplémentaires ont été mis en place en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie.

    Selon Ruslan Kosygin, chef adjoint de l’État-Major général des forces armées du Bélarus, on assiste à un net renforcement des effectifs sur le front Est de l’OTAN alors que des troupes américaines stationnées en Europe se sont repliées aux États-Unis.

    Tout est en place pour une confrontation militaire des Alliés contre la Russie, mais sans les troupes américaines.

  • La Croatie opposera son veto à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan : « C’est du charlatanisme dangereux »

    Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2022

    « Qui a dit que je suis un agent russe ? Je n’ai rien à voir avec la Russie. Quand le chef de Gazprom est venu à Zagreb, il n’a rien obtenu de moi. Je n’ai peur ni des Russes ni des Ukrainiens, je peux facilement faire face aux menaces », a déclaré le président de la Croatie .

    Le président Milanović a de nouveau appelé à une modification des lois électorales de Bosnie-Herzégovine en faveur des Croates de Bosnie et a exigé que le Parlement croate ne ratifie pas l’adhésion de la Finlande et de la Suède tant que les problèmes dans les Balkans ne seront pas résolus. Auparavant, il avait évoqué d’autres questions laissées en suspens dans la région : le non-alignement de la Roumanie et de la Bulgarie sur l’espace Schengen, le report des négociations sur l’entrée dans l’UE de l’Albanie et de la Macédoine du Nord, la non-reconnaissance de l’autoproclamé Kosovo.
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    Le président hongrois Viktor Orbán et le président croate Zoran Milanovic sont en embuscade et bloquent les sanctions et adhésions voulus par les États-Unis. Tous les pays européens ne sont pas soumis à l’oncle Sam.
     
    Traduction Le Média en 4-4-2
  • Pape François : « Prêt à rencontrer Poutine à Moscou » et « les aboiements de l’Otan »

    Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2022

    Prêt à rencontrer Poutine, a déclaré le pape François.

    Le pape François a expliqué qu’il est disposé à rencontrer le président russe mais qu’il n’a pas encore reçu de réponse du Kremlin :

    « Je crains que maintenant Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre ».

    Ainsi le pape François, interviewé par le Corriere della Sera, explique ce qu’il aimerait faire pour tenter d’arrêter la guerre. Un chemin diplomatique, semé d’obstacles et d’embûches, mais pas pour autant à ne pas suivre a priori. Bref, le Pontife semble sortir pour une fois du sentier du politiquement correct, dans une phase très délicate d’un conflit dramatique qui pourrait éclater au-delà des frontières ukrainiennes.

    « Je ne vais pas à Kiev pour le moment. J’ai envoyé le Cardinal Michael Czerny et le Cardinal Konrad Krajewski, (l’aumônier du Pape) qui s’y sont rendus pour la quatrième fois. Mais je sens que je n’ai pas à y aller. Je dois d’abord aller à Moscou, d’abord je dois rencontrer Poutine. Mais je suis aussi prêtre, que puis-je faire ? Je fais ce que je peux. Si Poutine ouvre la porte… », dit le pontife, conscient de la difficile opération.

    « Le premier jour de la guerre, j’ai téléphoné au président ukrainien Zelensky, mais je n’ai pas appelé Poutine, révèle le Pape. Je l’avais entendu en décembre pour mon anniversaire mais cette fois non, je n’ai pas appelé. Je voulais faire un geste clair pour que le monde entier le voit et pour cela je suis allé voir l’ambassadeur de Russie. Je leur ai demandé de m’expliquer, j’ai dit « arrêtez s’il vous plaît ». Puis j’ai demandé au cardinal Parolin, après vingt jours de guerre, d’envoyer à Poutine le message que j’étais prêt à aller à Moscou. Bien sûr, il fallait que le chef du Kremlin autorise quelques fenêtres. Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons toujours, bien que je craigne que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette réunion en ce moment. Mais tant de brutalité comment ne pas l’arrêter ? Il y a vingt-cinq ans, nous avons vécu la même chose avec le Rwanda. »

    Le pape argentin a réfléchi brièvement sur les causes de la guerre, avec une accusation assez claire :

    « Les aboiements de l’OTAN aux portes de la Russie » ont conduit Poutine à mal réagir et à déclencher la guerre. « Une colère dont je ne sais pas si elle a été provoquée, se demande Bergoglio, mais peut-être facilitée oui. »

    Ensuite, le pape pose de sérieux doutes sur l’opportunité d’envoyer des armes à l’Ukraine.

    « Je ne peux pas répondre, je suis trop loin, à la question de savoir s’il est juste d’approvisionner les Ukrainiens, dit-il. La chose claire est que des armes sont testées sur cette terre. Les Russes savent maintenant que les chars ne servent à rien et pensent à autre chose. Les guerres sont menées pour cela : pour tester les armes que nous avons produites. Ce fut le cas pendant la guerre civile espagnole avant la Seconde Guerre mondiale. Le commerce des armes est un scandale, peu s’y opposent. Il y a deux ou trois ans, un navire chargé d’armes est arrivé à Gênes qu’il a fallu transférer sur un gros cargo pour les transporter au Yémen. Les travailleurs du port ne voulaient pas le faire. Ils ont dit : pensons aux enfants du Yémen. C’est une petite chose, mais un beau geste. Il devrait y en avoir beaucoup comme ça. »

    La question œcuménique centrale au Vatican a poussé le pape François à parler avec le patriarche de l’Église orthodoxe russe. Au Corriere delle Sera, il a donc déclaré avoir « parlé avec Kirill 40 minutes via zoom. Les vingt premières, une carte à la main, il m’a lu toutes les justifications de la guerre. Je l’ai écouté et lui ai dit : je n’y comprends rien. Frère, nous ne sommes pas des clercs d’État, nous ne pouvons pas utiliser le langage de la politique, mais celui de Jésus. Nous sommes les bergers du même saint peuple de Dieu. Pour cela, nous devons chercher des voies de paix, pour mettre fin aux tirs de armes. Le patriarche ne peut pas se transformer en enfant de chœur de Poutine. J’avais rendez-vous avec lui à Jérusalem le 14 juin. Cela aurait été notre deuxième face à face, rien à voir avec la guerre. Mais maintenant, lui aussi est d’accord : arrêtons, ça pourrait être un signal ambigu ».

    Une fois n’est pas coutume, on peut saluer cette distanciation vis-à-vis du narratif officiel occidental prise sur ce conflit russo-ukrainien par le pape François, pourtant si prompt à suivre la pensée unique sur tous les sujets d’actualité.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Igor Kirillov, général russe : « Les États-Unis et l’Otan préparent une attaque chimique ou nucléaire pour accuser la Russie »

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2022

    lesmoutonsrebelles

    Habitués et passés experts des opérations sous faux drapeau comme en Irak, les États-Unis et l’Otan ont un objectif bien précis : accuser la Russie d’utiliser des armes prohibées, afin de l’isoler économiquement et politiquement, en l’excluant des organisations internationales telles que le Conseil de sécurité de l’Onu. Se référant aux « déclarations provocatrices régulièrement émises en mars et avril par les dirigeants des pays occidentaux concernant le danger de l’utilisation par la Russie d’armes de destruction massive« , Igor Kirilov a fait remarquer : « Nous attirons votre attention sur le fait que ce sont les États-Unis qui ont déjà utilisé ces projets plus d’une fois pour atteindre des objectifs politiques ».

    « Le 21 avril 2022, un drone ukrainien a largué un conteneur avec des ampoules sur un site des forces russes. Une fois détruit, il était prévu qu’une réaction chimique se produise qui provoquerait une explosion et un incendie avec la libération de substances toxiques ne figurant pas sur les listes établies par les accords. » Selon Igor Kirillov, le contenu des ampoules est analysé chimiquement dans le laboratoire 27 du Centre scientifique du ministère russe de la Défense, accrédité par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques . « Les résultats de l’analyse seront envoyés à son secrétariat technique, selon les procédures établies. »

    Source

  • La Russie met en garde contre une adhésion à l’OTAN de la Suède et de la Finlande

    Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2022

     

    En cas d’adhésion, « les frontières de l’Alliance avec la Russie feraient plus que doubler. Et ces frontières, il faudra les défendre », a relevé l’actuel numéro deux du Conseil de sécurité de Russie dans un message sur Telegram. « Dans ce cas, il ne pourra être question d’une Baltique non nucléaire », a-t-il ajouté, évoquant aussi des déploiements d’infanterie et de systèmes anti-aériens dans le nord-ouest de la Russie et des forces navales dans le golfe de Finlande.

    Évoquant les populations finlandaises et suédoises, il a estimé que « personne de sain d’esprit (…) ne peut souhaiter une hausse des tensions à sa frontière et avoir à côté de sa maison des (missiles) Iskander, (des missiles) hypersoniques et des navires avec des armes nucléaires ».

    La Finlande, qui a une longue frontière et une histoire compliquée avec la Russie, et la Suède réfléchissent à une adhésion à l’OTAN du fait de l’offensive russe contre l’Ukraine.

    Source : rtbf.be