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otan - Page 6

  • Escalade guerrière : la Finlande et la Suède demandent leur adhésion à l’Otan. La Russie les met en garde

    Publié par Guy Jovelin le 13 mai 2022

    L’OTAN est en guerre contre la Russie par pays interposés. La Finlande deviendra-t-elle une nouvelle Ukraine qui permettra à l’Otan, c’est-à-dire aux Etats-Unis, d’ouvrir un nouveau conflit aux frontières de la Russie ? Et ainsi tenter de l’affaiblir ?

    Le journal finlandais Helsingin Sanomat indique que la Suède et la Finlande pourraient soumettre simultanément leurs demandes d’adhésion à l’OTAN au début de la semaine prochaine. L’Alliance a promis une procédure rapide. « Si la Finlande dépose sa candidature d’adhésion, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) s’en réjouira et le processus d’adhésion sera rapide et sans problème », a déclaré le Secrétaire général de l’Organisation, Jens Stoltenberg. Le président et la Première ministre de la Finlande estiment quant à aux qu’être membre de l’OTAN « renforcerait l’alliance dans son ensemble ». La décision officielle sera annoncée dimanche à l’organisation.

    En février dernier, Maria Zakharova avait rappelé qu’une éventuelle adhésion d’Helsinki, ainsi que de Stockholm, à l’Alliance atlantique aurait « de graves répercussions politico-militaires » et que le cas échéant Moscou « serait obligé de répondre ». « Être membre de l’OTAN ne peut renforcer leur sécurité nationale. De facto [la Finlande et la Suède] seront la première ligne de l’OTAN ». Abandonner la position de non-alignement militaire est un danger pour les deux pays avait-elle souligné fin avril.

    A l’annonce de cette candidature de la Finlande, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou agira si la Finlande rejoint l’OTAN. Une telle mesure constituerait une violation des obligations juridiques internationales indique un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères de Russie. L’entrée de la Finlande serait une « menace » pour la Russie, affirme le Kremlin : « La Finlande s’est jointe aux mesures hostiles prises par l’Union européenne envers notre pays. Cela ne peut que susciter nos regrets et est une raison pour des réponses symétriques correspondantes de notre côté », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Lorsqu’on lui a demandé si cela représentait une menace pour la Russie, Peskov a répondu : «

    Certainement. L’expansion de l’OTAN ne rend pas notre continent plus stable et plus sûr. »

    Un article de Russia Today précise que « le porte-parole a également souligné que cela constituerait « une violation directe des obligations juridiques internationales de la Finlande » en vertu du traité de paix  de Paris de 1947 qui prévoit l’obligation pour les parties de ne pas conclure d’alliances ou de participer à des coalitions contre l’une d’entre elles, ainsi que de l’accord de 1992 entre Moscou et Helsinki ».

    En effet, ce n’est pas la Finlande qui devient une menace en adhérant, mais les Etats-Unis qui pourraient installer des missiles nucléaires à la frontière finno-russe. Ainsi la Russie n’aura plus de délai de préavis pour intercepter les missiles. L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN constitue le même danger pour Moscou. La neutralité des pays frontaliers de la Russie est une question de sécurité pour cette dernière.

    La Russie sera obligée de prendre des mesures réciproques de nature militaro-technique et autre pour éliminer les menaces dues à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN a encore déclaré Sergeï Lavrov, le Ministère russe des Affaires étrangères. « Helsinki doit être conscient de la responsabilité et des conséquences d’une telle décision », a-t-il déclaré. Le Kremlin a fait savoir qu’il répondrait mais a refusé de préciser comment, affirmant que cela dépendrait de la distance à laquelle l’OTAN déplacerait les ressources militaires vers la frontière finno-russe de 1 300 km.

    L’ancien président russe Dmitri Medvedev, vice-président du puissant Conseil de sécurité, a déjà parlé de la possibilité de stationner des missiles nucléaires sur le territoire russe de Kaliningrad sur la mer Baltique. Comme première réponse, la Russie a averti les hauts responsables politiques finlandais qu’elle pourrait arrêter vendredi l’approvisionnement en gaz de la Finlande en raison de l’éventuelle adhésion du pays à l’OTAN, rapporte le journal local finlandais Iltalehti.

    Quelques hommes politiques européens maintiennent la tête froide. Parmi eux le président croate Zoran Milanovic, que l’on ne peut taxer d’être philo-russe, a menacé d’opposer son veto à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, considérant la manœuvre extrêmement dangereuse et provocatrice envers la Russie :

    « Impliquer la Finlande, qui est à cinquante kilomètres de Saint-Pétersbourg, là-dedans, je pense que c’est du charlatanisme dangereux. »

    Viktor Orban est sur la même ligne. Les deux bloquent les sanctions et adhésions voulus par les États-Unis. On comprend ainsi pourquoi Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron veulent réviser les traités européens pour supprimer le droit de veto.  

    Après l’Ukraine, la Finlande : l’OTAN continue décidemment à jeter de l’huile sur le feu.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La Pologne se prépare à intervenir militairement en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2022

    « Il n’y aura plus de frontière entre nos pays, la Pologne et l’Ukraine. Il n’y aura pas de telle frontière ! Pour que nous vivions ensemble sur cette terre, construisant et reconstruisant ensemble notre bonheur commun et notre force commune, qui nous permettront de repousser tout danger ou toute menace éventuelle ».

    L’OTAN se prépare à une guerre sur son front Est
    mais sans les troupes américaines

    Les Alliés ont rehaussé la présence avancée de l’OTAN en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne, et développé une présence avancée adaptée dans la région de la mer Noire. Des groupements tactiques multinationaux supplémentaires ont été mis en place en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie.

    Selon Ruslan Kosygin, chef adjoint de l’État-Major général des forces armées du Bélarus, on assiste à un net renforcement des effectifs sur le front Est de l’OTAN alors que des troupes américaines stationnées en Europe se sont repliées aux États-Unis.

    Tout est en place pour une confrontation militaire des Alliés contre la Russie, mais sans les troupes américaines.

  • La Croatie opposera son veto à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan : « C’est du charlatanisme dangereux »

    Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2022

    « Qui a dit que je suis un agent russe ? Je n’ai rien à voir avec la Russie. Quand le chef de Gazprom est venu à Zagreb, il n’a rien obtenu de moi. Je n’ai peur ni des Russes ni des Ukrainiens, je peux facilement faire face aux menaces », a déclaré le président de la Croatie .

    Le président Milanović a de nouveau appelé à une modification des lois électorales de Bosnie-Herzégovine en faveur des Croates de Bosnie et a exigé que le Parlement croate ne ratifie pas l’adhésion de la Finlande et de la Suède tant que les problèmes dans les Balkans ne seront pas résolus. Auparavant, il avait évoqué d’autres questions laissées en suspens dans la région : le non-alignement de la Roumanie et de la Bulgarie sur l’espace Schengen, le report des négociations sur l’entrée dans l’UE de l’Albanie et de la Macédoine du Nord, la non-reconnaissance de l’autoproclamé Kosovo.
    .
    Le président hongrois Viktor Orbán et le président croate Zoran Milanovic sont en embuscade et bloquent les sanctions et adhésions voulus par les États-Unis. Tous les pays européens ne sont pas soumis à l’oncle Sam.
     
    Traduction Le Média en 4-4-2
  • Pape François : « Prêt à rencontrer Poutine à Moscou » et « les aboiements de l’Otan »

    Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2022

    Prêt à rencontrer Poutine, a déclaré le pape François.

    Le pape François a expliqué qu’il est disposé à rencontrer le président russe mais qu’il n’a pas encore reçu de réponse du Kremlin :

    « Je crains que maintenant Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre ».

    Ainsi le pape François, interviewé par le Corriere della Sera, explique ce qu’il aimerait faire pour tenter d’arrêter la guerre. Un chemin diplomatique, semé d’obstacles et d’embûches, mais pas pour autant à ne pas suivre a priori. Bref, le Pontife semble sortir pour une fois du sentier du politiquement correct, dans une phase très délicate d’un conflit dramatique qui pourrait éclater au-delà des frontières ukrainiennes.

    « Je ne vais pas à Kiev pour le moment. J’ai envoyé le Cardinal Michael Czerny et le Cardinal Konrad Krajewski, (l’aumônier du Pape) qui s’y sont rendus pour la quatrième fois. Mais je sens que je n’ai pas à y aller. Je dois d’abord aller à Moscou, d’abord je dois rencontrer Poutine. Mais je suis aussi prêtre, que puis-je faire ? Je fais ce que je peux. Si Poutine ouvre la porte… », dit le pontife, conscient de la difficile opération.

    « Le premier jour de la guerre, j’ai téléphoné au président ukrainien Zelensky, mais je n’ai pas appelé Poutine, révèle le Pape. Je l’avais entendu en décembre pour mon anniversaire mais cette fois non, je n’ai pas appelé. Je voulais faire un geste clair pour que le monde entier le voit et pour cela je suis allé voir l’ambassadeur de Russie. Je leur ai demandé de m’expliquer, j’ai dit « arrêtez s’il vous plaît ». Puis j’ai demandé au cardinal Parolin, après vingt jours de guerre, d’envoyer à Poutine le message que j’étais prêt à aller à Moscou. Bien sûr, il fallait que le chef du Kremlin autorise quelques fenêtres. Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons toujours, bien que je craigne que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette réunion en ce moment. Mais tant de brutalité comment ne pas l’arrêter ? Il y a vingt-cinq ans, nous avons vécu la même chose avec le Rwanda. »

    Le pape argentin a réfléchi brièvement sur les causes de la guerre, avec une accusation assez claire :

    « Les aboiements de l’OTAN aux portes de la Russie » ont conduit Poutine à mal réagir et à déclencher la guerre. « Une colère dont je ne sais pas si elle a été provoquée, se demande Bergoglio, mais peut-être facilitée oui. »

    Ensuite, le pape pose de sérieux doutes sur l’opportunité d’envoyer des armes à l’Ukraine.

    « Je ne peux pas répondre, je suis trop loin, à la question de savoir s’il est juste d’approvisionner les Ukrainiens, dit-il. La chose claire est que des armes sont testées sur cette terre. Les Russes savent maintenant que les chars ne servent à rien et pensent à autre chose. Les guerres sont menées pour cela : pour tester les armes que nous avons produites. Ce fut le cas pendant la guerre civile espagnole avant la Seconde Guerre mondiale. Le commerce des armes est un scandale, peu s’y opposent. Il y a deux ou trois ans, un navire chargé d’armes est arrivé à Gênes qu’il a fallu transférer sur un gros cargo pour les transporter au Yémen. Les travailleurs du port ne voulaient pas le faire. Ils ont dit : pensons aux enfants du Yémen. C’est une petite chose, mais un beau geste. Il devrait y en avoir beaucoup comme ça. »

    La question œcuménique centrale au Vatican a poussé le pape François à parler avec le patriarche de l’Église orthodoxe russe. Au Corriere delle Sera, il a donc déclaré avoir « parlé avec Kirill 40 minutes via zoom. Les vingt premières, une carte à la main, il m’a lu toutes les justifications de la guerre. Je l’ai écouté et lui ai dit : je n’y comprends rien. Frère, nous ne sommes pas des clercs d’État, nous ne pouvons pas utiliser le langage de la politique, mais celui de Jésus. Nous sommes les bergers du même saint peuple de Dieu. Pour cela, nous devons chercher des voies de paix, pour mettre fin aux tirs de armes. Le patriarche ne peut pas se transformer en enfant de chœur de Poutine. J’avais rendez-vous avec lui à Jérusalem le 14 juin. Cela aurait été notre deuxième face à face, rien à voir avec la guerre. Mais maintenant, lui aussi est d’accord : arrêtons, ça pourrait être un signal ambigu ».

    Une fois n’est pas coutume, on peut saluer cette distanciation vis-à-vis du narratif officiel occidental prise sur ce conflit russo-ukrainien par le pape François, pourtant si prompt à suivre la pensée unique sur tous les sujets d’actualité.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Igor Kirillov, général russe : « Les États-Unis et l’Otan préparent une attaque chimique ou nucléaire pour accuser la Russie »

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2022

    lesmoutonsrebelles

    Habitués et passés experts des opérations sous faux drapeau comme en Irak, les États-Unis et l’Otan ont un objectif bien précis : accuser la Russie d’utiliser des armes prohibées, afin de l’isoler économiquement et politiquement, en l’excluant des organisations internationales telles que le Conseil de sécurité de l’Onu. Se référant aux « déclarations provocatrices régulièrement émises en mars et avril par les dirigeants des pays occidentaux concernant le danger de l’utilisation par la Russie d’armes de destruction massive« , Igor Kirilov a fait remarquer : « Nous attirons votre attention sur le fait que ce sont les États-Unis qui ont déjà utilisé ces projets plus d’une fois pour atteindre des objectifs politiques ».

    « Le 21 avril 2022, un drone ukrainien a largué un conteneur avec des ampoules sur un site des forces russes. Une fois détruit, il était prévu qu’une réaction chimique se produise qui provoquerait une explosion et un incendie avec la libération de substances toxiques ne figurant pas sur les listes établies par les accords. » Selon Igor Kirillov, le contenu des ampoules est analysé chimiquement dans le laboratoire 27 du Centre scientifique du ministère russe de la Défense, accrédité par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques . « Les résultats de l’analyse seront envoyés à son secrétariat technique, selon les procédures établies. »

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