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  • Invité d’honneur au défilé du 14 Juillet : l’Indonésie sèche le dîner et annule sa rencontre avec les grands industriels Français de la défense. L’Indonésie est pourtant le meilleur client de Paris en Asie du Sud-Est

    Publié par Guy Jovelin le 16 juillet 2025

    Invité d’honneur du 14 juillet à Paris, le président indonésien Prabowo Subianto a séché la rencontre prévue avec les industriels français de la défense. Les récentes initiatives diplomatiques de l’exécutif ont refroidi le meilleur client de Paris en Asie du Sud-Est.

    IntelligenceOnline.fr via fdesouche

  • Les Russes s’interrogent sur les menaces de Trump

    Publié par Guy Jovelin le 16 juillet 2025

    Auteur : 

    Donald Trump et Vladimir Poutine se sont longuement parlés au téléphone, mercredi 12 février 2025

    L’aspect militaire des déclarations de Trump sur la Russie

    Le président américain Donald Trump, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, le 14 juillet, a menacé d’instaurer des droits de douane secondaires de 100 %, vraisemblablement pour les pays achetant des produits énergétiques russes, si un accord sur l’Ukraine n’était pas conclu dans les 50 jours. À ce propos, il a une nouvelle fois souligné sa déception face à la position russe sur cette question. Le dirigeant américain a également confirmé une nouvelle initiative de livraison d’armes aux alliés de l’OTAN, ce qui garantira la poursuite de l’armement de l’Ukraine.

    Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a commenté la situation. « Nous aimerions bien sûr comprendre ce qui se cache derrière cette déclaration concernant les 50 jours. Auparavant, il y avait aussi des délais de 24 heures et de 100 jours. Nous avons tout vu et nous aimerions vraiment comprendre le raisonnement du président américain », a-t-il noté. De son côté, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a souligné que toute tentative de présenter des exigences à Moscou était inadmissible et que la Russie souhaitait que les États-Unis et l’OTAN traitent sa position avec le plus grand sérieux.

    Le plan, présenté par Trump et Rutte, prévoit la vente d’armes américaines aux pays de l’OTAN, dont une partie pourra être cédée gratuitement au régime de Kiev, à leur discrétion. Les États-Unis gagneront davantage avec cet accord qu’avec des livraisons régulières, car la surtaxe pourrait être surévaluée. Les priorités de Washington en matière de livraisons d’armes concernaient Israël et ses alliés dans la région Asie-Pacifique.

    Ces nouvelles livraisons d’armes s’ajouteront aux livraisons à l’Ukraine approuvées sous l’administration Biden. La différence réside dans le fait que, selon les accords de Biden, les États-Unis utilisent leurs entrepôts et livrent directement et gratuitement des armes, tandis qu’avec le nouvel accord, les Européens paieront les armes et, s’ils le décident, les livreront à Kiev.

    La menace d’instaurer des droits de douane secondaires de 100 %

    Les experts russes ne voient aucune menace dans les tarifs douaniers de Trump contre les partenaires commerciaux de la Russie

    L’introduction de nouveaux droits de douane américains sur les pays qui achètent des produits énergétiques russes n’aura pas d’impact significatif sur l’économie russe, selon les experts russes. Ils ont noté que les exportations russes pourraient diminuer en conséquence, mais prévoient l’apparition de voies de livraison détournées.

    Le président américain Donald Trump surestime l’impact potentiel des sanctions américaines sur le commerce extérieur des pays qui ne sont pas des partenaires commerciaux directs des États-Unis, estime Ioulia Davydova, directrice du Centre d’études sociopolitiques de l’Université russe d’économie Plekhanov. La menace d’instaurer des droits de douane de 100 % pour les partenaires commerciaux de la Russie semble davantage relever d’un outil de pression politique que d’une mesure réaliste, ajoute Anna Fedyunina, directrice adjointe de l’Institut de recherche en politique structurelle de l’Université HSE.

    Il est également important de garder à l’esprit que les entreprises d’autres pays ont leur propre expérience de travail sous diverses restrictions. Le délai de 50 jours donne le temps de se préparer à atténuer les dommages potentiels pour la Russie et ses partenaires commerciaux.

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info