GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Distribution de breloques pour le 14 juillet

    Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2025

    Distribution de breloques pour le 14 juillet

    Il est bien loin, le temps où la Légion d’honneur récompensait des militaires pour leur bravoure. Désormais, et depuis de nombreuses années déjà, cet insigne n’est plus qu’une breloque distribuée à tour de bras aux copains de l’occupant de l’Elysée. Saltimbanques et politiciens corrompus figurent ainsi régulièrement parmi les lauréats.

    589 décorés

    Cette année, à l’occasion des cérémonies du 14 juillet, 589 personnes ont été décorées, réparties en 497 chevaliers, 68 officiers, 18 commandeurs, ainsi que 4 grands officiers et 2 grand-croix.

    Sont ainsi récompensés à des grades divers l’historienne laïcarde Mona Ozouf, spécialiste de la Révolution française, de l’école de la République et de la laïcité, Léa Drucker, l’artiste états-unien Pharrell Williams, l’humoriste Sophia Aram, le chanteur Jean-Louis Aubert, les chanteuses Catherine Lara et Sylvie Vartan, le PDG Jean-Paul Walter, les anciens ministres Éric Dupond-Moretti, Stanislas Guerini, Stéphane Le Foll, Olivier Véran et Bruno Le Maire et l’ex-secrétaire général de l’Elysée devenu banquier Alexis Kohler, ou encore le « mécène britannique » Aga Khan, sans oublier une longue brochette de préfets, d’anciens députés et sénateurs et de maires.

    Les voilà tous parés de leur colifichet.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source :medias-presse.info

  • NOUVELLE-CALÉDONIE : RIEN N’EST JOUÉ !

    Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2025

    synthesenationale

    209045379.jpg

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Si les autorités françaises – Manuel Valls en Tête -, croyaient avoir enterré le problème calédonien en signant le 12 juillet dernier un accord révolutionnaire, proposant la création d’un « État calédonien au sein de la République française », elles en seront pour leurs frais.

    Déjà, des voix d’opposants s’élèvent sur le caillou, telles celles, contradictoires, de Philippe Blaise, Premier vice-président de la province du sud – Nouméa et ses environs, au sens large du terme -, et d’une certaine Mélanie Atapo, présidente de « l’Union des syndicats des travailleurs Kanaks et des exploités » (sic !). Certains leaders des indépendantistes du FLNKS parlent, aussi, de « trahison », et désavouent leurs représentants à Paris, qui ont signé l’accord avec des « loyalistes », tout aussi critiqués par leur camp.

    « Un long fleuve qui ne sera pas tranquille » !

    D’abord, qu’est-ce qu’un « État » ? Sa définition juridique est, à peu près, la suivante : « personne morale de droit public détentrice de la souveraineté »…

    Première difficulté, comment organiser un État différent de l’État français, tout en l’intégrant au sein de la République ? Quel casse-tête pour un étudiant en droit et, même, pour un professeur agrégé de droit constitutionnel !

    Question connexe, « qui portera le pantalon », en l’occurrence, qui aura le dernier mot en matière financière et de, justement, souveraineté, ce concept recouvrant les pouvoirs régaliens : justice, police, défense et diplomatie ? On parle même d’une « nationalité calédonienne ». Les Caldoches et les Kanaks auront-ils, dans ce cas, un passeport différent de celui de la République française ? Beaucoup de questions sans réponses, on  évolue en plein brouillard.

    Il est prévu sur place un référendum en février 2026 – ce  ne sera jamais que le cinquième, tous les précédents ayant accouché d’un « non » à l’indépendance -, et, selon les résultats, la convocation du Parlement en congrès, pour modifier la constitution et acter la création de cette nouvelle fameuse entité politique, différente de la France, mais tout en y étant. Comprenne qui pourra !

    « État associé » ?

    Certes, il y a des exemples d’États associés, les îles Cook et Niue avec la Nouvelle Zélande - des confettis dans l’océan Pacifique très faiblement peuplés -, et Porto-Rico avec les Etats-Unis, pour  les plus connus. Mais il ne faut pas se leurrer, la création d’un « État » ne peut déboucher, à terme, que sur l’indépendance. Si Porto-Rico n’a pas encore choisi cette voie, c’est qu’une majorité de ses habitants aspire à devenir citoyens américains de plein droit, ce que refuse, pour l’heure Washington, pour des raisons économiques, démographiques et migratoires. L’île des Caraïbes est entre deux chaises, situation parfaitement inconfortable. Est-ce ce que nous voulons pour la Nouvelle-Calédonie encore française ?

    Un dangereux précédent

    D’autre part, accorder ce statut à la Nouvelle-Calédonie, serait ouvrir la boite de Pandore. Quels arguments pourrions-nous opposer au gouvernement de la Polynésie française pour refuser ce statut, ou aux îles des Antilles, pire, aux autonomistes corses ? Ce serait la porte ouverte à des revendications sécessionnistes qui ne manqueraient pas de fleurir ici ou là, même dans l’hexagone. Ayons toujours présent à l’esprit que  les termites du séparatisme islamique, régional ou ethno-linguistique, sont toujours à la manœuvre.

    La seule solution raisonnable - nous l’avons déjà dit ici -, serait une partition du « Caillou ». La province du nord et celle des îles formant une Kanaky indépendante, liée par des accords de coopération avec la France, et la transformation de la province du sud, en un département d’outre-mer. On ne peut que s’indigner et combattre cette nouvelle reculade du pouvoir macronien, qui n’en n’est pas à une trahison près de la France !