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suède

  • La remigration fonctionne

    Publié par Guy de Laferrière le 10 août 2024

    La remigration fonctionne

    En Suède, pour la première fois depuis cinquante ans, le solde migratoire est négatif. Le nombre de personnes quittant le pays va bientôt dépasser celui des immigrés.

    Le gouvernement conservateur de Suède, soutenu par la droite nationale, a annoncé jeudi que le nombre de personnes quittant le pays dépassera le nombre d’immigrés en 2024.

    Sur les cinq premiers mois de l’année, l’institut statistique national de Suède a noté que l’émigration a été plus importante que l’immigration.

    Dans le même temps, les demandes d’asile diminuent et ont atteint leur niveau le plus faible depuis 1997, a expliqué Maria Malmer Stenergard, ministre des Migrations.

    «Les efforts du gouvernement portent leurs fruits […]. Cette tendance à l’immigration soutenable est essentielle si nous voulons renforcer l’intégration et réduire l’exclusion».

    La Suède avait accueilli un nombre important d’immigrants depuis les années 1990, principalement en provenance d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran ou d’Irak, et d’autres régions en proie à des conflits.

     

    Source : lesalonbeige

  • Suède : deux hommes brûlent un exemplaire du Coran lors d’un nouveau rassemblement devant le Parlement

    Publié par Guy de Laferrière le 01 août 2023

     
     

    Pour la troisième fois en un mois, une copie du texte sacré de l’islam a été profané à Stockholm.

    Un nouveau Coran brûlé en Suède. Deux hommes ont mis le feu à un exemplaire du texte sacré de l’islam devant le Parlement à Stockholm, lundi 31 juillet, au cours d’un rassemblement similaire à de précédents événements, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Salwan Momika, un réfugié irakien de 37 ans, et Salwan Najem ont piétiné un exemplaire du Coran avant d’y mettre le feu, comme ils l’avaient fait fin juin devant la plus grande mosquée de Stockholm. Les deux hommes avaient également organisé le 20 juillet un autre rassemblement, devant l’ambassade d’Irak à Stockholm, lors duquel ils avaient profané le livre sacré sans le brûler.

    L’Organisation de la coopération islamique va se réunir

    Ces profanations ont provoqué des tensions entre Stockholm et le monde musulman. La police suédoise, qui accorde les autorisations de rassemblement, insiste toujours sur le fait que celles-ci sont données au nom de la liberté de réunion, en soulignant que cela n’équivalait pas à approuver ce qui s’y produirait.

    L’argument ne semble pas convaincre les pays du Proche-Orient. L’Arabie saoudite et l’Irak ont appelé à une réunion extraordinaire, attendue lundi, de l’Organisation de la coopération islamique pour traiter de la profanation du Coran en Suède et au Danemark.

    France TV Info via fdesouche

  • Terrorisme : cinq hommes arrêtés en Suède pour des projets d’attentats liés à Daech

    Publié par Guy de Laferrière le 05 avril 2023

    Cinq hommes ont été arrêtés mardi (4 avril) en Suède pour des soupçons de complot en vue de commettre un attentat terroriste, apparemment en représailles à l’incendie du Coran commis par un militant d’extrême droite en janvier dernier.

    Mardi, le Service de sécurité suédois (Säkerhetspolis, Säpo) a annoncé qu’il avait déjoué les plans de cinq hommes, liés à l’organisation terroriste État islamique (EI, ou Daech), visant à commettre un attentat terroriste en Suède.

    « Le service de sécurité suédois a arrêté ce matin cinq personnes soupçonnées de conspirer en vue de commettre un crime terroriste en Suède », a déclaré Susanna Trehörning, cheffe adjointe de l’unité antiterroriste du Säpo.

    « Nous estimons qu’il existe des liens internationaux, plus particulièrement avec l’organisation terroriste EI », a-t-elle ajouté.

    L’affaire en cours est l’une des nombreuses sur lesquelles le Säpo a travaillé depuis que Rasmus Paludan, homme politique danois et suédois d’extrême droite, a brûlé un Coran devant l’ambassade de Turquie en janvier.

    (…) Selon le Säpo, la Suède est passée du statut de cible « légitime » pour les attaques terroristes à celui de cible « prioritaire ».

    (…) Euractiv via fdesouche

  • Un grain dans le rouage du Great Reset : retour de l’argent liquide en Suède

    Publié par Guy de Laferrière le 10 mars 2023

    L’expérience de vivre sans argent liquide à fait long feu en Suède. Plusieurs raisons dont les inégalités sociales engendrées et des potentielles cyber-attaques, expliquent cette marche arrière de la nation du progressisme. Ce retour aux espèces est un grain dans les rouages du Great Reset et du « tout numérique » vanté par l’Union Européenne.

    Une loi suédoise oblige les institutions de crédit à fournir des services en argent liquide

    Le quotidien Le Temps revient sur cette mauvaise expérience :

    « Dans ce pays où l’on peut tout payer par carte bancaire, sans minimum d’achat, (…), ils sont de plus en plus nombreux à n’avoir aucune pièce ou aucun billet dans leur porte-monnaie.

    « Dans les églises, la traditionnelle quête a été remplacée par la possibilité de verser son obole par Swish, un système de paiement instantané par téléphone qui lie votre numéro à votre compte bancaire. Même les mendiants, plutôt que de tendre la main en vain, arborent sur leur poitrine leur numéro de Swish. Les 56 milliards de couronnes qui circulent encore dans le pays ne représentent plus que 1,2% du PIB, le plus bas niveau du monde (la moyenne dans l’Eurozone est de 10%), et le cash n’est plus utilisé que dans 6% des transactions.

    « La Suède se vantant d’adopter au plus tôt les nouvelles technologies, ces performances étaient célébrées comme le signe d’une société « agile », rapide, efficace »… jusqu’au 1er janvier 2020. Cette année-là « a vu en effet l’entrée en vigueur d’une loi sur « l’obligation des institutions de crédit de fournir des services en argent liquide », aux dispositions plutôt radicales dans cette économie « tout numérique ». Les Suédois doivent maintenant pouvoir retirer de l’argent liquide – et en déposer pour les entreprises – dans un rayon de 25 kilomètres autour de leur domicile. Une disposition qui doit s’appliquer à 99,7% de la population, les autres 0,3% vivant dans des recoins trop reculés de Laponie. La mesure a été adoptée à la quasi-unanimité des députés en novembre dernier et accorde un an aux banques pour se mettre en conformité, l’autorité de supervision bancaire se donnant le droit d’amender les récalcitrants. »

    Il s’agit de laisser à chaque Suédois la liberté de choisir ses moyens de paiement, et de protéger les plus vulnérables

    Pour le gouvernement suédois, cette décision vise à laisser à chaque Suédois la liberté de choisir ses moyens de paiement, et de protéger les plus vulnérables : « Le paiement électronique présente beaucoup d’avantages, mais on doit aussi pouvoir utiliser le cash. Les personnes âgées, les handicapés, ceux qui viennent d’arriver en Suède doivent pouvoir payer en liquide. » a expliqué en son temps le ministre des Finances Per Bolund.

    Le déclin du cash, expliquait en mars 2020 Le Temps, était « si rapide en Suède – la proportion de paiements liquides dans les commerces a chuté de 40% en 2010 à 15% en 2016 – que ce choix risquait bientôt de ne plus être possible. Les agences bancaires sont de plus en plus nombreuses à n’offrir aucun service en argent liquide et, en ville, il faut parfois marcher de longues minutes avant de trouver un distributeur de billets. Les magasins qui refusent le cash – c’est légal – se multiplient, et même l’accès aux toilettes publiques se fait au moyen d’une carte. »

    « Ainsi,  continuait Le Temps, la motivation profonde de cette nouvelle loi, et donc de ce revirement, est avant tout sociale. Si l’argent est injuste, ségrégateur, l’argent numérique l’est encore plus. Il implique, en Suède, d’avoir un numéro universel d’immatriculation, un compte en banque, un domicile fixe, ce que n’ont pas les immigrés, les touristes ou les personnes dans des situations de grande précarité. Il demande de maîtriser les outils numériques, de consulter son compte bancaire sur un ordinateur portable, de savoir envoyer de l’argent par téléphone. Il exige un accès permanent au réseau téléphonique et à internet, ce qui n’est pas toujours le cas en zone rurale. Et, enfin, il empêche tous ceux qui ne remplissent pas ces conditions d’acheter biens et services. »

    « C’est un argument que l’on emploie depuis longtemps et qui a enfin été écouté», se félicitait en janvier 2020 Björn Eriksson, policier à la retraite qui milite pour le maintien du cash à la tête de l’association Kontantupproret. « Presque tous les partis ont voté cette loi pour forcer les banques à faire leur travail. » Une unanimité d’autant plus grande que cette méfiance autour de l’argent électronique, aujourd’hui, ne concerne plus seulement les marges de la société. La Banque centrale suédoise, soucieuse de voir disparaître un moyen de paiement dont elle a le monopole, « garanti par l’Etat », s’est félicitée de ce « pas dans la bonne direction ».

    L’autre bataille pour le retour des espèces consiste, explique Björn Eriksson à « obliger » les boutiques et les commerces à ne plus refuser le cash :

    « Il faut obliger certains d’entre eux à faire machine arrière ».

    A l’heure d’aujourd’hui, beaucoup d’entre eux continuent à refuser le paiement en liquide.

    Les cyber-attaques, autre danger d’une nation sans liquide et du tout numérique

    Le Temps évaluait encore ainsi la situation :

    « Du côté de la sécurité civile, on s’inquiète aussi des risques en cas de guerre ou de cyberattaque : que deviendrait un pays sans aucun moyen de paiement ? Chez les jeunes, ce sentiment progresse également, pour d’autres raisons : « Quand vous entendez ces nouvelles venues de Chine sur le fichage électronique des citoyens à travers leurs achats, comment pouvez-vous être sûr que ce genre de surveillance ne va pas arriver dans des pays comme la Suisse ou la Suède ? » s’alarme Björn Eriksson. « Ce n’est peut-être pas pour demain, mais je rencontre de plus en plus de jeunes, de cadres très bien insérés qui limitent leurs achats par carte car ils craignent Big Brother ! » »

    Le cauchemar d’une Suède du « tout numérique » se dissipe et c’est tant mieux. La nation pionnière en ce domaine, comme en presque toutes les thématiques progressistes, a fait marche arrière depuis 2021, comme elle fait marche arrière sur bien d’autres « progrès » sociétaux qu’elle a portés au pinacle, tels le vivre-ensemble multiculturel et multi-ethnique ou le lgbtisme sans limite, avant de prendre conscience des ravages sociaux qu’ils ont engendrés.

    Cet exemple suédois est une note d’espoir, le Great Reset numérique ne sera pas si facile à imposer même s’il est malheureusement à craindre que l’Union Européenne et la France suivent la voie de l’illusion idéologique d’une vie sans cash sans tenir compte du réel qui a fini par reprendre le dessus en Suède et qui s’imposera à elles-aussi même si il sera bien tard …  

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Coran brûlé ou déchiré en Suède et aux Pays-Bas : les Etats-Unis et la France appellent leurs ressortissants en Turquie à la «vigilance» et à faire «profil bas», la Turquie met en garde ses ressortissants contre «l’intolérance religieuse et le racisme de

    Publié par Guy de Laferrière le 29 janvier 2023

    29/01/2023

    La Turquie a mis en garde samedi 28 janvier ses citoyens souhaitant voyager contre l’intolérance religieuse en Europe et le racisme aux États-Unis, au lendemain d’un appel à la vigilance de pays occidentaux à leurs ressortissants face au risque d’attentats sur le sol turc.

    Cet appel – de Washington, Paris, Berlin ou Rome – à éviter en Turquie les foules et les lieux touristiques est survenu après une mise à feu d’exemplaires du Coran en Suède et au Danemark lors de manifestations anti-turques.

    Un avis du ministère turc des Affaires étrangères affirme en retour aux touristes turcs qu’il existe «des niveaux dangereux d’intolérance religieuse et de haine en Europe». Un autre communiqué assure qu’«il y a eu récemment des attaques verbales et physiques contre des étrangers et des actes racistes aux États-Unis».

    Ces tensions redoublent depuis mai, dans un contexte de blocage de la Turquie à l’élargissement de l’Alliance atlantique (Otan) à la Suède et à la Finlande, exigeant notamment de Stockholm l’extradition de réfugiés kurdes qu’Ankara considère comme des «terroristes».

    La Turquie et la Hongrie sont les seuls pays de l’Otan à ne pas avoir encore procédé à la ratification parlementaire de l’adhésion à l’Alliance de la Suède et de la Finlande. La Hongrie devrait la finaliser le mois prochain.

    Cherchant à revigorer le soutien de sa base dans la perspective de la prochaine présidentielle de la mi-mai en Turquie, le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu que la Suède ne pouvait plus compter sur le «soutien» de la Turquie pour rejoindre l’Otan. Les négociations sont officiellement suspendues.

    Le Figaro

    28/01/2023

    La France et les Etats-Unis ont appelé vendredi soir leurs ressortissants en Turquie à faire preuve de “vigilance” face au risque d’attentats, en représailles aux exemplaires du Coran brûlés en Suède et au Danemark lors de manifestations anti-turques.

    À la lumière des récents incidents de Corans brûlés en Europe, le Gouvernement américain met en garde ses citoyens contre de possibles attentats terroristes visant des lieux de culte par mesure de représailles en Turquie“, indique l’ambassade américaine à Ankara. “Les terroristes pourraient attaquer sans prévenir et viser des lieux de culte fréquentés par les Occidentaux“, estime-t-elle.

    La représentation américaine recommande de rester “vigilant, d’éviter les foules et de faire profil bas“.

    Simultanément, la représentation française à Ankara a adressé par courriel un message similaire à ses ressortissants présents dans le pays en se référant à l’alerte des Etats-Unis.

    Le risque d’attentat terroriste en Turquie restant élevé, comme le rappelle l’alerte sécuritaire émise par l’ambassade des Etats-Unis le 27 janvier 2023, les Français résidant ou de passage en Turquie sont appelés à faire preuve de vigilance maximale, tout particulièrement dans les lieux de rassemblement susceptibles d’être fréquentés par des ressortissants étrangers, y compris les lieux de culte“, indique-t-elle.

    Ce communiqué devait être mis en ligne dans la soirée sur le site du ministère des Affaires étrangères et celui de l’ambassade de France à Ankara, a précisé un diplomate.

    bfmtv

    26/01/2023

    Al-Azhar, l’une des plus prestigieuses institutions de l’islam sunnite basée en Égypte, a appelé mercredi 25 janvier «au boycott des produits suédois et néerlandais» après les profanations de Corans par des militants d’extrême droite ce week-end en Suède et aux Pays-Bas.. Ces deux évènements ont suscité de vives protestations d’Ankara et de plusieurs capitales du monde musulman ainsi que des manifestations en Irak, en Syrie, au Pakistan et en Afghanistan.

    Dans un communiqué, l’institution sunnite a elle appelé «les musulmans à boycotter les produits néerlandais et suédois», exigeant «une réponse appropriée aux gouvernements de ces deux pays (…) et leur persistance à protéger des crimes ignobles et barbares au nom de «la liberté d’expression». Le ministère des Affaires étrangères égyptien a «fermement condamné» les deux actes par communiqués, exprimant dans le second lundi sa «profonde préoccupation face à la récurrence de tels évènements et la récente escalade islamophobe dans un certain nombre de pays européens».

    Stockholm a de son côté déploré un acte «profondément irrespectueux» et exprimé sa «sympathie» aux musulmans en soulignant que la Constitution suédoise empêchait d’interdire ce type d’agissements. Cela n’a pas suffi à calmer la colère de la Turquie, plus que jamais déterminée à bloquer la candidature d’adhésion de la Suède à l’Otan.

    Lundi Washington qualifiait l’autodafé du Coran d’acte de «répugnant» dénonçant une «provocation» et une volonté «délibérée d’influer sur les discussions en cours sur l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan» et d’«affaiblir» l’unité transatlantique. «Je veux renouer un dialogue de travail avec la Turquie», a affirmé de son côté le premier ministre suédois Ulf Kristersson lors d’une conférence de presse mardi, critiquant les «provocateurs» qui tentent de déstabiliser la candidature suédoise et appelant au «calme» face à une situation «grave».

    Le Figaro