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escalade guerrière

  • Les Etats-Unis poussent à l’escalade guerrière en Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    « Oui aux Abrams à Kiev » : les États- Unis seraient prêts à changer de stratégie concernant les chars. Selon des sources du Wall Street Journal, l’administration Biden aurait pris cette décision dans le cadre d’une large négociation avec le gouvernement allemand sur les Léopards, lors de la rencontre de Ramstein en Allemagne.

     

    La quatrième guerre mondiale a peut-être bien commencé à Ramstein

    La quatrième guerre mondiale a peut-être bien commencé à Ramstein, après la troisième guerre froide. Le schéma est assez simple : forcer la Russie à se saigner à mort en Ukraine. Avec comme moteur otanien en Europe une Allemagne qui tente de freiner l’envoi de Leopard 2 en Ukraine, expliquant qu’elle ne le fera que si les États-Unis fournissent leurs Abrams, ce que Washington avait pourtant exclu.

    Mais certains à Washington veulent que la guerre se poursuive tout en sachant pertinemment que l’envoi d’armes à Kiev, contrairement à ce que prétendent ses puissants partisans, ne conduira pas à la défaite de la Russie et à la libération de l’Ukraine, ni donc à la paix. Cela ne servira qu’à prolonger le conflit aussi longtemps que possible.

    De telles guerres, comme celle d’Ukraine, prenaient la forme de guerres d’usure et ne se terminaient jamais avec un gagnant et un perdant

    Cette perspective est expliquée par un article de Max Fisher publié aujourd’hui dans le New York Times : aucune grande puissance, constate-t-il n’a mené de guerres à grande ces derniers temps, n’ayant mené que des guerres hybrides et technologiques. De telles guerres, comme celle d’Ukraine, prenaient la forme de guerres d’usure et ne se terminaient jamais avec un gagnant et un perdant, mais, comme la guerre de Corée, avec une impasse souvent de dix ans, dans laquelle des phases « actives » alternaient pour longues périodes de répit. Bref, les proclamations triomphales de la victoire ukrainienne servent à solliciter des soutiens extérieurs (politiques, économiques et militaires), mais n’ont aucun fondement réel.

    Le Washington Post mentionne également, bien que de manière discrète, mais cela contredit ce qui a été affirmé à Davos sur l’envoi inconditionnel d’armes plus puissantes à Kiev, la visite du chef de la CIA à Kiev… :

    « William J. Burns s’est récemment rendu à Kiev pour rencontrer Zelensky afin de l’informer des attentes des États-Unis pour les prochaines campagnes militaires contre la Russie et communiquer qu’à un moment donné, il pourrait devenir plus difficile de maintenir le niveau actuel d’aide à l’Ukraine ».

    Les grands soutiens aux Ukrainiens sont en réalité leurs bourreaux.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Le Pentagone pourrait décider d’envoyer des troupes à Kiev. Escalade guerrière ou tentative d’intimidation ?

    Publié par Guy Jovelin le 24 mai 2022

    La guerre en Ukraine est entrée dans une phase cruciale. Les regards se portent principalement sur Severodonetsk, la dernière grande ville de l’oblast de Lougansk aux mains de Kiev. Le spectre d’un nouveau Marioupol à Severodonetsk apparaît de plus en plus concret et la crainte d’une situation similaire à celle observée dans la ville surplombant la mer d’Azov a également été relancée par les autorités de Kiev elles-mêmes. Dans le Donbass, l’offensive russe gagne du terrain

    Sur le plan politique, la nouvelle ouverture au dialogue de Moscou doit être actée, avec Kiev toutefois qui continue à freiner. Au cours des dernières heures, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a clairement indiqué que « sans le retrait des troupes russes des territoires occupés, il n’y aura pas de cessez-le-feu ».

    Depuis Washington, le Wall Street Journal a lancé la rumeur selon laquelle l’administration Joe Biden pourrait envoyer des unités spéciales à Kiev pour défendre l’ambassade américaine. Le Pentagone n’a ni confirmé ni démenti : « Pour le moment nous n’avons pris aucune décision, nous sommes en contact étroit avec le Département d’Etat pour évaluer la situation », a-t-on répété dans une note de la Défense américaine. En tout état de cause, une telle hypothèse prévoirait la présence sur le territoire ukrainien de soldats américains de manière officielle et non « officieuse », comme dans le cas des volontaires qui combattent aux côtés des soldats de Kiev. Le sujet paraît donc assez délicat.

    De son côté, le New York Times, l’organe de référence du Parti démocrate, demande à Biden de mettre fin à la crise ukrainienne. C’est peut-être l’intervention la plus autorisée en ce sens à être apparue dans les médias américains, d’où son importance.

    « La guerre en Ukraine se complique et l’Amérique n’est pas prête » est le titre de l’éditorial du journal de la Grosse Pomme qui, tout en louant le soutien que l’Amérique a apporté à Kiev, précise que la guerre est désormais entrée dans une nouvelle phase et que les objectifs de l’administration Biden deviennent de moins en moins clairs. 

    Le NYT prêche le retour au réel en soulignant également, et cela sonne comme un camouflet pour l’irréalisme de certains, Zelensky et Occidentaux en tout premier, qu’ « une victoire militaire décisive de l’Ukraine sur la Russie, qui verrait l’Ukraine regagner tout le territoire que la Russie a conquis depuis 2014, n’est pas un objectif réaliste. Bien que la planification et les capacités militaires de la Russie aient été étonnamment modestes, la Russie reste trop forte et Poutine a investi trop de prestige personnel dans l’invasion pour reculer.

    « Les États-Unis et l’OTAN sont déjà profondément impliqués, militairement et économiquement [dans la guerre]. Mais des attentes irréalistes pourraient nous entraîner de plus en plus profondément dans un conflit long et coûteux. La Russie, aussi blessée et incapable soit-elle, est toujours capable d’infliger des destructions indescriptibles à l’Ukraine et reste une superpuissance nucléaire. »

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Escalade guerrière : la Finlande et la Suède demandent leur adhésion à l’Otan. La Russie les met en garde

    Publié par Guy Jovelin le 13 mai 2022

    L’OTAN est en guerre contre la Russie par pays interposés. La Finlande deviendra-t-elle une nouvelle Ukraine qui permettra à l’Otan, c’est-à-dire aux Etats-Unis, d’ouvrir un nouveau conflit aux frontières de la Russie ? Et ainsi tenter de l’affaiblir ?

    Le journal finlandais Helsingin Sanomat indique que la Suède et la Finlande pourraient soumettre simultanément leurs demandes d’adhésion à l’OTAN au début de la semaine prochaine. L’Alliance a promis une procédure rapide. « Si la Finlande dépose sa candidature d’adhésion, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) s’en réjouira et le processus d’adhésion sera rapide et sans problème », a déclaré le Secrétaire général de l’Organisation, Jens Stoltenberg. Le président et la Première ministre de la Finlande estiment quant à aux qu’être membre de l’OTAN « renforcerait l’alliance dans son ensemble ». La décision officielle sera annoncée dimanche à l’organisation.

    En février dernier, Maria Zakharova avait rappelé qu’une éventuelle adhésion d’Helsinki, ainsi que de Stockholm, à l’Alliance atlantique aurait « de graves répercussions politico-militaires » et que le cas échéant Moscou « serait obligé de répondre ». « Être membre de l’OTAN ne peut renforcer leur sécurité nationale. De facto [la Finlande et la Suède] seront la première ligne de l’OTAN ». Abandonner la position de non-alignement militaire est un danger pour les deux pays avait-elle souligné fin avril.

    A l’annonce de cette candidature de la Finlande, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou agira si la Finlande rejoint l’OTAN. Une telle mesure constituerait une violation des obligations juridiques internationales indique un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères de Russie. L’entrée de la Finlande serait une « menace » pour la Russie, affirme le Kremlin : « La Finlande s’est jointe aux mesures hostiles prises par l’Union européenne envers notre pays. Cela ne peut que susciter nos regrets et est une raison pour des réponses symétriques correspondantes de notre côté », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Lorsqu’on lui a demandé si cela représentait une menace pour la Russie, Peskov a répondu : «

    Certainement. L’expansion de l’OTAN ne rend pas notre continent plus stable et plus sûr. »

    Un article de Russia Today précise que « le porte-parole a également souligné que cela constituerait « une violation directe des obligations juridiques internationales de la Finlande » en vertu du traité de paix  de Paris de 1947 qui prévoit l’obligation pour les parties de ne pas conclure d’alliances ou de participer à des coalitions contre l’une d’entre elles, ainsi que de l’accord de 1992 entre Moscou et Helsinki ».

    En effet, ce n’est pas la Finlande qui devient une menace en adhérant, mais les Etats-Unis qui pourraient installer des missiles nucléaires à la frontière finno-russe. Ainsi la Russie n’aura plus de délai de préavis pour intercepter les missiles. L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN constitue le même danger pour Moscou. La neutralité des pays frontaliers de la Russie est une question de sécurité pour cette dernière.

    La Russie sera obligée de prendre des mesures réciproques de nature militaro-technique et autre pour éliminer les menaces dues à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN a encore déclaré Sergeï Lavrov, le Ministère russe des Affaires étrangères. « Helsinki doit être conscient de la responsabilité et des conséquences d’une telle décision », a-t-il déclaré. Le Kremlin a fait savoir qu’il répondrait mais a refusé de préciser comment, affirmant que cela dépendrait de la distance à laquelle l’OTAN déplacerait les ressources militaires vers la frontière finno-russe de 1 300 km.

    L’ancien président russe Dmitri Medvedev, vice-président du puissant Conseil de sécurité, a déjà parlé de la possibilité de stationner des missiles nucléaires sur le territoire russe de Kaliningrad sur la mer Baltique. Comme première réponse, la Russie a averti les hauts responsables politiques finlandais qu’elle pourrait arrêter vendredi l’approvisionnement en gaz de la Finlande en raison de l’éventuelle adhésion du pays à l’OTAN, rapporte le journal local finlandais Iltalehti.

    Quelques hommes politiques européens maintiennent la tête froide. Parmi eux le président croate Zoran Milanovic, que l’on ne peut taxer d’être philo-russe, a menacé d’opposer son veto à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, considérant la manœuvre extrêmement dangereuse et provocatrice envers la Russie :

    « Impliquer la Finlande, qui est à cinquante kilomètres de Saint-Pétersbourg, là-dedans, je pense que c’est du charlatanisme dangereux. »

    Viktor Orban est sur la même ligne. Les deux bloquent les sanctions et adhésions voulus par les États-Unis. On comprend ainsi pourquoi Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron veulent réviser les traités européens pour supprimer le droit de veto.  

    Après l’Ukraine, la Finlande : l’OTAN continue décidemment à jeter de l’huile sur le feu.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info