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  • La Russie de porte bien…merci !

    Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2024

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    Pierre Bérard

    Le narratif européen va de Charybde et Scilla et semble se précipiter vers l’abîme. Durand ce temps nos populations hébétés sont indifférentes au danger ou suivent les injonctions de la doxa.

    Tous nos dirigeants et leurs experts de plateau qui annonçaient jusqu’en novembre 2023 la défaite de la Russie et nous demandaient d’aider l’Ukraine jusqu’à sa victoire comme Macron semblent avoir enfin compris que les forces armées ukrainiennes étaient épuisées et forcées de modifier leur comportement et opter pour une stratégie défensive. Aujourd’hui ils veulent nous faire croire que la Russie menace l’Union européenne. C’est tout simplement une désinformation grossière et délirante de plus. À cela plusieurs raisons rapidement esquissées ici :

    Géopolitiques. La Fédération de Russie est un territoire grand comme 35 fois la France avec une population d'à peine plus de 2 fois celle de notre pays et avec une natalité déclinante. Les Russes ont sur ce territoire tout ce dont ils ont besoin. Leur agriculture produit plus qu’ils ne consomment et ils exportent en grande quantité des céréales et des engrais. Leur territoire regorge de pétrole (qu'ils payent 40 centimes d'euros le litre), de gaz, d’uranium et de toutes les matières premières nécessaires à une industrie performante. Quels serait leur intérêt de vouloir conquérir d’autres territoires qui leur sont totalement hostiles ? les Russes connaissent le prix de l'occupation de territoires hostiles et les pertes qu’ils ont subies en Afghanistan sont encore très présentes dans la mémoire collective.

    Militaires. Ils n’en ont tout simplement pas les moyens. Ils ont mis deux ans pour conquérir et conserver 17% du territoire de l’Ukraine pays de 35 millions d’habitants alors que les populations des 4 oblats annexés étaient majoritairement des Russes brimés et bombardés par Kiev depuis 2014. Et il se lanceraient à la conquête de 500 millions d’habitants qui leurs sont hostiles ?

    Politiques. Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire la Russie est un régime autoritaire mais pas une dictature. Il y a une opinion publique et les réseaux sociaux fonctionnent comme chez nous (c’est à dire avec une censure comparable). D’ailleurs un institut américain a évalué les pertes russes en y recensant les messages de deuil et de condoléances. Et les Russes n’accepteraient pas une mobilisation générale pour se lancer dans une guerre de conquête. Pour les Russes, l’opération spéciale est la défense d’une terre et d’une population non seulement russophone mais ethniquement russe, et ils savaient ces populations sérieusement menacées, ce qui change tout.

    L’Union européenne dirigée par des Young leader s’est imprudemment engagée, à la remorque des États Unis, dans un soutien financier et militaire inconditionnel vis à vis de l’Ukraine et surtout dans une large politique de sanctions contre la Russie. Au total les sanctions se retournent contre nous : l’Allemagne privée du gaz russe très bon marché (avec l’aide active de ceux que nous prenons pour des alliés indéfectibles) est entrée en une récession appelée à durer. Dans le même temps le FMI reconnait qu’en Russie le PIB s’est accru de 3,8 en 2023 ! La Russie que l’on devait ruiner selon notre génial ministre Bruno Lemaire s’en tire plutôt bien. tandis que dans la plupart des autre pays de l’UE les problèmes s’accumulent générant un fort vote « populiste ». Sur le plan militaire les Européens ont joué le mauvais cheval comme tend à le montrer la prise d’Avdviivka par les troupes russes. Mais l’UE s’entête et promet à l’Ukraine 50 milliards de dollars sur quatre ans au mépris, par exemple, du financement de ses systèmes de santé défaillants, de ses agriculteurs poussés à la faillite de sa ré-industrialisation ou de sa propre défense qui est partout à l'os. Les 50 milliards disparaitront dans le triangle des Bermudes qu’est l’Ukraine, un des pays les plus corrompus du monde…

     

    Source : synthesenationale

  • L’Intelligence Artificielle pour nous surveiller : une commissaire de l’UE s’en réjouit

    Publié par Guy de Laferrière le 26 janvier 2024

    A Davos, la commissaire de l'Union européenne Stella Kyriakides prend exemple du passeport vaccinal pour justifier le recours à l'Intelligence Artificielle

    A Davos, la semaine dernière, Stella Kyriakides, la commissaire de l’Union européenne chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, a salué le « certificat numérique COVID » comme un exemple de ce à quoi l’intelligence artificielle (IA) et la technologie peuvent être utilisées.

    Stella Kyriakides a tenu ces propos le mercredi 17 janvier au Forum économique mondial de Davos, lors de la table ronde intitulée « Réparer les soins de santé par le numérique ».

    Les intervenants ont commencé par se concentrer principalement sur la manière dont l’IA pourrait être utilisée pour aider à détecter des maladies ou à lire des radiographies, avant de s’orienter vers l’utilisation d’un partage et d’une conservation plus larges des données de santé.

    Stelle Kyriakides a pris la parole après la déclaration du président de la Mayo Clinic, Gianrico Farrugia, qui considérait que « à l’échelle mondiale, nous allons avoir besoin que les gouvernements intensifient leurs efforts » pour résoudre les problèmes d’infrastructure numérique.

    « Je suis très heureuse que vous ayez soulevé ce point, car je pense que c’est vraiment l’un des défis énormes, et presque un défi éthique auquel nous sommes tous confrontés », a déclaré la commissaire européenne Stella Kyriakides.

    Le commissaire Kyriakides a déclaré que l’UE « travaille très étroitement avec les États membres » pour « renforcer leurs systèmes de santé ». Elle a déclaré que la « numérisation » est également la « pierre angulaire de notre stratégie mondiale en matière de santé ».

    Tout en affirmant qu’il y a « beaucoup » à faire, Kyriakides a révélé qu’elle était optimiste en raison du travail passé de l’UE sur les certificats numériques COVID.

    « Je veux juste prendre un moment pour citer un exemple de ce qui s’est passé pendant la pandémie… Ce n’était pas là avant », mais le « certificat COVID numérique » est rapidement devenu un « mode de vie » après seulement quelques mois, a-t-elle souligné avec fierté.

    Le certificat européen vérifiait le statut de  « vaccination » contre le COVID, ou si le titulaire avait été testé négatif en tant que voyageur international non vacciné. Il a été utilisé pour exclure de divers lieux publics ceux qui refusaient les injections et ainsi inciter les citoyens de 27 pays à se faire vacciner.

    « Cela a ouvert les économies et les sociétés, car nous avons utilisé les soins de santé numériques pour permettre que cela se produise », a-t-elle poursuivi.

    Elle a ensuite mentionné comment l’OMS avait « pris en charge » la nouvelle technologie et qu’« il y avait plus de 80 pays à bord ».

    « Nous devons sortir des sentiers battus. Nous devons avancer. Nous devons être conscients des dangers, mais ne perdons pas de vue le potentiel », a-t-elle déclaré.

    Toujours plus d’outils pour nous contrôler

    Stelle Kyriakides a également appelé à un logiciel de données de santé internationales plus étendu.

    Plus tôt dans la session, Kyriakides avait déclaré que « nous pouvons disposer de tout le potentiel que l’IA nous offre et avoir tous les garde-fous en place » pour protéger les données des patients, mentionnant la réglementation de l’IA dans l’UE.

    Elle a déclaré que « la pandémie a révolutionné la façon dont nous voyons les soins numériques, les soins de santé et l’IA de tant de manières différentes ».

    Dans ce contexte, elle a évoqué une « proposition » visant à « construire l’espace européen des données de santé ».

    L’« Union européenne de la santé » inclurait ce « projet » utilisant les « données personnelles » pour « rejoindre les systèmes de données de santé des États membres » afin que les citoyens puissent avoir leur « dossier de santé à disposition » avec eux lorsqu’ils voyagent.

    Mais il y aurait une « deuxième partie » qui permettrait aux responsables d’« extraire » des données à des fins de « recherche ».

    « Nous devons réellement exploiter tout ce potentiel afin de bénéficier aux citoyens », a-t-elle déclaré, prenant ceux-ci pour des naïfs.

    Aie confiance, crois-en Davos

    Au cours de la table ronde, elle a déclaré que les citoyens doivent faire confiance au système.

    Elle a déclaré que l’utilisation « anonyme » des données à des fins de recherche est un sujet différent.

    Stella Kyriakides a déjà travaillé avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour, selon les termes de cet organisme, « établir un système mondial qui contribuera à faciliter la mobilité mondiale et à protéger les citoyens du monde entier contre les menaces sanitaires actuelles et futures, y compris les pandémies ».

    Alignement entre l’UE et l’OMS

    « En utilisant les meilleures pratiques européennes, nous contribuons aux normes de santé numérique et à l’interopérabilité à l’échelle mondiale – au bénéfice de ceux qui en ont le plus besoin », avait déjà déclaré Stella Kyriakides l’été dernier.

    « Il s’agit également d’un exemple frappant de la manière dont l’alignement entre l’UE et l’OMS peut améliorer la santé pour tous, dans l’UE et dans le monde. En tant qu’autorité directrice et coordinatrice du travail international en matière de santé, il n’y a pas de meilleur partenaire que l’OMS pour faire avancer le travail que nous avons commencé au sein de l’UE et développer davantage de solutions mondiales de santé numérique.»

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Sondage : 73% des Français estiment que les étrangers hors UE ne doivent pas avoir les mêmes droits sociaux que les citoyens français

    Publié par Guy de Laferrière le 16 décembre 2023

    Un sondage exclusif de l’institut CSA pour CNEWS, rendu public ce samedi 16 décembre, indique que 73% des Français estiment que les étrangers non européens ne doivent pas avoir les mêmes droits sociaux que les citoyens français. C’est du côté de l’âge et des opinions politiques que l’écart se creuse réellement Inversement, 27% des personnes interrogées pensent qu’étrangers non-européens et nationaux français doivent bénéficier des mêmes droits sociaux. Si les personnes proches de la droite sont unanimes,celles proches de gauche sont divisées.

     

    Selon ce sondage, ce sont l’âge et les opinions politiques qui creusent réellement l’écart. Seuls 37% des moins de 35 ans estiment que les personnes étrangères doivent avoir les mêmes droits sociaux que les Français. Ce chiffre se réduit presque de moitié pour les 50 ans et plus, qui ne sont que 23% à partager cette opinion.

    Dans le détail, ce sont les 18-24 ans et les 25-34 ans (37%) qui sont les plus favorables à l’idée que les étrangers non-européens aient les mêmes droits sociaux que les Français. Parmi les 35-49 ans, ils ne sont plus que 24%.

    Lorsque l’on arrive à l’analyse politique, l’écart est plus creusé que jamais. Au total, 88% des sondés de droite sont contre l’égalité des droits sociaux entre étrangers non européens et Français, contre 45% des répondants de gauche.

    cnews via fdesouche

    * Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne, du 11 au 12 décembre, auprès d’un échantillon représentatif de 1.012 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

  • Nagorny-Karabakh : l’Union Europeenne fait le service minimum

    Publié par Guy de Laferrière le 24 septembre 2023

    synthesenationale

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    « Pour l’Azerbaïdjan, le Kabarakh est un problème d’amour-propre, pour les Arméniens, c’est une question de vie ou de mort ».

     ( Andrei Sakharov, en 1989.)

     Jean-Claude Rolinat

    Depuis la chute de l’URSS en décembre 1991, et les mauvais partages territoriaux issus de la défunte Union soviétique, toutes les Républiques au début de la période post-communiste, ont connu des tentatives sécessionnistes plus ou moins réussies.  En Fédération de Russie même, c’est le Tatarstan et surtout la Tchétchénie qui « ont bougé les oreilles ». Si la première est rentrée dans le rang pacifiquement, il aura fallu deux guerres pour « normaliser » la seconde. Et encore, Poutine a-t-il dû concéder une très grande autonomie au « roitelet » local, Ramzan Kadyrov, que l’on dit au plus mal.

    La Géorgie a récupéré l’Adjarie, qui partait du côté de la Turquie. Mais elle peut faire son deuil, pour l’instant, de l’Ossétie du Sud qui regarde du côté de ses frères séparés du nord, et de l’Abkhazie, deux entités administratives qui se sont proclamées « Etats indépendants ». En fait, ces deux derniers territoires dépendent beaucoup de la Russie pour leur survie, comme la Transnistrie russophone, qui s’est séparée de la Moldavie, alors que cette dernière fut, un temps, tentée de rejoindre la « Mère patrie »  roumaine dont elle a été séparée, suite à la deuxième Guerre mondiale. La Moldavie a réglé pacifiquement les revendications irrédentistes de sa minorité Gagaouze – des Turcs christianisés – en lui accordant une large autonomie.

    Un héritage  frontalier qui ne passe pas

    L’Ukraine nous offre, avec cette stupide guerre entre deux peuples frères slaves, le triste spectacle d’une profonde querelle de frontières. S‘il est indubitable que la Crimée est majoritairement peuplée de Russes qui ont exprimé leur volonté d’être rattachés à Moscou, la ligne est moins claire dans le Donbass. Justement, les accords de Minsk - non respectés par les Ukrainiens soutenus par les Occidentaux - devaient régler pacifiquement le sort de ces provinces riches en minerais et aux populations mêlées. On attend toujours le référendum d’autodétermination initialement prévu, et on connait  la suite qui  a été donnée. Angela Merkel s’est même vantée d’avoir parrainé avec Macron, les accords de Minsk pour permettre à la clique de Zelinsky de gagner du temps !…

    L’Azerbaïdjan et l’Arménie, n’ont pas échappé au conflit territorial

    Théoriquement, les Etats issus de l’URSS devaient garder les frontières identiques à celles qu’ils avaient en son sein. C’est le dogme de « l’intangibilité des frontières » que le droit international prescrivait, comme si ces dernières étaient des « vaches sacrées » ! C’était faire table rase des velléités de peuples à se défaire du carcan stalinien. Ce dernier tyran, pour maintenir un semblant de cohésion dans son vaste Etat multinational, avait appliqué à la lettre la maxime de « diviser pour régner ». C’est ainsi que des Arméniens – ceux, justement du Nagorny-Karabakh enclavés en Azerbaïdjan – s’étaient retrouvés « prisonniers » d’un pays musulman, alors que les Azéris de même confession mahométane au sein du Nakitchévan, étaient séparés de leur capitale, Bakou, encastrés eux aussi, dans un  territoire étranger, en l’occurrence arménien, jouxtant l’Iran. « Pour arranger les choses » si je puis dire, il n’est pas inutile de rappeler que les Arméniens constituent un vieux peuple de religion chrétienne dont l’identité remonte à l’aube des temps, que les Azéris sont sunnites - comme une majorité de Turcs qui les soutiennent - alors que l’Iran est chiite ! Ce démarquage religieux explique en partie, mais pas seulement, le fond du conflit et les jeux d’alliances.

    L’Artsakh proclame son indépendance

    Le 2 septembre 1991, quelques mois avant l’éclatement de l’URSS, le Nagorny-Karabakh proclamait sa souveraineté sous le nom de « République d’Artsakh » (RHK), un nom remontant au Moyen-âge. Le 10 décembre suivant, 99,89% des électeurs se prononçaient en faveur de l’indépendance totale. Aussitôt, la guerre éclatait entre les Azéris et les Arméniens. On assistait, comme en Inde en 1947, à des pogroms et à un vaste transfert de populations. Une petite nation forte de 150 000 âmes s’étalant sur environ 7000 km², arborait son nouveau drapeau aux couleurs arméniennes, rouge, bleu et orange. Pas plus le gouvernement d’Erevan que celui d’aucun autre Etat, ne reconnaissaient cette RHK, un « Etat de facto ». Si, dans un premier temps, l’armée azérie était bousculée par les troupes régulières de l’Arménie et celles de l’Artsakh, le président Aliev allait prendre sa revanche à l’automne 2020, massivement aidé  par la Turquie - usant et abusant de drones et  de mercenaires syriens - et, étrangement, par Israël. (Sans doute trop content d’avoir un pays musulman reconnaissant son Etat, et supportant mal, peut-être, la concurrence mémorielle du peuple arménien, victime, lui, aussi, d’un génocide.) La superficie du Haut Karabakh se réduisait comme peau de chagrin, la population fuyant les territoires conquis par l’ennemi. De 160 000 habitants, les effectifs étaient réduits à 120/140 000 Arméniens. Le pire allait arriver en ce mois de septembre 2023.

    La Russie, empêtrée dans le conflit ukrainien, oublie ses devoirs

    La Russie était l’arbitre. Un contingent de 2000 à 2500 de ses soldats devait jouer le rôle des « casques bleus » aux limites des zones de combat. Un étroit corridor, celui de Latchin, reliait l’Arménie proprement dîte, à l’enclave. Ce modeste et bien fragile cordon ombilical a été coupé lors de la dernière, brève et violente offensive azérie. La Fédération de Russie, préoccupée par son offensive en Ukraine, a « oublié » son alliée arménienne. Pire, le premier ministre arménien Nikol Pachinian, n’a pas envoyé d’aide à ses frères séparés d’Artsakh, contrairement aux deux guerres précédentes. Il s’est dit, toutefois, prêt à accueillir 40 000 réfugiés. Pour ces derniers, comme les Pieds Noirs et les Harkis en Algérie, c’est « La valise ou le cercueil » ! Ilham Aliev, le dictateur azéri, a beau dire que son objectif est une « réintégration pacifique des Arméniens », et « une normalisation des relations avec Erevan », le bilan catastrophique de ces derniers jours de combats – 200 tués et 400 blessés selon les autorités de Stépanakert, la petite capitale   de l’Artshak - n’est pas de bon augure. Que peuvent espérer ces milliers d’Arméniens affamés, sans médicaments ou presque, dont certains lieux de culte ont déjà été saccagés, alors que les négociateurs de l’Azerbaïdjan, rencontrant les leurs à Yevlakh, à l’ouest de Bakou, exigent purement et simplement une restitution des armes et une reddition sans conditions ?

    L’Europeaux abonnés absents ?

    L’institution bruxelloise, par l’intermédiaire de Charles Michel, son président – à quoi sert-il ? – et Ursula Von der Layen, présidente de la Commission, se sont bien « fendus » d’un communiqué, comme le Quai d’Orsay d’ailleurs, mais à quoi cela sert-il, si c’est pour acheter gaz et pétrole au sieur Aliev, qui finance avec ces énergies sa guerre d’extermination des Arméniens, sous l’œil bienveillant d’Ergogan ? Il est vrai que, contrairement à l’Azerbaïdjan, l’Arménie n’a pas un sous-sol très riche et que, par conséquent, elle n’offre pas les mêmes conditions satisfaisantes pour investir.

    Un pervers jeu d’alliances

    Le sort de l’Arménie se joue en ce moment. La diaspora est, certes, mobilisée. Mais cela suffira-t-il ? Ces gens-là peuvent être très courageux, il n’empêche que sous le nombre et la modernité des armements qui leur font face, ils peuvent succomber. C’est ce qui vient d’arriver à l’enclave. Sera-ce le sort de l’Arménie toute entière demain ? Pachinian a fait un pas de deux en acceptant des manœuvres militaires conjointes avec les États-Unis, ce qui, en pleine guerre d’Ukraine, n’arrange pas ses affaires avec Moscou ! Erreur diplomatique ou tentative de réalignement ? Pour cette capitale, le front arménien était un front secondaire. Demain, la Turquie exigera peut-être une continuité territoriale avec l’Azerbaïdjan, via l’enclave azérie du Nakhitchevan, et une bande à la frontière irano/arménienne. Continuité du monde turcophone, de l’espace ottoman ? La Géorgie, bien que chrétienne, n’est pas très favorable à l’Arménie, pays particulièrement enclavé et, compte-tenu qu’elle considère Moscou comme un envahisseur, en occupant l’Ossétie du sud et l’Abkhazie, elle frappe à la porte de l’OTAN, tout comme l’Ukraine. Seul l’Iran des Ayatollahs, adversaire du monde sunnite et…du monde occidental – dont Israël ! -, pourrait, paradoxalement, offrir un poumon à Erevan, capitale de l’un des plus vieux royaumes chrétiens !

    Des milliards pour l’Ukraine, et rien pour l’Arménie ?

    Pour des raisons historiques, pour des raisons morales, nous devons être aux côtés de l’Arménie, sans toutefois, avoir la mémoire courte : n’oublions pas, en effet, que durant les années noires, un certain Missak Manouchian était à la tête d’une réseau terroriste paré des vertus de la Résistance - les FTP-Moi - et que l’ASALA ( Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie), proche des Palestiniens du FPLP et du FDPLP, manipulée par les communistes, répandait la terreur.( Notamment un attentat sanglant en 1983, au comptoir de la Turkish Airlines à Orly.) Si nos contrées réputées riches déversent des milliards pour permettre au gouvernement de Zelinsky d’ajouter «  de la guerre à la guerre », n’y en aurait-il pas quelques-uns, à offrir à l’Arménie pour la sortir du pétrin ?

  • Embryons pour produits pharmaceutiques avec l’accord de l’UE ?

    Publié par Guy de Laferrière le 15 septembre 2023

    Le Parlement européen s'opposera-t-il à l'utilisation d'embryons  pour les produits pharmaceutiques ?

    La Commission des Conférences épiscopales de l’Union européenne (COMECE) et le Katholisches Büro de Berlin ont publié conjointement une déclaration dans laquelle ils expriment leur profonde inquiétude quant à l’éventuelle approbation par le Parlement européen de l’utilisation d’embryons pour des produits pharmaceutiques.

    Les députés du Parlement européen sont appelés à voter sur le projet et les amendements présentés par la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen (ENVI) relatifs au futur règlement sur les « Normes de qualité et de sécurité pour les substances d’origine humaine destinées à un usage humain », également connu sous le nom de règlement SoHO.

    Le Secrétariat de la COMECE, en collaboration avec le Katholisches Büro de Berlin, exprime sa profonde préoccupation quant aux conséquences possibles de la définition large de la « substance humaine » présentée dans le projet, qui pourrait inclure les embryons et les fœtus humains.

    “Le danger réside dans la possibilité qu’une telle définition puisse dégrader la dignité et la valeur de la vie humaine, en créant une équivalence inacceptable entre les embryons et les fœtus et les simples cellules de la peau ou le plasma sanguin”, explique le père Manuel Barrios Prieto, secrétaire général de la COMECE.

    Eugénisme ?

    En outre, la déclaration commune soulève des questions sur l’article 58 du projet. S’il est adopté, cet article autoriserait et exigerait des tests génétiques préliminaires sur les embryons et les fœtus, ouvrant potentiellement la porte à l’eugénisme.

    Enfin, le texte souligne la nécessité d’une plus grande clarté dans le projet concernant les droits des différents États membres de l’UE à réglementer ce domaine hautement éthique. La déclaration souligne qu’ “il doit rester la possibilité pour chaque État membre de refuser l’autorisation” de telles pratiques.

     

    Source : medias-presse.info