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  • Alors que la Suède prend la présidence tournante de l’UE, les Démocrates de Suède imposent leur programme sur l’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le 02 janvier 2023

    La Suède prend la présidence tournante de l’Union européenne pour six mois, à compter du 1er janvier 2023. Le pays est désormais dirigé par une droite dure, implacable sur les questions d’immigration.

    La Suède terre d’accueil, c’est fini. Lors de la crise migratoire de 2015, le pays de 10 millions d’habitants s’était montré le plus solidaire d’Europe, en prenant en charge 160 000 réfugiés. Sept ans plus tard, dans ce Royaume où un habitant sur cinq est né à l’étranger, l’atmosphère a changé. Jusque dans les urnes.

    Au terme d’une campagne où les ratés de l’intégration ont tout occulté, les mal-nommés Démocrates de Suède (SD) se sont imposés en deuxième position aux législatives de septembre, avec 73 députés et 20 % des suffrages (5 % en 2010). Derrière la gauche, mais devant la droite traditionnelle.

    Le parti nationaliste et anti-immigration a échoué à intégrer la coalition formée par le Premier ministre Ulf Kristersson, un conservateur allié aux chrétiens-démocrates et libéraux. Mais le SD jouit désormais d’une influence inédite. Son chef Jimmie Akesson, 43 ans, a imprimé sa patte sur la feuille de route du gouvernement, cosignée par son parti : un tiers des soixante pages de l’accord focalisent sur les seules questions migratoires.

    L’extrême-droite a déjà réussi à imposer une réduction drastique des arrivées, avec un quota de 900 réfugiés par an, contre 6 400 en 2022. Et le revenu minimal exigé pour décrocher un permis de travail en Suède devrait augmenter : aux alentours de 33 000 couronnes par mois (2 985 €), contre 13 000 actuellement (1 175 €).

    La traque des sans-papiers va s’intensifier. Ils seraient 18 000, selon la police aux frontières. Beaucoup plus, affirme le ministère de l’Immigration qui annonce un recensement de la population pour mieux les déloger​, promet de multiplier les contrôles d’identité dans les quartiers sensibles ​et envisage d’autoriser les policiers à photographier, prélever les empreintes, voire l’ADN de tout individu circulant sans ses papiers.

    Plus polémique encore, le gouvernement n’exclut pas d’imposer aux fonctionnaires de dénoncer toute personne en situation irrégulière. Inacceptable pour de nombreux employés, soignants ou enseignants, qui refusent de jouer les délateurs.

    Les principaux problèmes économiques et sociaux sont la conséquence des hauts niveaux d’immigration​, avait argumenté Ulf Kristersson dans un discours d’investiture qui semblait s’inspirer des amalgames entre immigration et criminalité dont le SD fait ses choux gras.

    Amalgames nourris par les violences entre gangs mafieux, qui prolifèrent sur fond de trafics de drogue, depuis quelques années. Une cinquantaine de personnes ont été tuées par arme à feu en 2022, soit trois fois plus qu’il y a dix ans, selon le Conseil suédois pour la prévention de la criminalité (Brå). En Europe, proportionnellement à sa population, seule la Croatie fait pire.

    Ouest-France via fdesouche

  • La Hongrie a opposé son veto aux 18 milliards d’euros de prêt pour le gouvernement de l’Ukraine, l’UE contourne sa propre loi pour passer outre

    Publié par Guy de Laferrière le 13 décembre 2022

    lesobservateurs

    En contournant le veto de la Hongrie, l'UE peut librement prêter à l'Ukraine

    Contexte: L'objectif  de l'UE est de fournir une aide financière à court terme (18 milliards) pour financer les besoins immédiats de l'Ukraine.
    Mais comme les membres de l'UE sont endettés, certains même au bord de la faillite, et que la récession frappe à la porte à cause de la politique des Verts (le "plan climat") et des sanctions boomerang contre la Russie, l'UE doit s'endetter auprès de bienfaiteurs comme Soros pour financer la guerre en Ukraine que les États-Unis mènent par procuration contre la Russie.

    Par là, les USA ont réalisé une idée de génie: l'Europe va financer à la fois leur guerre en Ukraine et sa propre destruction. Il fallait y penser !

    Alors que des milliardaires américains ont investi dans des terres agricoles en Ukraine, et comptent sur la guerre pour sauver leur mise, l'UE sait que jamais elle ne sera remboursée en aucune manière de l'aide qu'elle fournit à l'Ukraine, ni de l'aide qu'elle a même proposée en plus pour sa reconstruction.
    Jamais, sans doute, on n'a vu des élites aller pareillement à l’encontre des intérêts de leurs propres peuples, en finançant, armant, et par là, contribuent à faire durer une guerre d'un pays ultra-corrompu, pays qui leurs déverse des millions de réfugiés fuyant cette guerre, et en s'endettant même pour eux, alors qu'ils sont déjà enfoncés dans les problèmes économiques jusqu'au cou.

    Quoi d'autre, sinon la corruption, pour expliquer ce désastre civilisationnel ?

    Les récentes révélations sur une des vice-présidentes du Parlement européen, arrêtée pour avoir fait la promotion du Qatar comme pays démocratique contre de l'argent, montrent à quel point cette instance est immorale.

    Corruption présumée au Parlement européen par le Qatar : 5 suspects interpellés, tous de gauche et actifs dans des ONG, dont la vice-présidente socialiste du Parlement européen, 600.000 euros en liquide retrouvés (MàJ)

    ***

    18 milliards à l'Ukraine en contournant le veto hongrois

    Le Conseil européen est parvenu à un accord sur le paquet législatif qui permettra à l'UE d'apporter une aide financière de 18 milliards d'euros à l'Ukraine en 2023.

    La proposition a été acceptée par le Conseil européen le 11 décembre 2022 dans le cadre d'une procédure écrite, et sera soumise au Parlement européen pour son éventuelle adoption la semaine prochaine, selon l'annonce publiée sur le site internet du Conseil européen. D'après l'article de Portfolio, il est devenu possible que

    l'UE donne le crédit à l'Ukraine même sans l'aval de la Hongrie.

    Le portail écrit: le paquet fournit une solution structurelle aux fins d'un soutien financier à l'Ukraine en 2023. Le montant à fournir sous forme de prêt à l'Ukraine en 2023

    se montera à 18 milliards d'euros et les prêts seront assortis d'un délai de grâce de 10 ans.

    L'objectif est de fournir une aide financière à court terme, de financer les besoins immédiats de l'Ukraine, de restaurer les infrastructures critiques et de fournir un soutien initial à la reconstruction durable d'après-guerre afin de soutenir l'Ukraine sur la voie de l'intégration européenne. Une partie du paquet législatif, la modification du règlement budgétaire, a déjà été adoptée par le Conseil dans le cadre de la réunion du Conseil Ecofin du 6 décembre.

    Source: https://www.vadhajtasok.hu/2022/12/11/keszulodik-az-alku-amivel-magyarorszag-kihagyasaval-adna-hitelt-az-eu-ukrajnanak

  • Twitter dissout l’ensemble de son bureau à Bruxelles, suscitant l’inquiétude de l’UE en matière de contrôle des contenus en ligne

    Publié par Guy de Laferrière le 25 novembre 2022

    Twitter a démantelé l’ensemble de son bureau de Bruxelles, suscitant l’inquiétude de responsables européens qui se demandent si la plateforme respectera les nouvelles règles strictes de l’Union européenne en matière de contrôle du contenu en ligne.

    Julia Mozer et Dario La Nasa, qui étaient chargés de la politique numérique de Twitter en Europe, ont quitté l’entreprise la semaine dernière, selon cinq personnes ayant connaissance de ces départs.

    Ils avaient dirigé les efforts de l’entreprise pour se conformer au code de désinformation de l’UE et à la loi sur les services numériques, entrée en vigueur la semaine dernière, qui fixe de nouvelles règles sur la manière dont les grandes entreprises doivent assurer la sécurité des utilisateurs en ligne.

    D’autres cadres de Twitter dans le petit mais vital bureau de Bruxelles, considéré comme un canal crucial pour les décideurs européens, avaient quitté l’entreprise au début du mois lors des réductions de personnel qui ont entraîné la suppression de la moitié de ses 7 500 employés.

    Mozer et La Nasa ont survécu à la réduction initiale des effectifs, mais ne travaillent plus dans l’entreprise depuis que le nouveau propriétaire, Elon Musk, a lancé un ultimatum la semaine dernière pour que le personnel s’engage à adopter une “culture de travail hardcore”. Il n’est pas clair si les deux hommes ont démissionné ou ont été licenciés.

    Musk et La Nasa ont refusé de faire des commentaires. Twitter n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

    Les départs de Bruxelles sont symptomatiques d’une tendance mondiale, de l’Inde à la France, où des cadres locaux de Twitter qui occupaient des postes clés pour traiter avec des représentants du gouvernement ont brusquement quitté l’organisation ces dernières semaines dans le cadre de réductions généralisées.

    Cette situation a suscité une inquiétude croissante quant à la question de savoir si l’entreprise dispose du personnel nécessaire pour assurer le respect des lois locales destinées à contrôler le contenu en ligne, ce qui pourrait exposer l’entreprise à des poursuites judiciaires et à des mesures réglementaires.

    “Je suis préoccupé par la nouvelle du licenciement d’une si grande quantité de personnel de Twitter en Europe”, a déclaré au Financial Times Věra Jourová, vice-présidente de l’UE en charge du code de la désinformation. “Si vous voulez détecter et prendre des mesures efficaces contre la désinformation et la propagande, cela nécessite des ressources.

    “En particulier dans le contexte de la guerre de désinformation russe, j’attends de Twitter qu’il respecte pleinement la législation européenne et honore ses engagements. Twitter a été un partenaire très utile dans la lutte contre la désinformation et les discours de haine illégaux et cela ne doit pas changer.”

    Financial Times via fdesouche

  • Changement climatique: l’Union européenne et 4 pays dont la France promettent un milliard d’euros à l’Afrique

    Publié par Guy de Laferrière le 16 novembre 2022

    L’Union européenne et certains États membres, dont la France, vont verser plus d’un milliard d’euros pour aider l’Afrique à s’adapter au changement climatique, comme l’a annoncé le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.

    […]

    «  Ensemble, l’Union européenne et quatre États membres – France, Allemagne, Pays-Bas et Danemark – vont fournir plus d’un milliard d’euros pour soutenir l’adaptation en Afrique », a-t-il annoncé lors de la COP27 en Égypte.

    […]

    Ces fonds doivent servir à collecter des données sur les risques climatiques, à renforcer des systèmes d’alerte précoce pour prévenir les populations d’une catastrophe imminente et aider à mobiliser la finance – y compris privée – sur la question climatique. Enfin, ils doivent renforcer des mécanismes d’assurance face aux risques inévitables, a détaillé Frans Timmermans.

    […]

    L’Union via fdesouche.

    Il y a 9 jours:

  • Désireuse de se rendre plus attractive pour l’immigration, l’UE propose de promouvoir le statut de “résident à long terme” pour les non-européens. Les eurodéputés Renaissance jugent que l’UE “ne va pas assez loin”

    Publié par Guy de Laferrière le 29 octobre 2022

    La Commission européenne, désireuse de rendre l’UE plus attractive pour les migrants qualifiés non européens, propose de promouvoir le statut de résident à long terme de l’UE pour les citoyens non européens. Certains s’interrogent toutefois sur l’impact de cette mesure, dans la mesure où de nombreuses questions liées à l’immigration relèvent de la compétence des États membres.

    Face à une pénurie croissante de travailleurs qualifiés dans l’ensemble de l’Union, la Commission propose un paquet législatif révisant la législation européenne existante sur les permis de séjour de longue durée et le « permis unique » permettant de vivre et de travailler dans l’UE.

    La commission des Affaires intérieures du Parlement européen, ainsi que certains experts en migration tels que Beate Gminder, directrice générale adjointe de la Politique migratoire à la Commission européenne, ont discuté de la proposition de la Commission mardi (25 octobre).

    Vingt-trois millions de citoyens non européens résident actuellement dans l’UE. Or, sur les 10 millions titulaires d’un permis de séjour de longue durée ou permanent, « seuls trois millions détiennent un permis de séjour de longue durée de l’UE », a déclaré Mme Gminder aux eurodéputés.

    « Il y a donc sept millions de personnes qui ne détiennent qu’un permis national », a-t-elle ajouté.

    Si elle est adoptée dans sa forme actuelle, la proposition de la Commission, examinée par la commission du Parlement mardi, garantira que les titulaires de permis de séjour de l’UE ont les mêmes droits que ceux qui détiennent un permis national.

    (…) Le groupe libéral Renew Europe estime toutefois que les propositions de la Commission ne vont pas assez loin.

    Ils affirment qu’il devrait être possible de passer du statut de réfugié ou de demandeur d’asile à celui d’immigrant grâce au permis « unique ».

    « Nous ne devrions pas seulement regarder quelles sont les personnes qui veulent venir dans l’Union, mais nous devons aussi nous occuper de ceux qui vivent déjà dans l’Union mais n’ont pas de permis de travail », a déclaré l’eurodéputé du groupe Renew, Jan-Christoph Oetjen. Ce dernier a également promis qu’il proposerait un amendement à la proposition de la Commission à cet effet

    (…) Euractiv.fr via fdesouche