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avortement

  • 50e anniversaire de la loi Veil

    Publié par Guy Jovelin le 17 janvier 2025

    Thomas Joly

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    En ce 50e anniversaire de la loi Veil, il est impératif de dresser un bilan lucide et sans concession de ce que cette législation a engendré. Présentée à l'époque comme un « progrès », une « avancée pour les droits des femmes », cette loi a en réalité inauguré une ère marquée par un recul dramatique de notre civilisation. Loin d'être une mesure anodine, l'avortement légalisé a ouvert la voie à une banalisation d'un acte autrefois perçu comme grave et exceptionnel. Il est temps de dénoncer cette dérive et d'appeler à une politique plus respectueuse de la vie.
    Un véritable génocide silencieux
    Depuis l'adoption de la loi Veil en 1975, la France a enregistré près de 10 millions d'avortements. Chaque année, ce sont environ 220.000 vies qui s'éteignent avant même d'avoir vu le jour. Ces chiffres sont vertigineux : ils évoquent un véritable génocide silencieux, un massacre institutionnalisé que l'on tait par conformisme ou par peur de heurter les sensibilités modernes. Comment ne pas comparer ces pertes humaines à des cataclysmes historiques qui ont également décimé des populations entières ? Ici, l'État n'est plus garant de la vie, mais complice de sa destruction.
    La banalisation d'un acte grave
    Il y a cinquante ans, Simone Veil présentait sa loi comme une mesure d'exception, destinée à éviter les « drames » des avortements clandestins. Mais que constate-t-on aujourd'hui ? L'avortement est devenu une simple « option », un recours courant désormais banalisé, presque trivialisé. Les discours contemporains tendent à gommer toute réflexion morale ou éthique autour de cet acte. Ce qui était présenté comme une solution de dernier recours est devenu, en réalité, un moyen de contraception supplémentaire.
    La bien-pensance a progressivement éteint la voix des opposants à l'avortement, stigmatisés comme « réactionnaires » ou « hostiles aux droits des femmes ». En occultant toute considération sur la valeur intrinsèque de la vie humaine, on a engendré une société de l'immédiateté et de l'irresponsabilité.
    Un recul de civilisation
    L'avortement légalisé marque un profond recul de notre civilisation. Les grandes cultures de l'Histoire se sont toujours élevées sur la défense de la vie, le respect des plus vulnérables et la promotion de la natalité. En revanche, les sociétés en déclin se caractérisent par une dévalorisation de la vie humaine et une absence de regard porté sur l'avenir.
    Le droit à l'avortement est présenté comme un « progrès », mais il symbolise en réalité une défaite collective. En consacrant l'élimination de l'enfant à naître comme un choix acceptable, notre société a renoncé à l'idéal selon lequel chaque vie humaine est sacrée. Nous avons érigé une culture de mort qui mine les fondements mêmes de notre identité.
    Le devoir de l'État : défendre les tout-petits
    L’État a pour mission première de protéger les plus faibles, ceux qui ne peuvent pas se défendre eux-mêmes. Or, il a échoué lamentablement dans ce rôle en laissant les plus vulnérables — les enfants à naître — être sacrifiés sur l’autel de l’autonomie individuelle et de la modernité. Au lieu de promouvoir une vision noble de la maternité et de soutenir les femmes confrontées à des grossesses non prévues, l’État a préféré faciliter l’avortement, le rendant accessible, voire encouragé.
    Vers une grande politique nataliste
    Plutôt que de persévérer dans cette culture de mort, la France doit prendre un virage historique et s'engager dans une véritable politique nataliste. Il est urgent de revaloriser la famille, de soutenir les parents et de promouvoir la naissance comme un bien inestimable pour la Nation. La survie d’une civilisation repose sur sa capacité à se projeter dans l’avenir, à croire en ses enfants et à transmettre ses valeurs.
    Pour cela, des mesures concrètes doivent être prises : des allocations familiales substantielles, un système fiscal avantageux pour les familles nombreuses, un soutien psychologique et matériel renforcé pour les femmes enceintes en difficulté. C’est ainsi que nous pourrons sortir de cette impasse morale et sociétale, et redonner à la vie la place qu’elle mérite.
    L’avortement légalisé n’est pas un progrès mais un recul. Il est temps de tourner cette page sombre de notre Histoire et de réaffirmer la primauté de la vie humaine. L’avenir de notre civilisation en dépend.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France
  • Vote sur l’inscription du droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’UE : absence des LR, abstention du RN

    Publié par Guy de Laferrière le 12 avril 2024

    Vote sur l’inscription du droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’UE : absence des LR, abstention du RN

    Le vote sur cette résolution avait lieu aujourd’hui au Parlement européen. Le résultat des votes est à la page 357 de ce pdf. Une résolution adoptée à 336 voix pour, 163 contre et 39 abstentions.

    • Reconquête (Nicolas Bay) : contre (comme la quasi totalité du groupe ECR)
    • RN : abstention (alors que presque tout le groupe ID a voté contre)
    • LR : absence volontaire des députés, dont FX Bellamy, qui étaient présents lors des autres votes mais ont quitté l’hémicycle juste avant ce vote. Seule Laurence Saillet est restée et… elle a voté pour !

    Voici le détail des élus qui ont voté contre et ceux qui se sont abstenus :

    La résolution portée par les groupes Socialistes et démocrates (S&D), Renew Europe (centristes et libéraux), les Verts et The Left (gauche radicale) souhaite que l’article 3 de la Charte soit modifié pour stipuler que

    “toute personne a le droit à l’autonomie physique, à un accès libre, informé, complet et universel aux droits sexuels et génésiques et à tous les services de santé connexes sans discrimination, y compris l’accès à un avortement sûr et légal”.

    Pourtant, cette modification n’a aucune chance d’aboutir puisqu’elle nécessiterait l’accord unanime des États membres.

     

    Source : lesalonbeige

  • Soyez rassurés, la macronie trouve des solutions...

    Publié par Guy de Laferrière le 12 mars 2024

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    Source : synthesenationale

  • Ceux qui pestent contre l’immigration mais défendent l’avortement sont inconséquents

    Publié par Guy de Laferrière le 05 mars 2024

    Ceux qui pestent contre l’immigration mais défendent l’avortement sont inconséquents

    Alors que 49 élus RN sur 91 (46 députés et 3 sénateurs) ont voté en faveur de la constitutionnalisation de l’avortement (mais seulement 11 contre, 20 se sont abstenus et quelques uns comme Laure Lavalette ont déserté), Olivier Frèrejacques, président de Liberté Politique, écrit :

    […] Ceux qui pestent contre l’immigration mais défendent l’avortement sont inconséquents. Une civilisation existe par la vitalité de sa population. Une population qui ne veut pas se reproduire est condamnée à mourir, à être remplacée. Refuser l’élan vital et le risque qu’il implique sont le lot d’une société qui meurt et qu’il convient peut-être même d’achever.

    La question de l’avortement est le plus grand tabou de notre temps. On l’a vu avec la polémique CNews où un journaliste a exposé simplement les chiffres de l’avortement et s’est vu condamné par l’ensemble de ses collègues. Ceux qui hier pleuraient sur la liberté d’expression pour avoir été rappelés injustement à l’ordre par l’Arcom ont appliqué à leur collègue ce que la gauche progressiste leur infligeait. Ils ont trouvé la ligne à ne pas dépasser. Il est plus facile, aujourd’hui sur CNews, de nier les massacres israéliens en cours à Gaza que de s’exprimer contre l’avortement.

    La liberté d’expression sera probablement la grande perdante de cette constitutionnalisation de l’avortement. En sanctuarisant cette pratique, le législateur pourra facilement donner les armes de la censure contre les détracteurs de l’IVG. La clause de conscience sera aussi menacée comme l’a évoqué le sénateur Bruno Retailleau. Ce dernier en sait quelque chose puisqu’il a lui-même mis sa conscience catholique de côté lorsqu’il s’est dit « personnellement pour la loi Veil ».

     

    Source : lesalonbeige

  • IVG:République pourrie !

    Publié par Guy de Laferrière le 29 février 2024

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