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  • L’Italie se révolte contre l’Union Européenne et refuse de réduire sa consommation de gaz de 15%

    Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2022

    La fronde gagne l’Union Européenne. Moins d’une semaine seulement après l’annonce de la décision de l’UE de réduire la consommation de gaz de 15%, plusieurs pays du Sud de l’Europe ont ouvertement fait part de leur désaccord. Jusqu’ici, les réfractaires étaient l’Espagne, le Portugal et la Grèce. Ils viennent d’être rejoints par l’Italie.

    En effet, d’après l’agence de presse italienne Ansa.it qui cite des sources diplomatiques, le gouvernement italien s’est, lui aussi, fermement opposé à l’idée de réduire sa consommation de gaz de 15%. D’après la même source, Rome s’oppose au 15% fixé par l’UE, au caractère obligatoire de la décision et à sa généralisation à tous les membres.

    Il convient de rappeler que l’Espagne a également catégoriquement rejeté cette décision, estimant qu’elle allait avoir des conséquences drastiques sur son économie. “Je suis vraiment désolée de devoir dire que l’Espagne ne soutient pas cette proposition. Nous considérons qu’elle se pose sans débat au préalable, sans débat d’orientation générale au Conseil de l’Europe, surtout lorsque les conséquences économiques sont particulièrement importantes”, a d’ailleurs fait savoir Teresa Ribera, ministre espagnole de l’Energie.

    En ce qui concerne le Portugal, notre média a appris du site d’information portugais, Observador.pt, que le gouvernement portugais a totalement rejeté cette proposition. D’après ce média, le ministre portugais de l’Environnement, Duarte Cordeiro, juge cette décision “inacceptable” et estime qu’elle ne sert pas les intérêts de son pays. Apparemment, il n’est pas le seul membre du gouvernement portugais à s’opposer à cette décision. Joao Galamba, secrétaire d’Etat pour l’Environnement et l’Energie, n’est pas non plus favorable à une réduction de 15% de la consommation en gaz du pays.

    En Grèce également, même son de cloche. La décision de l’Union Européenne fait grincer des dents. C’est du moins ce que nous apprend le média grec Ekathimerini. En effet, d’après cette source, le porte-parole du gouvernement grec, Yiannis Economou, a été très clair sur cette question.

    “Le gouvernement n’est pas d’accord en principe avec la proposition de la Commission d’une réduction de 15% de la consommation du pays en gaz naturel”, a-t-il fait savoir, ajoutant que son pays a soumis des propositions à Bruxelles espérant qu’elles porteront leur fruit. Pour le gouvernement grec, toute réduction du gaz aura un impact non négligeable sur son économie.

     

    Source 

  • Crise du gaz : Von der Leyen veut les pleins pouvoirs, certains se rebellent, et l’Union se déchire

    Publié par Guy Jovelin le 24 juillet 2022

    Les sanctions contre la Russie se retournent contre l’Europe : l’hiver prochain pourrait être froid. La Commission européenne, responsable de ces folles sanctions qui riment avec l’austérité énergétique voulue par les khmers verts et le Forum de Davos, a donc décidé d’un plan d’urgence gaz actant une baisse de 15 % de la consommation pour préserver l’approvisionnement des familles et des secteurs essentiels.

    Pour imposer ce rationnement aux pays de l’union Européenne, Ursula Von der Leyen veut les pleins pouvoirs. Ce seraient des pouvoirs extraordinaires pour introduire la coupure et le rationnement obligatoires du gaz. La Commission européenne l’a demandé mercredi dernier aux États membres, anticipant un plan d’urgence européen qui prévoit une réduction de 15 % de la consommation de tous les pays jusqu’au printemps prochain, si la Russie venait à couper complètement l’approvisionnement en gaz. C’est la principale mesure du paquet Économiser du gaz pour un hiver en toute sécurité.

    « L’Union européenne est confrontée au risque de nouvelles réductions des approvisionnements en gaz en provenance de Russie, en raison de l’utilisation par le Kremlin des exportations de gaz comme d’une arme », a déclaré la Commission. La présidente Ursula von der Leyen, oubliant qu’elle est une des premières responsables des sanctions contre la Russie, a attaqué le Kremlin :

    « La Russie nous fait chanter. En cas d’interruption partielle, majeure ou totale, l’UE doit être prête ».

    Déjà 12 Etats membres sont victimes d’une réduction partielle ou totale des flux. Dès lors, « la coupure totale du gaz russe est un scénario probable ». Cela affecterait tous les États membres. Les stocks de gaz n’atteindraient pas 80 % de plein, s’arrêtant entre 65 et 71 %. Les pays les plus touchés seraient les plus dépendants de la Russie, mais les effets économiques se feraient sentir sur tout le monde. C’est aussi pour cette raison que la présidente de la Commission européenne a lancé un appel à la « solidarité », avec l’Allemagne qui dans ce cas serait le principal bénéficiaire. Le gaz « économisé » ira dans une sorte de fonds européen de solidarité pour les pays qui en ont besoin.

    La proposition d’Ursula signifie : rationnement, interruption de la chaîne du froid avec gaspillage de tonnes de nourriture avariée, industries « énergivores » fermées par la seule volonté de la Commission, chômage, mort de faim et misère, une récession sans précédent.

    Afin d’obliger les pays, la Commission européenne veut se doter des pleins pouvoirs en utilisant l’article 122 du traité, qui permet d’adopter des mesures d’urgence sans consultation du Parlement européen et à la majorité des voix au Conseil en cas de problèmes d’approvisionnement dans divers secteurs, notamment pour l’énergie.

    Le plan d’Ursula est dicté par l’Allemagne. C’est cette dernière qui a lancé l’idée que si Gazprom coupe complètement le gaz, les autres pays européens doivent partager le gaz des réserves avec les autres, dont l’Allemagne.

    L’Espagne, le Portugal et la Grèce ont rapidement réagi en s‘opposant successivement à la réduction de la consommation de gaz. Le gouvernement espagnol a lancé l’offensive contre la Commission européenne en jugeant que la demande de Bruxelles n’était ni « juste » ni « efficace », selon les déclarations de Teresa Ribera, ministre de la Transition écologique espagnole. « Les familles espagnoles ne subiront pas de coupures de gaz ou d’électricité dans leur logement […] et l’Espagne défendra la position de l’industrie espagnole », a-t-elle promis.

    Dès le lendemain le Portugal et la Grèce s’étonnaient de ne pas avoir été consultés préalablement sur le sujet et refusaient eux-aussi le plan bruxellois. De son côté la Hongrie se rapproche de la Russie plutôt que de se plier aux règles de Bruxelles.

    Alors que la Commission prévoit un hiver catastrophique et un énième plan d’urgence en accusant Vladimir Poutine de maux anxiogènes à venir, la Russie la déjuge : Gazprom, ayant récupéré sa turbine séquestrée au Canada, le Nord Stream 1 rouvre après maintenance et revient avec un débit régulier pour approvisionner l’Allemagne exactement comme avant. Et augmente celui de l’Italie. C’est évidemment la manière dont Moscou salue la sortie de Draghi !

    Après les annonces grandiloquentes d’une union retrouvée sur le front ukrainien, l’Union européenne vacille sur le front de l’énergie. L’union se déchire sur le gaz…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • L’entrée de la Serbie dans l’UE compromise, Bruxelles exigeant que Belgrade renonce au Kosovo et impose des sanctions à la Russie.

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    L’Union européenne affirme catégoriquement qu’elle est une « union d’égaux » et que les « intérêts et préoccupations de tous ses membres actuels et/ou potentiels seront pris en considération« . Dans le cadre du système juridique de l’UE, cette affirmation est également rendue très claire par l’article 4, paragraphe 2, du TUE, qui stipule que « l’Union respecte l’égalité des […]

     

    Extrait de: Source et auteur

  • Vers un rationnement énergétique ?

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2022

    Après avoir joué aux matamores face à Vladimir Poutine, les dirigeants européens doivent bien constater que les conséquences énergétiques risquent d’être très sérieuses. Ça tombe bien pour les amis du Forum économique de Davos car cela permet d’entretenir la stratégie de la peur. Les médias ne manquent donc pas une occasion de consacrer des articles et reportages aux craintes de black-out énergétique.

    Dans le quotidien belge La Dernière Heure, Damien Ernst, professeur à l’Université de Liège et expert en énergie, déclare : « Pour comprendre ce qui se passe, il faut reprendre le contexte global. On sait que la guerre en Ukraine n’a fait que renforcer une crise énergétique qui couvait déjà depuis quelques mois. Depuis une quinzaine de jours, la Russie a pris la décision de diminuer fortement ses exportations de gaz vers l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream 1. On parle de 500 térawatt-heure en moins, et l’Allemagne se rend compte qu’elle n’aura plus accès à ce gaz russe bon marché sur lequel repose une partie de son économie. Pour rappel, c’est cette bonne relation et cet accord qui les avaient poussés à sortir du nucléaire. »

    « La Russie a décidé de diminuer ses exportations directement, et c’est tout le stock que l’Europe voulait constituer durant l’été qui est mis à mal. Cela aggrave énormément le conflit, qui est en fait une guerre énergétique, entre la Russie et l’Europe. », ajoute-t-il.

    En conséquence, les gouvernements de l’Allemagne et de la France ont décidé de faire fonctionner des usines à charbon pour produire de l’énergie et ce en contradiction avec leur discours climato-mondialiste. « Déjà, on ne pense plus du tout à la question climatique en faisant cela. Et puis, le prix du charbon sur les marchés explose vu l’augmentation de la demande. On a battu des records sur le marché asiatique. »

    La situation en Belgique est assez similaire et « l’expert » Damien Ernst n’hésite pas à prôner le rationnement énergétique. « La ministre de l’Énergie se battait il y a quelques mois encore pour remplacer le nucléaire par des centrales au gaz, comme cela a été le cas en Allemagne. Ces politiques fragilisent encore plus la situation. Il va falloir mettre clairement le doigt sur ce problème et prendre certaines décisions radicales. Il faut avoir le courage de dire à la population qu’on a un gros souci et que cette crise va encore durer des années, c’est une certitude désormais. Il faut penser à mettre en place une stratégie de rationnement. Car chaque kilowatt économisé durant l’été ira vers des réserves stratégiques. Il faut sensibiliser les gens pour que chacun participe à l’effort. Le seul conseil que je peux donner aujourd’hui ? Consommer le moins possible… » Un discours qui rejoint celui des promoteurs du passe énergétique, sujet lui-aussi de plus en plus en vogue dans la presse écrite aux ordres.

    Une fois de plus, il s’agit de faire peser le poids des efforts sur le citoyen moyen. Lui, il est invité – avant d’y être sommé – à réduire sa consommation d’électricité. Mais personne ne vient souligner qu’illuminer tous les bâtiments publics d’Europe aux couleurs de l’Ukraine ou de l’arc-en-ciel LGBT est bien plus énergivore que d’allumer sa lampe de chevet.

    De même, n’est-il pas totalement incohérent dans ce cas de continuer à prôner le tout à la voiture électrique ?

    Décidément, on nous prend vraiment pour des idiots…

     

    Source : medias-presse.info

  • L’Autriche ne peut restreindre les allocations familiales des immigrés dont les enfants vivent dans leur pays d’origine, estime la Cour de justice de l’UE

    Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2022

    L'Autriche ne peut restreindre les allocations familiales des immigrés, estime la CJUE

    Les réductions d’allocations imposées par l’Autriche aux immigrés dont les enfants vivent dans leur pays d’origine contreviennent à la loi européenne, a jugé jeudi la Cour de justice de l’UE. Cette décision est la dernière en date condamnant une série de mesures décidées par un gouvernement précédent (2017-1019) incluant l’extrême droite qui visait à restreindre l’accès aux aides sociales pour les étrangers.

    «Ce mécanisme d’adaptation constitue une discrimination indirecte fondée sur la nationalité qui n’est, en tout état de cause, pas justifiée», selon l’avis de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Le cas jugé relève de réformes entrées en œuvre en 2019 liant les allocations familiales au lieu où vivent les enfants concernés. Ces réformes ont provoqué une baisse des allocations pour des dizaines de milliers d’Européens de l’Est travaillant en Autriche, en particulier dans le secteur de la santé, et dont les enfants étaient restés dans leur pays d’origine.

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