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  • Migrants qui partent, migrants qui arrivent, migrants qui traversent, l’UE dans tous ses états

    Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2021

    A l’Est, dans cette Europe slave qui défend son identité et sa culture, les migrants massés à la frontière biélorusse repartent chez eux. La fermeté des Polonais pour empêcher l’invasion, contre vents et marées, contre les technocrates de l’Union européenne et les pleureuses de la bien-pensance, a gagné. L’aéroport de Minsk, capitale Biélorussie, est plein à craquer d’aspirants à l’Eldorado européen déboutés qui rentrent chez eux.

     

    A l’Ouest, dans cette Europe dévirilisée, déchristianisée, soumise à la déconstruction systématique promue par une intelligentzia mondialiste et apatride, bastion de la conscience morale universelle et des ONG pseudo-humanitaristes, la mort d’une trentaine de migrants qui tentaient de traverser la Manche pour rejoindre de France l’Angleterre, remet la question de l’accueil de toute la misère du monde au centre du débat politique. Et confirme les limites des injonctions bruxelloises et l’absence d’une politique européenne claire de défense des frontières.

    Face au réel, Londres aux prises avec la plus massive « invasion » outre-Manche depuis le débarquement normand en 1066, résiste. Et la France ploie. La polémique anglo-française concernant l’immigration s’est aggravée. Londres déplore l’arrivée de France, en moins d’un an, de plus de 26 000 immigrés clandestins dont 1 185 en une seule journée. Le gouvernement britannique a donc durci sa position vis-à-vis de la France mais aussi de l’Union européenne incapable de contrôler ses frontières tant entrantes que sortantes.

    La colère de Londres est compréhensible, étant donné qu’environ un millier de personnes sont arrivées de la Manche en 2019 et environ 8.000 en 2020. Les 30 migrants clandestins décédés mercredi en tentant de traverser la Manche, dont des enfants et des femmes enceintes, ont amplifié la polémique. Le gouvernement britannique a « à plusieurs reprises » proposé à Paris du personnel et des moyens supplémentaires pour patrouiller la frontière en proposant de couvrir les coûts jusqu’à 54 millions de livres (près de 63 millions d’euros) pour tenter de décourager les passages, a déclaré un porte-parole du premier ministre Boris Johnson.

    Le Royaume-Uni a renouvelé son offre de patrouilles conjointes avec la France dans la Manche, a réitéré hier le ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, faisant référence à une conversation qu’il a eue avec son homologue français Gérald Darmarin. Patel a ensuite précisé que la traversée était « inutile » pour les immigrés clandestins, ajoutant que « personne ne doit quitter la France » pour être en sécurité. Le ministre a rappelé que les personnes devraient demander l’asile dans le premier « pays sûr » qu’elles atteignent après avoir quitté leur pays, anticipant une nouvelle loi sur les frontières qui s’attaquera aux « facteurs d’attraction » qui incitent les migrants illégaux à tenter d’atteindre le Royaume-Uni.

    Les demandes d’asile au Royaume-Uni ont atteint cette année leur plus haut niveau depuis 2004, certifie le British National Bureau of Statistics (Ons). 37 562 demandes d’asile jusqu’en septembre, ce qui correspond à une augmentation de 18% par rapport à 2021, alors qu’il y en a 67 547 en attente d’évaluation. Les demandeurs sont principalement originaires d’Iran, d’Érythrée, d’Albanie, d’Irak et de Syrie.

    Le président français Emmanuel Macron a appelé à un renforcement de la coopération européenne en matière de migration irrégulière, déclarant que « la France ne permettra pas que la Manche devienne un cimetière ». Curieusement, exactement ce que l’Italie demande en vain depuis des années. Mais Macron a également déclaré à Johnson, lors d’un entretien téléphonique, qu’  « il s’attend à ce que les Britanniques coopèrent pleinement et s’abstiennent d’exploiter une situation dramatique à des fins politiques ». Mercredi, le Premier ministre britannique avait déclaré que les efforts déployés sur la crise migratoire n’étaient pas suffisants et qu’il avait « du mal à convaincre certains partenaires, notamment les Français, d’être à la hauteur de la situation ».

    Des flux migratoires aussi massifs et similaires, même en nombre de ceux qui ont franchi illégalement la frontière cette année, à destination de la Grande-Bretagne et de la Pologne, contribuent à ridiculiser l’Europe et sa capacité et sa volonté de défendre les frontières. L’absence de politiques communes, de refoulement et de volonté afin de ne pas accepter d’immigrants illégaux et de poursuivre les trafiquants encouragent en effet les migrants et les organisations criminelles qui les gèrent.

    L’augmentation des traversées de la Manche est inacceptable pour le gouvernement et la société britanniques et renforce le détachement de Londres de l’Union européenne. Une UE qui paie une fois de plus l’absence d’une politique du tiers-monde claire et sans ambiguïté, comme l’a bien illustré le refus de la Commission de financer la construction de barrières anti-immigration irrégulière à ses frontières extérieures, demandées par pas moins de 13 États membres.

    Cette énième crise des migrants illégaux le long des frontières des États individuels confirme une fois de plus l’absence de l’UE dans la défense des frontières communes. Sa volonté de ne pas aider à la construction de « murs » et de ne pas appliquer d’autres mesures pour décourager le trafic de migrants le long des frontières extérieures de l’UE conduira inévitablement à devoir faire face aux murs intérieurs érigés par les États individuels et à l’augmentation des tensions au sein de l’UE. Cela compromettra encore davantage la stabilité du traité de Schengen tout en couvrant l’Europe technocratique de ridicule aux yeux des immigrés clandestins et des trafiquants. Un ridicule qui malheureusement ne la tue pas…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La porte-parole du chef de l’État bélarusse assure qu’Angela Merkel va négocier avec l’UE un « corridor humanitaire » pour évacuer 2000 migrants en Allemagne

    Publié par Guy Jovelin le 18 novembre 2021

    Les grandes puissances du G7 ont appelé jeudi le Bélarus à mettre fin « immédiatement » à la crise migratoire en cours aux frontières de l’Union européenne (UE), accusant Minsk de chercher à « détourner l’attention » des violations du droit international et des droits de la personne.

    Dans un communiqué, les chefs de la diplomatie du Royaume-Uni (qui occupe la présidence tournante du G7), du Canada, de France, des États-Unis, d’Allemagne, d’Italie, du Japon et de l’Union européenne « condamnent l’orchestration par le régime bélarusse de l’immigration illégale à travers ses frontièresNous demandons au régime de cesser immédiatement sa campagne agressive et d’exploitation afin d’éviter de nouvelles morts et de nouvelles souffrances », déclarent-ils.

    […]

     

    Environ 7000 migrants se trouvent actuellement au Bélarus, dont quelque 2000 à la frontière avec la Pologne, a affirmé jeudi la présidence du Bélarus.

    La porte-parole du chef de l’Etat bélarusse, Natalia Eïsmont a affirmé que Minsk allait oeuvrer au rapatriement de 5000 migrants, assurant que la chancelière allemande Angela Merkel allait négocier avec l’Union européenne un « corridor humanitaire » pour évacuer les 2000 restants en Allemagne, une affirmation que Berlin n’avait pas commentée dans l’immédiat.

    ICI via fdesouche

  • Biélorussie : L’UE alloue 700.000€ d’aide humanitaire aux personnes vulnérables bloquées à la frontière

    Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2021

    Répondant immédiatement à un appel, la Commission européenne a alloué 200 000 € de financement humanitaire à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR). Ce financement fait partie de la contribution globale de l’UE au Fonds d’urgence pour les secours en cas de catastrophe, géré par la FICR. Ce financement immédiat de l’UE permettra à la FICR et à sa société nationale, la Croix-Rouge bélarussienne, de fournir une aide d’urgence indispensable, notamment de la nourriture, des kits d’hygiène, des couvertures et des trousses de premiers secours. L’UE a mobilisé un montant supplémentaire de 500 000 euros de fonds humanitaires et est actuellement en contact avec ses organisations humanitaires partenaires pour la mise en œuvre de ces fonds.

    Le commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré : “L’UE soutient ses partenaires humanitaires pour contribuer à atténuer les souffrances des personnes bloquées à la frontière et dans d’autres régions du Belarus. J’appelle à un accès continu des organisations humanitaires des deux côtés pour atteindre ce grand groupe de réfugiés et de migrants afin de leur fournir une assistance urgente.”

    La Commission européenne est prête à fournir un financement humanitaire supplémentaire en réponse à des besoins humanitaires clairement établis, si l’accès des organisations humanitaires partenaires au Belarus s’améliore encore. Toute l’aide humanitaire de l’UE est fondée sur les principes humanitaires internationaux. L’UE fournit une aide humanitaire fondée sur les besoins aux personnes touchées par des catastrophes naturelles ou d’origine humaine, en accordant une attention particulière aux victimes les plus vulnérables. L’aide est acheminée de manière impartiale aux populations touchées, indépendamment de leur race, de leur groupe ethnique, de leur religion, de leur sexe, de leur âge, de leur nationalité ou de leur affiliation politique.

    UE via fdesouche

  • Incohérence médiatique

    Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2021

     

    Voici quelques jours, la Pologne était une menace fasciste au sein de l’Union européenne.

    Aujourd’hui, elle est devenue le rempart de la démocratie européenne menacée par la Biélorussie.

    Mais c’est, de façon générale, toute cette crise des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie qui est traitée, non seulement par les journalistes, mais aussi par les politiciens européens, de façon totalement incohérente.

    Ainsi a-t-on entendu Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne (car, même si cette diplomatie européenne n’existe pas, elle a bel et bien un chef !), déclarer martialement que Bruxelles allait durcir ses sanctions contre « tous ceux qui participent au trafic de migrants vers la Biélorussie, y compris les compagnies aériennes, les agences de voyages et les fonctionnaires ».

    Mais ignore-t-il que le problème n’est pas spécifique à la Biélorussie ? Du trafic de migrants, il y en a aussi dans les Balkans ou en Méditerranée.

    Pourtant, là, l’Union européenne et les États membres, bien loin de sanctionner quiconque, subventionnent le trafic de migrants.

    Comprenne qui pourra !
    à vrai dire, ce n’est pas bien difficile à comprendre : Bruxelles cherche un casus belli.

    Car, derrière la Biélorussie, celle qui est visée est bien la Russie.

    Or, pour une raison mystérieuse, les dirigeants européens (qui étaient pourtant volontiers philo-communistes du temps de l’Union soviétique) considèrent aujourd’hui que la Russie est un bien plus grand danger pour l’Europe que la Turquie ou la Libye.

    Ce qui n’empêche pas certains desdits dirigeants européens, à commencer par l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, d’accepter des ponts d’or de la Russie.

    Tout ceci donne une pénible impression d’amateurisme et de propagande grossière.

    À la limite, on serait tenté de se dire que, peu importe la réalité de ce qui se passe à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, si nous parvenions enfin à avoir une diplomatie rationnelle, n’agissant pas en permanence sous la pression de l’émotion et de l’opinion publique manipulée.

    Mais le simple fait qu’aucun grand média ne semble voir que ce qu’il dénonce en Pologne, il l’encourage hautement en Italie, en Espagne ou en Grèce, montre que nous en sommes loin.

    Car l’émotion fait vendre des journaux et élire des politiciens.

    Cependat, les peuples européens agonisent d’être ainsi dirigés n’importe comment !

     

    Source : les4verites

  • Le néant de l’Union européenne face au chantage aux migrants

    Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2021

    Furieux des sanctions européennes prises à la suite de sa réélection controversée, le président biélorusse Loukachenko a décidé de suivre le sillon tracé par Erdoğan. Ce sillon a un nom : le chantage aux migrants.

    C’est en effet le néo-sultan turc qui avait instauré ce concept d’une haute valeur morale consistant à réclamer de l’argent à l’Union européenne en échange de sa gestion des  stationnés sur son sol. Ils sont plusieurs millions – trois ou quatre, on ne sait pas très bien – et viennent de partout. D’abord de  et d’Irak, mais aussi d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen, du Soudan, d’Érythrée, etc. La liste est très longue.

    L’Union européenne a choisi de céder à Erdoğan. Elle aurait pourtant pu lui rappeler que c’est lui qui a soufflé sur les braises pendant des années en Syrie, qu’il a laissé transiter sur son sol des dizaines de milliers d’islamistes partis faire le djihad en Syrie, qu’il occupe illégalement toute une province syrienne, mais ce serait contraire à la doxa en vigueur : le méchant c’est Bachar, pas Erdoğan. Et puis les Américains eux-mêmes occupent une partie de la Syrie.

    Les Européens auraient pu aussi dire à la Turquie : c’est votre problème, pas le nôtre. Mais la lâcheté ayant remplacé le bon sens, l’Union européenne s’est couchée et paye. Plusieurs milliards, au moins trois jusqu’à présent. Et quand les négociations traînent ou que le chèque se fait trop attendre, Erdoğan organise l’envoi de quelques milliers de migrants vers la frontière grecque où de graves incidents se sont produits à plusieurs reprises. Dans ces cas-là, l’Union européenne laisse la  se débrouiller et regarde pudiquement ailleurs.

    Encouragée par la réussite totale de cette stratégie, la Biélorussie s’est lancée à son tour. Vengeance ou chantage, on ne sait, mais pourquoi se gêner, puisque ça marche ? Depuis cet été, plusieurs milliers de migrants ont emprunté des avions, en payant des fortunes à des passeurs, depuis Damas, Beyrouth, Istanbul et même Dubaï. Destination Minsk, capitale de la Biélorussie. De là, les migrants sont envoyés le long de la frontière polonaise. Les nombreuses images disponibles montrent l’agressivité de ces migrants utilisant sans cesse la violence pour tenter de passer en force.

    L’Union européenne est, une fois de plus, bien embarrassée. Elle serait tentée de donner ses habituelles leçons de morale à la Pologne, mais là, c’est tout de même plus délicat : car si elle la somme d’ouvrir ses frontières, c’est contraire au droit, et puis les Polonais se feront ensuite une joie d’envoyer ces gentils migrants en Allemagne. Alors, on laisse la situation pourrir et on sanctionne les compagnies aériennes coupables de complicité dans cette affaire. Que ne l’a-t-on fait plus tôt.

    Il est évidemment plus difficile de sanctionner la  à qui on a déjà tout fait et qui ne doit pas être trop fâchée de se débarrasser de quelques milliers de Kurdes ou de Syriens au pedigree incertain. Quant au Liban, son aéroport est quasiment sous contrôle du Hezbollah, également sous sanctions.

    Ces sanctions, qui constituent l’alpha et l’oméga de la politique extérieure américano-européenne, se retournent une fois de plus contre leurs initiateurs. La Biélorussie est déjà sous sanctions et l’Europe, au lieu d’ouvrir le dialogue avec Loukachenko, menace de les renforcer. Voilà qui est intelligent et qui va sûrement aider à la résolution de la crise. Tout le monde sait que seule la  a de l’influence sur la Biélorussie. Une intervention de sa part pourrait être salutaire dans ce contexte. Mais est-il bien raisonnable de demander l’intervention d’un pays que l’on a également sanctionné ?

     

    Source : bvoltaire