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  • Biélorussie : L’UE alloue 700.000€ d’aide humanitaire aux personnes vulnérables bloquées à la frontière

    Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2021

    Répondant immédiatement à un appel, la Commission européenne a alloué 200 000 € de financement humanitaire à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR). Ce financement fait partie de la contribution globale de l’UE au Fonds d’urgence pour les secours en cas de catastrophe, géré par la FICR. Ce financement immédiat de l’UE permettra à la FICR et à sa société nationale, la Croix-Rouge bélarussienne, de fournir une aide d’urgence indispensable, notamment de la nourriture, des kits d’hygiène, des couvertures et des trousses de premiers secours. L’UE a mobilisé un montant supplémentaire de 500 000 euros de fonds humanitaires et est actuellement en contact avec ses organisations humanitaires partenaires pour la mise en œuvre de ces fonds.

    Le commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré : “L’UE soutient ses partenaires humanitaires pour contribuer à atténuer les souffrances des personnes bloquées à la frontière et dans d’autres régions du Belarus. J’appelle à un accès continu des organisations humanitaires des deux côtés pour atteindre ce grand groupe de réfugiés et de migrants afin de leur fournir une assistance urgente.”

    La Commission européenne est prête à fournir un financement humanitaire supplémentaire en réponse à des besoins humanitaires clairement établis, si l’accès des organisations humanitaires partenaires au Belarus s’améliore encore. Toute l’aide humanitaire de l’UE est fondée sur les principes humanitaires internationaux. L’UE fournit une aide humanitaire fondée sur les besoins aux personnes touchées par des catastrophes naturelles ou d’origine humaine, en accordant une attention particulière aux victimes les plus vulnérables. L’aide est acheminée de manière impartiale aux populations touchées, indépendamment de leur race, de leur groupe ethnique, de leur religion, de leur sexe, de leur âge, de leur nationalité ou de leur affiliation politique.

    UE via fdesouche

  • Incohérence médiatique

    Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2021

     

    Voici quelques jours, la Pologne était une menace fasciste au sein de l’Union européenne.

    Aujourd’hui, elle est devenue le rempart de la démocratie européenne menacée par la Biélorussie.

    Mais c’est, de façon générale, toute cette crise des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie qui est traitée, non seulement par les journalistes, mais aussi par les politiciens européens, de façon totalement incohérente.

    Ainsi a-t-on entendu Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne (car, même si cette diplomatie européenne n’existe pas, elle a bel et bien un chef !), déclarer martialement que Bruxelles allait durcir ses sanctions contre « tous ceux qui participent au trafic de migrants vers la Biélorussie, y compris les compagnies aériennes, les agences de voyages et les fonctionnaires ».

    Mais ignore-t-il que le problème n’est pas spécifique à la Biélorussie ? Du trafic de migrants, il y en a aussi dans les Balkans ou en Méditerranée.

    Pourtant, là, l’Union européenne et les États membres, bien loin de sanctionner quiconque, subventionnent le trafic de migrants.

    Comprenne qui pourra !
    à vrai dire, ce n’est pas bien difficile à comprendre : Bruxelles cherche un casus belli.

    Car, derrière la Biélorussie, celle qui est visée est bien la Russie.

    Or, pour une raison mystérieuse, les dirigeants européens (qui étaient pourtant volontiers philo-communistes du temps de l’Union soviétique) considèrent aujourd’hui que la Russie est un bien plus grand danger pour l’Europe que la Turquie ou la Libye.

    Ce qui n’empêche pas certains desdits dirigeants européens, à commencer par l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, d’accepter des ponts d’or de la Russie.

    Tout ceci donne une pénible impression d’amateurisme et de propagande grossière.

    À la limite, on serait tenté de se dire que, peu importe la réalité de ce qui se passe à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, si nous parvenions enfin à avoir une diplomatie rationnelle, n’agissant pas en permanence sous la pression de l’émotion et de l’opinion publique manipulée.

    Mais le simple fait qu’aucun grand média ne semble voir que ce qu’il dénonce en Pologne, il l’encourage hautement en Italie, en Espagne ou en Grèce, montre que nous en sommes loin.

    Car l’émotion fait vendre des journaux et élire des politiciens.

    Cependat, les peuples européens agonisent d’être ainsi dirigés n’importe comment !

     

    Source : les4verites

  • Le néant de l’Union européenne face au chantage aux migrants

    Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2021

    Furieux des sanctions européennes prises à la suite de sa réélection controversée, le président biélorusse Loukachenko a décidé de suivre le sillon tracé par Erdoğan. Ce sillon a un nom : le chantage aux migrants.

    C’est en effet le néo-sultan turc qui avait instauré ce concept d’une haute valeur morale consistant à réclamer de l’argent à l’Union européenne en échange de sa gestion des  stationnés sur son sol. Ils sont plusieurs millions – trois ou quatre, on ne sait pas très bien – et viennent de partout. D’abord de  et d’Irak, mais aussi d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen, du Soudan, d’Érythrée, etc. La liste est très longue.

    L’Union européenne a choisi de céder à Erdoğan. Elle aurait pourtant pu lui rappeler que c’est lui qui a soufflé sur les braises pendant des années en Syrie, qu’il a laissé transiter sur son sol des dizaines de milliers d’islamistes partis faire le djihad en Syrie, qu’il occupe illégalement toute une province syrienne, mais ce serait contraire à la doxa en vigueur : le méchant c’est Bachar, pas Erdoğan. Et puis les Américains eux-mêmes occupent une partie de la Syrie.

    Les Européens auraient pu aussi dire à la Turquie : c’est votre problème, pas le nôtre. Mais la lâcheté ayant remplacé le bon sens, l’Union européenne s’est couchée et paye. Plusieurs milliards, au moins trois jusqu’à présent. Et quand les négociations traînent ou que le chèque se fait trop attendre, Erdoğan organise l’envoi de quelques milliers de migrants vers la frontière grecque où de graves incidents se sont produits à plusieurs reprises. Dans ces cas-là, l’Union européenne laisse la  se débrouiller et regarde pudiquement ailleurs.

    Encouragée par la réussite totale de cette stratégie, la Biélorussie s’est lancée à son tour. Vengeance ou chantage, on ne sait, mais pourquoi se gêner, puisque ça marche ? Depuis cet été, plusieurs milliers de migrants ont emprunté des avions, en payant des fortunes à des passeurs, depuis Damas, Beyrouth, Istanbul et même Dubaï. Destination Minsk, capitale de la Biélorussie. De là, les migrants sont envoyés le long de la frontière polonaise. Les nombreuses images disponibles montrent l’agressivité de ces migrants utilisant sans cesse la violence pour tenter de passer en force.

    L’Union européenne est, une fois de plus, bien embarrassée. Elle serait tentée de donner ses habituelles leçons de morale à la Pologne, mais là, c’est tout de même plus délicat : car si elle la somme d’ouvrir ses frontières, c’est contraire au droit, et puis les Polonais se feront ensuite une joie d’envoyer ces gentils migrants en Allemagne. Alors, on laisse la situation pourrir et on sanctionne les compagnies aériennes coupables de complicité dans cette affaire. Que ne l’a-t-on fait plus tôt.

    Il est évidemment plus difficile de sanctionner la  à qui on a déjà tout fait et qui ne doit pas être trop fâchée de se débarrasser de quelques milliers de Kurdes ou de Syriens au pedigree incertain. Quant au Liban, son aéroport est quasiment sous contrôle du Hezbollah, également sous sanctions.

    Ces sanctions, qui constituent l’alpha et l’oméga de la politique extérieure américano-européenne, se retournent une fois de plus contre leurs initiateurs. La Biélorussie est déjà sous sanctions et l’Europe, au lieu d’ouvrir le dialogue avec Loukachenko, menace de les renforcer. Voilà qui est intelligent et qui va sûrement aider à la résolution de la crise. Tout le monde sait que seule la  a de l’influence sur la Biélorussie. Une intervention de sa part pourrait être salutaire dans ce contexte. Mais est-il bien raisonnable de demander l’intervention d’un pays que l’on a également sanctionné ?

     

    Source : bvoltaire

  • Plusieurs centaines de clandestins marchent vers la frontière du Bélarus avec l’UE, la Pologne se prépare pour la « plus grande tentative d’invasion illégale » de ces derniers mois

    Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2021

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    Plusieurs centaines de migrants marchent marchent vers la frontière du Bélarus avec l’UE. Il semble que la situation pourrait dégénérer vite. Le ministère de l’intérieur polonais : « La police et l’armée déployées » à la frontière avec le Bélarus.

    Checkpoint Bruzgi (Biélorussie) – Kuznica (Pologne) : une foule énorme s’approche de la frontière, accompagnée par des gardes et forces spéciales armées du régime de Loukachenko.

    La forêt près de la frontière avec la Pologne à Bruzgi : des tentes et des centaines de gens désespérés, utilisés par Loukachenko et jetés ensuite à la frontière européenne.

    Près du checkpoint, plusieurs centaines de migrants restent toujours de côté du Bélarus. Opération complètement instrumentalisée et organisée par le régime, qui se dit « au courant » de la situation.

    Les gardes-frontière bélarusse armés repoussent les migrants vers la forêt. De l’autre côté, la Pologne se prépare pour la « plus grande tentative d’invasion illégale » depuis des mois.

    Source

  • Hongrie : Viktor Orban dénonce l’attitude « ennemie » de l’Union européenne. « Bruxelles ferait bien de comprendre que même les communistes n’ont pas réussi à nous avoir »

    Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2021

    Viktor Orban hausse le ton. Le Premier ministre hongrois, en meeting à Budapest à six mois des législatives qui s’annoncent serrées, a dénoncé samedi 23 octobre l’attitude de l’Union européenne envers son pays et la Pologne, digne de l’URSS selon lui. “L’Union européenne nous parle et se comporte avec nous et les Polonais comme des ennemis”, a-t-il lancé, devant une foule de sympathisants, massés pour un rassemblement à l’occasion de la fête nationale qui commémore le soulèvement de la Hongrie contre l’URSS en 1956.

    “Bruxelles ferait bien de comprendre que même les communistes n’ont pas réussi à nous avoir. Nous sommes le David que Goliath ferait mieux d’éviter”, a-t-il ajouté, affichant son soutien à Varsovie dans le conflit qui l’oppose à Bruxelles sur l’indépendance des tribunaux et la primauté du droit européen.

    Plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient fait le déplacement et défilé auparavant dans les rues de la capitale.

    Franceinfo via fdesouche