Publié par Guy de Laferrière le 08 juin 2023
clandestins
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Foutons-les dehors !
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Les clandestins en ligne de mire : comment le gouvernement lutte contre la fraude sociale en Seine-Saint-Denis ?
Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023
La lutte contre la fraude sociale engagée par Gérald Darmanin commence à porter ses fruits. Et en Seine-Saint-Denis, où la fraude aux aides s’élève à 15 millions d’euros, les premiers résultats sont édifiants. À sa demande, les préfets ont mis en place le croisement des fichiers des Caisses d’allocations familiales avec ceux du ministère de l’Intérieur.
Les pouvoirs publics ont détecté plus d’1,5 milliard d’euros de fraude sociale en 2022. Urssaf, Assurance maladie, Caisse d’allocations familiales, l’ensemble des branches de la protection sociale est touché par le phénomène. (source)
Les chiffres de la fraude par département en 2020
Gérald Darmanin fait la chasse aux fraudeurs clandestins. À sa demande, les préfets ont mis en place le croisement des fichiers des Caisses d’allocations familiales avec ceux du ministère de l’Intérieur. Objectif : supprimer les prestations sociales aux personnes dont le titre de séjour a été retiré. Il faut rappeler qu’une personne en situation irrégulière n’a pas droit à ces prestations. En Seine-Saint-Denis, les premiers résultats sont édifiants : sur 120 personnes en situation irrégulière qui bénéficiaient de prestations sociales, seules 19 continuent à les percevoir.
Parmi elles, douze ont touché au total plus de 123.000 euros de prestations indues, et par exemple, l’une d’elle a perçu jusqu’à 21.000 euros. Des chiffres qui peuvent paraître édifiants alors que ce département est déjà connu pour ses fraudes à la Caisse primaire d’assurance maladie qui flirte chaque année avec les 15 millions d’euros.
Pour aboutir à ce résultat, le préfet a croisé les fichiers de la Caisse d’allocations familiales avec la liste des étrangers dont les titres de séjour ne sont plus valides, en grande partie pour des troubles à l’ordre public. Une procédure automatisée a été mise en place. Résultat : dès qu’une demande est faite auprès de la Caf, les agents vérifient si les titres de séjour sont toujours valables. Selon nos informations d’Europe 1, des procédures de recouvrement vont être lancées. Les contrôles doivent se généraliser sur l’ensemble du territoire.
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Mutinerie au centre de rétention administrative de Sète (34) : des clandestins tentent de « tendre un piège » aux policiers
Publié par Guy de Laferrière le 05 janvier 2023
Les policiers du centre de rétention administrative de Sète ont dû faire face à une mutinerie, rapidement maîtrisée, dans la nuit du 4 au 5 janvier. Après plusieurs épisodes de violence au sein du CRA, le syndicat Unité SGP Police 34 tire la sonnette d’alarme.
Forte tension au sein du centre de rétention administrative de Sète, dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 janvier. Les policiers ont dû faire face à un début de mutinerie après l’interception d’un colis. Aucun blessé n’est a déplorer mais du matériel a été dégradé au sein du bâtiment du quai François Maillol.
[…]Le syndicat demande que les personnes en situation irrégulière qui ont purgé une peine de prison soient directement reconduites à la frontière. “On se retrouve aujourd’hui avec des délinquants chevronnés qui viennent passer jusqu’à 90 jours en centre de rétention administrative. Nous ne sommes pas une prison. Ce n’était pas le rôle de départ des CRA.”
[…]Midi-Libre via fdesouche
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L’ancien préfet de police de Paris, Didier Lallement, à propos des clandestins : « La réalité est que, pour ne pas devenir délinquant après être arrivé en France dans des situations chaotiques, vous devez être un saint »
Publié par Guy de Laferrière le 07 novembre 2022
L’ancien préfet de police de Paris, Didier Lallement, revient longuement sur sa gestion controversée de la crise des gilets jaunes et dénonce “l’amertume et l’acrimonie” des manifestants. Il salue encore “le courage des fonctionnaires de police” qui ont “frôlé l’ouverture du feu“. A propos des clandestins, il estime que « pour ne pas devenir délinquant après être arrivé en France dans des situations chaotiques, vous devez être un saint »
Droit dans ses bottes. L’ancien préfet de police de Paris, dont la gestion du maintien de l’ordre a été très contestée pendant les gilets jaunes, revient sur son expérience. Désormais Secrétaire général de la Mer, Didier Lallement assume sa doctrine qui a débouché sur des dizaines de blessés dans les rangs des manifestants.
“Il n’y a pas eu de morts à Paris pendant la crise. On a frôlé l’ouverture du feu mais, grâce au courage des fonctionnaires de police, cela ne s’est pas produit. Le jour où on devra ouvrir le feu, on entrera dans une autre dimension. Cela risque d’arriver un jour“, avance le sexagénaire dans un long entretien à L’Opinion.
Le haut fonctionnaire avait été nommé par Emmanuel Macron en décembre 2018, après l’acte 3 des gilets jaunes qui avait mené à de graves dégradations sur les Champs-Élysées et sous l’Arc de Triomphe. Son mandat est alors clair: aller au contact des manifestants pour éviter les dégradations, quitte à assumer des affrontements violents.
“Votre main ne devra pas trembler“, lui avait demandé Christophe Castaner, alors ministre de l’Intérieur. Didier Lallement n’a jamais pas vacillé. Quitte à paraître provocant.
La scène, en novembre 2019 Place d’Italie, au lendemain d’une manifestation mouvementée, où il croise une femme gilets jaunes, est symptomatique de cette posture. Il concèdera plus tard “une maladresse“. “Le mouvement des Gilets jaunes est l’illustration de l’absence de débouchés politiques aux luttes sociales (…). Ses participants, qui d’ailleurs éliminaient systématiquement leurs chefs, ont été renvoyés à leur amertume et leur acrimonie“, juge cependant auprès du quotidien l’ancien patron des policiers parisiens.
Début septembre, un juge a commencé à enquêter sur l’épisode de gilets jaunes nassés à Paris en 2019, au moment où Didier Lallement était aux manettes de la préfecture de police. Une autre information judiciaire le vise également pour “détention arbitraire“. […]
Enfin, Didier Lallement revient sur les propos de Gérald Darmanin, son ancien ministre de tutelle qui a dévoilé les contours de son futur projet de loi sur l’immigration. “Une partie des étrangers dans les grandes métropoles commettent l’essentiel des actes de délinquance“, a jugé au micro de BFMTV le locataire de Beauvau la semaine dernière.
“La réalité est que, pour ne pas devenir délinquant après être arrivé en France dans des situations chaotiques, vous devez être un saint. Des personnes arrivent sur le territoire, ne sont pas reconduites à la frontière pour diverses raisons et n’ont pas le droit de travailler“, décrypte l’ancien préfet de police.
Avant d’ajouter: “Qu’ont-elles comme choix ? Travailler au noir ? Subsister grâce à d’autres ressources illégales? L’homme n’est ni naturellement bon, ni naturellement méchant. On crée les conditions d’une réalité“.
Au secrétariat général de la Mer, Didier Lallement exerce désormais “une mission de contrôle, d’évaluation et de prospective” en matière de politique maritime.
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L’ambassadeur du Maroc en France : “Le Maroc n’a jamais refusé de rapatrier ses clandestins, mais la police française lui envoie souvent des personnes algériennes ou tunisiennes dont il ne peut pas s’occuper”
Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2022
C’est un bien curieux imbroglio qui vient d’être détecté par la police marocaine des frontières: sous le coup d’une expulsion du territoire français, un individu, détenteur d’un laissez-passer authentique, délivré par le consulat général du Royaume à Paris, se révèle, en fait, être tunisien. Les explications.
Mercredi 19 octobre à l’aéroport de Casablanca. Un policier aux frontières examine le laissez-passer d’un citoyen marocain, expulsé depuis la France. Le nom, inscrit sur ce laissez-passer délivré par le consulat général du Maroc à Paris est bien enregistré dans sa base de données. Mais l’examen des traits de cet individu, dont les initiales sont S.M.A, et celui de ses empreintes digitales ne correspondent pas à l’identité du citoyen marocain, dont les données étaient accessibles sur son écran.
Ces vérifications préliminaires ont permis au policier de parvenir à cette conclusion certaine: l’homme qui se tenait devant lui n’était pas celui dont le nom était mentionné sur le laissez-passer, délivré par le consulat du Maroc à Paris.
La photographie et les empreintes ne concordaient pas avec l’identité de ce citoyen marocain, dont le nom avait été soumis par les autorités françaises à l’ambassade du Maroc, en France, en vue de délivrer un laissez-passer, document indispensable à son expulsion du territoire français.
La supercherie est vite apparue au grand jour. L’homme, qui est présenté comme un Marocain, se nomme Ahmed Ben Ali, et il est, en fait, de nationalité tunisienne.
Si son laissez-passer est authentique, la photographie d’identité qui l’accompagne n’est pas celle de ce citoyen marocain répondant aux initiales de S.M.A, pour lequel la demande de ce document avait été formulée par les autorités françaises.
(…)
L’abject assassinat de Lola, une collégienne de 12 ans, le 14 octobre dernier, par une femme de nationalité algérienne, a vivement ému l’opinion publique française.
L’assassin présumé de l’enfant faisant justement l’objet d’une OQTF, le débat sur les expulsions d’immigrés clandestins a donc repris de plus belle.
(…) D’après ce que m’a affirmé M. Chakib Benmoussa, alors ambassadeur du Maroc en France, « le Maroc n’a jamais refusé de rapatrier ses clandestins, mais la police française lui envoie souvent des personnes algériennes ou tunisiennes dont il ne peut pas s’occuper ». M. Benmoussa est un homme de parole. Il ne dit pas n’importe quoi. Le malentendu est là. Peut-être que les autorités de Rabat auraient dû s’expliquer officiellement sur cette question.