Publié par Guy Jovelin le 22 mai 2025

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Publié par Guy Jovelin le 22 mai 2025

Publié par Guy de Laferrière le 11 janvier 2024

Tout au long du mois de janvier, une quinzaine d’écoles et de collèges de Haute-Garonne vont se mobiliser pour la régularisation des enfants scolarisés sans-papiers et de leur famille. Ces établissements ont répondu à l’appel du Réseau éducation sans frontières 31, à l’origine de la campagne « Accueillons-les ! Régulations ! » qui démarre le 14 janvier par une fête de la solidarité au Bikini. Des petits-déjeuners solidaires auront lieu le 17 janvier dès 7h45 devant l’école Alfred de Musset, le 24 janvier devant l’école Gaston Dupouy ou encore le 25 janvier au collège Jean-Pierre Vernant. Pour les organisations membres de RESF 31 comme la Ligue des droits de l’Homme, les syndicats FSU et Solidaires ou la FCPE, l’objectif est de « rendre visibles » les situations de familles en situation irrégulière mais « bienvenues malgré le discours nauséabond ambiant ».
« Nous accompagnons plus de quatre-vingts familles mais dans le cadre de cette campagne, nous demandons la régularisation de neuf en particulier, emblématiques de la situation générale. Elles remplissent tous les critères : elles sont en France depuis plusieurs années, les parents travaillent ou ont trouvé un employeur, un logement, les enfants vont à l’école ou étudient et pourtant la préfecture continue de leur refuser leurs papiers. C’est insupportable ! Les OQTF – obligations de quitter le territoire français NDLR – doivent être levées », plaide Annie Latapie, membre de RESF 31.
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La Dépêche via fdesouche
Publié par Guy de Laferrière le 04 décembre 2022

Alors que plusieurs mesures gouvernementales ont pour objectif de réduire les difficultés de recrutement rencontrées par certaines professions, le chef Thierry Marx défend une régularisation des travailleurs sans papiers en restauration et hôtellerie afin de faciliter des établissements déjà secoués par la pandémie. Il estime que les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie doivent être ajoutés dans la liste des « métiers en tension ».
Le gouvernement prépare un titre de séjour pour les « métiers en tension ». Qu’en pensez-vous ?
Il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement ! Nous avons 200 000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste permettant de recruter du personnel étranger. Même chose pour l’hôtellerie alors que nous manquons de bras en cuisine, réception, housekeeping… Or ces carences de personnels empêchent le développement de l’activité, voire son maintien à niveau. Même de belles enseignes peinent à trouver des candidats. Ce phénomène avait déjà émergé avant la pandémie . Mais depuis, il s’est accéléré. Notre société ne souhaite plus avoir un rapport sacrificiel au travail. Nous demandons donc à ce que cette liste des métiers en tension soit actualisée afin d’ouvrir les possibilités de recrutement, car nos besoins vont encore augmenter. […]
Êtes-vous favorable à la régularisation des travailleurs sans papiers, notamment dans votre secteur ?
Nous demandons une régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l’illégalité du jour au lendemain. L’Umih [Union des métiers de l’industrie et de l’hôtellerie] la réclame depuis longtemps. Ces travailleurs vivent en France depuis de nombreuses années, sont intégrés, ont un logement, un projet professionnel dans lequel ils s’épanouissent. Ils ne posent aucun problème. Et un jour, sans que l’on comprenne pourquoi, leur titre est suspendu. […]
L’immigration de travail est-elle une nécessité ?
Elle a toujours fait partie de nos métiers. Au XIXe et XXe siècles, elle provenait de l’intérieur : des habitants des campagnes venaient travailler dans les grandes villes. Puis elle s’est ouverte à l’extérieur, car la France reste attractive. Nous comptons 19 % de salariés d’origine étrangère. Un chiffre qui ne progresse pas depuis cinq ans et qui permet de compenser les départs, le turnover étant assez important. Ces collaborateurs intègrent nos métiers car ils vont pouvoir monter en compétence rapidement : en moins d’un an, un commis de cuisine peut passer responsable de partie. Si vous coupez l’immigration, des secteurs vont être fortement impactés, l’hôtellerie-restauration comme d’autres : BTP, réparation automobile… Ne plus y avoir accès nous poserait un problème. […]
L’extrême droite dénonce un « appel d’air » migratoire et le fait que ces travailleurs prendraient le travail des Français. Que lui répondez-vous ?
C’est une mauvaise polémique. En tant que Français, je n’ai jamais eu le sentiment d’être en concurrence avec un étranger. Ce nouveau titre ne vise pas du tout à créer une nouvelle filière d’immigration mais à régulariser ceux qui sont déjà intégrés sur notre territoire.
Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022

Europe 1 vous fait découvrir le parcours caractéristique d’une personne devenue illégale en France. Presque trois mois de légalité, puis 69 mois jusqu’à ce jour sous les radars. Quand son visa étudiant expire en février 2017, Fares, venu d’Algérie, enchaîne les boulots pour survivre et rester en France. Sa logique : il lui faut 3 ans de présence sur le territoire et 24 fiches de paie pour régulariser sa situation. “J’ai travaillé dans la fibre optique, dans le déménagement, sur les marchés, dans la restauration. J’ai été serveur puis chef de rang“, raconte-t-il.
En novembre 2021, il décroche enfin un CDI, le sésame pour une demande de régularisation, grâce à un de ses anciens employeurs. “On a appris à se connaître. Il a vu comment je bossais, que j’étais sérieux. Alors quand il a monté sa boîte, il a pensé à moi et il m’a recruté. Depuis un an maintenant, je travaille comme agent d’exploitation dans une société de transport et de déménagement.”
Avant cela, Fares passe cinq ans en France sans être inquiété. Quelques vérifications d’identité sans conséquences. Mais, en septembre dernier, lors d’un simple contrôle routier, les policiers l’embarquent. Il vit sa première garde à vue en six ans et tombe sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
“Ça a été très dur, tout ce que j’ai construit pendant ces années s’est écroulé. J’ai toute ma vie sur le territoire français“. Toute sa vie, c’est une partie de sa famille mais aussi un appartement qu’il loue depuis novembre 2018. Et une femme qu’il vient d’épouser. Grâce à son avocate, l’OQTF a été suspendue. Fares dit être en mesure dorénavant d’envoyer son dossier de régularisation dans les prochains mois en préfecture.
Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2020

Régulariser les sans papiers pour mieux se protéger face à l’épidémie C’est une mesure indispensable tant humanitaire que sanitaire : c’est permettre un accès aux soins qui les protège mais aussi qui nous protège tous en limitant encore davantage la propagation du #COVID19