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  • En représailles aux sanctions de l’UE la Biélorussie laisserait passer des centaines de migrants illégaux, principalement des Irakiens

    Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2021

    Rien qu’au cours des deux dernières semaines, près de 100 migrants, principalement des Irakiens, sont entrés illégalement dans l’UE par la frontière entre le Belarus et la Lituanie. C’est ce qu’ont rapporté les autorités frontalières lituaniennes.

    Interrogée par BILD, l’agence européenne de protection des frontières Frontex, située à Varsovie, a confirmé une “augmentation significative des franchissements illégaux de la frontière” en provenance du Belarus. Au total, on en compte déjà 439 cette année, soit cinq fois et demie plus que sur l’ensemble de l’année dernière.

    Les politiciens lituaniens tirent la sonnette d’alarme depuis des semaines, accusant les autorités biélorusses d’être responsables de cette évolution. “Il semble que des fonctionnaires biélorusses puissent être impliqués dans un flux organisé de migrants illégaux“, a déclaré le ministre lituanien de l’Intérieur Agnė Bilotaitė.

    Le Premier ministre lituanien, Ingrida Simonyte, a déclaré : “Il ne s’agit pas d’un simple épisode d’immigration illégale comme nous en voyons à d’autres frontières.

    À partir de juillet, “plusieurs dizaines de gardes-frontières de l’UE” assisteront leurs collègues, a déclaré leur porte-parole au BILD. “Les agents européens déployés par Frontex aideront la Lettonie et la Lituanie dans la surveillance des frontières et les autres fonctions de gestion des frontières, y compris le rapatriement.”

    Le problème : la Lituanie a une frontière de quelque 680 km avec le Belarus, qu’il est presque impossible de protéger sans lacunes.

    Le nombre croissant de migrants en Lituanie et en Lettonie pourrait également devenir un problème pour l’Allemagne : En effet, dès qu’un migrant a déposé une demande d’asile, il peut théoriquement et légalement passer par la Pologne pour se rendre en Allemagne afin de déposer une nouvelle demande d’asile, sachant qu’il ne sera guère poussé.

    Comme l’a appris BILD auprès de la police fédérale, cette “migration secondaire” se produit déjà à une échelle croissante, par exemple depuis la Grèce. Selon le rapport, les groupes les plus importants prennent l’avion d’Athènes à Varsovie, puis entrent en Allemagne en voiture, en minibus ou en train. Entre fin janvier et fin février, selon la police fédérale, “environ 140 personnes du groupe en question ont été rencontrées sur le territoire fédéral.

    Bild via fdesouche

  • « L’avortement est un droit humain. » L’UE veut abolir l’objection de conscience

    Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2021

    La culture de mort n’a pas de limites. De l’Union Européenne arrive la dernière folie en son nom.

    Le Parlement européen se prépare à voter une résolution inspirée du soi-disant « rapport Matic », c’est-à-dire un document élaboré par la Commission, établie au sein de la même assemblée législative de l’UE, pour les droits des femmes et l’égalité des genres. Dans le projet de résolution, intitulé La situation de la santé et des droits sexuels et reproductifs dans l’UE du point de vue de la santé des femmes et dont le rapporteur est l’eurodéputé social-démocrate croate Predrag Fred Matic, l’avortement est défini « comme un droit humain », que tout gouvernement serait obligé de garantir sans limitation. Dans la plupart des pays européens, l’avortement, de nos jours, n’est pas considéré comme une liberté fondamentale.

    Dans le détail, le projet de résolution sur lequel l’assemblée européenne devra s’exprimer demain, sous réserve d’une mise à jour du calendrier parlementaire, demandera officiellement à tous les États membres, s’il est approuvé, de reconnaître l’avortement comme un « service de santé essentiel » et comme d’ailleurs un « droit de l’homme ». Le rapport Matic exhorte ensuite les pays de l’UE à « lever les barrières » qui empêchent actuellement les femmes d’interrompre leur grossesse ; de tels obstacles seraient de « longues périodes d’attente », « le refus de soins médicaux fondé sur les convictions personnelles des médecins », la nécessité de « consultations » ou « autorisations de tiers » comme conditions préalables indispensables à la pratique d’un avortement. Par conséquent, la proposition de résolution identifie le droit des médecins à l’objection de conscience comme une grave limitation au plein exercice des droits fondamentaux des femmes, ainsi qu’un « déni de soins de santé ».

    L’approbation de la résolution Matic, fondée sur la demande de suppression, par les États, de tout obstacle législatif ou éthique au droit à l’avortement, ouvrirait la voie, selon des ONG pro-vie comme CitizenGo, à d’autres revendications idéologiques : avortement et contraception pour les filles « quel que soit leur âge » et sans accord parental, enseignement des théories du genre dès l’école primaire sans en informer ni demander l’autorisation des membres de la famille, opérations de « changement de sexe » également accessibles aux mineurs et toutes rémunérées par les systèmes de santé publique.

    En plus de l’association susmentionnée, les évêques européens ont également pris position, même si faiblement, contre les conclusions et propositions contenues dans le rapport Matic, à travers la Commission des Conférences épiscopales de l’Union européenne (COMECE). Dans une note publiée jeudi dernier, cette instance représentative de l’Eglise conciliaire a déclaré :

    « Une intervention médicale de cette ampleur ne peut et ne doit pas devenir une pratique normale : la qualifier de service essentiel dégrade l’enfant à naître. L’enfant à naître a un droit humain à la vie. »

    Dans le même document, la Comece se dit également « alarmée par le déni du droit fondamental à l’objection de conscience, qui est une émanation de la liberté de conscience. La résolution remet en cause l’existence même d’un droit du personnel médical à refuser certains services de santé, dont l’avortement, sur la base des clauses de conscience ».

    Les autorités slovaques s’opposent pareillement à ce prochain vote parlementaire européen, contestant le droit des organes de l’UE de traiter de l’avortement en invoquant la stricte répartition des compétences entre l’Union et les États membres inscrite dans les traités fondamentaux de l’UE. Le Parlement de Bratislava a ainsi voté, encore jeudi dernier, une résolution spécifique dans laquelle il souligne que les traités précités précisent que les questions concernant la politique de l’éducation et de la santé « relèvent de la responsabilité des États membres ». Par conséquent, Bruxelles et Strasbourg ne peuvent aucunement intervenir et prendre des décisions dans ces domaines et, inévitablement, le document Matic, poursuit l’acte approuvé par l’Assemblée législative slovaque, « viole la règle de subsidiarité et dépasse les pouvoirs du Parlement européen ».

    Affaire à suivre…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • L’Union Européenne souhaite ouvrir davantage de voies légales pour accueillir plus de travailleurs migrants

    Publié par Guy Jovelin le 20 mai 2021

    travailleurs migrants,ue

    • Des voies migratoires légales contribueraient à réduire les flux de migration irréguliers et saperaient les passeurs et les trafiquants
    • Il faut s’attaquer aux pénuries sur le marché du travail européen et à la population vieillissante
    • Créer un réservoir de talents européens pour mettre en correspondance les employeurs et les potentiels travailleurs

    Un cadre de l’Union pour la migration légale encouragerait une migration plus ordonnée, attirerait les travailleurs nécessaires, saperait les passeurs et favoriserait l’intégration.

    Dans un rapport adopté par 495 voix pour, 163 contre et 32 abstentions, le Parlement souligne que la migration légale n’est presque pas prise en compte dans la politique de l’Union en matière de migration depuis 2015. Il fait remarquer que le nouveau pacte sur la migration et l’asile ne comprend aucune proposition spécifique dans ce domaine.

    “La politique de l’Union et les politiques nationales en matière de migration légale devraient d’abord répondre aux pénuries de main-d’œuvre et de compétences sur le marché du travail”, estiment les députés, soulignant le vieillissement de la population et la diminution de la main-d’œuvre. Ils demandent que la législation existante soit révisée et que son champ d’application soit élargi, étant donné qu’elle couvre aujourd’hui principalement les travailleurs hautement qualifiés ou très bien payés et les sociétés multinationales, avec seule la directive sur les travailleurs saisonniers visant les migrations moins bien rémunérées.

    Le texte souligne le rôle important des envois de fonds et les avantages d’une migration sûre, régulière et ordonnée, tant pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil. Reconnaissant le risque de la “fuite des cerveaux”, les députés proposent de promouvoir la migration circulaire, où le migrant retourne après un certain temps dans son pays d’origine et peut repartir pour des raisons professionnelles. À cette fin, la Commission devrait analyser l’approche appliquée par d’autres pays, comme les systèmes à points. Par ailleurs, ils proposent de permettre aux travailleurs étrangers de passer de plus longues périodes hors de leur pays d’accueil, afin qu’ils puissent se rendre plus facilement dans leur pays d’origine.

    Une réserve de talents de l’UE pour les travailleurs des pays tiers

    Afin de mieux répondre aux besoins ou aux pénuries de main-d’œuvre sur les marchés nationaux, les députés proposent de développer une réserve de talents ainsi qu’une plateforme de mise en correspondance au niveau de l’UE, couvrant tous les secteurs et niveaux d’emploi, qui servirait de guichet unique pour les travailleurs non européens, les employeurs de l’UE et les administrations nationales.


    De plus, le rapport recommande de faciliter et d’accélérer l’évaluation et la reconnaissance des diplômes, certificats et autres qualifications professionnelles. Cela renforcerait la mobilité intracommunautaire, qui, à son tour, peut contribuer aux ajustements du marché du travail et à la croissance économique globale dans les États membres.

    Citation

    Pendant le débat en plénière mercredi après-midi, la rapporteure Sylvie Guillaume (S&D, FR) a déclaré: “Je veux envoyer un message positif sur la migration, en mettant l’accent sur ses effets positifs plutôt que de se perdre dans une rhétorique xénophobe. La migration est une réalité démographique, économique et humaine dont l’Europe a besoin au vu du vieillissement de sa population et des pénuries de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs clés. Nous devons garder à l’esprit qu’avoir moins de voies légales pour la migration entraîne davantage de voies illégales, et les seuls qui en profitent sont les passeurs.”

    www.europarl.europa.eu via fdesouche

  • La commission européenne va appliquer une nouvelle TVA de 20% sur les produits achetés en ligne de provenance extérieure à l’UE

    Publié par Guy Jovelin le 28 avril 2021

    fdesouche

    Dès le 1er juillet 2021, les tarifs en ligne augmenteront de 20%. La nouvelle taxe mise en place par la Commission européenne va de ce fait rendre la consommation en ligne moins bon marché qu’elle ne l’était.

    La crise sanitaire que nous traversons actuellement a durablement bouleversé nos habitudes de consommation. Avec la fermeture des commerces et les restrictions de déplacement, vous êtes sûrement devenus, comme beaucoup de Français, des adeptes des achats en ligne.

    Source Ladépêche.fr

    Moderniser la TVA sur le commerce électronique transfrontalier

    Le 30 septembre 2020, la Commission a publié des notes explicatives Rechercher (les traductions disponibles de ce lien) sur les nouvelles règles de TVA applicables au commerce électronique. Elles contiennent des explications détaillées et des clarifications sur ces nouvelles règles, y compris des exemples pratiques sur la façon d’appliquer les règles si vous êtes un fournisseur ou une interface électronique (par exemple une place de marché, une plateforme) impliqués dans les transactions de commerce électronique. Ces notes explicatives visent à aider les entreprises en ligne, et en particulier les PME, à comprendre leurs obligations en matière de TVA découlant des ventes transfrontalières aux consommateurs de l’UE.

    En raison des difficultés pratiques créées par les mesures prises pour contenir la pandémie de coronavirus, l’application des nouvelles règles de TVA au commerce électronique est reportée de six mois. Ainsi, les règles s’appliqueront à partir du 1er juillet 2021 au lieu du 1er janvier 2021, ce qui donnera aux États membres et aux entreprises un délai supplémentaire pour se préparer.

    La Commission a proposé une législation européenne dans ce domaine en deux étapes. Les premières mesures sont entrées en vigueur en 2015 et couvraient les services de télécommunications, de radiodiffusion et de télévision et les services électroniques aux clients. Le deuxième paquet de mesures a été adopté par le Conseil en décembre 2017 et a étendu la simplification aux ventes à distance de biens ainsi qu’à tout type de service transfrontalier fourni aux clients finals, ayant lieu dans l’UE. Ces dernières mesures, également appelées « Le paquet TVA sur le commerce électronique », seront applicables à partir de juillet 2021.

    Source UE officiel 

  • Patrick Stefanini, ex-préfet : “L’UE nous oblige à inviter l’immigré clandestin à quitter de lui-même la France, sans qu’on puisse le renvoyer d’office. C’est une vision “bisounours” de la maîtrise de l’immigration”

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2021

    ENTRETIEN – Pour le conseiller d’État honoraire et ancien secrétaire général du ministère de l’Immigration Patrick Stefanini, le parcours de l’assaillant est symptomatique des défaillances de l’État et de l’Union européenne dans la lutte contre le terrorisme islamiste

    LE FIGARO. – Entré illégalement en France depuis la Tunisie en 2009, le chauffeur-livreur coupable de l’attentat de Rambouillet avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié. Il a donc vécu dix ans en situation irrégulière sur le sol français…

    Patrick STEFANINI. – Autrefois, les séjours irréguliers en France étaient un délit, ce n’est plus le cas. Aussi, le fait pour un étranger d’être entré irrégulièrement en France faisait à lui seul obstacle à la régularisation de sa situation administrative. Nous avons abandonné cette règle, qui était pourtant une règle de bon sens, et c’est une erreur. Pour le reste, on sait que dans certains secteurs de l’économie française, des métiers sont insuffisamment rémunérés et les conditions de travail sont jugées trop difficiles par nos concitoyens. À la fin, ce sont des personnes de nationalité étrangère qui finissent par pourvoir le poste. (…)

    Le Figaro via fdesouche