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  • Hongrie : Viktor Orban dénonce l’attitude « ennemie » de l’Union européenne. « Bruxelles ferait bien de comprendre que même les communistes n’ont pas réussi à nous avoir »

    Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2021

    Viktor Orban hausse le ton. Le Premier ministre hongrois, en meeting à Budapest à six mois des législatives qui s’annoncent serrées, a dénoncé samedi 23 octobre l’attitude de l’Union européenne envers son pays et la Pologne, digne de l’URSS selon lui. “L’Union européenne nous parle et se comporte avec nous et les Polonais comme des ennemis”, a-t-il lancé, devant une foule de sympathisants, massés pour un rassemblement à l’occasion de la fête nationale qui commémore le soulèvement de la Hongrie contre l’URSS en 1956.

    “Bruxelles ferait bien de comprendre que même les communistes n’ont pas réussi à nous avoir. Nous sommes le David que Goliath ferait mieux d’éviter”, a-t-il ajouté, affichant son soutien à Varsovie dans le conflit qui l’oppose à Bruxelles sur l’indépendance des tribunaux et la primauté du droit européen.

    Plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient fait le déplacement et défilé auparavant dans les rues de la capitale.

    Franceinfo via fdesouche

  • Barrières anti-migrants : 12 pays de l’UE demandent à Bruxelles de financer leur installation aux frontières

    Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2021

    Après le mur de Donald Trump, des clôtures pour stopper les arrivées de migrants. Dans une lettre conjointe, les ministres de l’Intérieur de l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et la Slovaquie ont adressé à Bruxelles une demande de financement pour construire des barrières à leurs frontières. Objectif : empêcher les migrants de pénétrer sur leur sol.

    La commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson, destinataire du courrier, a répondu que les pays avaient « la possibilité et le droit de construire des clôtures ». « Je ne suis pas contre. Mais quant à savoir si on devrait utiliser les fonds européens qui sont limités, pour financer la construction de clôtures à la place d’autres choses tout aussi importantes, c’est une autre question », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des ministres de l’Intérieur à Luxembourg. Elle a jugé que « ce n’était pas vraiment une bonne idée de faire de nouvelles propositions » alors que celles du Pacte sur la migration et l’asile -projet de réforme proposé par la Commission qui bute sur les divisions entre Etats membres- étaient toujours « sur la table ».

    Une barrière « qui sert les intérêts de l’ensemble de l’UE »

    Les ministres des douze pays jugent qu’« une barrière physique apparaît comme une mesure de protection des frontières efficace, qui sert les intérêts de l’ensemble de l’UE, pas seulement les Etats membres en première ligne ». Ils soulignent que « la surveillance des frontières n’empêche pas les tentatives de passage illégal », dans leur courrier envoyé également au vice-président de la Commission Margaritis Schinas.

    […]

     

    20Minutes via fdesouche

  • L’Union européenne tempère son enthousiasme face à la vague migratoire afghane.

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    Certes, les 27 pays membres de l’ continuent de considérer que l’accueil de l’Autre, avec une majuscule et sans autre précision, est un devoir moral. Toutefois, les gouvernements européens ne sont pas idiots et commencent à comprendre que leurs électeurs non plus.

    ue,vague migratoire afghaneLes Européens ont vu que les réfugiés ne venaient pas tous de pays en guerre. Ils ont vu que nombre de ces réfugiés avaient abandonné femme(s) et enfants au pays, avec un discutable courage, pour tenter leur chance en Occident. Et ils n’ont pas oublié que, la dernière fois, dans ces files de migrants, il y avait aussi des terroristes.

    L’ a peur pour le droit des femmes en Afghanistan mais ne se demande pas où elles sont. Elle défend les valeurs de la démocratie mais peine à les imposer à des milliers de  violents qui disposent d’une relative impunité. Elle impose le passe sanitaire, mais seulement pour les citoyens qui « jouent le jeu », selon une formule terriblement révélatrice.

    Cette fois, donc, l’Europe ne semble pas disposée à accueillir autant d’Afghans que précédemment de Syriens. Le Premier ministre slovène, qui assure la présidence tournante de l’Union, l’a clairement annoncé : « L’ n’ouvrira pas de couloirs migratoires pour les Afghans. Nous ne permettrons pas la répétition de l’erreur stratégique de 2015. »

    C’est un sujet grave. Si grave que Libération, quotidien de référence du Bien, consacre un article à l’endiguement de ces flux. On tremble, en effet, à l’idée d’une restriction de notre humanisme, par définition universel. Libé, journal moral, on le sait, a raison de s’en émouvoir.

    Peut-être y a-t-il, blague à part, un sursaut de pragmatisme chez les dirigeants européens, finalement. Pas par conviction : simplement pour conserver le siège auquel ils tiennent. Et peut-être n’est-il pas trop tard. Espérons-le.

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Le Premier ministre slovène : « Ce n’est pas le devoir de l’UE ou de la Slovénie d’aider et de payer tous les gens de la planète qui fuient, au lieu de lutter pour leur pays »

    Publié par Guy Jovelin le 27 août 2021

    (…) Le Premier ministre slovène et président en exercice du Conseil de l’Union européenne, Janez Janša, a clairement exprimé son refus de voir « la crise migratoire de 2015 se reproduire ».

    (…) Le Premier ministre slovène Janez Janša, dont le pays préside actuellement et jusqu’en décembre le Conseil de l’Union européenne, s’est également très clairement exprimer à ce sujet ce dimanche :

    « L’Union européenne n’ouvrira pas de couloir humanitaire ou migratoire aux réfugiés afghans et ne permettra pas à la crise migratoire de 2015 de se reproduire

    […] Nous ne permettrons pas que l’erreur stratégique de 2015 se répète. Nous aiderons uniquement les personnes qui nous ont aidés lors de la mission de l’OTAN […] L’Union européenne et la Slovénie n’ont aucune obligation d’aider et de financer tous les réfugiés de la planète ».

     

    Ainsi les autorités de Ljubljana ont indiqué être prêtes à accueillir cinq réfugiés afghans ayant travaillé pour l’armée slovène lors de sa mission en Afghanistan.

    (…) Visegrad Post

    « Ce n’est pas le devoir de l’UE ou de la Slovénie d’aider et de payer tous les gens de la planète qui fuient, au lieu de lutter pour leur pays », a-t-il ajouté. Lundi, le silence des autres dirigeants européens après ces déclarations témoignait du malaise des Etats membres quant au sort des Afghans terrorisés par la prise de pouvoir des talibans, à la suite du retrait des forces occidentales du pays.

    Le Monde

  • La présidente de la Commission européenne a assuré les États membres de l’UE du soutien financier de l’Europe s’ils accueillent des migrants afghans

    Publiépar Guy Jovelin le 22 août 2021

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a exhorté samedi tous les pays, en premier lieu les pays européens, à accueillir une partie des réfugiés afghans exfiltrés de Kaboul et a assuré les États membres de l’UE qui le feront du soutien financier de l’Europe. «J’appelle tous les États qui ont participé aux missions en Afghanistan, les Européens et les autres, à accorder des quotas d’accueil suffisants pour que collectivement, nous puissions venir en aide à ceux qui ont besoin de protection», a déclaré Ursula von der Leyen au terme d’une visite en Espagne dans le centre d’accueil pour les employés afghans de l’UE à Kaboul.

    « La Commission est prête à envisager les moyens budgétaires nécessaires pour soutenir les États membres de l’UE qui se proposeront pour aider des réfugiés à s’installer sur leur territoire », a-t-elle poursuivi lors d’une conférence de presse sur la base militaire de Torrejón de Ardoz, au nord-est de Madrid, où ce centre d’accueil a été installé. On ignore à ce jour combien de pays membres de l’UE se sont engagés à accueillir sur leur sol des réfugiés afghans et si certains gouvernements ont refusé.

    Accompagnés du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, avaient auparavant visité les installations mises à la disposition des réfugiés sur cette base, où doivent transiter tous les Afghans qui travaillaient à Kaboul pour les institutions de l’UE et leurs familles avant d’être répartis ensuite dans différents pays pour y refaire leur vie. Dans une allusion au caractère très sensible de ce sujet dans l’Europe des 27, Charles Michel a, pour sa part, admis que l’immigration constituait «une question difficile dans l’Union européenne» et a plaidé pour la mise en place de «migrations régulières, ordonnées».

    […]

    20Minutes via fdesouche