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  • Le néant de l’Union européenne face au chantage aux migrants

    Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2021

    Furieux des sanctions européennes prises à la suite de sa réélection controversée, le président biélorusse Loukachenko a décidé de suivre le sillon tracé par Erdoğan. Ce sillon a un nom : le chantage aux migrants.

    C’est en effet le néo-sultan turc qui avait instauré ce concept d’une haute valeur morale consistant à réclamer de l’argent à l’Union européenne en échange de sa gestion des  stationnés sur son sol. Ils sont plusieurs millions – trois ou quatre, on ne sait pas très bien – et viennent de partout. D’abord de  et d’Irak, mais aussi d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen, du Soudan, d’Érythrée, etc. La liste est très longue.

    L’Union européenne a choisi de céder à Erdoğan. Elle aurait pourtant pu lui rappeler que c’est lui qui a soufflé sur les braises pendant des années en Syrie, qu’il a laissé transiter sur son sol des dizaines de milliers d’islamistes partis faire le djihad en Syrie, qu’il occupe illégalement toute une province syrienne, mais ce serait contraire à la doxa en vigueur : le méchant c’est Bachar, pas Erdoğan. Et puis les Américains eux-mêmes occupent une partie de la Syrie.

    Les Européens auraient pu aussi dire à la Turquie : c’est votre problème, pas le nôtre. Mais la lâcheté ayant remplacé le bon sens, l’Union européenne s’est couchée et paye. Plusieurs milliards, au moins trois jusqu’à présent. Et quand les négociations traînent ou que le chèque se fait trop attendre, Erdoğan organise l’envoi de quelques milliers de migrants vers la frontière grecque où de graves incidents se sont produits à plusieurs reprises. Dans ces cas-là, l’Union européenne laisse la  se débrouiller et regarde pudiquement ailleurs.

    Encouragée par la réussite totale de cette stratégie, la Biélorussie s’est lancée à son tour. Vengeance ou chantage, on ne sait, mais pourquoi se gêner, puisque ça marche ? Depuis cet été, plusieurs milliers de migrants ont emprunté des avions, en payant des fortunes à des passeurs, depuis Damas, Beyrouth, Istanbul et même Dubaï. Destination Minsk, capitale de la Biélorussie. De là, les migrants sont envoyés le long de la frontière polonaise. Les nombreuses images disponibles montrent l’agressivité de ces migrants utilisant sans cesse la violence pour tenter de passer en force.

    L’Union européenne est, une fois de plus, bien embarrassée. Elle serait tentée de donner ses habituelles leçons de morale à la Pologne, mais là, c’est tout de même plus délicat : car si elle la somme d’ouvrir ses frontières, c’est contraire au droit, et puis les Polonais se feront ensuite une joie d’envoyer ces gentils migrants en Allemagne. Alors, on laisse la situation pourrir et on sanctionne les compagnies aériennes coupables de complicité dans cette affaire. Que ne l’a-t-on fait plus tôt.

    Il est évidemment plus difficile de sanctionner la  à qui on a déjà tout fait et qui ne doit pas être trop fâchée de se débarrasser de quelques milliers de Kurdes ou de Syriens au pedigree incertain. Quant au Liban, son aéroport est quasiment sous contrôle du Hezbollah, également sous sanctions.

    Ces sanctions, qui constituent l’alpha et l’oméga de la politique extérieure américano-européenne, se retournent une fois de plus contre leurs initiateurs. La Biélorussie est déjà sous sanctions et l’Europe, au lieu d’ouvrir le dialogue avec Loukachenko, menace de les renforcer. Voilà qui est intelligent et qui va sûrement aider à la résolution de la crise. Tout le monde sait que seule la  a de l’influence sur la Biélorussie. Une intervention de sa part pourrait être salutaire dans ce contexte. Mais est-il bien raisonnable de demander l’intervention d’un pays que l’on a également sanctionné ?

     

    Source : bvoltaire

  • L’Union européenne se prononce en faveur du contrôle obligatoire des communications privées sur les smartphones

    Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2021

    Lors de la réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE à Brdo, en Slovénie, la semaine dernière, les représentants des divers gouvernements nationaux se sont prononcés en faveur d’un filtrage obligatoire des communications privées. Dans la déclaration finale, datée du 12 novembre dernier, de la conférence de deux jours convoquée par la présidence slovène du Conseil, les participants saluent l’intention de la Commission européenne de présenter un projet de loi début 2022. Cela obligerait les fournisseurs de services de messagerie tels que Whatsapp et les services de messagerie à rechercher automatiquement les communications cryptées et non cryptées, les messages privés et les photos jointes dont le contenu pourrait être suspect et de le signaler à la police.

    Patrick Breyer, député européen allemand du Pirate Party Germany, a commenté ainsi cette décision :

    « La folie de la surveillance des ministres de l’Intérieur de l’UE ne s’arrête même pas à notre correspondance personnelle et à nos photos privées. Nos smartphones doivent être transformés en espions et utilisés contre nous.

    « Une telle surveillance de masse n’a jusqu’à présent été pratiquée que par des régimes totalitaires comme la Chine. Quelle sera la prochaine ? Toutes les lettres seront-elles ouvertes et scannées ? Avec le contrôle obligatoire du chat, tous les citoyens de l’UE seront placés sous suspicion générale. Cette fouille dans le brouillard ne mettra presque jamais fin aux abus, mais ne fera que pousser les criminels plus loin dans le Darknet, ce qui rendra les poursuites encore plus difficiles.

    « J’appelle maintenant tous les Européens à se dresser contre ce plan sans précédent. L’opposition au projet commence à porter ses fruits, comme en témoigne le fait que la Commission a déjà dû reporter à maintes reprises ses plans totalitaires. Mais Zensursula (Ursula von der Leyen, ndlr) et StasYlva continueront de toute façon si nous les laissons faire. »

    Derrière cette déclaration des ministres de l’Intérieur se profile les diktats de la Commission européenne qui souhaite que tous les messages et les photos avec des contenus suspects soient recherchés avant qu’ils ne soient envoyés via des services de messagerie cryptés. Les communications non cryptées doivent être filtrées par le fournisseur. Si l’algorithme détecte un contenu suspect, un rapport sera automatiquement envoyé à la police. Le but déclaré est la recherche de pornographie juvénile. Cependant, selon la police fédérale suisse, 86% des messages personnels et des photos signalés par les algorithmes sujets aux erreurs utilisés jusqu’à présent uniquement par les fournisseurs américains ne sont pas pertinents d’un point de vue pénal.

    Ce plan de la Commission européenne a été confrontée à des oppositions dont un résultat négatif lors d’une consultation publique, à des protestations mondiales contre les plans d’espionnage comparables d’Apple, à une lettre de députés européens de divers partis. Jusqu’à présent, cependant, elle n’a réagi qu’en reportant à plusieurs reprises le projet de loi. Ylva Johansson, commissaire européenne aux Affaires intérieures, l’a maintenant annoncé pour le début de 2022.

    Si ce projet de loi est voté par le parlement européen, ce sera un pas de plus, après le passe sanitaire, vers la surveillance globale des uns et des autres sous couvert de bien, la lutte contre la pédo-criminalité. Big brother, l’Union Européenne totalitaire, is watching you !

    Francesca de Villasmundo 

     

    Source : medias-presse.info

  • Plusieurs centaines de clandestins marchent vers la frontière du Bélarus avec l’UE, la Pologne se prépare pour la « plus grande tentative d’invasion illégale » de ces derniers mois

    Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2021

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    Plusieurs centaines de migrants marchent marchent vers la frontière du Bélarus avec l’UE. Il semble que la situation pourrait dégénérer vite. Le ministère de l’intérieur polonais : « La police et l’armée déployées » à la frontière avec le Bélarus.

    Checkpoint Bruzgi (Biélorussie) – Kuznica (Pologne) : une foule énorme s’approche de la frontière, accompagnée par des gardes et forces spéciales armées du régime de Loukachenko.

    La forêt près de la frontière avec la Pologne à Bruzgi : des tentes et des centaines de gens désespérés, utilisés par Loukachenko et jetés ensuite à la frontière européenne.

    Près du checkpoint, plusieurs centaines de migrants restent toujours de côté du Bélarus. Opération complètement instrumentalisée et organisée par le régime, qui se dit « au courant » de la situation.

    Les gardes-frontière bélarusse armés repoussent les migrants vers la forêt. De l’autre côté, la Pologne se prépare pour la « plus grande tentative d’invasion illégale » depuis des mois.

    Source

  • Hongrie : Viktor Orban dénonce l’attitude « ennemie » de l’Union européenne. « Bruxelles ferait bien de comprendre que même les communistes n’ont pas réussi à nous avoir »

    Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2021

    Viktor Orban hausse le ton. Le Premier ministre hongrois, en meeting à Budapest à six mois des législatives qui s’annoncent serrées, a dénoncé samedi 23 octobre l’attitude de l’Union européenne envers son pays et la Pologne, digne de l’URSS selon lui. “L’Union européenne nous parle et se comporte avec nous et les Polonais comme des ennemis”, a-t-il lancé, devant une foule de sympathisants, massés pour un rassemblement à l’occasion de la fête nationale qui commémore le soulèvement de la Hongrie contre l’URSS en 1956.

    “Bruxelles ferait bien de comprendre que même les communistes n’ont pas réussi à nous avoir. Nous sommes le David que Goliath ferait mieux d’éviter”, a-t-il ajouté, affichant son soutien à Varsovie dans le conflit qui l’oppose à Bruxelles sur l’indépendance des tribunaux et la primauté du droit européen.

    Plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient fait le déplacement et défilé auparavant dans les rues de la capitale.

    Franceinfo via fdesouche

  • Barrières anti-migrants : 12 pays de l’UE demandent à Bruxelles de financer leur installation aux frontières

    Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2021

    Après le mur de Donald Trump, des clôtures pour stopper les arrivées de migrants. Dans une lettre conjointe, les ministres de l’Intérieur de l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et la Slovaquie ont adressé à Bruxelles une demande de financement pour construire des barrières à leurs frontières. Objectif : empêcher les migrants de pénétrer sur leur sol.

    La commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson, destinataire du courrier, a répondu que les pays avaient « la possibilité et le droit de construire des clôtures ». « Je ne suis pas contre. Mais quant à savoir si on devrait utiliser les fonds européens qui sont limités, pour financer la construction de clôtures à la place d’autres choses tout aussi importantes, c’est une autre question », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des ministres de l’Intérieur à Luxembourg. Elle a jugé que « ce n’était pas vraiment une bonne idée de faire de nouvelles propositions » alors que celles du Pacte sur la migration et l’asile -projet de réforme proposé par la Commission qui bute sur les divisions entre Etats membres- étaient toujours « sur la table ».

    Une barrière « qui sert les intérêts de l’ensemble de l’UE »

    Les ministres des douze pays jugent qu’« une barrière physique apparaît comme une mesure de protection des frontières efficace, qui sert les intérêts de l’ensemble de l’UE, pas seulement les Etats membres en première ligne ». Ils soulignent que « la surveillance des frontières n’empêche pas les tentatives de passage illégal », dans leur courrier envoyé également au vice-président de la Commission Margaritis Schinas.

    […]

     

    20Minutes via fdesouche