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ue - Page 14

  • Tandis que Paris regarde à distance la chasse aux Arméniens, Ankara se rapproche déjà des Ukrainiens.

    Publié par Guy Jovelin le 29 novembre 2020

    Après son coup de force azerbaïdjanais contre les Arméniens, la  continue de poursuivre son projet néo-ottoman. En Méditerranée, elle étend sa « patrie bleue », ses troupes sont stationnées en Syrie et patrouillent en Libye. Ankara n’hésite pas à menacer la Grèce et Chypre, dont elle occupe le nord illégalement, et la Marine turque a même « illuminé » un navire de la marine française sans que Paris ne riposte.

    La Turquie ne cessera d’avancer tant que personne ne lui montrera la limite, comme le fit Poutine en Syrie. Tandis que Paris brasse de l’air sans agir pour les Arméniens de l’Artsakh, Ankara a déjà un train d’avance et fixe son regard sur l’Ukraine. Les 16 et 17 octobre derniers, les présidents Zelensky et Erdoğan scellaient une nouvelle coopération économique et militaire majeure. Une cinquantaine de projets de défense sont actuellement en cours. Kiev s’équipe en drones Bayraktar TB2, les mêmes qui ont été utilisés récemment contre les Arméniens. Le géant turc de la défense ASELSAN poursuit ses investissements en Ukraine tandis que Kiev lorgne vers Ankara pour s’approvisionner en corvettes de classe MILGEM. La liste des domaines de coopération est longue. La Turquie ne va pas islamiser l’Ukraine, même si des islamistes se sont battus avec l’armée ukrainienne contre les républiques du Donbass, mais Ankara est heureuse de bâtir une alliance avec Kiev pour freiner l’influence russe dans la région. L’OTAN voit cela d’un très bon œil.

    L’Ukraine a été abandonnée par Bruxelles qui lui avait promis monts et merveilles si elle quittait son frère russe. Aujourd’hui, l’Ukraine paye comptant sa cupidité. Elle est un des pays les plus pauvres d’Europe, elle est déchirée par une guerre civile et son économie est au bord de la banqueroute. Elle est prête à s’allier au diable pour s’en sortir.

    La France, elle, ne fait rien pour aider la région. Elle essaye juste de vendre des armes mais fait pâle figure par rapport à Ankara. Elle en a vendu par l’intermédiaire de l’homme d’affaires Georges Tsnobiladze (qui collabore en même temps avec des sociétés russes, ce qui pourrait le mettre sur la liste des sanctions de Moscou) mais n’a aucun partenariat stratégique avec Kiev. Elle ferme les yeux sur les trafics d’armes ukrainiens en Libye malgré l’embargo, mais est-ce vraiment cela, la solidarité européenne ?

    La Turquie, elle, bombe le torse devant une  pusillanime. On peut critiquer la ligne d’Erdoğan et sa stratégie néo-ottomane, mais la réalité est qu’il prend la place qu’on lui laisse. La France a une guerre de retard car elle refuse de se projeter comme une puissance souveraine et indépendante et abandonne ses alliés historiques. Castrées par l’OTAN et bridées par Bruxelles, la France et l’Europe occidentale assistent à l’avancée turque et à la recomposition de l’Europe sans réagir. Cela n’est pas la faute de la Turquie, c’est la nôtre.

     

    Nikola Mirkovic

    Responsable d’une association humanitaire
  • Covid, l’excuse de l’UE pour imposer l’agenda Lgbt

    Publié par Guy Jovelin le 18 novembre 2020

    Crime européen d’homophobie, reconnaissance des « mariages » homosexuels dans tous les États membres, utilisation d’une partie du Fonds de relance pour financer les activités LGBT, arrêt du financement des États qui ne s’inclinent pas. La Commission européenne a annoncé un plan visant à imposer l’agenda Lgbt à tous les pays. En violation des traités européens.

    L’Union Européenne défend les revendications de la Gaystapo. Le 12 novembre, la Commission de l’Union européenne a publié une communication annonçant la volonté de préparer un plan pour que tous les pays de l’UE deviennent de plus en plus arc-en-ciel.

    En fait, la Commission veut introduire un crime d ‘« homophobie » au niveau européen et entend lutter contre les « stéréotypes de genre » à l’école. Elle insiste également pour que chaque État reconnaisse les « mariages » homosexuels célébrés dans d’autres États européens et le statut de l’homoparentalité reconnu dans d’autres systèmes juridiques. Enfin, les technocrates bruxellois ont exprimé leur désir d’attribuer un financement spécifique aux initiatives Lgbt, y compris une part du Fonds de relance, mis en place pour faire face à l’urgence sanitaire actuelle pour le covid.

    Le point sensible de cette décision n’est pas seulement le contenu, promouvoir davantage l’agenda Lgbt en Europe mais aussi de méthode : il s’agit d’une ingérence indue dans les affaires de chaque État membre, c’est-à-dire d’une invasion injustifiée de ce thème dans des domaines de compétence nationale et non de la responsabilité de la Commission. Cette dernière cherche à dissimuler cette violation de la souveraineté nationale en évoquant la volonté d’offrir de simples « orientations politiques », de ne vouloir que « coordonner les actions des États membres, suivre la mise en œuvre et les progrès, apporter un soutien grâce aux fonds européens et promouvoir l’échange de bonnes pratiques entre les États membres ». Tout cela sonne bien, mais il y a quelque chose de pourri en dessous.

    Et le pourri a été clairement identifié par une analyse publiée par le Centre d’Etudes Livatino. Ce dernier souligne tout d’abord que le Parlement européen et le Conseil européen ne peuvent pas instituer le crime d’« homophobie » parce qu’ils échappent à leurs compétences. En fait, l’art. 83 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne indique précisément les matières sur lesquelles l’Union Européenne peut « établir des règles minimales relatives à la définition des infractions et des sanctions dans des domaines pénaux particulièrement graves qui ont une dimension transnationale ».

    Ces sujets sont : « terrorisme, traite des êtres humains et exploitation sexuelle des femmes et des mineurs, trafic de drogue, trafic d’armes, blanchiment d’argent, corruption, contrefaçon des moyens de paiement, cybercriminalité et criminalité organisée. » La discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et la soi-disant identité de genre ne figure pas sur la liste. Le Centre d’Etudes Livatino souligne en effet que l’intention exprimée par la Commission de modifier l’article 83 susmentionné afin d’inclure également le crime d’« homophobie » dans la liste, d’une part, n’est pas justifiée par la ratio du même article qui prévoit une intervention réglementaire de l’UE uniquement pour les crimes transnationaux, c’est-à-dire pour les comportements susceptibles d’affecter plusieurs États à la fois, comme le trafic d’esclaves et/ou le commerce des armes où par exemple une fille est « achetée » dans un pays, puis « revendue » dans un autre, ou lorsqu’un stock d’armes de contrebande entre dans un État pour être ensuite revendu dans un autre. Sur les autres fronts, le pouvoir législatif ne relève certainement pas de la compétence de la Commission.

    La reconnaissance mutuelle entre les Etats des « mariages » entre duos homosexuels et du statut des parents homosexuels, ainsi que la lutte contre les « stéréotypes de genre » dans le milieu scolaire, en somme les domaines matrimoniaux et parentaux, ainsi qu’éducatif, concernent la législation nationale et l’Europe ne peut pas se substituer aux États membres en matière de famille et d’école. En particulier en ce qui concerne la question « famille », le jeu que la Commission européenne voudrait jouer est facile à comprendre : si l’État X a légitimé le « mariage » gay, obliger l’État Y à reconnaître le « mariage » entre deux hommes célébré dans l’État X représente la première étape pour que l’État Y légifère en faveur du « mariage » gay.

    Enfin, nous arrivons au chapitre sur le financement des initiatives arc-en-ciel. La Commission veut faire chanter les États membres de l’UE : soit ils soutiennent les politiques Lgbt, soit les robinets du financement public se ferment. Mais la règle du do ut des dans le domaine financier, rappelle toujours le Centre Livatino, n’est en aucune manière envisagée par le traité précité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Vouloir ensuite aspirer les ressources fournies par le Fonds de relance et destinées aux commerçants, entrepreneurs, industriels, familles, patients, hôpitaux et centres de recherche pour les allouer à des initiatives arc-en-ciel car, écrit la Commission, « la crise du covid-19 […] a frappé de manière disproportionnée les personnes Lgbtqi vulnérables », est incroyable.

    En fait, d’une part, il est bon de rappeler que le pourcentage d’homosexuels est d’environ 1 à 4% en Europe, en tenant également compte des bisexuels, et celui des transsexuels autour du point zéro. C’est donc un groupe absolument restreint, si petit que cela ne justifie pas un financement ad hoc. Pour tenir compte de cette logique, il devrait y avoir un financement européen pour les jardiniers et les arbitres de football touchés par le covid. Au contraire, la Commission aurait dû suggérer d’introduire un soutien financier pour les familles, les travailleurs et les employeurs.

    Une deuxième raison de perplexité est le fait que la Commission n’apporte aucune preuve que le covid a frappé particulièrement durement les homosexuels et les transsexuels. Nous connaissions les personnes âgées et les patients atteints de pathologies multiples, mais personne n’a jamais entendu parler des homosexuels et des trans. Si le virus affecte également les gays et les personnes trans, c’est parce qu’il touche presque tout le monde. En ce sens, les lobbies Lgbt et la Commission européenne doivent être sereins : le coronavirus ne discrimine personne, il ne fait pas de distinction par orientation sexuelle et « identité de genre ». C’est un virus très inclusif.

    En fin de compte, le fonctionnement de la Commission européenne a clairement une empreinte idéologique : des ressources pour embaucher des médecins et des infirmières sont retirées avec l’intention de les allouer à l’organisation de la gay pride.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • L’Union européenne veut interdire le chiffrement sur WhatsApp et Signal

    Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2020

    C’est lassant de le dire, mais, pour les novices, rappelons que le « risque terroriste » est systématiquement le prétexte, pour un pouvoir politique d’essence totalitaire, à accroître les mesures de surveillance et de contrôle des sociétés.
    Rien ne doit à échapper à Big Brother.
    Comment les Francs (= libres ») peuvent-ils supporter cela ?!
    Du reste, gardons en tête que le même pouvoir politique (au niveau nationale et maintenant européen) est entièrement responsable de la situation sécuritaire déplorable de la France, ayant avec acharnement fait venir des millions d’étrangers très éloignés de notre civilisation et rarement amoureux de notre pays… Pourtant les conséquences en étaient bien prévisibles et des hommes courageux n’ont pas manqué de prévenir…

    « Le chiffrement de bout en bout banni de WhatsApp, Signal ou encore Telegram ? C’est le projet de résolution que le Conseil de l’Union européenne (UE), réunissant les ministres de chaque état membre, a adopté ce vendredi 6 novembre. Cela obligerait les opérateurs de messageries sécurisées à autoriser les services de renseignement à accéder aux contenus échangés grâce à un accès privilégié, révèle le média autrichien ORF.at, cité par l’Usine digitale.

    Comment ? Cela nécessiterait la mise en œuvre de backdoors (littéralement des portes dérobées) permettant à une personne tierce d’accéder à des conversations sans que l’utilisateur ne soit au courant. L’objectif : renforcer la lutte contre le terrorisme.

    Dans le document auquel seul le média autrichien a eu accès, le Conseil justifie la mise en place du procédé de la manière suivante : l’UE doit garantir « la capacité des autorités compétentes dans le domaine de la sécurité et de la justice pénale pour exercer les pouvoirs légaux en ligne et hors ligne […] Il existe des cas où le chiffrement rend l’analyse du contenu des communications […] extrêmement difficile ou pratiquement impossible malgré le fait que l’accès à ces données serait légal »

    D’après l’ORF.at, le projet de résolution doit encore être approuvé par le Comité permanent de coopération opérationnelle en matière de sécurité intérieure (COSI) le 19 novembre prochain. Puis il doit être présenté au Comité des représentants permanents six jours plus tard, le 25 novembre. Comme pour la plupart des actes législatifs, ce texte devra également être adopté par le Parlement européen. Le processus législatif est encore long, mais la volonté de dé-chiffrer est bien là. » (Sources : ORF.at via L’Usine digitale)

  • Union Européenne : le président du Conseil préconise la création d’un «Institut européen pour la formation des imams»

    Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2020

    Union Européenne : Charles Michel préconise la création d’un «Institut européen pour la formation des imams»

    […]

    Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est dit favorable lundi 9 novembre à la création d’un «Institut européen pour la formation des imams», après avoir rendu hommage aux victimes de l’attentat islamiste perpétré la semaine dernière à Vienne.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Le Figaro via fdesouche

  • Le « J’accuse » de Viktor Orban contre Vera Jourova, la vice-présidente de la Commission européenne et chargée du respect des valeurs de l’Union européenne

    Publié par Guy Jovelin le 15 octobre 2020

    L’Union Européenne a quelques ennemis : non les clandestins et autres déconstructeurs arc-en-ciel de l’identité européenne mais les rares pays qui s’opposent à cet agenda mondialiste que les technocrates bruxellois ont mission d’imposer du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est. Au moyen du rouleau compresseur des sanctions économiques, des diabolisations médiatiques, des punitions juridiques…

    La Hongrie, et son Premier ministre Viktor Orban, sont les bêtes noires à abattre pour l’UE. Vera Jurova, la vice-présidente de la Commission européenne et chargée du respect des valeurs de l’Union européenne et de la transparence, nommée à ce poste par l’actuelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en est le bras armé. Récemment, en septembre, madame Jurova n’avait pas hésité a expliqué au Der Spiegel que  Orban et son « allergie aux principes démocratiques » était le vrai problème de l’Europe. « En Europe, avait ajouté cette activiste des droits Lgbt et de l’idéologie du genre, il y a le respect pour la démocratie, pas en Hongrie. »

    Dans la bataille juridique qui oppose Orban au milliardaire juif d’origine hongroise Georges Soros et à son Université d’Europe centrale que la Hongrie veut fermer, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de donner, mais cela ne peut guère étonner que les naïfs impénitents, raison à Soros. Les juges européens ont jugé, dans un arrêt du 6 octobre, que la loi hongroise soumettant l’installation des universités étrangères à des exigences nouvelles contrevenait aux engagements internationaux de la Hongrie visant à garantir la liberté académique et la libre entreprise.

    Décision à laquelle Viktor Orban a déclaré se soumettre, « Nous mettons toujours en œuvre les arrêts de la Cour européenne – que nous les considérions comme justes ou faux, professionnellement valables ou malsains, intelligents ou peut-être absurdes, » avant d’ajouter : «

    « Cela ne posera pas beaucoup de difficultés, estime-t-il, car il existe un certain nombre de solutions juridiques qui satisferont la décision de la Cour européenne – même si nous avons besoin de réponses à certaines questions qui n’ont pas encore été clarifiées. Cela signifie que le dialogue se poursuivra. »

    Mais si dans un premier temps le Premier ministre hongrois a semblé faire profil bas face à cette UE qui veut imposer sa vision du « respect de l’Etat de droit » qui oblige sous couvert de promouvoir la liberté de la presse, l’indépendance de la justice, l’équilibre des pouvoirs, à l’acceptation de l’agenda arc-en-ciel, ce n’était que pour mieux rebondir et attaquer frontalement, un jour après la décision de la CJUE, tant Bruxelles que Vera Jurova, la vice-présidente de la Commission européenne et chargée du respect des valeurs de l’Union européenne :

    « Vera Jourova est la représentante de George Soros.

    « Le fait que Mme Jourova soit une obligée de George Soros – ou, pour le dire encore plus fortement, qu’il la fasse manger dans la paume de sa main – est quelque chose que tout le monde sait et que nous savons depuis le début. Vera Jourova est donc la représentante de George Soros à la Commission européenne. Elle ne représente pas la Tchéquie ; elle ne représente pas les Tchèques ; elle ne représente pas les Européens et elle ne représente même pas la Commission. Elle représente George Soros. Telle est la situation ; c’est la politique européenne. On ne doit pas être offensé, mais on ne doit pas non plus rester silencieux à ce sujet. »

    « Elle [Vera Jourova, NDLR] a franchi une ligne rouge, affirmait-il le 4 octobre sur radio Kossuth. Un dirigeant de l’Union européenne ne doit pas parler de manière irrespectueuse des citoyens de tout État membre de l’UE, y compris les Hongrois. Si elle avait dit la même chose à propos de la France ou de l’Allemagne, elle aurait été licenciée sur-le-champ. La seule raison pour laquelle elle n’a pas été licenciée est que cela peut être fait pour les petits pays et les Hongrois. Mais nous ne devons pas accepter cela. Nous voulons un traitement égal. De même que les Allemands ou les Français ne peuvent pas être insultés impunément, nous ne devrions pas non plus l’être. Nous ne devrions pas avoir à supporter plus qu’ils ne le font simplement parce qu’ils sont plus grands que nous. »

    Orban n’a pas hésité non plus à s’en prendre à Bruxelles qu’il compare à une force supplétive de la gauche européenne qui se donnerait pour mission de renverser les gouvernements de droite :

    « C’était une aide internationaliste lorsque les troupes russes – pardonnez-moi, les troupes soviétiques – ont été dirigées ici pour défendre les communistes, explique-t-il. Aujourd’hui, la situation est la même : la gauche hongroise est faible et le peuple est plus contre elle qu’avec lui – et lui-même est contre le peuple, mais c’est une autre affaire. À ce moment-là, des troupes internationales sont déployées et une assistance internationaliste est fournie afin d’aider la gauche à entrer au gouvernement. C’est cela que visent les attaques contre la Hongrie. »

    En parlant ainsi, aussi fermement et sans fioriture, Viktor Orban sait être en phase avec une majorité de Hongrois qui ne veulent pas de la vision idéologique de gauche et mondialiste de l’Union Européenne.  Si Orban a perdu une bataille face à l’UE, il a gagné une victoire en Hongrie…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info