La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) coexiste avec la Cour de Justice européenne à Strasbourg.
Si l’existence de la seconde se justifie dans une instance internationale structurée avec des règles communes précises, il n’en est pas de même de la première.
La CEDH n’est pas une émanation de l’UE en tant que telle.
Elle se réfère à la Déclaration universelle des droits de l’homme, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948.
Le pouvoir de ses juges est immense car son action prend la forme vague de défense des droits de l’homme, des libertés, de la lutte contre le réchauffement climatique, des lois de bioéthique, etc.
Dans les faits, elle défend la mondialisation, l’abolition des frontières, l’immigration, l’euthanasie, l’avortement, les LGBT, la légalisation de la drogue, la notion de blasphème, etc.
Elle se compose de 47 États membres.
On y retrouve tous les pays de l’UE, mais aussi 20 autres pays dont certains à la légitimité douteuse, soit en raison de leur implantation géographique extra-européenne (Azerbaïdjan, Turquie, Géorgie, Ukraine), soit en raison de leur taille lilliputienne (San Marin, Liechtenstein, Andorre), soit en raison de leur appréciation approximative de la démocratie (Monténégro, Moldavie, Turquie, Azerbaïdjan), soit un cocktail de tout cela.
Il y a un juge par État, quelle que soit sa taille ou sa population.
La CEDH est efficacement noyautée par des associations liées financièrement ou idéologiquement à l’« Open Society Foundation » (OSF) du milliardaire mondialiste Soros qui manipule directement ou indirectement nombre de ses juges issus de diverses ONG, dont 7 ou 8 majeures lui sont inféodées.
La cour peut être saisie par presque n’importe qui, n’importe quel organisme ou association, n’importe quel État ou groupe de pression – dont les ONG, qui ne s’en font pas faute, très souvent avec succès.
Et ce n’est pas qu’une réunion de philosophes et d’idéalistes discourant sur les moyens de parvenir à un monde paradisiaque.
Elle prend des décisions, en se référant donc à des textes imprécis, sujets à interprétation.
C’est presque une cour suprême. En près d’un demi-siècle, la juridiction a rendu plus de 10 000 arrêts.
Ses décisions, qui font souvent jurisprudence, sont obligatoires et les États concernés sont conduits à modifier leur législation ou leur pratique administrative pour s’y conformer.
La France y obéit. Donc, parfois, nous obéissons à des décisions influencées par la Turquie ou l’Azerbaïdjan.
La CEDH n’est pas représentative, mais a un pouvoir quasi discrétionnaire sur les pays constituant l’UE.
C’est un obstacle considérable à la mise sur pied d’une politique identitaire et migratoire efficace.
L’Europe doit s’en débarrasser ou nous devons la quitter.
C’est impératif.
Qu’on ne dise pas que ce retrait est impossible. La France n’a signé son adhésion qu’en 1974 et n’a autorisé ses résidents à y faire appel qu’en 1981.
Un retour en arrière est donc possible.
Source : les4verites