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  • 825.000 personnes ont acquis la nationalité d’un des pays de de l’UE en 2017

    Publié par Guy Jovelin le 27 juillet 2019

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    Selon les statistiques de l’Office des Statistiques de l’UE (Eurostat), plus de 825.000 personnes dont 67.848 Marocains ont acquis la citoyenneté d’un pays de l’Union européenne (UE), en 2017. Les Marocains arrivent en tête de peloton, avec 8% de ce total soit 67 848 personnes.

    Ils sont plus de 825.000 personnes à avoir obtenu, en 2017, la nationalité d’un pays de l’Union européenne (UE). L’Italie se hisse à la première place, avec 18% des naturalisations. Le Royaume-Uni la suit avec 15%, de méme que ll’Allemagne et la France, avec 14%.

    L’Espagne représente un taux de 8% du total des naturalisés (66.498) et occupe la cinquième position. Avec le total des naturalisations par les pays de l’UE, on note un recul d’environ 170.000 personnes. L’octroi de la nationalité est chiffré à 995.000 naturalisés, en 2016, contre 825.000, en 2017.

    Parmi les principaux bénéficiaires d’une nationalité européenne, en 2017, on note 67.848 Marocains, ce qui représente 8% du total. Ils occupent ainsi la première position. Suivent les Albanais, avec 7% de ce total (58.853). L’Inde et la Turquie sont troisième ex-aequo, avec 4%.

    Ce chiffre, chaque année, représente l’équivalent de la population de Chypre, par exemple. En 5 ans, cela représente un pays comme l’Irlande. En 10 ans, un pays comme l’Autriche. En 100 ans, un pays comme l’Allemagne. Le grand remplacement, est bien entendu, un fantasme d’extrême droite….

     

    Source : breizh-info

    Crédit photo : DR

  • Accord avec le Mercosur : l’UE enterre les agriculteurs et l’environnement

    Publié par Guy Jovelin le 04 juillet 2019

    Rédigé par notre équipe le 02 juillet 2019.

    Plus grande donneuse de leçons, l’Union européenne est un personnage bien malfaisant qui n’hésite pas à pratiquer le contraire de ce qu’il prêche. Cela se vérifie encore avec la signature, le 28 juin, d’un accord de libre échange entre l’UE et le Mercosur. L’industrie, les services et l’agriculture seront ainsi bientôt exemptés de droits de douane. Une aubaine pour les quatre pays sud-américains (Uruguay, Paraguay, Argentine et Brésil) qui va rapidement se transformer en cauchemar pour les agriculteurs européens et pour l’environnement au niveau mondial. Une pièce maîtresse dans le délire prônée par une Union européenne aux desseins bien noirs.  

    Quand Jean-Claude Juncker évoque « un moment historique », il est recommandé de sortir son casque et son bouclier. Malheureusement, ces accessoires ont été confisqués par la clique bruxelloise qui continue plus que jamais de couler le navire européen à coups de traités honteux. Le dernier en date est de taille puisqu’il concerne le Mercosur avec lequel l’UE a conclu la quasi-fin des droits de douane sur tous les produits imaginables. Des voitures au textile en passant par les denrées alimentaires, c’est opération portes ouvertes sans fermeture possible. Un non-sens économique et écologique qui va se payer au prix fort pour les Européens et les Français en particulier.

    La fin programmée des agriculteurs européens

    Alors que les agriculteurs européens sont harcelés pour ne produire que du bio (qui sera vendu hors de prix à des prolétaires qui ne peuvent se payer que de la malbouffe), nos travailleurs de la terre sont aujourd’hui mis en concurrence avec leurs lointains collègues sud-américains. L’accord de libre échange signé par Juncker et sa clique juste avant de tirer leur révérence constitue une menace mortelle pour nombre d’agriculteurs et d’éleveurs qui ne pourront jamais rivaliser avec des produits – certes parfois mauvais pour la santé – mais dont le coût est si faible qu’ils pourront aisément envahir les tables des dizaines de millions d’Européens trop pauvres pour être vraiment regardants sur la qualité des produits.

    Les agriculteurs et éleveurs vont finir d’être assassinés par une Union européenne qui n’a rien à faire de personnes qu’elle considère comme de misérables gueux terreux trop éloignés de l’image moderne et rayonnante d’un continent pourtant en pleine décadence. Pour Bruxelles, l’essentiel est ailleurs. Il faut vendre ses services et les trop rares industries qui sont encore compétitives au reste du monde. C’est pourquoi l’accord signé avec le Mercosur prévoit notamment que les entreprises européennes soient traitées sur un pied d’égalité avec les entreprises sud-américaines lors des appels d’offres. Une farce quand on sait que la plupart des marchés s’obtiennent grâce à des dessous de tables – peu importe d’où ils proviennent.

    L’UE se réjouit et en bon libéral qu’il est, Emmanuel Macron se satisfait d’un « bon accord ». Le président crie victoire, mais se dit aussi « vigilant » pour répondre aux accusations de trahison dont il fait légitimement l’objet. Pendant quelques semaines, la Macronie avait joué un couplet bien étrange en prétendant que le monde agricole était à fond derrière Manu le beau parleur. La preuve, la liste pour les européennes emmenée par Nathalie Loiseau comprenait quelques paumés de l’agriculture assez ignorants pour faire la promotion d’En Marche ou assez pervers pour accompagner jusqu’à l’échafaud leurs collègues en change d’une place sous le soleil bruxellois.

    Le retour à la réalité est terrible, mais le Gouvernement est là, une fois de plus, pour soi-disant veiller à l’intérêt des Français. « Nous avons nous un certain nombre d’exigences, en terme environnemental, sanitaire », affirme sans sourciller Sibeth Ndiaye. Cela consiste surtout à s’assurer que « le Brésil en particulier reste dans l’accord de Paris ». Un accord pas respecté par la plupart des pays – en premier lieu la France – mais qu’il est de bon ton de brandir de temps en temps pour se donner l’image de champion de la Terre… L’écologie c’est bien pour glaner des voix aux élections, mais le «libre-échange, ce sont aussi des opportunités », donc c’est encore bien mieux. L’ancien ministre de Macron, Nicolas Hulot, aura dire que « cet accord est complètement antinomique avec nos ambitions affichées et, surtout, avec la réalité de ce qu’il faut faire », la potion a déjà été versée dans le verre et il est interdit de la refuser.

    Les menaces de non-ratification de l’accord avec le Mercosur ne sont là que pour amuser la galerie. Ndiaye peut continuer à dire que beaucoup dépendra des résultats du traité de libre échange avec le Canada (CETA), celui avec le Mercosur sera finalement ratifié. La machine libérale ne peut pas se permettre un énorme échec, car si elle n’avance pas elle meurt. Peu importe que les producteurs européens et que la forêt amazonienne soient décapités au passage…

     

    Source : 24heuresactu

  • Traité du Mercosur : un accord scélérat signé par l’UE avec le soutien de Macron.

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2019

     

    CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans.

     
    Traité du Mercosur : un accord scélérat signé par l’UE avec le soutien de Macron.
    La réunion du G20 qui vient de se tenir a Osaka au Japon, sommet en trompe-l’œil qui aurait pu se solder par de simples décisions de principe telles que la confirmation à 19 (sans les États-Unis qui s'en sont retirés) de l'Accord de Paris sur le climat et par le redémarrage de négociations commerciales entre les USA et la Chine. Le tout émaillé - c'est la loi du genre – de fausses amabilités entre les Présidents américains et nord-coréens, et de vrais antagonismes de fond (les justes remontrances émises par Poutine sur les limites des démocraties libérales et la piteuse réponse de Macron considérant que ces « démocraties libérales avaient encore beaucoup à apporter ». Le Président français pensait sans doute à ce qu'elles apportent à la finance internationale et à la spéculation planétaire…).
    Mais l'essentiel était là où on ne l'attendait pas : dans la signature d'un traité de libre-échange transatlantique entre l'Europe et les quatre pays du Mercosur.
    Emmanuel Macron a cru bon de se féliciter de la conclusion de ces négociations dites du Mercosur entamées depuis plus de vingt ans entre l’Union européenne d’une part, le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l'Uruguay de l'autre, et par la signature d'un "accord politique" sur un vaste traité de libre-échange, touchant près de 770 millions de consommateurs.
    Cet accord constitue pourtant pour les éleveurs bovins français un coup de poignard dans le dos dont beaucoup risquent de ne pas se relever.
    Une fois de plus Bruxelles vient de s’engager dans un marché de dupes que les intérêts français seront les premiers à devoir subir.
    Les pays du Mercosur s'engagent certes à supprimer progressivement les taxes douanières sur leurs importations automobiles comme sur celles de pièces détachées, d'habillements et de produits pharmaceutiques. Autant de secteurs d'activité et de champ d'exportations dont le développement reste très hypothétique pour l'Europe du fait de la proximité de ces pays avec les États Unis et des accords privilégiés depuis longtemps conclus avec eux. L’ouverture du marché automobile qui ne se fera que petit à petit, est, au demeurant, avant tout un cadeau fait à l'Allemagne dont les grands constructeurs comme Mercedes ou BMW sont déjà sur les starting-blocks, et non à la France où Renaud est empêtrée dans l’affaire Carlos Ghosn et PSA affaiblie par l’échec de son rapprochement avec Fiat Chrysler.
    En contrepartie, l'Union ouvre totalement son marché à l'importation de viande bovine provoquant la colère et déjà le désespoir de nos paysans.
    En cause, la taxation à un taux préférentiel de 7,5 % des quelque 99 000 tonnes de viande bovine que les quatre pays latino-américains devraient pouvoir exporter vers l’UE, fragilisant un peu plus les 85 000 éleveurs français de vaches allaitantes.
    Déjà très dépendants des subventions européennes, les éleveurs français avertissent qu’ils ne parviendront pas à concurrencer les "usines à viande" latino-américaines.
    D’autant que s'ajoutent à cette concurrence déloyale et faussée les différences de normes appliquées sur les deux continents : antibiotiques utilisés comme hormones de croissance d’un côté assorties de déforestation, contre toujours plus de normes environnementales, coûteuses et drastiques côté européen.
    Cet accord scélérat signe donc une double peine : peine de mort a terme pour de nombreux élevages français ; risque sanitaire pour nos consommateurs de viande.
    Emmanuel Macron a pris là une responsabilité majeure dont les Français devront se souvenir.
  • La plupart des Européens pensent que l’Union européenne s’effondrera dans les deux prochaines décennies

    Publié par Guy Jovelin le 01 juin 2019

     

     

    Selon un sondage commandé par le Conseil européen des relations internationales (ECFR), plus de la moitié des Européens pensent que l’Union européenne risque de s’effondrer en une seule génération.

    Parmi les citoyens interrogés en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Slovaquie, en Roumanie, en Grèce, en République tchèque, en Pologne, en Autriche et en France, une majorité a estimé que l’éclatement de l’Union européenne est une « possibilité réaliste » dans les 10 à 20 prochaines années.

    Parmi les pays interrogés, c’est la Slovaquie qui comptait le plus grand nombre de ces europessimistes : 66 %. La France était deuxième avec 58 %.

    De sont côté, YouGov a interrogé 14 pays européens - qui représentent environ 80 % des sièges au Parlement européen - et paratout sauf en Suède (44 %), au Danemark (41 %) et en Espagne (40 %), une majorité des personnes interrogées prévoyaient un effondrement imminent de l’Union europenne. Wtonnamment, un tiers des sondés ont dit qu’elles pensaient que les futurs conflits armés entre pays européens étaient plausibles, ce chiffre atteignant41 % parmi les partisans du parti nationaliste de droite allemand Alternative für Deutschland (AfD).

    Mark Leonard, directeur de l’ECFR, a affirmé : « Le soutien à l’adhésion à l’UE est au plus haut niveau depuis 1983, et pourtant une majorité d’électeurs craignent que l’UE ne s’effondre. Le défi pour les pro-Européens est d’utiliser cette peur de la perte pour mobiliser leur majorité silencieuse et s’assurer que ce ne sont pas seulement les partis anti-système qui ont leur mot à dire. Il n’est pas encore trop tard. » [N.d.t. : l’ECFR a publié son sondage sous le titre : Sept jours pour sauver l’Europe.]

    L’enquête a également montré que près de 92 % des Européens pensent qu’ils souffriraient si l’Union européenne se désintégrait - en particulier en ce qui concerne le travail, les voyages et le commerce.

    Source : Voice of Europe via lesobservateurs

    Traduction Cenator

  • Le HCR demande que l’UE accueille d’urgence davantage de migrants : « Il ne faut plus criminaliser les ONG en Méditerranée »

    Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2019

    Par  le 21/05/2019

    L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés critique la situation des migrants en Libye. La situation s’est encore aggravée à la suite de nouveaux combats dans ce pays en guerre civile.

    Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a exhorté l’Union européenne à contribuer à améliorer la situation dans les camps de détention libyens tout en empêchant le retour des migrants dans ces camps. « Les personnes secourues par les garde-côtes libyens en Méditerranée ne devraient en aucun cas être renvoyées dans les camps de détention en Libye. Toutes les possibilités d’influence politique – y compris de la part de l’UE – doivent être utilisées pour mettre fin aux souffrances dans les camps », a déclaré le chef du HCR en Allemagne, Dominik Bartsch.

    La situation des réfugiés et des migrants s’est encore aggravée à la suite des combats en Libye, selon M. Bartsch : « La situation humanitaire des populations des camps est dévastatrice. Il y a un manque de nourriture, d’eau et beaucoup ont un besoin urgent d’aide médicale. En outre, les camps de détention de la capitale Tripoli sont pris dans les tirs croisés des groupes armés ». Jusqu’à présent, le HCR a réussi à mettre en sécurité 800 personnes des camps de détention. Toutefois, les capacités des installations du HCR sont déjà à leurs limites. « 3300 réfugiés craignent pour leur vie dans les camps de détention « , a poursuivi le représentant du HCR.

    Dominik Bartsch a appelé les gouvernements de l’UE à ne pas criminaliser les sauveteurs privés en Méditerranée. « Les restrictions juridiques et logistiques doivent être levées, car des dizaines de milliers de personnes doivent leur vie aux efforts des organisations non gouvernementales (ONG) ». Les pays de l’UE doivent de toute urgence accueillir davantage de réfugiés.

    (Traduction Fdesouche)

    Welt.de