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  • Cour de justice européenne : Même les réfugiés ayant commis des crimes graves peuvent échapper à l’expulsion

     

    La plus haute juridiction de l’UE a rendu sa décision: Le statut de réfugié protège contre l’expulsion même en cas de crimes graves. Trois demandeurs d’asile, à qui la reconnaissance dans les pays de l’UE avait d’abord été refusée, avaient intenté une action en justice. […]

    Le retrait ou le refus d’asile n’affecte pas le droit à la protection en vertu de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés et des droits fondamentaux de l’UE, a déclaré mardi la Cour de justice européenne à Luxembourg.

    Cette décision fait suite aux plaintes de trois demandeurs d’asile que la Belgique et la République tchèque ont respectivement refusés de reconnaître après avoir été condamnés pour des crimes particulièrement graves. La Cour de justice européenne devait clarifier si le retrait du statut de réfugié en vertu des règles de l’UE est compatible avec la Convention de Genève et les droits fondamentaux de l’UE.

    Les juges rappellent tout d’abord que les étrangers qui craignent, avec raison d’être persécutés dans leur pays d’origine, doivent être considérés comme des réfugiés au sens de la Convention de Genève. Cela s’applique indépendamment du fait que ce statut leur ait été formellement accordé ou non en vertu du droit de l’UE.

    En outre, en vertu de la Charte des droits constitutionnels de l’UE, les personnes ne devraient pas être expulsées vers un pays où elles risquent la torture ou des peines inhumaines ou dégradantes. Le comportement de la personne concernée – y compris le comportement criminel – ne joue aucun rôle. Ici, la protection offerte par les règles de l’UE va au-delà de celle de la Convention sur les réfugiés.

    […]

    La République tchèque a privé un réfugié tchétchène de son statut de réfugié après avoir été condamné à neuf ans de prison pour vols et extorsions répétés. En Belgique, un homme de la Côte d’Ivoire a été condamné à quatre ans pour avoir violé une mineure et un homme du Congo a été condamné à 25 ans pour vol avec meurtre intentionnel. Leur statut de réfugié a été refusé ou retiré.

    (Traduction Fdesouche)

    Welt.de

  • Un univers impitoyable

    Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2019

     

    Chine: le forum des « routes de la soie »

    par Louis-Joseph Delanglade

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    L'Union Européenne vouée à n’être qu’un nabot politique et militaire ?  

    Les deux grandes puissances du moment, la Chine et les Etats-Unis, viennent de délivrer la semaine dernière, chacune à sa façon, un message clairement impérial.

    En début de semaine, le monde apprend la décision américaine de durcir l’embargo contre l’Iran. L’interdiction de tout achat de pétrole iranien à partir du 2 mai, menaces de sanctions à l’appui, permet aux Etats-Unis de faire coup double : tout en donnant satisfaction à leurs deux alliés de la région, Israël et l’Arabie séoudite, ils réaffirment leur force de première puissance mondiale capable de dicter sa volonté aux autres.

    XVMdf57280e-651a-11e9-8e63-23165fe113f9.jpgOn peut craindre la réaction d’un Iran ainsi mal traité. Un Iran qui avait déjà fait savoir en 2008 et 2011 qu’en cas d’attaque militaire ou de sanctions commerciales il pourrait bloquer le détroit d’Ormuz, empêchant ainsi toute exportation de pétrole par les pays arabes du Golfe : casus belli aux conséquences incalculables, notamment pour les pays d’Europe, lesquels seraient les premiers exposés après s’être pourtant soumis au diktat de Washington. 

    838_nouvelle_route_soie_-_bobby_yip_-_rtx22tfy.jpgSans rapport apparent, se tient en fin de semaine à Pékin le deuxième Forum des « Routes de la soie », ces liaisons maritimes et ferroviaires entre Chine et Europe notamment, avec les infrastructures qu’elles nécessitent : cent vingt-trois pays souvent représentés au plus haut niveau ! Quand l’unilatéralisme américain se manifeste avec brutalité, Pékin semble faire preuve de souplesse dans une approche qui se veut pacifique et multilatéraliste. Mais l’objectif stratégique de prépondérance reste le même et les éventuels partenaires européens ont de bonnes raisons de rester méfiants. Il y a ce que l’on sait déjà : les banques chinoises prêtent volontiers leurs dollars mais au prix d’un endettement qui peut vite devenir insupportable ; quant aux travaux, les entreprises chinoises en ont le monopole, ce qui a pour effet, outre de les renforcer, de favoriser l’exportation de certains excédents. Il est par ailleurs impensable que cette forme d’entrisme chinois au coeur de l’Europe (exemple de l’accord sino-italien) puisse ne pas avoir de suite géopolitique. 

    e022c35_YfbLLY6Xw4XBnWi4Nv0Ap99s.jpgN’ayant ni le besoin ni le souci de régner sur le reste de la terre, les Européens devraient en revanche se protéger et des Chinois et des Américains, des foucades de ceux-ci et des tentatives de séduction de ceux-là. Les pays européens n’en finissent pas de perdre un temps précieux, fourvoyés qu’ils sont dans une Union utopiste et impuissante qui, plus de soixante ans après ses premiers balbutiements, reste vouée à n’être qu’un nabot politique et militaire. Nous voici à moins d’un mois des élections européennes. On peut être à peu près sûr qu’il n’en sortira rien, sauf en cas de séisme électoral populiste qui aurait au moins le mérite d'ébranler les bases du temple. 

     

    Source : lafautearousseau

  • Mineurs non accompagnés. 20 000 individus recensés en 2018 dans l’UE

    Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2019

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    D’après un rapport d’Eurostat publié ce vendredi, en 2018, 19.700 mineurs non accompagnés ont sollicité une protection internationale dans les États membres de l’Union européenne (UE). Cela représente une diminution de plus d’un tiers par rapport à 2017 (31.400) et un retour à un niveau inférieur à celui enregistré en 2014 (23.100).

    Cependant, en France, le nombre de migrants non accompagnés est passé de 590 en 2017 à 740 en 2018 (+20%). Ces mineurs sont en majorité de sexe masculin (75%), plus de la moitié des demandeurs d’asile considérés comme mineurs non accompagnés en Europe en 2018 étaient citoyens d’un des 6 pays suivants: Afghanistan (16%), Érythrée (10%), Pakistan et Syrie (7% chacun) ainsi que Guinée et Irak (6% chacun).

    À titre de comparaison, l’Allemagne a accueilli 9.085 mineurs non accompagnés en 2018, l’Italie 10.005 et le Royaume-Uni 2.205.

    Un faux mineur non-accompagné démasqué : il avait en réalité 47 ans

    Jeudi 4 avril, un migrant qui prétendait avoir 16 ans – acte de naissance à l’appui, et qui espérait bénéficier de la procédure d’accueil des mineurs non-accompagnés en France a été démasqué grâce à la coopération entre les services de police français et espagnols. L’homme avait effectué une demande de visa en Espagne en 2017 avec son passeport indiquant qu’il était âgé de 47 ans. Le clandestin a été signifié d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a été placé au centre de rétention administratif de Rennes.

    La même semaine, un Malien, qui se disait âgé de 16 ans, s’est vu également signifier une obligation de quitter le territoire français, mais cette fois sans placement en centre de rétention administratif. D’après les autorités espagnoles, il avait en réalité 21 ans. (Sud Ouest)

    Des tests osseux pour vérifier l’âge des migrants en France

    Jeudi 21 mars 2019, le Conseil constitutionnel a validé l’utilisation d’examens osseux sur les migrants qui mentiraient sur leur âge réel lors de leur arrivée en France. Alors que beaucoup d’entre eux déclarent qu’ils sont mineurs, ce recours ne laisse désormais que peu de place au doute. Le Conseil constitutionnel a cependant précisé qu’un test osseux ne peut être ordonné « que si la personne en cause n’a pas de documents d’identité valables et si l’âge qu’elle allègue n’est pas vraisemblable.

    Selon qu’un migrant soit déclaré mineur ou majeur, l’avenir qui lui est réservé est bien différent. Dans le premier cas de figure, il bénéficiera d’une protection prévue par la loi, dans le second, une reconduite à la frontière sera ordonnée… en tout cas, sur le papier.

    Source : TV Libertés

    Crédit photo : DR

     

    Source : breizh-info.com

  • Deux millions de migrants pourraient avoir reçu des cartes bancaires de l’UE

    Publié par Guy Jovelin le 24 avril 2019

     

     

    Près de deux millions de migrants illégaux en route vers l’Europe pourraient avoir reçu jusqu’à présent des cartes bancaires de l’UE, d'une manière totalement anonyme, distribuées par le HCR.

    Ceci est très dangereux, car des projets d’attentats de grande envergure pourraient être financés par ce biais, sans parler du fait que les contribuables européens financent eux-mêmes l’invasion de leur continent et soutiennent sans le vouloir les graves conséquences qui en découleraient.

    Sources en hongrois : Nation Hongroise via 888.hu

     

    Via lesobservateurs

  • Les Marocains, champions des naturalisations en Europe

    Publié par Guy Jovelin le 11 mars 2019

    Par  le 10/03/2019

    fdesouche

    Un total de 67.900 Marocains ont obtenu la nationalité d’un pays de l’Union européenne en 2017, selon les chiffres publiés cette semaine par l’Office statistique de l’UE (Eurostat).

    Les citoyens marocains formaient le plus grand groupe de nouveaux citoyens d’un État membre de l’UE dont ils étaient résidents en 2017, écrit Eurostat selon lequel c’est l’Italie qui arrive en première position des pays octroyant la nationalité aux Marocains avec 33,4%%, suivie de l’Espagne avec 25,2%et de la France avec 24,6%.

    Juste derrière les Marocains, on retrouve les Albanais dont 58.900 ressortissants ont obtenu une nationalité européenne, puis les Indiens (31.600) et enfin les Turcs (29.900), dont une majorité a obtenu la nationalité allemande.

    En 2016, 101.300 Marocains avaient obtenu la nationalité d’un pays de l’Union européenne, soit 10,2% du total des étrangers ayant acquis la citoyenneté d’un pays de l’UE. Les ressortissants marocains étaient les premiers bénéficiaires de la nationalité espagnole (24,5%), française (14,9%) et belge (12,5%).

    bladi.net


    En 2017, quelque 825.000 personnes ont obtenu au total la nationalité d’un État membre de l’UE, un chiffre en baisse par rapport à 2016 (où il s’établissait à 995.000) et à 2015 (841.000). Parmi ces personnes, 17% étaient auparavant citoyens d’un autre État membre de l’UE, la majorité étant des ressortissants de pays tiers ou des apatrides.

    Selon Eurostat, les Roumains (25.000 personnes), les Polonais (22.000) et les Britanniques (15.000) constituaient en 2017 les trois plus grands groupes de citoyens de l’UE ayant obtenu la nationalité d’un autre État membre.

    LA VIEeco