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agriculteurs

  • Les paysans français ne veulent pas d'aides et/ou de chèques

    Publié par Guy de Laferrière le 29 février 2024

    PAC : versement des aides aux agriculteurs | Gouvernement.fr

    Les paysans français ne veulent pas d'aides et/ou de chèques; ils ne mendient pas; ils ne demandent pas l'aumône... Ils veulent juste vivre dignement et normalement du beau et dur travail qu'ils font, qu'ils aiment...

    À Agnès Pannier-Runacher, qui déclare bêtement :
     
  • Les agriculteurs, cœur nourricier de la nation

    Publié par Guy de Laferrière le 27 février 2024

    Les agriculteurs, cœur nourricier de la nation, représentaient autrefois plus de la moitié de la population Française. Désormais, ils sont une petite minorité, au nombre d’à peine 496.000 en 2020. Ignorés, méprisés, trahis par les gouvernants successifs, leur rôle est pourtant toujours aussi vital dans la survie de notre civilisation. Un gigantisme agricole forcené, des traités de libre échange iniques, du lobbyisme au niveau européen et une charge fiscale toujours plus grande ont mis à genoux ceux qui mettent de la nourriture dans nos assiettes, sacrifiés sur l’autel de la compétition sans protection, et de la productivité comme seule fin.
    Cette ingratitude étatique a de lourdes conséquences : près d’un suicide tout les deux jours au sein de la profession, 200 exploitations qui disparaissent chaque semaine, et 20 % des agriculteurs vivant sous le seuil de pauvreté.
    Au Parti de la France, nous voulons sortir de cette paupérisation sans fin et créer des conditions favorables pour redynamiser un secteur moribond, en préservant nos acquis et nos standards de
    qualité.
    Nous voulons :
    Instaurer une préférence nationale dans le domaine agricole
    - Mettre fin à l’ensemble des traités de libre-échange impliquant des pays ne respectant pas les mêmes normes que la France, pour sortir de la concurrence déloyale.
    - Étendre la loi EGAlim, avec pour but final d’atteindre 100 % de produits français dans la restauration collective publique.
    - Imposer des quotas minimums de produits français dans la restauration privée.
    Faciliter le travail des agriculteurs
    - Lever l’ensemble des restrictions sur la commercialisation des semences paysannes libres.
    - Faciliter autant que possible la vente de denrées agricoles directement par les exploitants eux-mêmes aux consommateurs, en limitant le nombre d’intermédiaires.
    - Lever les interdictions sur les produits phytosanitaires non-substituables.
    - Supprimer les droits de succession pour les exploitations agricoles afin de favoriser la transmission au sein des familles.
    - Instituer un moratoire sur toute nouvelle taxe ou règlementation sur cette profession, jusqu’à ce que la situation économique du secteur soit jugée suffisamment saine.
    - L’instauration d’un office national à l’agriculture ayant pour objectif de suivre et d’accompagner les agriculteurs dans leurs projets, investissements et démarches administratives afin de leur permettre de se focaliser sur leur cœur de métier.
    - Exonération totale d’impôts pour les exploitations agricoles nouvellement créés ou reprises, sur les 2 premières années d’activité.
    Préserver la qualité de nos produits
    - Affirmer l’interdiction des OGM et semences non-reproductibles.
    - Faciliter les démarches de certification bio pour encourager la transition des petites exploitations.
     
    Victor Jan de Lagillardaie - Membre du Bureau politique du Parti de la France
     
    Peut être une image de moissonneuse et herbe
     
     
     
     
     
     
  • Bon sens paysan : des agriculteurs déversent du lisier de porc sur des teufeurs obligés de décamper

    Publié par Guy de Laferrière le 08 novembre 2022

    medias-presse.info

    Auteur : 

    Est-ce l’odeur du lisier de porc ou leur philo-islamisme

    qui a fait fuir les teufeurs, on ne le saura jamais vraiment ?

    ​Vers 21 h 30, samedi 5 novembre, les gendarmes ont été appelés par un agriculteur d’Avessac (Loire-Atlantique) craignant la possible installation d’une rave party dans un de ses champs. Avec l’aide des autres paysans il a empêché les teufeurs de s’installer en arrosant son champ de lisier.

    Face à cette détermination sans faille, les teufeurs ont finalement quitté les lieux vers 23 h 30 et ont sorti leurs véhicules qui s’étaient embourbés, notamment celui contenant le matériel de sonorisation.

    Les gendarmes ont été ravis que, pour une fois, justice soit faite sans attendre, en vain, que les autorités préfectorales daignent se pencher sur l’affaire.

    Morale de l’histoire : Le lisier de porc est une arme plus efficace contre les teufeurs indésirables que les gesticulations wokistes de la macronie.

    A bon entendeur, salut !

    Sources : Presse Océan/ Ouest-France

  • Aura-t-on encore assez d’agriculteurs en 2030 ?

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2021

    Paysan, un métier en voie de disparition ? Et pourtant : « Ce matin, je me lève admiratif, oui, admiratif de penser à tous mes collègues agriculteurs qui, comme moi, se lèvent pour faire le travail le plus noble qui soit, celui de nourrir la population, entretenir les paysages de notre pays et tout cela pour rien ou si peu ! » témoigne Pascal Aubry, président de la Coordination rurale des Pays de la Loire.

    agriculteurs,métier en voie de disparition,paysans« Être agriculteur n’est qu’un métier de passion », ajoute Éloïse de Beaucourt, souris des villes devenue souris des champs. Cette ex-Parisienne a quitté les trottoirs de la capitale pour les prairies verdoyantes et réaliser son rêve de devenir maraîchère. Les néo-paysans, ces ex-citadins en reconversion professionnelle, représenteraient aujourd’hui 30 % des installations agricoles, soit deux fois plus qu’il y a dix ans.

    Une installation pour deux ou trois départs en retraite

    Ce phénomène de retour à la terre qui attire de plus en plus de générations hors-sol et soucieuses de renouer avec l’écologie sera-t-il suffisant pour assurer le renouvellement de génération des agriculteurs ? « Les installations ne compenseront qu’environ deux tiers des quelque 20.000 cessations d’activité par an », précise un rapport du Conseil économique, social et environnemental de 2019. Ils étaient quatre millions en 1963, 1,6 million en 1982 ; ils ne sont plus que 400.000 agriculteurs en 2019, selon l’INSEE. Par ailleurs, plus d’un agriculteur sur deux a 50 ans ou plus et « pour deux ou trois départs à la retraite, seul un nouvel exploitant s’installe », explique Pascal Cormery, président de la Mutualité sociale agricole. Autant dire que la question du renouvellement des générations des agriculteurs est un défi majeur pour assurer notre souveraineté alimentaire. Bien conscient de cet enjeu, le ministère de l’Agriculture a lancé une campagne de communication, cet été, incitant les jeunes à s’orienter vers les « métiers du vivant ». Interrogé par 20 Minutes, Julien Denormandie rappelait que « tous ces secteurs recrutent aujourd’hui. Si on les cumule, ces métiers du vivant représentent le deuxième secteur d’emplois en France. Des dizaines de milliers d’offres sont à pourvoir en permanence. »

    Et le ministre de souligner à juste titre ces deux missions « incroyablement nobles : nourrir les Français et prendre soin de l’environnement », tout en se félicitant du nombre d’élèves, cette année, « dans les formations du métier du vivant, que ce soit en lycée agricole, en enseignement supérieur, en formation professionnelle. Pour la première fois depuis bien longtemps, il a augmenté, cette année, avec plus de 200.000 inscrits. »

    Toujours plus de normes 

    Malgré cette campagne d’incitation et un regain d’intérêt pour la vie à la campagne fortement amplifié par la pandémie, des freins subsistent pour ces jeunes générations. Se pose la question du foncier agricole. « Les prix des terres repartent à la hausse », souligne la Fédération nationale des SAFER dans Le Figaro. Autre difficulté dénoncée par Agnès Henry, agricultrice en Seine-et-Marne : « Nous devons produire toujours plus et mieux, mais avec moins : moins de terres, moins de produits et moins de collègues. » Cet éleveur du Maine-et-Loire est très remonté et l’écrit à la Coordination rurale : « Les écologistes sont contre l’irrigation, mais faire pousser des plantes sans eau, c’est du jamais-vu dans l’histoire de l’humanité. » Il renchérit : « Il y a 100 ans, nos anciens commençaient à travailler vers l’âge de 10 à 12 ans. Pour eux, le bon sens et le savoir-faire ancestral faisaient partie des règles pour démarrer dans la vie. Ils allaient très peu à l’école et n’avaient pas beaucoup d’instruction mais ils étaient mille fois plus intelligents que tous ces bureaucrates hyper instruits, au cerveau complètement dégradé, qui imposent leur idéologie et la pensée unique obligatoire à toute la société. » Pour lui, les écologistes et l’administration sont les deux épines dans le pied de l’agriculture.

    Alors le ministère de l’Agriculture aura beau développer sa plate-forme Web compilant toutes les informations utiles concernant les formations à ces métiers du vivant et les emplois à pourvoir, il précise « en même temps » qu’une « partie des aides aux revenus que toucheront désormais les agriculteurs sera conditionnée à la mise en œuvre de pratiques environnementalement vertueuses ». Et c’est peut-être aussi là que le bât blesse. Le site Pleinchamp décrypte ce nouvel écorégime prévu par la PAC en 2023, accrochez-vous : « Pour obtenir cette certification, il faudra, en plus de répondre aux exigences de la certification environnementale de niveau 2, avoir une obligation de résultat pour l’un de ces cinq critères : les quatre critères permettant actuellement d’atteindre la certification HVE via la voie A (biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion de la fertilisation, gestion de l’irrigation de l’irrigation) ainsi qu’un nouveau critère appelé « sobriété », combinant l’agriculture de précision et les démarches de recyclage sur l’exploitation. Les certifications AB et HVE (haute valeur environnementale) permettront de percevoir le niveau supérieur de l’écorégime. » Avec un tel jargon technocratique, c’est à se demander comment les nouvelles générations qui auront déjà accepté des conditions de travail peu valorisées pourront survivre à cette folie administrative ?

     

    Iris Bridier

    Journaliste

    Auteur
     
  • Bien-être animal : les agriculteurs face à l’ultra-violence des antispécistes.

    Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2021

    Il y a quelque jours, Emmanuel Macron courtisait les chasseurs. Ce lundi 4 octobre, il visite un refuge de la SPA pour défendre la cause animale et flatter les militants du Parti animaliste. Le Président du « en même temps » devrait donc logiquement encenser les éleveurs lors du Sommet de l’élevage qui se tiendra, du 5 au 8 octobre, à Clermont-Ferrand. 

    Car eux non plus ne sont pas en reste concernant les maltraitances… Aspersions de sang, incendies d’abattoir ou de ferme, saccages de boucheries et de poissonnerie, vitrines caillassées, graffitis… La violence des antispécistes est sans limite au nom du bien-être animal. En 2018, une militante végane se réjouissait, sur Facebook, de l’assassinat d’un boucher lors de l’attentat de Trèbes. Le 4 mai 2019, une vingtaine de militants s’en prennent brutalement à Steevens Kissouna, boucher bio vendant sur le marché des viandes pourtant issues de l’élevage raisonné. Il s’en sort avec une côte cassée et la  de retourner travailler. « Depuis, on n’est plus du tout sereins, raconte le commerçant. Dès que des gens arrivent en groupe, on se crispe. L’agression n’a duré que dix minutes, mais elle était tellement violente que j’en ai gardé des séquelles psychologiques. À Lille, je connais des bouchers qui ont engagé des vigiles pour leur sécurité », témoignait-il dans Le Parisien.

    La sémantique employée est aussi agressive que leurs actions. À Paris, des antispécistes du mouvement Boucherie Abolition exhibant un cochonnet mort dénoncent ces commerces qui « vendent du meurtre », ajoutant : « Démembrer un corps, ça n’est pas un métier. » Solveig Halloin, cofondatrice du collectif, compare les abattoirs à des « camps de la mort » et l’élevage à un « zoolocauste ». En Bretagne, des inscriptions n’hésitent pas à donner dans l’amalgame noir : les mots « Élevage = Nazisme. Auschwitz n’a jamais fermé » recouvrent des bâtiments d’élevage. “Cette idéologie est brutale, ce mouvement  ne fait aucune différence entre une vache et un homme”, écrit le journaliste Frédéric Denhez, auteur de l’essai La Cause végane, un nouvel intégrisme ?Il a reçu des menaces de mort. “Dans un débat, j’ai ainsi entendu une militante parler de cochons gazés, poursuit-il. Certes, certains élevages peuvent s’avérer concentrationnaires, mais il me paraît dangereux de parler de génocide et d’holocauste pour la condition animale. C’est du terrorisme intellectuel ».

    « Il n’y a pas de frontière entre l’humain et l’animal et la prise en compte des intérêts des humains doit être identique à celle des animaux, nous expliquait Paul Sugy. journaliste au Figaro et auteur du livre Le Projet fou des antispécistes. On voit bien que c’est une  du combat pour la libération animale». Les plus radicaux vont même jusqu’à préférer défendre l’animal plutôt que l’humain, tel Paul Watson, de l’association Sea Sheperd, qui prétend qu’on peut choisir de protéger un requin plutôt que son pêcheur…

    Un combat de citadins ?

    À la veille du Sommet de l’élevage, Cédric Viallemonteil, éleveur de vaches dans le Cantal, est très actif sur les réseaux sociaux pour lutter contre la  de ceux qui « se permettent de raconter n’importe quoi et dès qu’on leur répond ils nous bloquent ». Citant notamment Nagui, Julien Courbet et Hugo Clément, il fustige cette « petite caste de journalistes citadins qui ne mettent pas un pied à la campagne, qui nous tirent dans le dos à boulet rouge et qui ne connaissent vraiment pas ce qu’on fait, d’autant plus que ce sont souvent des gens de l’audiovisuel public, payés par nos impôts ». Il manifeste une défiance complète à l’égard « des politiques qui viennent et qui font des grandes promesses et de beaux discours, qui nous caressent dans le dos et on ne voit jamais rien changer » et n’attend absolument rien de ce salon européen. L’éleveur est aussi très remonté contre les défenseurs du loup : « Quand je vois ces types qui soutiennent le loup, le cul dans leur fauteuil dans un appartement à Paris, ça m’agace, car ceux qui nous imposent le loup ne sont pas ceux qui vivent avec. C’est l’enfer pour les éleveurs qui subissent des attaques, ça devient invivable ! »

    De la violence à l’influence

    Alors, inlassablement, pour répondre à « tous les mensonges », Cédric, comme de nombreux éleveurs, passe ses journées entre les bêtes et Twitter. De leur côté, les Vegans tentent sans relâche de faire changer les mentalités.


    Ainsi, moins de jets de sang mais des Journées éthique animale et alimentation végétale sont organisées, le 16 octobre, par l’association L214. Chercheurs, associations, élus et professionnels alterneront pour discuter de l’éthique animale et de la végétalisation de l’alimentation, et tenter d’influencer ainsi l’opinion. L’association L214 vous accompagne dans cette « transition en douceur et en saveurs » en conseillant astuces, recettes et carnet d’adresses. L’abonnement à Mon Journal animal est proposé dans certaines classes et des ressources sont proposées aux « enseignant.es » pour initier l’éthique animale… à l’école ! Des animations gratuites sont également dispensées dans les écoles hôtelières pour sensibiliser les futurs chefs à la cuisine végétale. Si les méthodes évoluent, le message reste le même.

    Et les conséquences de ce conditionnement médiatique s’avèrent parfois irréversibles. En témoigne l’avertissement du professeur Patrick Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique à l’hôpital Trousseau : « On voit de plus en plus de situations dramatiques dans nos services. Comme ce bébé végétalien de 13 mois qui, au moment de se mettre à quatre pattes, s’est fracturé les deux avant-bras et les deux jambes, par manque de calcium. Un enfant est mort récemment parce que ses parents ne l’ont alimenté qu’avec du jus de châtaigne. J’entends aussi de plus en plus de gosses me dire : Je ne veux pas faire de mal aux animaux, ou je ne veux pas manger ce qui a des yeux. »

     

    3.pngIris Bridier

    Journaliste

    Auteur