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antispécistes

  • Bien-être animal : les agriculteurs face à l’ultra-violence des antispécistes.

    Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2021

    Il y a quelque jours, Emmanuel Macron courtisait les chasseurs. Ce lundi 4 octobre, il visite un refuge de la SPA pour défendre la cause animale et flatter les militants du Parti animaliste. Le Président du « en même temps » devrait donc logiquement encenser les éleveurs lors du Sommet de l’élevage qui se tiendra, du 5 au 8 octobre, à Clermont-Ferrand. 

    Car eux non plus ne sont pas en reste concernant les maltraitances… Aspersions de sang, incendies d’abattoir ou de ferme, saccages de boucheries et de poissonnerie, vitrines caillassées, graffitis… La violence des antispécistes est sans limite au nom du bien-être animal. En 2018, une militante végane se réjouissait, sur Facebook, de l’assassinat d’un boucher lors de l’attentat de Trèbes. Le 4 mai 2019, une vingtaine de militants s’en prennent brutalement à Steevens Kissouna, boucher bio vendant sur le marché des viandes pourtant issues de l’élevage raisonné. Il s’en sort avec une côte cassée et la  de retourner travailler. « Depuis, on n’est plus du tout sereins, raconte le commerçant. Dès que des gens arrivent en groupe, on se crispe. L’agression n’a duré que dix minutes, mais elle était tellement violente que j’en ai gardé des séquelles psychologiques. À Lille, je connais des bouchers qui ont engagé des vigiles pour leur sécurité », témoignait-il dans Le Parisien.

    La sémantique employée est aussi agressive que leurs actions. À Paris, des antispécistes du mouvement Boucherie Abolition exhibant un cochonnet mort dénoncent ces commerces qui « vendent du meurtre », ajoutant : « Démembrer un corps, ça n’est pas un métier. » Solveig Halloin, cofondatrice du collectif, compare les abattoirs à des « camps de la mort » et l’élevage à un « zoolocauste ». En Bretagne, des inscriptions n’hésitent pas à donner dans l’amalgame noir : les mots « Élevage = Nazisme. Auschwitz n’a jamais fermé » recouvrent des bâtiments d’élevage. “Cette idéologie est brutale, ce mouvement  ne fait aucune différence entre une vache et un homme”, écrit le journaliste Frédéric Denhez, auteur de l’essai La Cause végane, un nouvel intégrisme ?Il a reçu des menaces de mort. “Dans un débat, j’ai ainsi entendu une militante parler de cochons gazés, poursuit-il. Certes, certains élevages peuvent s’avérer concentrationnaires, mais il me paraît dangereux de parler de génocide et d’holocauste pour la condition animale. C’est du terrorisme intellectuel ».

    « Il n’y a pas de frontière entre l’humain et l’animal et la prise en compte des intérêts des humains doit être identique à celle des animaux, nous expliquait Paul Sugy. journaliste au Figaro et auteur du livre Le Projet fou des antispécistes. On voit bien que c’est une  du combat pour la libération animale». Les plus radicaux vont même jusqu’à préférer défendre l’animal plutôt que l’humain, tel Paul Watson, de l’association Sea Sheperd, qui prétend qu’on peut choisir de protéger un requin plutôt que son pêcheur…

    Un combat de citadins ?

    À la veille du Sommet de l’élevage, Cédric Viallemonteil, éleveur de vaches dans le Cantal, est très actif sur les réseaux sociaux pour lutter contre la  de ceux qui « se permettent de raconter n’importe quoi et dès qu’on leur répond ils nous bloquent ». Citant notamment Nagui, Julien Courbet et Hugo Clément, il fustige cette « petite caste de journalistes citadins qui ne mettent pas un pied à la campagne, qui nous tirent dans le dos à boulet rouge et qui ne connaissent vraiment pas ce qu’on fait, d’autant plus que ce sont souvent des gens de l’audiovisuel public, payés par nos impôts ». Il manifeste une défiance complète à l’égard « des politiques qui viennent et qui font des grandes promesses et de beaux discours, qui nous caressent dans le dos et on ne voit jamais rien changer » et n’attend absolument rien de ce salon européen. L’éleveur est aussi très remonté contre les défenseurs du loup : « Quand je vois ces types qui soutiennent le loup, le cul dans leur fauteuil dans un appartement à Paris, ça m’agace, car ceux qui nous imposent le loup ne sont pas ceux qui vivent avec. C’est l’enfer pour les éleveurs qui subissent des attaques, ça devient invivable ! »

    De la violence à l’influence

    Alors, inlassablement, pour répondre à « tous les mensonges », Cédric, comme de nombreux éleveurs, passe ses journées entre les bêtes et Twitter. De leur côté, les Vegans tentent sans relâche de faire changer les mentalités.


    Ainsi, moins de jets de sang mais des Journées éthique animale et alimentation végétale sont organisées, le 16 octobre, par l’association L214. Chercheurs, associations, élus et professionnels alterneront pour discuter de l’éthique animale et de la végétalisation de l’alimentation, et tenter d’influencer ainsi l’opinion. L’association L214 vous accompagne dans cette « transition en douceur et en saveurs » en conseillant astuces, recettes et carnet d’adresses. L’abonnement à Mon Journal animal est proposé dans certaines classes et des ressources sont proposées aux « enseignant.es » pour initier l’éthique animale… à l’école ! Des animations gratuites sont également dispensées dans les écoles hôtelières pour sensibiliser les futurs chefs à la cuisine végétale. Si les méthodes évoluent, le message reste le même.

    Et les conséquences de ce conditionnement médiatique s’avèrent parfois irréversibles. En témoigne l’avertissement du professeur Patrick Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique à l’hôpital Trousseau : « On voit de plus en plus de situations dramatiques dans nos services. Comme ce bébé végétalien de 13 mois qui, au moment de se mettre à quatre pattes, s’est fracturé les deux avant-bras et les deux jambes, par manque de calcium. Un enfant est mort récemment parce que ses parents ne l’ont alimenté qu’avec du jus de châtaigne. J’entends aussi de plus en plus de gosses me dire : Je ne veux pas faire de mal aux animaux, ou je ne veux pas manger ce qui a des yeux. »

     

    3.pngIris Bridier

    Journaliste

    Auteur
     
     
     
     
  • Pourquoi les antispécistes veulent abattre les abattoirs

    Publié par Guy Joveliun le 23 mai 2020

    Pourquoi les antispécistes veulent abattre les abattoirs

    Pourquoi les antispécistes veulent abattre les abattoirs

    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ La diversité de l’information n’existe pas dans les médias installés. La multiplication des chaines n’a fait qu’aggraver, en le multipliant en copié-collé, le discours unique et on n’y échappe pas.


    Culpabiliser et terroriser

    Ainsi des projecteurs braqués ces derniers jours sur les abattoirs. Ce n’est bien entendu pas innocent. A travers des cas réels, incontestables et qui s’expliquent par la difficulté de ce métier et des conditions de proximité au travail comme en hébergement des salariés, le message essentiel était ailleurs. Avec une hypocrisie partagée, et l’air de poser des questions aussi évidentes qu’objectives, on a semé le doute sur le rapport entre la viande et l’épidémie. Est-ce bien prudent de manger de la viande ? Voilà ce qui était sous entendu.  Voilà ce que l’on voulait insinuer dans l’esprit du téléspectateur. Puisque le virus est passé de l’animal à l’homme sur un marché chinois, semble-t-il, pourquoi le danger ne serait-il pas avec tous les animaux de nos campagnes ?

    Le lobbying anti-viande est de plus en plus puissant dans les médias et il  y a une exploitation permanente de l’actualité par des journalistes qui mâchouillent des graines en réclamant la légalisation du cannabis. Tout le monde a le droit d’être végétarien ou végétalien mais cela ne donne pas un diplôme sanitaire ni le droit d’empêcher les autres de manger différemment.  Parce qu’ils refusent la viande, ils veulent culpabiliser ceux qui en consomment, c’est le cas de Nagui, déjà cité ici, ou de Morandini et de tant d’autres. Mais pour les bienfaiteurs de l’humanité, cela ne va jamais assez vite. Les discours moraux ne suffisant pas, faute de culpabiliser suffisamment on sait qu’on peut faire bien mieux en terrorisant. La viande déjà présentée comme cancérogène serait un pont pour les virus vers les humains. Il faut donc tout simplement arrêter d’en manger. Cela va bien au-delà  des mouvements qui veulent à juste titre dénoncer des souffrances inutiles imposées aux animaux, seraient-elles religieuses. Cela est une façon d’imposer l’antispécisme dans les assiettes comme une prudence sanitaire.

    L’antispécisme, frontière ultime de l’antiracisme 

    Dans sa dernière édition, le dictionnaire Robert a intégré les termes “spécisme” et “antispécisme”, reconnaissant ainsi que leur emploi dans la langue se popularise. Le spécisme postule une hiérarchie entre les espèces, ce qui ne donne pas un droit à la maltraitance. L’antispécisme, c’est l’extension du principe d’égalité au monde animal. On l’aura compris, pour l’idéologie de l’anti-discrimination, c’est la frontière ultime de l’antiracisme. 

    Nos filières animales déjà touchées par des pressions, menaces et actes parfois de terroristes verts n’ont pas été épargnées par le confinement. Il y a danger pour cette profession enracinée dans les traditions qui font, avec le goût, l’identité française. A l’heure de la relance économique si fragile, jeter le doute sur la consommation de viande est un mauvais coup porté à nos concitoyens ruraux et au consommer français qu’on vante tant. Le retour à la tradition et à la proximité passe par nos bouchers. La souveraineté passe par la liberté de son assiette et le soutien à nos éleveurs. Se fera-t-on bientôt insulter dans les restaurants pour s’être délecté d’un tartare ? Les talibans de la bouffe vont se servir de la pandémie pour montrer du doigt les viandards, sorte de nazis dévorant leurs victimes.

    Cet exemple montre bien que, dans les médias rien n’est jamais innocent, que tous les sujets qui peuvent être instrumentalisés idéologiquement sont montés en épingle et traités, partout à la même heure, de la même façon.

    Pierre Boisguilbert
    20/05/2020

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public

  • Angleterre : des antispécistes s’en prennent à des aveugles parce qu’ils ont un chien-guide

    Publié par Guy Jovelin le 12 janvier 2020

    lesobservateurs

    Jonathan Attenborough, 30 ans, complètement aveugle depuis cinq ans, compte sur son « compagnon de tous les instants », un labrador très bien entraîné appelé Sam.

    Le chien-guide lui a permis de mener une vie plus épanouie depuis qu’il lui a été attribué en avril 2018.

    Cependant, après avoir été pris à partie à deux reprises par des personnes se disant militantes contre la cruauté envers les animaux, il commencé à être inquiet. Et il n’est pas le seul.

     

    La première fois, dit Jonathan, c’était en avril 2019. « J’étais dans un café à Edimbourg avec Sam, quand un homme s’est approché et m’a dit que ce n’était pas bien d’avoir un chien d’aveugle. Il m’a dit que les chiens devraient pouvoir courir librement dans les champs au lieu de traîner dans les cafés. Au début, j’ai cru qu’il plaisantait. Il n’était pas spécialement hostile, il voulait juste parler. Après que je lui ai expliqué comment se passait la vie de Sam, il n’était pas convaincu à 100 %, mais il semblait beaucoup plus ouvert à l’idée. »

    Le deuxième incident était plus « agressif ». Jonathan et un autre propriétaire de chien-guide se trouvaient dans un bar de Portsmouth et ont été abordés par une femme se disant « activiste des droits des animaux », qui les a qualifiés de « cruels ». « Elle se tenait très près de notre visage et nous a mis très mal à l’aise. Je n’en revenais pas. J’ai essayé de lui parler mais elle n’écoutait pas, tant elle était en colère. C’est arrivé à un tel point que son mari est venu la chercher pour l’éloigner. » Jonathan ajoute : « Maintenant, je pense beaucoup à ça, je me demande si cela va se reproduire et ce que les gens pensent. Mais depuis que le sujet est passé dans les médias, j’ai reçu beaucoup de soutien, ce qui fait plaisir. Les gens n’arrivent pas à croire que des choses pareilles puissent arriver aux propriétaires de chiens-guides. »

    Jonathan est convaincu que Sam est très heureux d’être son chien-guide : « Sam est toujours prêt à me suivre partout où je vais. Il est mon compagnon de tout les instants et peut courir par moments sans laisse comme n’importe quel autre chien. Il n’est jamais laissé seul à la maison comme le sont certains animaux de compagnie. Je sens qu’il remue la queue tout le temps. Le lien entre lui et moi est sans pareil. »

    Un autre aveugle a dit au Times qu’il avait aussi rencontré de l’hostilité. Il se trouvait avec son premier chien-guide, une labrador noire appelée Winnie, qui lui avait été attribuée en juillet 2018.

     

    « Quelqu’un s’est approché et m’a demandé pourquoi je trouvais moral d’avoir un chien-guide. Franchement, je trouve ce genre de remarque tout à fait déplacé. Il y a tellement de choses pour lesquelles je compte sur ma chienne-guide. Je suis beaucoup plus sûr de moi grâce à elle. Elle a grandement amélioré ma confiance en moi et je dois dire que sans chiens-guides je ne pense pas que je serais ici. »

    « Heureusement, ces incidents sont très rares », dit Tim Stafford, de l’organisation caritative Guide Dogs. « Le bien-être de nos chiens est une priorité absolue et ils sont élevés et entraînés avec beaucoup de soin. »

    Source en anglais : Daily Mail
    Résumé Cenator