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crise migratoire

  • Le traitement gouvernemental de la crise sanitaire donne les outils pour régler la crise migratoire

    Publié par Guy Jovelin le 07 janvier 2022

    Les conséquences d’un acte ne sont pas toujours mesurables. On sait, depuis Edward Lorenz, que le battement d’aile d’un papillon au Brésil peut provoquer un cyclone au Texas. Suivant le même principe, la gestion de la crise du Covid par le gouvernement et l’adoption du passe vaccinal, ce 6 janvier, pourraient provoquer une révolution politique que nul n’a vu venir, et certainement pas ses instigateurs. Par effet rebond, les décisions des autorités politiques dépassent largement la gestion d’une crise sanitaire passagère. Elles ouvrent un boulevard technique, juridique et moral au règlement de la crise migratoire en France.

    Si l’on écarte les idiots utiles du capitalisme mondialisé qui se croient de gauche en plaidant pour des frontières ouvertes, le centre et la droite mainstream ont justifié tous leurs renoncements sur la question migratoire au nom du réalisme. Dans un monde ouvert et interconnecté, il n’était tout simplement pas possible de contrôler les frontières, de subordonner les droits aux devoirs et de les ajuster à la situation de chacun. Les Français l’acceptaient, par fatalisme ou par inhibition, tout en jugeant à 78 % que l’immigration était subie et à 86 % que l’insécurité les préoccupait et pèserait sur leurs choix électoraux.

    Le Président Macron a prouvé l’inverse, à son corps défendant. En montrant qu’il était possible et justifié de priver de leurs droits les citoyens rebelles à un acte médical forcé, il a bouleversé l’inconscient collectif. La liberté de circulation donnée de fait aux clandestins sera plus difficile à faire accepter à des électeurs qui ont vu toutes les frontières se fermer à eux pendant deux ans. Certains d’entre eux ont perdu jusqu’au droit de se déplacer dans leur propre pays ni « aller au restau », « prendre un canon », « boire un café », « aller au théâtre, au ciné », selon l’énumération du Président, et les autres ne peuvent le faire qu’à condition d’être en règle (quoi qu’on pense de ces règles) et de se plier à des contrôles tatillons.

    Puisque les non-vaccinés sont coupables d’occuper les lits de réanimation, que penser de certaines catégories de populations qui occupent les lits de prison aux frais du contribuable après l’avoir volé ou molesté ou pire ?

    Après avoir été encadrés, contrôlés et comme jamais, au cours de leur histoire contemporaine, il est probable que les Français ne supporteront plus que très difficilement que certains occupants de leur pays ne se plient pas aux règles communes. Sous quel prétexte refuser la préférence nationale après avoir instauré la préférence vaccinale ? Comment prétendre, désormais, ne pas pouvoir contrôler des frontières que l’on a entièrement fermées à plusieurs reprises ? Le Président Macron a rendu techniquement possible et psychologiquement acceptable le programme de la droite nationale. Le diable porte pierre, dit l’adage populaire. Le temps de l’inhibition est passé.

    Raphaël Debailiac

    Source : http://bvoltaire.fr

  • L’UE craint une crise migratoire de « dimension historique » dans la Corne de l’Afrique, à cause du conflit armé en Éthiopie qui menace de déstabiliser toute une zone de plus de 200 millions d’habitants

    Publié par Guy Jovelin le 31 décembre 2021

    Le conflit armé en Ethiopie menace de déstabiliser toute une zone de plus de 200 millions d’habitants, selon Bruxelles.

    Bruxelles craint que le conflit armé en Ethiopie ne dégénère en 2022 et ne conduise à une catastrophe humanitaire et à une crise migratoire d’une ampleur historique. Des sources communautaires mettent en garde contre le risque que la guerre déstabilise toute la Corne de l’Afrique, une région où vivent plus de 200 millions de personnes et qui supporte déjà la tension de gigantesques déplacements internes de population. Les États-Unis ont imposé des sanctions à certaines des autorités et entreprises érythréennes impliquées dans l’affrontement armé. Mais dans l’Union européenne, il n’y a pas eu d’unanimité pour adopter des mesures, malgré le fait que le risque d’une spirale de violence qui déstabilise toute la région est reconnu.

    « La situation dans plusieurs régions d’Afrique est préoccupante et pourrait nous faire peur dans les mois à venir », a déclaré une source diplomatique européenne. La même source souligne la guerre en Éthiopie, où les rebelles dans la région du Tigré nord du pays font face à l’armée fédérale, comme l’un des principaux foyers de préoccupation pour 2022.

    Bruxelles craint que le conflit éthiopien ne soit encore empoisonné et finisse par entraîner d’autres pays de la région comme le Soudan, le Soudan du Sud ou la Somalie, en plus de l’Erythrée, déjà clairement impliqués. Des sources communautaires soulignent que l’éclatement de la région provoquerait « un exode migratoire de proportions historiques comparables à celui de l’éclatement de la Yougoslavie ».

    Ce démembrement de 1991 a provoqué des mouvements de population qui ont touché plus de trois millions de personnes et près d’un million ont cherché refuge dans les pays de l’Union européenne. Le choc démographique a été d’une telle ampleur que les pays européens ont modifié la nature indéfinie du statut de réfugié et l’ont remplacé par une protection temporaire considérée comme une simple urgence.

    L’Europe était submergée alors que l’ex-Yougoslavie ne comptait que 23 millions d’habitants. Mais l’Éthiopie, épicentre du conflit de la Corne de l’Afrique, est un géant de 112 millions d’habitants. Et elle est entourée de pays comme le Soudan (45 millions), le Soudan du Sud (16 millions) ou la Somalie (16 millions), qui souffrent déjà d’énormes tensions internes.

    El Paìs via fdesouche

  • Le Premier ministre slovène : « Ce n’est pas le devoir de l’UE ou de la Slovénie d’aider et de payer tous les gens de la planète qui fuient, au lieu de lutter pour leur pays »

    Publié par Guy Jovelin le 27 août 2021

    (…) Le Premier ministre slovène et président en exercice du Conseil de l’Union européenne, Janez Janša, a clairement exprimé son refus de voir « la crise migratoire de 2015 se reproduire ».

    (…) Le Premier ministre slovène Janez Janša, dont le pays préside actuellement et jusqu’en décembre le Conseil de l’Union européenne, s’est également très clairement exprimer à ce sujet ce dimanche :

    « L’Union européenne n’ouvrira pas de couloir humanitaire ou migratoire aux réfugiés afghans et ne permettra pas à la crise migratoire de 2015 de se reproduire

    […] Nous ne permettrons pas que l’erreur stratégique de 2015 se répète. Nous aiderons uniquement les personnes qui nous ont aidés lors de la mission de l’OTAN […] L’Union européenne et la Slovénie n’ont aucune obligation d’aider et de financer tous les réfugiés de la planète ».

     

    Ainsi les autorités de Ljubljana ont indiqué être prêtes à accueillir cinq réfugiés afghans ayant travaillé pour l’armée slovène lors de sa mission en Afghanistan.

    (…) Visegrad Post

    « Ce n’est pas le devoir de l’UE ou de la Slovénie d’aider et de payer tous les gens de la planète qui fuient, au lieu de lutter pour leur pays », a-t-il ajouté. Lundi, le silence des autres dirigeants européens après ces déclarations témoignait du malaise des Etats membres quant au sort des Afghans terrorisés par la prise de pouvoir des talibans, à la suite du retrait des forces occidentales du pays.

    Le Monde

  • Crise migratoire : fracture au sein de l’Union Européenne

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2020

    Le gouvernement rouge-jaune italien campe sur ces positions immigrationniste et politiquement correcte. Lors du sommet des ministres de l’Intérieur tenu en urgence à Bruxelles en fin d’après-midi le mercredi 4 mars, l’Italie a refusé de consentir à la Grèce des renforts de police. Athènes demandait l’envoi symbolique de 100 hommes de toute l’Europe, la Pologne en garantit 200, tandis que Rome n’accorde que des hommes pour étudier les demandes d’asile et ses bateaux des garde-côtes ne chasseront pas les canots

    Pourtant l’activation de Frontex, l’agence communautaire de défense des frontières, faite à la demande du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, signifie que les pays membres doivent fournir leurs propres unités de renfort à la police et aux garde-côtes grecs afin qu’ensemble les 27 pays de l’UE protègent les frontières extérieures de l’Europe.

    Dans les coulisses européennes, la crise des réfugiés lancée par la Turquie contre la frontière grecque, creuse encore une autre fracture parmi les Vingt-sept.  Car si d’un côté les pays du Visegrad veulent aider la Grèce à repousser les « migrants », les pays de l’ouest se montrent plus frileux dans l’usage de moyens fermes contre l’invasion, l’Allemagne de son côté, ayant une forte communauté turque sur son sol, désirant également ménager Erdogan.

    Le document final a donc fait l’objet de longues discussions, le pays d’outre-Rhin voulant à tout prix éviter le mot “condamnation” contre la Turquie, remplacé par « rejeter fermement ». « Bien que le Conseil – écrivent les ministres – reconnaisse l’augmentation de la charge migratoire et les risques auxquels la Turquie est confrontée sur son territoire et les efforts considérables en transportant 3,7 millions de migrants et de réfugiés, refuse fermement que la Turquie utilise la pression migratoire à des fins politiques » peut-on donc lire dans le communiqué final du sommet.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info