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  • Italie : la GPA est déclarée crime universel

    Publié par Guy de Laferrière le 18 octobre 2024

    Italie : la GPA est déclarée crime universel
    Italie : la GPA est déclarée crime universel

    En Italie, la maternité de substitution, GPA, est devenu un crime universel. Le Sénat italien a donné son feu vert au projet de loi visant à lutter contre la maternité de substitution. C’est une « bataille de civilisation ». Et une victoire civilisationnelle. 

    La loi interdit aux Italiens de pratiquer la GPA non seulement dans leur pays, où elle est déjà illégale, mais aussi à l’étranger

    En Italie, la maternité de substitution ou GPA est désormais un crime universel, donc punissable comme tel même si elle est pratiquée à l’étranger. Le Sénat italien a donné son feu vert définitif au projet de loi sur la lutte contre la maternité de substitution, qui a déjà été voté à la Chambre des députés. La loi interdit aux Italiens de pratiquer la maternité de substitution non seulement dans leur pays, où elle est déjà illégale, mais aussi à l’étranger, dans les États où cette pratique est possible. Les forces de centre-droit ont voté en faveur de la mesure, tandis que l’opposition a exprimé son désaccord sur le projet de loi souhaité en priorité par les Frères d’Italie, parti de Giorgia Meloni, l’actuel Premier ministre de l’Italie. Les votes pour le oui étaient de 84 et les votes pour le non de 58.

    La loi qui vient d’être approuvée par le Parlement prévoit que même si les faits sont commis à l’étranger, « le citoyen italien est puni selon la loi italienne », qui prévoit une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans et une amende de 600 mille à un million d’euros pour quiconque qui crée, organise ou fait la publicité de la commercialisation de gamètes ou d’embryons ou de maternité de substitution. « Le vote d’aujourd’hui, qui rend enfin effective l’interdiction de la location d’utérus pour les citoyens italiens, nous place à l’avant-garde des nations sur le front des droits », a commenté Eugenia Roccella, ministre de la Famille, de la Naissance et de l’Égalité des chances. « Le Parlement italien, avec le soutien convaincu du gouvernement, a réaffirmé aujourd’hui que la parentalité ne peut pas devenir un contrat commercial. Cette simple vérité, déjà contenue dans notre système juridique qui punit la pratique aberrante de la location de l’utérus comme un délit, ne peut plus être contournés », a poursuivi le représentant du gouvernement, parlant d’une véritable « bataille de civilisation ».

    Le Parlement italien a réaffirmé aujourd’hui que la parentalité ne peut pas devenir un contrat commercial.

    Dans une note, le président des sénateurs de Forza Italia, Maurizio Gasparri, a également défini l’approbation d’aujourd’hui par le Sénat comme « une étape sur le chemin vers une authentique civilisation juridique ». Puis il a fustigé l’attitude de la gauche bien-pensante : « J’ai été surpris par le cynisme avec lequel de nombreux représentants de Grillini et de gauche ont défendu l’achat et la vente d’enfants, pratiqués par des couples italiens cyniques, tant hétérosexuels qu’homosexuels, spéculant sur le désespoir des femmes pauvres, principalement à partir du tiers-monde. » « Ceux qui profitent de la pauvreté et de la faiblesse des autres pour acheter des enfants sont responsables d’une pratique intolérable et inacceptable », a encore déclaré le sénateur en référence à l’attitude politique de l’opposition.

    En fait, le projet de loi a rencontré l’opposition de la zone progressiste. Ainsi le secrétaire de +Europa Riccardo Magi parle de « page noire, très noire pour les droits et libertés ». « C’est une mesure énorme par sa gravité. Pour au moins deux raisons », a attaqué le représentant de centre-gauche en commentant le vote. La première, écrit-il, « est que la naissance d’un enfant et la parentalité sont assimilées à des ‘crimes universels’ comme la pédophilie et le génocide ». La seconde est qu’« une fois de plus, la politique tente et parvient à mettre la main sur le corps et l’autodétermination des femmes ». Magi espère donc que la disposition « sera balayée par la Cour constitutionnelle ».

    Le monde progressiste pleure, le monde catholique se réjouit

    Au contraire, le monde catholique se réjouit, ayant toujours été contre la pratique de la maternité de substitution, définie comme « méprisable » par le pape François lui-même pourtant très gay-friendly mais qui n’est pas à une contradiction près. « J’espère un engagement de la communauté internationale pour interdire cette pratique au niveau universel », a-t-il déclaré au début de l’année. La loi approuvée par le Sénat va précisément dans ce sens.

    « À partir d’aujourd’hui, l’Italie ne sera plus complice, même indirectement, a déclaré Jacopo Coghe, porte-parole de ProVita & Famiglia onlus, « d’une pratique qui exploite le corps des femmes comme un véritable « four » pour produire des enfants sur mesure comme si c’étaient des objets à vendre et à acheter. Il est clair qu’à partir d’aujourd’hui, plus encore qu’auparavant, les juges devront rejeter les demandes de transcription dans les bureaux de l’état civil des actes de naissance présentés par les couples qui ont loué des ventres à l’étranger pour subvenir aux besoins des enfants d’autrui. Nous exprimons toute notre gratitude aux forces politiques qui ont voté en faveur de cette loi civile. »

    La France de Macron constitutionnalise l’avortement, l’Italie de Meloni interdit la GPA. Tout le fossé civilisationnel entre les libéraux radical-chic et les souverainistes identitaires est là. Quoiqu’on puisse dire de Giorgia Meloni, elle aura tenu bon sur la bataille civilisationnelle.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • L'Italie n'a pas peur de son Histoire : elle vient d'éditer un timbre à la mémoire de Giovanni Gentile

    Publié par Guy de Laferrière le 17 avril 2024

    synthesenationale

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    Giovanni Gentile (1875-1944), figure  de la vie intellectuelle italienne de la première moitié du vingtième siècle, se décrivait lui-même comme le « philosophe du fascisme ». Il a en grande partie rédigé pour Benito Mussolini le livre La Doctrine du fascisme en 1932.

    Durant le ventennio fasciste (1922-1945), il occupa de nombreuses responsabilités dont celle de ministre de l'Éducation. 

    Resté fidèle jusqu'au bout à l'idéal fasciste et à la République sociale, il fut assassiné à Florence le 15 avril 1944 par des terroristes communistes.

    Aujourd'hui, en publiant ce timbre, l'Italie honore ce grand personnage de son Histoire.

    S N

  • Italie : Meloni toujours plus européiste, Salvini seul contre l’Europe

    Publié par Guy de Laferrière le 08 décembre 2023

    Matteo Salvini contre l'Europe des technocrates
    Matteo Salvini contre l’Europe des technocrates

    Les élections européennes de 2024 rabattent les cartes : après le virage pro-européen de Giorgia Meloni, Salvini est resté seul parmi les dirigeants politiques italiens à soutenir la bataille contre l’Europe des technocrates et des bien-pensants.

    Bien qu’appartenant à la même coalition de gouvernement, Meloni et Salvini sont opposés sur l’Europe

    Les élections européennes de juin 2024 constitueront une étape décisive non seulement pour la gouvernance de l’Europe mais aussi pour les exécutifs nationaux, dont celui italien. En effet, lorsqu’ils parlent de l’Europe, Matteo Salvini et Giorgia Meloni se situent dans des camps opposés et semblent appartenir à des coalitions différentes.

    La différence entre les deux est désormais considérable car le premier continue de dire les mêmes choses qu’il dit depuis des années et qu’il a également dites pendant la campagne électorale, tandis que la seconde a assoupli ses positions anti-européennes et va désormais de pair avec ceux qui gouvernent à Bruxelles, au point de mériter la primauté parmi les « caméléons » de l’Europe, titre que lui attribue le journal Politico.eu, « parce qu’elle a changé la position italienne envers la Russie, en soutenant l’Ukraine ».

    En réalité, le Premier ministre italien a un peu changé ses positions en matière de politique étrangère sur tout, au point qu’il est devenu le partisan le plus convaincu de l’alliance entre les États-Unis et l’Europe. Il est dommage que l’Europe actuelle que soutient Giorgia Meloni soit la même que toujours, avec des bureaucrates qui imposent, font et défont aux dépens des peuples européens, contraints de subir leurs diktats sur tout.

    Meloni a renié bien de ses engagements en devant atlantiste

    Avant d’entrer au gouvernement, Meloni aurait préféré l’option souverainiste, mais maintenant elle s’est repositionnée et, si nécessaire, elle préférerait confirmer les structures actuelles, avec la pleine implication de la gauche. Et Salvini n’est visiblement pas intéressé.

    « En Europe, il est possible d’avoir une alternative à la gauche », a déclaré le vice-président du Conseil et leader de la Ligue, en clôturant ce week-end Free Europe, la conférence qu’il a organisée à Florence pour réunir les dirigeants des partis européens de droite. « Aujourd’hui, nous présentons aux Italiens et à tous les Européens une idée différente de l’Europe : l’Europe des droits, au lieu de l’Europe des coupes », a déclaré Salvini, qui a ajouté :

    « Aujourd’hui, ici à Florence, se sont rassemblés des femmes et des hommes qui, armés de forces communes, de sens, de courage et de foi, vaincront un géant qui est le premier ennemi de l’Europe, les technocrates franc-maçons qui veulent détruire l’identité de notre continent. Du Goliath Soros, nous n’avons pas peur, nous n’avons pas peur de ceux qui financent la destruction de notre civilisation. »

    La convention florentine a été ouverte par un message vidéo de Marine Le Pen, députée française et leader du Rassemblement national. « Aujourd’hui, l’Europe avilit son histoire, la Commission européenne agit contre nos peuples, considère les hommes comme des biens sans racines et sans frontières », a déclaré Le Pen, parlant d’un « modèle d’anéantissement des peuples ». En conséquence, les partis dits d’extrême droite sont « des mouvements de résistance démocratique et patriotique face à une structure bureaucratique dominante, face à l’arbitraire du pouvoir », a-t-elle conclu.

    A la Convention Free Europe de Florence, Salvini vent debout cotre Soros et les technocrates franc-maçons

    Outre l’Italie et la France, des représentants de la Bulgarie, de la Pologne, de la Roumanie, du Danemark, de l’Estonie, de la République tchèque, de la Flandre (Belgique), de l’Autriche, des Pays-Bas et de l’Allemagne étaient présents. Le nouveau venu Geert Wilders, qui vient de remporter les élections législatives néerlandaises avec son Parti de la Liberté et qui a déclaré dans un message vidéo :

    « Nous devons garantir que les décisions qui affectent nos nations soient prises par les gens qui les connaissent et les aiment davantage ».

    Après le virage pro-européen de Meloni, Matteo Salvini est resté seul parmi les dirigeants politiques italiens importants à soutenir cette bataille contre l’Europe des technocrates et des bien-pensants. Sur le plan électoral, l’objectif du leader de la Ligue est d’obtenir un consensus en vue des élections européennes en catalysant ce vote eurosceptique qui semble croître en Italie et qui a désormais du mal à s’identifier aux positions de Giorgia Meloni.

    Pour l’instant, les sondages semblent plutôt du côté des Frères d’Italie de cette dernière. Cependant, si la tendance devait s’inverser, c’est-à-dire si Salvini regagnait du terrain, au lendemain du vote européen, il pourrait également y avoir des chocs au sein du gouvernement Meloni, peut-être avec un remaniement ou une remise en question de la ligne de politique étrangère de l’exécutif italien, qui est de plus en plus aplatie sur les décisions des chancelleries européennes ainsi que sur celles des Etats-Unis.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Italie : une école pour imams voit le jour à Florence

    Publié par Guy de Laferrière le 20 septembre 2023

    Ecole pour imams
    Ecole pour imams

    Pendant que l’île de Lampedusa est envahie par des clandestins dont une bonne partie est mahométane, l’École florentine d’enseignement supérieur pour le dialogue interreligieux et interculturel, organisme fondé en 2015, qui rassemble les communautés catholique, juive et islamique, a décidé d’ouvrir une école des imams. La ligue s’insurge.

    Une « école pour imams » devrait être créée à Florence, dans le but de former les responsables religieux islamiques en matière d’éducation civique. Mais pourquoi le Parti Démocrate florentin et toscan soutient-il de telles initiatives ? D’où proviendra le financement pour cette initiative spécifique ? Et qui en bénéficiera ? Telles sont les questions que les représentants de la Ligue de Salvini ont posées aux dirigeants de l’administration, demandant d’emblée un maximum de transparence sur un dossier qui promet de bientôt dépasser les frontières régionales.

    On sait actuellement que le « cours pour imams » devrait démarrer en 2024, complétant le projet né dans les bureaux de « l’École florentine d’enseignement supérieur pour le dialogue interreligieux et interculturel ». Il s’agit de l’organisme fondé en 2015, qui rassemble les communautés catholique, juive et islamique et voit la participation des institutions locales (dont la municipalité de Florence et la région Toscane).

    Le projet « école des imams » subventionné par les responsables de la communauté catholique

    « Ce sera une sorte « d’école dans l’école », a expliqué au journal La Nazione Izzedin Elzir, imam de Florence, et il sera utile aux imams de toute l’Italie d’approfondir l’étude de l’Islam, des lois italiennes et des droits et devoirs des citoyens dans la société ».

    La nouvelle formation n’a pas encore de date officielle de début, ni d’espace physique dans lequel elle se déroulera. Mais ce ne devrait être qu’une question de temps, semble-t-il. « On parle encore de 2024, a poursuivi Elzir, nous avons défini les contours de cette nouvelle offre de formation, il ne manque plus que les détails ». Un projet en cours donc, mais qui a semble-t-il déjà suscité un débat. Ces dernières heures, la droite politique a en effet annoncé la présentation d’une série de questions visant à faire la lumière sur le sujet, n’épargnant pas un “coup” au Parti démocrate qui administre la Toscane et la capitale régionale.

    L’attaque de la Ligue de Matteo Salvini

    « Au lieu de consacrer les quelques ressources disponibles aux hôpitaux, aux écoles, aux routes, aux médecins et infirmières, aux citoyens en difficulté, le Parti Démocrate florentin et régional finance des initiatives pour « éduquer les imams ». Et pourquoi diable ? Ont-ils réalisé que quelque chose n’allait pas ? », a ironisé Susanna Ceccardi, députée européenne de la Ligue, dans une note.

    « On soupçonne que cette initiative, malheureusement, est un énième cadeau électoral à certaines associations et organismes proches de ceux qui gouvernent. Une initiative dangereuse que nous ne voudrions pas voir finir par financer des organisations opaques et tout sauf pacifiques. Les imams et les fidèles musulmans doivent également respecter les lois italiennes, comme tout le monde. »

    Une vision également partagée par Federico Bussolin, chef du groupe du la Ligue à la mairie de Florence :

    « Alors que les Florentins sont harcelés par les radars dans tous les coins de la ville et par l’augmentation des tarifs de la taxe des ordures ménagères, a commenté Bussolin, l’idée que la municipalité dépense l’argent public pour des idées comme l’école des imams nous fait frémir. »

    Ce qui fait frémir également, c’est la participation, -qui doit être sonnante et trébuchante des euros de leurs fidèles-, des responsables de la communauté catholique à cette initiative. Indubitablement dans la droite ligne de la pensée ‘ouverte’ bergoglienne, nous ne doutons pas qu’elle recevra les chaleureux applaudissements de Jorge Maria Bergoglio ! Ainsi va le monde conciliaire, de renoncements doctrinaux en soumission religieuse à d’autres que le véritable catholicisme…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Italie : Face à l’afflux sans précédent de migrants, Giorgia Meloni change de stratégie et simplifie les procédures d’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le03 mai 2023

    (…)

    La vague migratoire en Italie ne semble pas s’arrêter. Plus de 42.000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes cette année, soit quatre fois plus que sur toute l’année 2022. Face à la situation, la première ministre Giorgia Meloni a dû faire discrètement marche arrière sur l’immigration clandestine. Pas de blocus en mer Méditerranée, pourtant une des promesses phares de l’actuelle présidente du Conseil des ministres. Cette dernière a dû également créer de centaines de places d’accueil pour les migrants.

    Et le drame de Crotone fin février 2023, lorsque 94 personnes ont perdu la vie au large de la Calabre, a accéléré ce virage à 180 degrés, même si Giorgia Meloni ne l’admet pas. “Notre réponse, c’est ce qu’il s’est passé, c’est d’avoir une politique encore plus ferme”, assure-t-elle. “Nous sommes déterminés à mettre fin à la traite d’êtres humains responsables de cette tragédie”, poursuit-elle.

    Désormais, le lexique de Giorgia Meloni change. Elle met désormais l’accent sur la lutte contre les passeurs, sans jamais dire que, dans le même temps, elle simplifie les procédures d’immigration légale.

    Europe 1 via fdesouche