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italie - Page 3

  • L’Italie pourra bientôt sanctionner les ONG pro-migrants si elles ne respectent pas un code de conduite actuellement en préparation par le gouvernement

    Publié par Guy de Laferrière le 20 octobre 2022

    Les organisations non gouvernementales (ONG) portant secours aux migrants dans les eaux italiennes pourraient bientôt être sanctionnées si elles ne respectent pas un code de conduite actuellement en préparation par le gouvernement. Celui-ci devrait être incorporé à un décret qui devrait être adopté dans les prochaines semaines.

    Conformément au projet de code de conduite, les sauveteurs devront immédiatement demander aux migrants qui montent à bord de leur navire de manifester leur intérêt pour une éventuelle demande de protection internationale, afin que le pays dont le navire bat le pavillon prenne en charge cette personne dès son débarquement dans un port sûr, selon des sources proches du dossier, rapporte l’agence de presse italienne ANSA.

    Cette règle devrait affecter la responsabilité de tous les États qui ont un rôle à jouer dans le sauvetage des migrants en mer mais ne participent pas au mécanisme de relocalisation prévu par l’UE.

    L’Ocean Viking, par exemple, un navire de sauvetage au centre d’une récente dispute entre Rome et Paris, était un navire battant pavillon norvégien et exploité par une ONG française.

    En outre, le code prévoirait qu’en cas d’intervention dans la zone de recherche et de sauvetage (SRA), les sauveteurs soient tenus de demander immédiatement un port de débarquement vers lequel ils peuvent se rendre après le sauvetage, évitant ainsi de rester plusieurs jours à attendre en mer.

    « Le règlement est prêt. J’espère que d’ici la fin de l’année, le décret sur le code pour les ONG sera prêt. Ce décret sanctionnera les ONG qui ne respectent pas les normes de comportement qui seront incluses dans la mesure », a déclaré le sous-secrétaire à l’Intérieur Nicola Molteni.

    Les nouvelles règles « découlent des conventions internationales » et incluent l’obligation de coordonner les sauvetages, a ajouté M. Molteni. Celui-ci a également précisé qu’il était nécessaire de « distinguer les missions de sauvetage des activités de recherche systématique ».

    « On ne peut pas garder les migrants en mer pendant des semaines. Ceux qui enfreignent les règles encourent d’abord des sanctions administratives, puis s’ils récidivent, ils encourent également des détentions administratives, jusqu’à la confiscation des navires », a également indiqué M. Molteni.

    (…) Euractiv.fr via fdesouche

  • Énorme scandale en Italie: Soros aurait financé les adversaires de Fratelli d’Italia

    Publié par Guy de Laferrière le 12 novembre 2022

    lesobservateurs

    2 novembre 2022

    Le milliardaire aurait financé le parti Più Europa (Plus d'Europe) afin d'éviter une scission avec le Parti démocratique avant les élections de septembre.

    Selon Carlo Calenda, George Soros a donné 1,5 million d'euros à la liste Più Europa à condition qu'elle forme une coalition antifasciste. Calenda a déclaré que ce soutien était nécessaire à la formation d'une telle coalition, rapporte La Repubblica.

    "Benedetto Della Vedova (secrétaire de Più Europa) me l'a dit plusieurs fois avant la dissolution de la coalition",

    - a déclaré Calenda, qui a affirmé que certains candidats avaient reçu des contributions directes de George Soros à leurs frais de campagne électorale.

    Benedetto Della Vedova se serait même vanté que plusieurs de ses candidats aient reçu le soutien de George Soros et aurait dit:

    "Le philanthrope qui parle également le hongrois partage et soutient depuis longtemps nos valeurs pro-européennes et nos luttes pour les droits de l'homme et l'État de droit. Les contributions seront bientôt rendues publiques, comme l'exige la loi, en même temps que les rapports électoraux."

    Le politicien de Più Europa a déclaré à notre rédaction que la logique de leur contrat était claire : "l'européanisme, la continuité avec Mario Draghi, ancien Premier ministre italien, et le choix de la manière la plus efficace de contrer Matteo Salvini (Ligue du Nord) et Giorgia Meloni (Fratelli d'Italia) sur la base de la loi sur le vote majoritaire."

    "Nous lui demandons son soutien dans notre combat commun pour les droits de l'homme et du citoyen, l'anti-prohibitionnisme, les valeurs pro-européennes et l'état de droit. Nous le remercions également pour ce qu'il fait",

    - a déclaré Benedetto Della Vedova à propos de George Soros.

    Mercredi, La Stampa a rapporté la déclaration de Matteo Salvini, ministre des infrastructures du nouveau gouvernement:

    "Soros a-t-il donné des millions à des politiciens italiens? C'est une affaire extrêmement grave, il faut une enquête."

    (Mandiner)

    Source : https://www.vadhajtasok.hu/2022/11/02/oriasi-botrany-robbant-olaszorszagban-salvini-nekimegy-sorosnak

    Traduction libre: Albert Coroz

  • L’Italie arrête les livraisons d’armes à l’Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 12 novembre 2022

     

    Rome gèle le décret de la livraison des armes à l’Ukraine. 

    « Il n’y a actuellement aucun nouveau décret à l’étude pour envoyer des armes à l’Ukraine », souligne le quotidien italien Il Messaggero citant un message du Palazzo Chigi [bureau de la Première ministre italienne) et du ministère italien de la Défense.

    « Malgré les rumeurs de ces derniers jours, déclenchées par la demande pressante du président Volodymyr Zelensky pour de nouveaux systèmes de défense aérienne pour lever une barrière contre les bombardements russes de Kiev et d’autres villes ukrainiennes, Rome gèle les nouveaux approvisionnements », continue le média italien : « L’opération d’armement en Ukraine est en stand-by, assurent plusieurs sources gouvernementales ».

    Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a demandé au ministère des Affaires étrangères Antonio Tajani « des systèmes de défense aérienne », mais la livraison des missiles antiaériens sol-air sophistiqués SAMP-T et très coûteux et l’Italie dispose de peu de batteries de missiles de ce type. Et, s’il en livrait quelques-uns à Kiev, elle risquerait de perdre son système de défense. D’où quelques perplexités, fait savoir Il Messaggero.

    Le ministère italien de la Défense met le doigt sur un deuxième problème : le nouveau décret serait le sixième depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février. Et, Rome n’a pas encore livré tous les armements assignés à Kiev avec les quatrième et cinquième arrêtés interministériels. « Il faut donc terminer le travail, avant d’en affronter un nouveau… », racontent-ils à la Défense.

    Le gouvernement italien clame vouloir définir le calendrier et les armes à destination de l’Ukraine avec les alliés de l’OTAN.

     
  • Le gouvernement Meloni est né : les plus et les moins

    Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2022

    Auteur : 

    Le gouvernement du nouveau Premier ministre italien est lancé : Giorgia Meloni et ses ministres ont prêté serment devant l’indéboulonnable Président de la République italienne Sergio Mattarella, toujours à la manœuvre

    La présidente de Frères d’Italie, le parti qui a remporté les élections, devient ainsi le 31e Premier ministre mais le premier à être une femme. « Je jure d’être fidèle à la République, d’observer loyalement la Constitution et les lois et d’exercer mon mandat et mes fonctions dans l’intérêt exclusif de la nation », a déclaré Giorgia Meloni, émue, répétant la formule standard, la même aussi pour les ministres.

    Il y a des signes indéniablement positifs et très innovants dans la naissance du gouvernement Meloni. Tout d’abord la vitesse avec laquelle il a été formé. Les négociations entre les partis de centre-droit, pourtant compliquées et non sans surprises, ont rapidement abouti à une synthèse qui a satisfait tous les acteurs du terrain. Et c’est certainement un mérite du centre-droit, qui le différencie de ceux qui l’ont précédé. Même le chemin qui a conduit à la naissance de gouvernements de solidarité nationale, comme celui dirigé par Draghi, a été parsemé de veto et de négociations épuisantes.

    « L’autre signe de bon augure, note le quotidien italien catholique conservateur, LNBQ, est l’originalité des noms de certains ministères, qui se transforment en quelque chose de moins conventionnel et idéologique et décidément plus pragmatique. Quelques exemples : le ministère de l’Éducation, attribué à Giuseppe Valditara, devient le ministère de l’Éducation et du Mérite, comme pour souligner la nécessité de surmonter une idéologie de gauche dévastatrice dans le monde scolaire qui, au fil du temps, a produit l’homologation et l’aplatissement vers le bas, sans améliorer l’excellence et de vraies compétences ; Eugenia Roccella, qui s’est toujours distinguée par sa sensibilité marquée aux principes de la famille naturelle, est désignée pour le nouveau ministère de la famille, de la natalité et de l’égalité des chances.

    « Troisième exemple : le ministère de la Transition écologique est annulé, remplacé par un ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, confié à Paolo Zangrillo. En d’autres termes, l’idéologie, ou plutôt l’idolâtrie verte, cède la place à une vision plus équilibrée de la relation entre l’homme et l’environnement, qui prend en compte la nécessité de ne pas trop pénaliser le développement économique et les initiatives entrepreneuriales.

    « Quelques défauts ne manquent cependant pas. Le ministère de la Santé est confié à Orazio Schillaci, qui était conseiller du ministre sortant, ayatollah du passe sanitaire, Roberto Speranza. On aurait peut-être pu s’attendre à une plus grande discontinuité, tant dans la gestion de la structure ministérielle que dans les positions sur le Covid, mais évidemment le nouveau titulaire du Ministère devra être évalué sur les faits et sur les choix concrets qu’il fera.

     «Par ailleurs, la suppression de toute référence au numérique apparaît discutable. Qui portera les projets de numérisation initiés jusqu’à présent par Vittorio Colao ? Il est important pour l’Italie de renforcer les infrastructures de réseau et d’assurer une couverture adéquate, d’ici 2026, de l’ensemble du territoire national du côté du haut débit et de l’ultra haut débit. »

    Le plus discutable est cependant la nomination au Ministère des Affaires étrangères de l’européiste convaincu, Antonio Tajani, ancien Président du Parlement Européen. Après des jours de débats et de polémiques, le coordinateur national de Forza Italia a été nommé nouveau ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre du gouvernement dirigé par Giorgia Meloni. Et son premier acte à la tête de la Farnesina trace une direction : sa première action en tant que ministre des Affaires étrangères sera « un appel téléphonique à son collègue ukrainien Dmytro Kuleba » pour exprimer « la solidarité et la proximité avec un pays envahi par la Russie qui, avec le soutien de l’Otan et de l’UE, défend son indépendance ». La réaction du Président ukrainien Zelensky ne s’est pas fait attendre :

    « Je me réjouis de la poursuite d’une coopération fructueuse pour assurer la paix et la prospérité en Ukraine, en Italie et dans le monde ».

    Même Ursula von der Leyen qui avait menacé l’Italie de « représailles » économiques avant ces dernières élections si les Frères d’Italie arrivaient en tête, a envoyé ses félicitations au nouveau gouvernement :

    « Prêt à travailler de manière constructive avec Meloni ». Tous les plus hauts responsables de l’UE ont félicité la nouvelle première ministre italienne et son équipe. Des signes qui, en théorie, n’augurent rien de bon mais en réalité il faudra attendre les faits pour juger de ce nouveau gouvernement.

    Comme l’écrivait Mgr Viganò le 27 septembre dernier après l’annonce de la victoire de Giorgia Meloni, cette dernière, « ne pourra manquer de prendre en compte le fait que ses électeurs exigent d’elle des choix radicaux, et qu’ils considèrent sa modération préélectorale simplement comme un geste stratégique pour rassurer « les marchés ». Des choix que même beaucoup dans la Lega et dans Forza Italia verraient favorablement, au-delà du zèle vaccinal et du zèle belliciste de tel ou tel parlementaire ou gouverneur ».

    A Giorgia Meloni, intronisé Premier ministre, de faire maintenant les bons choix pratiques pour l’Italie et les Italiens, choix qui se conjuguent avec moins d’Union Européenne et plus de souveraineté, moins d’atlantisme et plus de réalisme. Sans eux, elle ne pourra que décevoir les Italiens qui l’ont porté à la tête de l’exécutif italien… et être finalement rejetée.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Les patriotes gagnent en Italie. Pas d’inquiétude pour les juifs italiens et en Israël.

    Publié par Guy Jovelin le 29 septembre 2022

    Giorgia Meloni prochaine Première ministre a déclaré il y a quelques jours : « Je vais tout faire pour développer les relations Israël-Italie » (‘I believe that the existence of Israel is vital and I will make every effort to invest in greater cooperation between our countries’)
    Les israéliens, qui s’attendaient à la victoire de Giorgia Meloni, voient un bel avenir des relations bilatérales, surtout sur le plan militaire.
    Le parti Fratelli d’Italia (FdI) de Giorgia Meloni a remporté près d’un quart des voix lors des élections législatives. La coalition qu’elle forme avec Matteo Salvini et Silvio Berlusconi devrait obtenir la majorité absolue au Parlement. Berlusconi est très pro-Israël. Il l’a dit de nombreuses fois.
    Alors chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi avait déclaré qu’il « se sentait Israélien » lors d’une manifestation bi-partisane de soutien à l’Etat hébreu organisée à Rome.
    « La visite au camp d’extermination d’Auschwitz – de même que l’horreur pour la barbarie de l’holocauste – a fait naître en moi un sentiment de solidarité ineffaçable: depuis, je me sens Israélien », avait déclaré le président du conseil.
    « La sécurité d’Israël dans ses frontières et son droit à exister comme Etat juif sont pour nous Italiens un choix éthique et un impératif moral contre tout retour à l’antisémitisme et au négationnisme et contre les menaces récentes, pour nous intolérables, d’agresser et de détruire l’Etat d’Israël », avait ajouté le Cavaliere.
    L’exercice d’une semaine a vu la participation de quatre avions de combat furtifs italiens F-35 volant aux côtés de plusieurs avions israéliens F-35i Adir du 116e Escadron Lions du Sud et du 140e Escadron Golden Eagle de la base aérienne de Nevatim ».
    Déclaration claires de Giorgia Meloni sur Mussolini

    « Moi je crois que Mussolini, c’était un bon politicien, c’est-à-dire que tout ce qu’il a fait, il l’a fait pour l’Italie. »
    (Entretien à France 3, avril 1996)
    « J’ai un rapport serein avec le fascisme. Je le considère comme un chapitre de notre histoire nationale. (Mussolini) a commis plusieurs erreurs : les lois raciales, l’entrée en guerre, et son régime était autoritaire. Historiquement, il a aussi beaucoup accompli, mais cela ne l’exonère pas. »
    (Entretien au Corriere della Sera, décembre 2006)
    « Il n’y a pas de place pour les nostalgiques du fascisme, ni pour le racisme et l’antisémitisme, qui sont à des années-lumières de notre ADN. »
    (Entretien à la chaîne privée Rete 4, octobre 2021)

     

    Source : liguedefensejuive