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  • Italie : une école pour imams voit le jour à Florence

    Publié par Guy de Laferrière le 20 septembre 2023

    Ecole pour imams
    Ecole pour imams

    Pendant que l’île de Lampedusa est envahie par des clandestins dont une bonne partie est mahométane, l’École florentine d’enseignement supérieur pour le dialogue interreligieux et interculturel, organisme fondé en 2015, qui rassemble les communautés catholique, juive et islamique, a décidé d’ouvrir une école des imams. La ligue s’insurge.

    Une « école pour imams » devrait être créée à Florence, dans le but de former les responsables religieux islamiques en matière d’éducation civique. Mais pourquoi le Parti Démocrate florentin et toscan soutient-il de telles initiatives ? D’où proviendra le financement pour cette initiative spécifique ? Et qui en bénéficiera ? Telles sont les questions que les représentants de la Ligue de Salvini ont posées aux dirigeants de l’administration, demandant d’emblée un maximum de transparence sur un dossier qui promet de bientôt dépasser les frontières régionales.

    On sait actuellement que le « cours pour imams » devrait démarrer en 2024, complétant le projet né dans les bureaux de « l’École florentine d’enseignement supérieur pour le dialogue interreligieux et interculturel ». Il s’agit de l’organisme fondé en 2015, qui rassemble les communautés catholique, juive et islamique et voit la participation des institutions locales (dont la municipalité de Florence et la région Toscane).

    Le projet « école des imams » subventionné par les responsables de la communauté catholique

    « Ce sera une sorte « d’école dans l’école », a expliqué au journal La Nazione Izzedin Elzir, imam de Florence, et il sera utile aux imams de toute l’Italie d’approfondir l’étude de l’Islam, des lois italiennes et des droits et devoirs des citoyens dans la société ».

    La nouvelle formation n’a pas encore de date officielle de début, ni d’espace physique dans lequel elle se déroulera. Mais ce ne devrait être qu’une question de temps, semble-t-il. « On parle encore de 2024, a poursuivi Elzir, nous avons défini les contours de cette nouvelle offre de formation, il ne manque plus que les détails ». Un projet en cours donc, mais qui a semble-t-il déjà suscité un débat. Ces dernières heures, la droite politique a en effet annoncé la présentation d’une série de questions visant à faire la lumière sur le sujet, n’épargnant pas un “coup” au Parti démocrate qui administre la Toscane et la capitale régionale.

    L’attaque de la Ligue de Matteo Salvini

    « Au lieu de consacrer les quelques ressources disponibles aux hôpitaux, aux écoles, aux routes, aux médecins et infirmières, aux citoyens en difficulté, le Parti Démocrate florentin et régional finance des initiatives pour « éduquer les imams ». Et pourquoi diable ? Ont-ils réalisé que quelque chose n’allait pas ? », a ironisé Susanna Ceccardi, députée européenne de la Ligue, dans une note.

    « On soupçonne que cette initiative, malheureusement, est un énième cadeau électoral à certaines associations et organismes proches de ceux qui gouvernent. Une initiative dangereuse que nous ne voudrions pas voir finir par financer des organisations opaques et tout sauf pacifiques. Les imams et les fidèles musulmans doivent également respecter les lois italiennes, comme tout le monde. »

    Une vision également partagée par Federico Bussolin, chef du groupe du la Ligue à la mairie de Florence :

    « Alors que les Florentins sont harcelés par les radars dans tous les coins de la ville et par l’augmentation des tarifs de la taxe des ordures ménagères, a commenté Bussolin, l’idée que la municipalité dépense l’argent public pour des idées comme l’école des imams nous fait frémir. »

    Ce qui fait frémir également, c’est la participation, -qui doit être sonnante et trébuchante des euros de leurs fidèles-, des responsables de la communauté catholique à cette initiative. Indubitablement dans la droite ligne de la pensée ‘ouverte’ bergoglienne, nous ne doutons pas qu’elle recevra les chaleureux applaudissements de Jorge Maria Bergoglio ! Ainsi va le monde conciliaire, de renoncements doctrinaux en soumission religieuse à d’autres que le véritable catholicisme…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Besançon : Florence entame une grève de la faim pour exiger la régularisation de son mari Ahmed, un clandestin marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire

    Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2021

    Ahmed et Florence se sont mariés par amour en janvier 2020, après trois ans de vie commune. Mais parce qu’Ahmed est entré illégalement sur le territoire français, il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Pour ne pas être séparés, ils ont commencé une grève de la faim.

    (…) Le 13 janvier dernier, la demande de régularisation d’Ahmed a été rejetée par la préfecture. Dans la foulée, il reçoit une OQTF, une obligation de quitter le territoire. Depuis, il risque l’expulsion à tout moment. « C’est très difficile, vous n’imaginez même pas » soupire Ahmed. Sans papier, il ne pouvait déjà pas travailler. Désormais, sortir lui fait peur. « Je ne peux rien faire ». Un simple contrôle de pass sanitaire en terrasse, s’il est fait par les forces de l’ordre, peut le conduire à l’expulsion, du jour au lendemain. Au Maroc, le pays de ses parents, mais loin de Florence, qui ne peut quitter ses enfants et son travail.  

    « Je ne me vois pas envoyer Ahmed au Maroc et me dire peut-être qu’il reviendra, peut-être pas ».

    (…) « Aujourd’hui, on vit avec mon salaire, c’est compliqué » se désole Florence. « On n’arrive pas à avancer, à se projeter ». Alors, elle le répète : « J’irai jusqu’à bout ».  Cette grève de la faim, « on va la faire ensemble », ajoute Ahmed. « Pour le meilleur et pour le pire. C’est bien ce qu’on dit quand on se marie ? ».

    (…) France 3 via fdesouche