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  • La Pologne veut suspendre temporairement le droit d’asile et menace de ne respecter ni de mettre en œuvre aucune idée du Pacte migratoire européen menaçant la sécurité de son pays

    Publié par Guy de Laferrière le 12 octobre 2024


    Polen will Asylrecht vorübergehend aussetzen

    Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé un changement de cap radical : le droit d’asile devrait être temporairement suspendu et l’Europe devrait l’accepter.

    La Pologne veut limiter l’immigration clandestine et suspendre au moins temporairement le droit d’asile. C’est l’un des éléments de sa nouvelle stratégie migratoire, a déclaré le chef du gouvernement libéral-conservateur Donald Tusk, selon l’agence de presse PAP de Varsovie. “J’exigerai la reconnaissance de cette décision en Europe.” Il n’a pas fourni plus de détails sur les projets.

    Lors d’une conférence de son parti, la Coalition des citoyens (KO), Tusk a déclaré que l’État devait reprendre le contrôle à 100 % sur qui vient en Pologne et qui entre dans l’État membre de l’UE. Il a accusé le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko d’utiliser les réfugiés et les migrants pour faire pression sur son pays. Cela est « contraire à l’essence du droit d’asile », a déclaré le chef du gouvernement polonais.

    « Nous réduirons au minimum l’immigration clandestine vers la Pologne », a promis Tusk. Il souhaite présenter mardi la nouvelle stratégie migratoire au cabinet. Concernant le pacte migratoire de l’UE, Tusk a menacé de ne respecter ni de mettre en œuvre aucune idée européenne menaçant la sécurité de son pays. Il n’a pas été plus précis que ça. Tusk est le nouveau Premier ministre de Pologne depuis décembre 2023 , après avoir occupé ce poste entre 2007 et 2014. Il a ensuite été président du Conseil européen et président du Parti populaire européen à Bruxelles.

     

    www.zeit.de via fdesouche

  • La Pologne refuse l’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le 04 novembre 2023

    La Pologne refuse l’immigration

    Le gouvernement polonais a annoncé jeudi 2 novembre la prolongation jusqu’au 22 novembre des contrôles aux frontières mis en place début octobre pour lutter contre l’immigration clandestine. Ses voisins slovaque et tchèque ont pris la même décision mercredi.

    Cette mesure avait été introduite le 4 octobre, initialement pour dix jours, en Pologne, en République tchèque ainsi qu’en Autriche. Les trois pays avaient ensuite prolongé une première fois ce dispositif, jusqu’à ce jeudi 2 novembre. Le vice-ministre de l’Intérieur polonais Maciej Wasik souligne que depuis un mois, “ces contrôles ont donné des résultats”.

    Lundi, le nouveau gouvernement slovaque a envoyé des centaines de policiers et de soldats supplémentaires à sa frontière avec la Hongrie pour lutter contre l’augmentation de l’immigration clandestine. Début septembre, le pays avait déjà pris une mesure similaire en procédant au déploiement de 500 soldats à cette même frontière hongroise jusqu’à la fin de l’année.

    Début juillet, les européistes s’indignaient que le gouvernement polonais organise un référendum sur le programme de relocalisation des migrants de l’Union européenne. Ce vote a eu lieu en même temps que les élections législatives, qui ont vu la défaite du PIS au pouvoir. Néanmoins, les Polonais se sont prononcés contre ce programme de délocalisation des immigrés et, étonnamment, la presse n’en parle pas…

     

    Source : lesalonbeige

  • Le mouvement sinistrogyre gagne la Pologne

    Publié par Guy de Laferrière le 17 octobre 2023

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    Le mouvement sinistrogyre gagne la Pologne - Le Parti de la France Occitanie Guy JovelinLe mouvement sinistrogyre gagne la Pologne

    Un lecteur me signale que le basculement politique en Pologne fait penser à ces évolutions de mentalités mesurées par le PEW Research Center sur la tolérance de l’homosexualité en société. La tendance progressiste avait progressé de 5 points entre 2013 et 2020 en Pologne :

     

    Source : lesalonbeige

  • « Il y a eu des émeutes mais même en temps normal je ne me sens pas en sécurité. Je ne sortirais pas le soir l’esprit tranquille » : Rafał Strączek, gardien polonais des Girondins de Bordeaux, sur l’insécurité en France

    Publié par Guy de Laferrière le 05 septembre 2023

    Pour le média polonais Weszlo, le gardien des Girondins de Bordeaux, Rafał Strączek, s’est exprimé sur sa vie en France. Pour lui, la vie en Pologne est meilleure, sur différents aspects.

    “Honnêtement, j’aime davantage la Pologne comme lieu de vie. Beaucoup de gens se plaignent de notre pays, mais en réalité ils n’ont pas de comparaison plus large avec l’étranger. Ici, le niveau des services – coiffeur, magasins divers, lave-auto – et la qualité de beaucoup de choses sont plus élevés, ainsi que la propreté des rues. Cela ne veut pas dire que la situation ici est terrible. Ce n’est pas mal, on s’y habitue, mais à mon avis le confort de vie en Pologne est plus grand”.

    Visiblement, la l’insécurité est importante en France, et la vitre de sa voiture a été cassée deux fois ces derniers mois.

    “Malheureusement, j’ai vécu de tels désagréments. Je ne sais pas pourquoi ni quelle était ma faute. Peut-être que quelqu’un n’a pas aimé le fait que quelqu’un conduise une belle voiture immatriculée à l’étranger. Parfois, les gens sont rongés par l’envie. La bonne nouvelle c’est qu’à part le verre lui-même, je n’ai eu aucune perte majeure. Une fois mon t-shirt du club a été volé, et une fois rien n’a été perdu. J’ai parlé à d’autres joueurs et ils disent que de tels incidents sont courants ici. Ce n’est pas seulement moi qui ai vécu cela”.

    La France est-elle un pays dangereux à ses yeux ?

    “Il y a eu des émeutes lorsque ce jeune de 17 ans a été abattu, mais même normalement*, je ne me sens pas en sécurité ici. Je ne sortirais pas le soir l’esprit clair*. Heureusement, ma copine et moi sommes plutôt casaniers, nous préférons cette façon d’être”.

    [NdeFDS * : autres traductions possibles avec les termes “en temps normal” ainsi que “l’esprit tranquille”.]

    Girondins4Ever via fdesouche

  • Immigration : quand Viktor Orbán donne une leçon à l’UE et à la France

    Publié par Guy de Laferrière le 25 juillet 2023

    synthesenationale.

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    Philippe Kerlouan dans Boulevard Voltaire

    Il ne fait pas bon, de nos jours, manifester quelque sympathie pour Viktor Orbán. Pourtant, beaucoup de Français aimeraient bien que, dans certains domaines, la France menât une politique comparable à la sienne. Le 22 juillet, plusieurs journaux ont rapporté que le Premier ministre hongrois, « coutumier des diatribes contre l'Union européenne », a appelé, samedi, à combattre « les échanges de populations » orchestrés par « cet empire fédéraliste », qu'il accuse aussi de mener « une offensive LGBT+ » et de rejeter « l'héritage chrétien ».

    Les « échanges de populations », une autre façon de désigner ce qu'on appelle parfois « le Grand Remplacement », s'attirant les foudres de la bien-pensance. Certains médias, comme Le Parisien, soulignent d'ailleurs que Viktor Orbán, « farouchement opposé à la réforme européenne de l'asile », fait ainsi référence au « programme du Grand Remplacement », ajoutant que « cette théorie complotiste popularisée par l'extrême droite arguë que les élites organiseraient le remplacement des populations européennes par des immigrés extra-européens ».

    Vous l'aurez compris, si vous avez le malheur de penser et surtout de dire qu'il y a trop d'immigrés en France ou en Europe et qu'il faudrait prendre des mesures pour en limiter le flux, vous serez immédiatement taxés d'extrémisme, considérés comme infréquentables et, bien que majoritaires, ostracisés par les tenants de la pensée unique. On peut cependant estimer que Viktor Orbán a raison et que l'Union européenne organise une immigration qui, à la fois, lui donne bonne conscience et compense son déficit démographique.

    La France de Macron veut être le bon élève de l'Europe. Le locataire actuel de l'Élysée fait partie de ces prétendues élites pour qui les frontières sont un obstacle à l'extension des marchés et l'identité culturelle française, une lubie réactionnaire et passéiste. Le projet de loi, qui devrait être prochainement examiné, censé « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration », prévoit de faciliter les régularisations des travailleurs sans papiers, ce qui montre, s'il en était besoin, quel profit économique le gouvernement entend en tirer.

    Pour donner le change, le président de la République, lors du premier Conseil des ministres après le remaniement, a notamment déclaré que « le cap est clair et simple, celui de l'indépendance du pays pour pouvoir consolider un modèle plus juste » – ce qui ne veut rien dire –, soulignant qu'« il n'y a pas de politique qui tienne si nous ne sommes pas indépendants ». Se serait-il converti au souverainisme ? On jugera de sa sincérité à la lumière de toutes ses déclarations et actes passés, où il confond allègrement les souverainetés française et européenne.

    L'accusation lancée par Viktor Orbán contre l'Europe de mener « une offensive LGBT+ » et de rejeter « l'héritage chrétien » peut viser aussi Emmanuel Macron. Un exemple ? SOS Homophobie vient de faire pression sur Élisabeth Borne, lui demandant « de se positionner avec clarté en faveur d’une évolution de la loi permettant la déjudiciarisation de la procédure de changement de genre à l’état civil pour les personnes trans ». Pas question de s'opposer à cette proposition sous peine de passer pour homophobe ou transphobe. Sachez que cette association bénéficie d’un agrément du ministère de l’Éducation nationale pour intervenir dans l’enseignement public.

    Décidément, on comprend que s'exprime parfois le souhait d'un Orbán à la française. Ceux qui aiment la France, sa culture et son identité savent, entre Macron et Orbán, distinguer le collaborateur du résistant.