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pologne - Page 2

  • Immigration : quand Viktor Orbán donne une leçon à l’UE et à la France

    Publié par Guy de Laferrière le 25 juillet 2023

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    Philippe Kerlouan dans Boulevard Voltaire

    Il ne fait pas bon, de nos jours, manifester quelque sympathie pour Viktor Orbán. Pourtant, beaucoup de Français aimeraient bien que, dans certains domaines, la France menât une politique comparable à la sienne. Le 22 juillet, plusieurs journaux ont rapporté que le Premier ministre hongrois, « coutumier des diatribes contre l'Union européenne », a appelé, samedi, à combattre « les échanges de populations » orchestrés par « cet empire fédéraliste », qu'il accuse aussi de mener « une offensive LGBT+ » et de rejeter « l'héritage chrétien ».

    Les « échanges de populations », une autre façon de désigner ce qu'on appelle parfois « le Grand Remplacement », s'attirant les foudres de la bien-pensance. Certains médias, comme Le Parisien, soulignent d'ailleurs que Viktor Orbán, « farouchement opposé à la réforme européenne de l'asile », fait ainsi référence au « programme du Grand Remplacement », ajoutant que « cette théorie complotiste popularisée par l'extrême droite arguë que les élites organiseraient le remplacement des populations européennes par des immigrés extra-européens ».

    Vous l'aurez compris, si vous avez le malheur de penser et surtout de dire qu'il y a trop d'immigrés en France ou en Europe et qu'il faudrait prendre des mesures pour en limiter le flux, vous serez immédiatement taxés d'extrémisme, considérés comme infréquentables et, bien que majoritaires, ostracisés par les tenants de la pensée unique. On peut cependant estimer que Viktor Orbán a raison et que l'Union européenne organise une immigration qui, à la fois, lui donne bonne conscience et compense son déficit démographique.

    La France de Macron veut être le bon élève de l'Europe. Le locataire actuel de l'Élysée fait partie de ces prétendues élites pour qui les frontières sont un obstacle à l'extension des marchés et l'identité culturelle française, une lubie réactionnaire et passéiste. Le projet de loi, qui devrait être prochainement examiné, censé « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration », prévoit de faciliter les régularisations des travailleurs sans papiers, ce qui montre, s'il en était besoin, quel profit économique le gouvernement entend en tirer.

    Pour donner le change, le président de la République, lors du premier Conseil des ministres après le remaniement, a notamment déclaré que « le cap est clair et simple, celui de l'indépendance du pays pour pouvoir consolider un modèle plus juste » – ce qui ne veut rien dire –, soulignant qu'« il n'y a pas de politique qui tienne si nous ne sommes pas indépendants ». Se serait-il converti au souverainisme ? On jugera de sa sincérité à la lumière de toutes ses déclarations et actes passés, où il confond allègrement les souverainetés française et européenne.

    L'accusation lancée par Viktor Orbán contre l'Europe de mener « une offensive LGBT+ » et de rejeter « l'héritage chrétien » peut viser aussi Emmanuel Macron. Un exemple ? SOS Homophobie vient de faire pression sur Élisabeth Borne, lui demandant « de se positionner avec clarté en faveur d’une évolution de la loi permettant la déjudiciarisation de la procédure de changement de genre à l’état civil pour les personnes trans ». Pas question de s'opposer à cette proposition sous peine de passer pour homophobe ou transphobe. Sachez que cette association bénéficie d’un agrément du ministère de l’Éducation nationale pour intervenir dans l’enseignement public.

    Décidément, on comprend que s'exprime parfois le souhait d'un Orbán à la française. Ceux qui aiment la France, sa culture et son identité savent, entre Macron et Orbán, distinguer le collaborateur du résistant.

  • La Pologne va soumettre l’accord européen sur les migrants à référendum : “Les Polonais doivent s’exprimer sur cette question.”

    Publié par Guy de Laferrière le 16 juin 2023

    Un accord de l’Union européenne sur la répartition de la responsabilité de la prise en charge des migrants et des réfugiés devrait faire l’objet d’un référendum en Pologne, a déclaré jeudi le chef du parti au pouvoir en soulignant l’opposition de Varsovie à l’accord.

    Dans le cadre de l’accord, chaque pays serait responsable d’un nombre défini de personnes, mais n’aurait pas nécessairement à les accueillir.

    Les pays qui ne souhaitent pas accueillir les migrants irréguliers et les réfugiés arrivant ad hoc dans l’UE aideraient leurs homologues hôtes en espèces – environ 20 000 euros par personne – en équipement ou en personnel.

     

    La Pologne s’oppose à l’accord, affirmant qu’elle a déjà accueilli plus d’un million de personnes fuyant la guerre en Ukraine et qu’elle ne paiera pas si elle refuse d’accueillir des réfugiés d’Afrique et du Moyen-Orient.

    “Cette question doit faire l’objet d’un référendum et nous organiserons ce référendum”, a déclaré Jaroslaw Kaczynski à la chambre basse du parlement polonais, le Sejm. “Les Polonais doivent s’exprimer sur cette question.”

    Reuters via fdesouche

  • Missile sur la Pologne: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky fait marche arrière et affirme désormais « ne pas savoir ce qu’il s’est passé »

    Publié par Guy de Laferrière le 17 novembre 2022

     

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi « ne pas savoir ce qu’il s’est passé » en Pologne où un missile est tombé mardi, après avoir pourtant soutenu que le projectile était « russe ».

    « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Nous ne savons pas avec certitude. Le monde ne le sait pas. Mais je suis sûr que c’était un missile russe, je suis sûr que nous avons tiré depuis des systèmes de défense aérienne », a-t-il déclaré lors d’un forum économique, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.

    « Il est impossible d’affirmer quelque chose de précis aujourd’hui », a-t-il dit en réponse à une question sur l’incident. « Ce n’est qu’après l’enquête qu’il sera possible de tirer des conclusions » sur l’origine du tir, a ajouté M. Zelensky.

    La Russie a nié à plusieurs reprises avoir tiré mardi un missile qui a terminé sa trajectoire en Pologne en tombant sur un village près de la frontière avec l’Ukraine. Varsovie, de son côté, a jugé « hautement probable » qu’il s’agisse d’un projectile antiaérien ukrainien.

    Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a toutefois déclaré jeudi que la Russie, quel que soit l’auteur de la frappe, était « entièrement responsable ». Volodymyr Zelensky a par ailleurs indiqué jeudi que des experts ukrainiens allaient participer à l’enquête internationale chargée de faire la lumière sur cet incident.

  • Missile tombé en Pologne: ses débris identifiés comme ceux d’un S-300 ukrainien, selon Moscou

    Publié par Guy de Jovelin le 17 novembre 2022

     
     
     
    Des spécialistes militaires russes ont identifié les débris du missile tombé sur le sol polonais comme ceux d’un S-300 ukrainien. En outre, citant des sources de l’Otan, Reuters a relaté que Joe Biden a informé ses partenaires de l’Alliance et du G7 que l’explosion en Pologne avait été causée par un missile ukrainien.
    Les images prises par des Polonais des débris du missile tombé hier dans la localité de Przewodow montrent qu’il s’agit d’un S-300 ukrainien, a déclaré ce 16 novembre le ministère russe de la Défense.
     
    « Les images publiées au soir du 15 novembre en Pologne des débris découverts dans la ville de Przewodow ont clairement été identifiées par les spécialistes militaires russes comme ceux d’un missile S-300 des forces aériennes ukrainiennes », a fait savoir la Défense russe.
    Des informations qui interviennent au moment où l’agence Reuters, citant des sources au sein de l’Otan, a indiqué que Joe Biden a informé ses partenaires de l’Alliance et du G7 que l’explosion en Pologne avait été causée par un missile ukrainien.

    « Une autre provocation rude de Kiev »

    Dès le début des allégations de la Pologne selon lesquelles le missile tombé sur son territoire était d’origine russe, Moscou a nié fermement. Commentant l’incident en Pologne, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a estimé qu’il s’agissait d' »une autre provocation rude de Kiev ».
     
    Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que la Russie n’avait rien à voir avec l’incident en Pologne.
     
    Il a en outre regretté une réaction disproportionnée suite à cet incident comparée au « silence minutieusement assuré jusqu’à présent » vis-à-vis de la situation des Nord Stream.
     
    « Nous aurions préféré une réaction aussi émotionnelle, voire débordée d’émotions, par exemple lorsqu’il s’agissait du sabotage sur les gazoducs Nord Stream », a ajouté le porte-parole du Président russe.
     
  • Europe occupée : «Les troupes américaines sont en Pologne pour longtemps», confie Joe Biden

    Publié par Guy de Laferrière le 04 novembre 2022

    Auteur : 

    «Mister President, combien de temps allez-vous laisser des troupes en Pologne et dans d’autres pays de l’OTAN?», a demandé Marek Walkuski, correspondant de la radio d’Etat polonaise à la Maison-Blanche.

    «Elles seront là encore longtemps», a répondu Biden.

    Fin juin, le dirigeant américain avait annoncé lors du sommet de l’OTAN à Madrid la création d’un QG permanent pour le 5e corps d’armée en Pologne, soit les premières forces américaines, permanentes, sur le flanc est de l’OTAN.