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pologne - Page 5

  • Une autre guerre mondiale à partir de la Pologne ?

    Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2021

    Du matériel lourd de la Bundeswehr transporté par voie ferroviaire a été aperçu, le 11 novembre 2021, près de la ville polonaise de Olsztyn, non loin de l’enclave russe de Kaliningrad et de la Biélorussie.

     

    Les forces armées polonaises ne cessent d’envoyer des renforts vers la frontière avec la Biélorussie tandis que Minsk achemine des renforts militaires à la frontière avec la Lituanie où sont stationnés des troupes de l’Otan (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord). Simultanément, des renforts militaires russes continuent d’affluer vers la frontière avec l’Ukraine. L’artillerie ukrainienne est en train de sonder le terrain avec quelques tirs de barrage du côté de Gorlovka. Washington a d’ailleurs averti tous ses alliés de la possibilité d’une invasion russe de l’Ukraine.

    La réactivation du front de l’Est passe également par la Mer noire où des avions et des bâtiments de guerre de l’Otan multiplient les patrouilles. Ces mouvements sont perçus comme hostiles par la Russie.

    Minsk menace de recourir au chantage énergétique avec l’arme du gaz naturel dans son bras de fer avec une Union Européenne qui joue la partition de Washington. Pour appuyer cet argument géostratégique, des bombardiers stratégiques russes ont effectué une petite virée au dessus de la Biélorussie, escortés par les meilleurs chasseurs locaux. En face, les armées de l’Otan se massent en Pologne, en Ukraine et dans les pays Baltes à quelques encablures du Valdaï.

    Encore une guerre mondiale où les Polonais se jettent tête la première ? Une analyse minutieuse de la situation, jugée extrêmement grave, dégage tous les éléments d’un conflit de grande envergure dans les marches occidentales de la Russie.

    Ce n’est pas du détroit de Taïwan ou la tension est vive, ni encore d’Iran que partira le feu d’un autre conflit mondial “chaud”; c’est de l’immense poudrière du front de l’Est en pleine Europe. Le contact direct entre Berlin et Moscou est loin d’être aléatoire ou fortuit. Un rapprochement entre l’Allemagne et la Russie est un scénario mortel pour l’Empire. Une reprise du conflit au Donbass ou, pire, une guerre avec la Biélorussie verra probablement des combats plus ou moins “ouverts” entre forces régulières allemandes et russes pour la première fois depuis 1945.

    source:https://strategika51.org/

  • FACE à FACE  POLOGNE/BIELORUSSIE : UN SEUL COUPABLE, L’UNION EUROPÉENNE !

    Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2021

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    La crise migratoire à la frontière polono-biélorusse aujourd’hui, demain peut-être, à celle de la Lituanie et de la Lettonie, est artificiellement provoquée par les autorités de Minsk, toutes les preuves sont-là : visas généreusement accordés par les consulats de Biélorussie en Afghanistan, Syrie et Irak, facilités aériennes et logistiques pour amener tous ces candidats au droit d’asile européen, à côté du territoire polonais. Et devant les images qualifiées par la grosse presse occidentale « d’insupportables », on cherche à influencer les opinions publiques et à faire « pleurer Margot dans sa chaumière ».

    Or, il semble pour l’instant que l’héroïque Pologne, - comme hier face aux Nazis et aux Bolchéviques -, se « dépatouille » seule, Bruxelles la soutenant du bout des lèvres en rappelant, cyniquement, qu’elle ne respecterait pas le droit du « non refoulement ». De qui se moque-ton ? En urgence, l’État polonais a mobilisé 10 000 de ses soldats pour renforcer ses gardes-frontières chargés de surveiller pas moins de 400 km, et a déroulé dans l’urgence une barrière faite de fil de fer barbelé avant d’édifier un mur. Cela prend du temps et, surtout, coûte de l’argent.

    L’inqualifiable hypocrisie de la Commission européenne

    Or, l’Union européenne parle plutôt de rétorsion à l’encontre de Varsovie, en prétextant que ce gouvernement ne remplirait pas les conditions du droit, notamment à l’égard des minorités LGBT. De qui se moque-ton ? La Pologne garde les frontières extérieures de l’espace Schengen,* elle fait avec son droit régalien ce que les jeunes de Génération identitaire ont voulu faire, d’une façon symbolique, dans deux cols alpins et pyrénéens.

    Macron, avec un culot monstre, avait annoncé que la France allait renforcer la surveillance, justement, de ces points de passage montagnards. J’ai pu vérifier de mes yeux, au col du Somport par exemple, qu’il n’en était rien ! Que nenni, pas un képi, pas une casquette de douanier, de gendarme, de CRS ou de guardia-civil, des deux côtés de la frontière ! Dans les Alpes, Il s’est même trouvé la Sous-préfète de Briançon pour dénoncer, justement, un certain laxisme dans les contrôles (probable qu’elle va être mutée en Terre Adélie !).

    Comble de l’hypocrisie, Bruxelles, pour se défausser, accuse Vladimir Poutine d’être à la manœuvre derrière son protégé Loukachenko, le président biélorusse, qui n’a rien à lui refuser. Oui, la Biélorussie se venge des sanctions édictées par l’U-E, - comme quoi, entre parenthèses, si on voulait les appliquer aux pays qui nous refusent les laisser-passer consulaires pour rapatrier les OQTF, ça marcherait ! -, pour punir Minsk de violations supposées des droits de l’homme dans ce pays, et condamner la fraude électorale qui a accompagné l’élection de Loukachenko.

    Mais en quoi la politique intérieure d’un État, - certes, aussi déplorable soit-elle -, nous concernerait-elle ? C’est de l’ingérence pure et simple. En revanche, condamner et punir la Biélorussie pour le rapt, - en plein ciel ! -, d’un avion de ligne, se conçoit tout à fait, mais dans un cadre diplomatique. Aller au-delà d’avertissements et punir par des sanctions commerciales tout un pays, relève de la mauvaise foi. Maintenant, face aux morsures frigorifiques de l’hiver qui arrive, on nous parle d’un « corridor humanitaire ». Il faut dire « non », - No Way ! -, lancer un message fort à tous les candidats à l’exil : « Vous n’avez pas d’avenir chez nous ! ». Et, dans un second temps, oui, rassembler à la frontière polonaise les moyens matériels de faire face à une crise sanitaire, mais en territoire Biélorusse et non polonais. En cas de refus, hélas, disons à tous ces « réfugiés », et bien… « à la grâce de Dieu ». Vive la Pologne !

    * L’agence européenne FRONTEX est, en principe, chargée d’assurer la surveillance et la sécurité  des frontières extérieures de l’espace Schengen. Pour moi, c’est plutôt « l’agence Spontex », qui absorbe plus qu’elle ne refoule !

     

    Source : synthesenationale

  • Plusieurs centaines de clandestins marchent vers la frontière du Bélarus avec l’UE, la Pologne se prépare pour la « plus grande tentative d’invasion illégale » de ces derniers mois

    Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2021

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    Plusieurs centaines de migrants marchent marchent vers la frontière du Bélarus avec l’UE. Il semble que la situation pourrait dégénérer vite. Le ministère de l’intérieur polonais : « La police et l’armée déployées » à la frontière avec le Bélarus.

    Checkpoint Bruzgi (Biélorussie) – Kuznica (Pologne) : une foule énorme s’approche de la frontière, accompagnée par des gardes et forces spéciales armées du régime de Loukachenko.

    La forêt près de la frontière avec la Pologne à Bruzgi : des tentes et des centaines de gens désespérés, utilisés par Loukachenko et jetés ensuite à la frontière européenne.

    Près du checkpoint, plusieurs centaines de migrants restent toujours de côté du Bélarus. Opération complètement instrumentalisée et organisée par le régime, qui se dit « au courant » de la situation.

    Les gardes-frontière bélarusse armés repoussent les migrants vers la forêt. De l’autre côté, la Pologne se prépare pour la « plus grande tentative d’invasion illégale » depuis des mois.

    Source

  • La Pologne légalise le refoulement des migrants à ses frontières et l’expulsion immédiate des migrants illégaux (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2021

    27/10/2021

    Mardi, une réforme urgente de la loi polonaise sur les étrangers entre en vigueur qui permet l’expulsion immédiate des migrants illégaux, sans même examiner leurs demandes d’asile.

    La réforme juridique permet à l’agent de l’autorité qui détient une personne entrée illégalement en Pologne depuis l’extérieur de l’Union européenne (UE) de décider de l’expulser instantanément, à l’exception des parents accompagnés d’enfants mineurs.

    Agence EFE


    14/10/2021

    Le parlement polonais a approuvé jeudi 14 octobre un amendement à la loi nationale sur les étrangers qui légalise la pratique controversée de refoulement à la frontière et permet d’ignorer une demande d’asile formulée après le passage illégal de la frontière. Un étranger interpellé à la frontière ne pourra pas entrer en Pologne et dans la zone Schengen pendant une période allant «de six mois à trois ans».

    Le parlement a aussi donné son feu vert au projet gouvernemental de construire un mur pour empêcher les migrants de franchir la frontière, un projet estimé à 353 millions d’euros. Des milliers de migrants, originaires pour la plupart du Moyen-Orient, tentent ces derniers mois, de franchir, depuis la Biélorussie, la frontière de l’UE vers la Lettonie, la Lituanie et la Pologne.

    Les autorités polonaises se sont gardé le droit «de laisser sans examen» la demande de protection internationale déposée par un étranger interpellé immédiatement après le passage illégal de la frontière (…) à moins qu’il soit arrivé directement d’un territoire où sa vie et sa liberté sont menacées.

    […]

     

    Le Figaro

  • Pologne : le tribunal constitutionnel contre la suprématie du droit de l’Union européenne

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2021

    Pologne : le tribunal constitutionnel contre la suprématie du droit de l’Union européenne

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    Le tribunal constitutionnel, la plus haute juridiction polonaise, s’est prononcé contre la suprématie absolue du droit communautaire européen, jeudi 7 octobre.

    Le Premier ministre polonais avait demandé à la plus haute autorité judiciaire de son pays de se prononcer sur la compatibilité de diverses réglementations communautaires avec l’ordre constitutionnel polonais, ainsi que sur l’obligation des juridictions nationales de se conformer aux arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne.

    La Cour a déclaré que certains articles du traité de l’UE étaient “incompatibles” avec la Constitution polonaise. Elle a enjoint aux institutions européennes de ne pas “agir au-delà du champ de leurs compétences” en interférant avec le système judiciaire polonais, ce qui constitue une pomme de discorde majeure avec Bruxelles.

    “la tentative d’ingérence de la Cour de justice de l’Union européenne dans le système judiciaire polonais viole le principe de la primauté de la Constitution polonaise”.

     

    Source : lesalonbeige