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pologne - Page 3

  • Les robinets de gaz russe pour la Pologne et la Bulgarie fermés. Poutine lance ses sanctions

    Publié par Guy Jovelin le 28 avril 2022

    Vladimir Poutine fait toujours ce qu’il affirme qu’il fera selon les commentateurs qui le connaissent bien. Preuve en est donnée une nouvelle fois. Il avait menacé d’arrêter de fournir en gaz les pays hostiles à la Russie, qui se refuseraient à le payer en roubles. Il vient de mettre sa promesse à exécution : les robinets sont fermés pour la Pologne et la Bulgarie pour leur manquement à régler en monnaie russe leurs importations de gaz.

    Varsovie et Sofia deviennent ainsi les premières capitales européennes auxquelles s’applique l’interdiction de livraison pour non-paiement en roubles. Un défi sans précédent pour la Pologne et la Bulgarie.

    La tension est au plus haut entre ces deux pays et la Russie. Varsovie accuse Moscou d’avoir suspendu l’approvisionnement par le gazoduc Yamal, un gazoduc qui transporte du gaz à travers l’Europe de l’Est.

    Hier, les médias polonais en été les premiers à faire état de cette interruption, citant une décision unilatérale du Kremlin. Selon Varsovie, Gazprom coupera l’approvisionnement en gaz de la Pologne via le gazoduc Yamal à partir de ce matin. Plus tôt dans la journée de mardi, le commissaire du gouvernement de Varsovie pour les infrastructures énergétiques stratégiques, Piotr Naimski, a déclaré que PGNiG (première compagnie gazière polonaise) ne répondrait pas à la demande russe de payer le gaz en roubles. D’où la décision du géant gazier russe d’interrompre le flux de gaz, qui a ensuite été étendu à la Bulgarie dans la soirée du 26 avril.

    Le délai pour se conformer aux contrats existants et payer en roubles, a rapporté Moscou, a expiré vendredi. Et la Pologne, a tonné Gazprom par l’intermédiaire de son porte-parole Sergey Kupriyanov, devra payer d’ici aujourd’hui en respectant la nouvelle procédure.

    La nouvelle a littéralement fait monter en flèche le prix du gaz naturel en Europe, qui est repassé pour la première fois depuis plusieurs semaines bien au-delà du seuil des 100 euros le mégawattheure et a augmenté jusqu’à 17%. Pour ensuite se replier uniquement en fin de journée à +7% à 99,18 euros. Actuellement, 55 % des importations de gaz de la Pologne proviennent de Russie, mais Varsovie a déjà pris plusieurs mesures pour réduire sa dépendance, notamment l’agrandissement d’un terminal à Swinoujscie, dans le nord-ouest de la Pologne, et la construction d’un nouveau gazoduc depuis la Norvège.

    PGNiG a qualifié l’interruption des approvisionnements de « violation » du contrat envisagé pour Yamal, annonçant qu’il entendait porter plainte. La haute direction de l’entreprise a assuré qu’elle était prête à obtenir « du gaz d’autres directions avec des connexions vers les frontières ouest et sud et le terminal méthanier de Swinoujscie, ce qui augmente le nombre de méthaniers desservis ». Et le bilan est ensuite complété par la production nationale de gaz et les réserves de carburant accumulées dans les stockages souterrains : « Nos entrepôts sont pleins à 76 %. Il n’y aura pas de pénurie de gaz dans les foyers polonais », a coupé court le ministre polonais du Climat et de l’Environnement, Anna Moskwa , rappelant que le pays « pendant des années » était « effectivement indépendant de la Russie ».

    Pour compléter le tableau, il faut dire que Gazprom était aujourd’hui la cible de nouvelles sanctions promues par le gouvernement de Varsovie. La Pologne a imposé ses propres sanctions contre Gazprom, Novatek, Akron et d’autres entreprises et individus de Russie et de Biélorussie. C’est ce qu’a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kaminski, lors d’un point presse. Au total, la Pologne a imposé des sanctions à 35 entreprises et 15 personnes qui « travaillent sur le territoire » du pays. « La liste comprend des sociétés telles que Gazprom, qui a été sanctionnée dans le cadre des activités d’EuroPolGaz, des sociétés telles qu’Akron et l’oligarque russe, Viatcheslav Kantor, qui détient environ 20 % de la société polonaise Azoty, qui ont toutes fourni la Pologne en charbon russe et du Donbass.

    Varsovie devient ainsi la première capitale européenne à laquelle s’applique l’interdiction d’approvisionnement pour non-paiement en roubles. Auparavant, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie ont été les premières nations à rompre avec l’approvisionnement énergétique de Moscou. Une réponse à la fermeté polonaise face à l’offensive russe en Ukraine qui va faire sensation. Le jour où les États-Unis, avec le sommet de Ramstein, ont officiellement apporté leur soutien à la stratégie polonaise de soutien à la résistance ukrainienne jusqu’à vaincre Vladimir Poutine sur le terrain depuis Moscou, un coup dur est venu qui laisse présager de nouvelles escalades. Et maintenant, toute l’Europe doit être attentive à l’éventuel blocage des approvisionnements en gaz.

    La Bulgarie est aussi dans le collimateur. La Russie a suspendu l’approvisionnement en gaz de la Bulgarie pour les mêmes raisons que la Pologne. Cela a été annoncé par le ministère bulgare de l’énergie, déclarant que « Gazprom a informé Bulgargaz qu’il coupera l’approvisionnement en gaz à partir du 27 avril ». Cette décision fait suite au refus de la Bulgarie de payer le gaz en roubles. Sofia affirme qu’elle a pleinement rempli ses obligations de paiement de gaz et après une analyse de la société d’État Bulgargaz et Bulgarian Energy Holding, il est apparu que la nouvelle procédure de paiement en deux étapes proposées par la partie russe n’est pas conforme au contrat valable jusqu’au la fin de l’année et comporte des risques importants pour la partie bulgare, notamment effectuer des paiements sans recevoir de gaz de la partie russe. »

    Sofia a récemment adopté une posture pro-ukrainienne proche de celle de la Pologne. Une délégation de la coalition au pouvoir en Bulgarie se rendra demain en Ukraine, selon la chaîne de télévision « Bnt », précisant que la nouvelle a été confirmée par la ministre bulgare des Affaires étrangères, Theodora Gencovska. Dans la capitale ukrainienne, la délégation bulgare remettra les casques et gilets pare-balles que le gouvernement de Sofia a promis à Kiev.

    A l’inverse de la Pologne et de la Bulgarie, quatre nations selon Gazprom, dont la Hongrie de Orban, ont commencé à payer leur gaz en roubles et dix ont ouvert les comptes auprès de Gazprombank nécessaires pour se conformer à la demande de Moscou de payer en monnaie locale. C’est ce qu’ont rapporté aujourd’hui des sources du géant de l’énergie Gazprom, repris par des agences à commencer par Bloomberg. Au total, 21 Etats parmi les 48 pays acheteurs de gaz russes sont considérés comme « hostiles » par Moscou dont la France.

    Aujourd’hui, après l’arrêt des flux vers la Bulgarie et la Pologne, le président de la Douma russe, Viatcheslav Volodine, s’est prononcé en faveur de l’arrêt de l’approvisionnement de tous les pays non amis. Les sanctions de l’union Européenne contre la Russie reviennent comme un boomerang à la face des pays européens.

    La guerre du gaz a définitivement commencé. Et cela part des régions de l’ancien « empire » de Moscou devenues des bastions occidentaux.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La France et la Pologne affirment armer l’Ukraine, l’Angleterre dément

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2022

    Ignace - La France de Macron
    Ignace – La France de Macron

    Alors que l’armée ukrainienne recrute en son sein pour former des artilleurs au maniement des canons de calibre 155 mm OTAN, ce qui correspond à un certain nombre de modèles de canons automoteurs y compris français, le ministre de la Défense britannique a démenti officiellement fournir des canons automoteurs 155 mm AS90.

    La Pologne a en revanche confirmé ce 25 avril officiellement avoir fourni des T-72 et des BMP-1 tirés de ses stocks soviétiques à l’Ukraine – ce qui n’est un secret pour personne, car les trains chargés de ces matériels ont été abondamment photographiés – même dans l’ouest de l’Ukraine où cela a été interdit par le gouvernement de Kiev, y compris aux journalistes.

    La France de son côté a annoncé officiellement – Macron n’ayant même pas attendu sa réélection – fournir à l’Ukraine des missiles antichar Milan, des missiles anti-aériens Mistral et des canons CAESAR 155 mm.  Ces 12 canons automoteurs – qui seraient « moins de 10 » selon d’autres sources, sont prélevés sur une commande faite par le Maroc, la France prenant à sa charge les pénalités de retard et la nouvelle commande de canons – le royaume chérifien a accepté le report de la livraison.

    Une quarantaine d’artilleurs ukrainiens sont aussi en cours de formation à ce matériel à Canjuers, selon les informations de plusieurs médias français et anglais.

     

    Source : medias-presse.info

  • Fermeté de la Pologne : l'exemple à suivre pour tous les Européens, partout en Europe !

    Publié par Guy Jovelin le 21 novembre 2021

    La Pologne a donné une leçon de fermeté à l'Europe. Des milliers de migrants retournent au bercail, par voie aérienne. Exemple à suivre.

    Les migrants amassés à la frontière biélorusse-polonaise ont été évacués et des centaines d’entre eux ont été rapatriés en Irak !  

    Bravo à la Pologne  d’avoir maintenu une position ferme et sans aucune concession ! 

    Résister, c'est toujours possible...

     

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    Source : lafautearousseau

  • Incohérence médiatique

    Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2021

     

    Voici quelques jours, la Pologne était une menace fasciste au sein de l’Union européenne.

    Aujourd’hui, elle est devenue le rempart de la démocratie européenne menacée par la Biélorussie.

    Mais c’est, de façon générale, toute cette crise des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie qui est traitée, non seulement par les journalistes, mais aussi par les politiciens européens, de façon totalement incohérente.

    Ainsi a-t-on entendu Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne (car, même si cette diplomatie européenne n’existe pas, elle a bel et bien un chef !), déclarer martialement que Bruxelles allait durcir ses sanctions contre « tous ceux qui participent au trafic de migrants vers la Biélorussie, y compris les compagnies aériennes, les agences de voyages et les fonctionnaires ».

    Mais ignore-t-il que le problème n’est pas spécifique à la Biélorussie ? Du trafic de migrants, il y en a aussi dans les Balkans ou en Méditerranée.

    Pourtant, là, l’Union européenne et les États membres, bien loin de sanctionner quiconque, subventionnent le trafic de migrants.

    Comprenne qui pourra !
    à vrai dire, ce n’est pas bien difficile à comprendre : Bruxelles cherche un casus belli.

    Car, derrière la Biélorussie, celle qui est visée est bien la Russie.

    Or, pour une raison mystérieuse, les dirigeants européens (qui étaient pourtant volontiers philo-communistes du temps de l’Union soviétique) considèrent aujourd’hui que la Russie est un bien plus grand danger pour l’Europe que la Turquie ou la Libye.

    Ce qui n’empêche pas certains desdits dirigeants européens, à commencer par l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, d’accepter des ponts d’or de la Russie.

    Tout ceci donne une pénible impression d’amateurisme et de propagande grossière.

    À la limite, on serait tenté de se dire que, peu importe la réalité de ce qui se passe à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, si nous parvenions enfin à avoir une diplomatie rationnelle, n’agissant pas en permanence sous la pression de l’émotion et de l’opinion publique manipulée.

    Mais le simple fait qu’aucun grand média ne semble voir que ce qu’il dénonce en Pologne, il l’encourage hautement en Italie, en Espagne ou en Grèce, montre que nous en sommes loin.

    Car l’émotion fait vendre des journaux et élire des politiciens.

    Cependat, les peuples européens agonisent d’être ainsi dirigés n’importe comment !

     

    Source : les4verites

  • Une autre guerre mondiale à partir de la Pologne ?

    Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2021

    Du matériel lourd de la Bundeswehr transporté par voie ferroviaire a été aperçu, le 11 novembre 2021, près de la ville polonaise de Olsztyn, non loin de l’enclave russe de Kaliningrad et de la Biélorussie.

     

    Les forces armées polonaises ne cessent d’envoyer des renforts vers la frontière avec la Biélorussie tandis que Minsk achemine des renforts militaires à la frontière avec la Lituanie où sont stationnés des troupes de l’Otan (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord). Simultanément, des renforts militaires russes continuent d’affluer vers la frontière avec l’Ukraine. L’artillerie ukrainienne est en train de sonder le terrain avec quelques tirs de barrage du côté de Gorlovka. Washington a d’ailleurs averti tous ses alliés de la possibilité d’une invasion russe de l’Ukraine.

    La réactivation du front de l’Est passe également par la Mer noire où des avions et des bâtiments de guerre de l’Otan multiplient les patrouilles. Ces mouvements sont perçus comme hostiles par la Russie.

    Minsk menace de recourir au chantage énergétique avec l’arme du gaz naturel dans son bras de fer avec une Union Européenne qui joue la partition de Washington. Pour appuyer cet argument géostratégique, des bombardiers stratégiques russes ont effectué une petite virée au dessus de la Biélorussie, escortés par les meilleurs chasseurs locaux. En face, les armées de l’Otan se massent en Pologne, en Ukraine et dans les pays Baltes à quelques encablures du Valdaï.

    Encore une guerre mondiale où les Polonais se jettent tête la première ? Une analyse minutieuse de la situation, jugée extrêmement grave, dégage tous les éléments d’un conflit de grande envergure dans les marches occidentales de la Russie.

    Ce n’est pas du détroit de Taïwan ou la tension est vive, ni encore d’Iran que partira le feu d’un autre conflit mondial “chaud”; c’est de l’immense poudrière du front de l’Est en pleine Europe. Le contact direct entre Berlin et Moscou est loin d’être aléatoire ou fortuit. Un rapprochement entre l’Allemagne et la Russie est un scénario mortel pour l’Empire. Une reprise du conflit au Donbass ou, pire, une guerre avec la Biélorussie verra probablement des combats plus ou moins “ouverts” entre forces régulières allemandes et russes pour la première fois depuis 1945.

    source:https://strategika51.org/