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pologne - Page 3

  • Ruée sur les voitures immatriculées en Pologne : «Ça permet de faire des conneries sans être emmerdé par les radars»

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2022

    En Île-de-France, certains préfèrent passer par des entreprises de location étrangères pour utiliser des voitures de luxe. Une méthode qui permet de disposer quelque temps de véhicules hors de prix à moindre coût, mais aussi d’échapper à de nombreuses amendes.

    Il ne cherche pas les sportives, plutôt les berlines de grand luxe. Samir (tous les prénoms ont été modifiés), la vingtaine bien entamée, vit depuis toujours à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Pourtant, sa plaque d’immatriculation n’a jamais été française.

    Le Parisien

    Si l’origine exacte de ces véhicules est floue, de forts soupçons planent sur leur illégalité : les rutilantes sportives pourraient être liées à des affaires de trafics ou de blanchiment d’argent sale. Elles seraient acquises en LLD pour une bouchée de pain en Pologne par des sociétés-écran, qui payent les premières mensualités avant de disparaître en emportant les voitures.

    Celles-ci sont alors envoyées en France, où elles peuvent alimenter ces « business » de location durant quelques temps, avant que la justice polonaise ne parvienne à les faire saisir.

    Avec des plaques d’immatriculation polonaises, il est également impossible de remonter jusqu’aux auteurs des infractions commises au volant de ces sportives de location, ni de les saisir : un moyen d’échapper aux sanctions, lorsque des infractions au Code de la route sont constatées sans interception, par un radar automatique par exemple.

    Autoplus

  • Les robinets de gaz russe pour la Pologne et la Bulgarie fermés. Poutine lance ses sanctions

    Publié par Guy Jovelin le 28 avril 2022

    Vladimir Poutine fait toujours ce qu’il affirme qu’il fera selon les commentateurs qui le connaissent bien. Preuve en est donnée une nouvelle fois. Il avait menacé d’arrêter de fournir en gaz les pays hostiles à la Russie, qui se refuseraient à le payer en roubles. Il vient de mettre sa promesse à exécution : les robinets sont fermés pour la Pologne et la Bulgarie pour leur manquement à régler en monnaie russe leurs importations de gaz.

    Varsovie et Sofia deviennent ainsi les premières capitales européennes auxquelles s’applique l’interdiction de livraison pour non-paiement en roubles. Un défi sans précédent pour la Pologne et la Bulgarie.

    La tension est au plus haut entre ces deux pays et la Russie. Varsovie accuse Moscou d’avoir suspendu l’approvisionnement par le gazoduc Yamal, un gazoduc qui transporte du gaz à travers l’Europe de l’Est.

    Hier, les médias polonais en été les premiers à faire état de cette interruption, citant une décision unilatérale du Kremlin. Selon Varsovie, Gazprom coupera l’approvisionnement en gaz de la Pologne via le gazoduc Yamal à partir de ce matin. Plus tôt dans la journée de mardi, le commissaire du gouvernement de Varsovie pour les infrastructures énergétiques stratégiques, Piotr Naimski, a déclaré que PGNiG (première compagnie gazière polonaise) ne répondrait pas à la demande russe de payer le gaz en roubles. D’où la décision du géant gazier russe d’interrompre le flux de gaz, qui a ensuite été étendu à la Bulgarie dans la soirée du 26 avril.

    Le délai pour se conformer aux contrats existants et payer en roubles, a rapporté Moscou, a expiré vendredi. Et la Pologne, a tonné Gazprom par l’intermédiaire de son porte-parole Sergey Kupriyanov, devra payer d’ici aujourd’hui en respectant la nouvelle procédure.

    La nouvelle a littéralement fait monter en flèche le prix du gaz naturel en Europe, qui est repassé pour la première fois depuis plusieurs semaines bien au-delà du seuil des 100 euros le mégawattheure et a augmenté jusqu’à 17%. Pour ensuite se replier uniquement en fin de journée à +7% à 99,18 euros. Actuellement, 55 % des importations de gaz de la Pologne proviennent de Russie, mais Varsovie a déjà pris plusieurs mesures pour réduire sa dépendance, notamment l’agrandissement d’un terminal à Swinoujscie, dans le nord-ouest de la Pologne, et la construction d’un nouveau gazoduc depuis la Norvège.

    PGNiG a qualifié l’interruption des approvisionnements de « violation » du contrat envisagé pour Yamal, annonçant qu’il entendait porter plainte. La haute direction de l’entreprise a assuré qu’elle était prête à obtenir « du gaz d’autres directions avec des connexions vers les frontières ouest et sud et le terminal méthanier de Swinoujscie, ce qui augmente le nombre de méthaniers desservis ». Et le bilan est ensuite complété par la production nationale de gaz et les réserves de carburant accumulées dans les stockages souterrains : « Nos entrepôts sont pleins à 76 %. Il n’y aura pas de pénurie de gaz dans les foyers polonais », a coupé court le ministre polonais du Climat et de l’Environnement, Anna Moskwa , rappelant que le pays « pendant des années » était « effectivement indépendant de la Russie ».

    Pour compléter le tableau, il faut dire que Gazprom était aujourd’hui la cible de nouvelles sanctions promues par le gouvernement de Varsovie. La Pologne a imposé ses propres sanctions contre Gazprom, Novatek, Akron et d’autres entreprises et individus de Russie et de Biélorussie. C’est ce qu’a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kaminski, lors d’un point presse. Au total, la Pologne a imposé des sanctions à 35 entreprises et 15 personnes qui « travaillent sur le territoire » du pays. « La liste comprend des sociétés telles que Gazprom, qui a été sanctionnée dans le cadre des activités d’EuroPolGaz, des sociétés telles qu’Akron et l’oligarque russe, Viatcheslav Kantor, qui détient environ 20 % de la société polonaise Azoty, qui ont toutes fourni la Pologne en charbon russe et du Donbass.

    Varsovie devient ainsi la première capitale européenne à laquelle s’applique l’interdiction d’approvisionnement pour non-paiement en roubles. Auparavant, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie ont été les premières nations à rompre avec l’approvisionnement énergétique de Moscou. Une réponse à la fermeté polonaise face à l’offensive russe en Ukraine qui va faire sensation. Le jour où les États-Unis, avec le sommet de Ramstein, ont officiellement apporté leur soutien à la stratégie polonaise de soutien à la résistance ukrainienne jusqu’à vaincre Vladimir Poutine sur le terrain depuis Moscou, un coup dur est venu qui laisse présager de nouvelles escalades. Et maintenant, toute l’Europe doit être attentive à l’éventuel blocage des approvisionnements en gaz.

    La Bulgarie est aussi dans le collimateur. La Russie a suspendu l’approvisionnement en gaz de la Bulgarie pour les mêmes raisons que la Pologne. Cela a été annoncé par le ministère bulgare de l’énergie, déclarant que « Gazprom a informé Bulgargaz qu’il coupera l’approvisionnement en gaz à partir du 27 avril ». Cette décision fait suite au refus de la Bulgarie de payer le gaz en roubles. Sofia affirme qu’elle a pleinement rempli ses obligations de paiement de gaz et après une analyse de la société d’État Bulgargaz et Bulgarian Energy Holding, il est apparu que la nouvelle procédure de paiement en deux étapes proposées par la partie russe n’est pas conforme au contrat valable jusqu’au la fin de l’année et comporte des risques importants pour la partie bulgare, notamment effectuer des paiements sans recevoir de gaz de la partie russe. »

    Sofia a récemment adopté une posture pro-ukrainienne proche de celle de la Pologne. Une délégation de la coalition au pouvoir en Bulgarie se rendra demain en Ukraine, selon la chaîne de télévision « Bnt », précisant que la nouvelle a été confirmée par la ministre bulgare des Affaires étrangères, Theodora Gencovska. Dans la capitale ukrainienne, la délégation bulgare remettra les casques et gilets pare-balles que le gouvernement de Sofia a promis à Kiev.

    A l’inverse de la Pologne et de la Bulgarie, quatre nations selon Gazprom, dont la Hongrie de Orban, ont commencé à payer leur gaz en roubles et dix ont ouvert les comptes auprès de Gazprombank nécessaires pour se conformer à la demande de Moscou de payer en monnaie locale. C’est ce qu’ont rapporté aujourd’hui des sources du géant de l’énergie Gazprom, repris par des agences à commencer par Bloomberg. Au total, 21 Etats parmi les 48 pays acheteurs de gaz russes sont considérés comme « hostiles » par Moscou dont la France.

    Aujourd’hui, après l’arrêt des flux vers la Bulgarie et la Pologne, le président de la Douma russe, Viatcheslav Volodine, s’est prononcé en faveur de l’arrêt de l’approvisionnement de tous les pays non amis. Les sanctions de l’union Européenne contre la Russie reviennent comme un boomerang à la face des pays européens.

    La guerre du gaz a définitivement commencé. Et cela part des régions de l’ancien « empire » de Moscou devenues des bastions occidentaux.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La France et la Pologne affirment armer l’Ukraine, l’Angleterre dément

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2022

    Ignace - La France de Macron
    Ignace – La France de Macron

    Alors que l’armée ukrainienne recrute en son sein pour former des artilleurs au maniement des canons de calibre 155 mm OTAN, ce qui correspond à un certain nombre de modèles de canons automoteurs y compris français, le ministre de la Défense britannique a démenti officiellement fournir des canons automoteurs 155 mm AS90.

    La Pologne a en revanche confirmé ce 25 avril officiellement avoir fourni des T-72 et des BMP-1 tirés de ses stocks soviétiques à l’Ukraine – ce qui n’est un secret pour personne, car les trains chargés de ces matériels ont été abondamment photographiés – même dans l’ouest de l’Ukraine où cela a été interdit par le gouvernement de Kiev, y compris aux journalistes.

    La France de son côté a annoncé officiellement – Macron n’ayant même pas attendu sa réélection – fournir à l’Ukraine des missiles antichar Milan, des missiles anti-aériens Mistral et des canons CAESAR 155 mm.  Ces 12 canons automoteurs – qui seraient « moins de 10 » selon d’autres sources, sont prélevés sur une commande faite par le Maroc, la France prenant à sa charge les pénalités de retard et la nouvelle commande de canons – le royaume chérifien a accepté le report de la livraison.

    Une quarantaine d’artilleurs ukrainiens sont aussi en cours de formation à ce matériel à Canjuers, selon les informations de plusieurs médias français et anglais.

     

    Source : medias-presse.info

  • Le président ukrainien Zelensky se cache dans l’ambassade des États-Unis en Pologne selon un député d’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2022

    C’est le député Parti socialiste d’Ukraine, Ilya Kiva, qui a confirmé l’information dans une vidéo postée sur sa chaîne Telegram et lors de l’émission 60минут (60 minutes) vendredi 4 mars 2022. « C’est effrayant d’en parler, car cette personne est le commandant en chef de l’armée en guerre. Nous avons reçu des informations selon lesquelles le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le président Zelensky, a quitté le territoire ukrainien en direction de la Pologne. Il se trouve maintenant à l’ambassade américaine. C’est là qu’il est sur le point de continuer à utiliser l’armée ukrainienne et les civils tout en donnant des ordres insensés qui coûtent des milliers de vies humaines. C’est un criminel, c’est un traître. »

    Plus tôt, le président de la Douma de l’État russe, Viatcheslav Volodine, a également affirmé que Zelensky avait fui l’Ukraine et s’était dirigé vers la Pologne. « Zelensky a quitté l’Ukraine. Les députés de la Verkhovna Rada ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas le rejoindre à Lvov, a-t-il écrit sur sa chaîne TelegramIl est maintenant en Pologne. »

    Le Média en 4-4-2

  • La Pologne va adopter un plan pour relancer sa natalité, “basé sur des mesures pro-famille, et non pas sur l’immigration”, annonce le gouvernement

    Publié par Guy Jovelin le 07 janvier 2022

    La Pologne va lancer un plan pour relancer sa natalité, “fondé sur une politique pro-famille et pas sur l’immigration”.

    Le gouvernement polonais prépare une nouvelle stratégie démographique destinée à lutter contre l’un des taux de fécondité les plus bas d’Europe. Le programme sera basé sur le “soutien aux familles” et “non sur la migration”, selon la ministre du travail, des familles et de la politique sociale, Marlena Maląg.

    S’adressant à Polsat News, la ministre a déclaré que le plan serait “bientôt adopté” par le gouvernement. Bien que tous les détails n’aient pas été divulgués, le plan comprendra des mesures visant à aider les parents à concilier travail et vie de famille, ainsi que des incitations en matière de logement, de soins et de financement.

    L’objectif serait d’aider la Pologne à “échapper au piège de la faible fécondité” en augmentant le taux de natalité à un niveau permettant de le renouvellement des générations, a déclaré Mme Maląg. Elle a cité des recherches montrant que 95 % des jeunes Polonais aimeraient fonder une famille, mais a fait remarquer que cela nécessite un emploi et un logement stable.

    La nouvelle stratégie sera donc “fondée principalement sur la création d’une politique systémique et globale en faveur de la famille, et non sur les migrants”, a déclaré la ministre.

    La Pologne étant confrontée à un déficit démographique croissant – sa population devrait passer sous la barre des 34 millions d’habitants (contre environ 38 millions actuellement) d’ici 2050 – le pays a attiré un grand nombre de migrants venant d’Ukraine, pour combler le déficit de main-d’œuvre qui en résulte.

    Depuis son arrivée au pouvoir en 2015, la coalition nationale-conservatrice au pouvoir a mis en œuvre un certain nombre de politiques “pro-famille”, notamment son programme phare d’allocations familiales “500 Plus”. Cependant, ces dispositifs, bien que populaires, n’ont jusqu’à présent pas réussi à atteindre leur objectif de stimuler le taux de natalité.

    Notes from Poland via fdesouche