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bulgarie

  • Bulgarie: deux policiers tués en tentant de stopper un bus avec 47 migrants clandestins; un “acte conscient et délibéré” de la part du chauffeur selon le procureur

    Publié par Guy Jovelin le 25 août 2022

    Deux policiers bulgares sont morts tôt jeudi alors qu’ils tentaient d’arrêter un bus avec des migrants à bord qui étaient entrés illégalement dans le pays, a déclaré un haut responsable du ministère de l’Intérieur.

    L’incident s’est produit à 05h00 du matin dans la ville de Burgas, sur la mer Noire, après que le véhicule a refusé de s’arrêter à deux postes de contrôle frontaliers consécutifs de la police, a déclaré Stanimir Stanev aux journalistes.

    À bord du bus, qui portait des plaques d’immatriculation turques, se trouvaient 47 migrants dont les nationalités n’ont pas été révélées.

    Le bus était entré dans une zone résidentielle lorsque les agents ont arrêté leur voiture devant lui. Le bus a percuté la voiture de patrouille et l’a écrasée avant de s’écraser contre un arrêt de bus.

    Les deux policiers qui se trouvaient dans la voiture sont morts sur place. Aucune autre blessure n’a été signalée et une enquête sur l’incident a été ouverte.

    Aucune charge n’a été retenue contre le conducteur jusqu’à présent, mais le procureur de district Georgi Chinev a déclaré que ses actions étaient un “acte conscient et délibéré”.

    La Bulgarie, pays balkanique de sept millions d’habitants, se trouve sur l’une des principales routes empruntées par les migrants en provenance du Moyen-Orient et d’Afghanistan pour rejoindre l’Europe. Seuls quelques-uns d’entre eux souhaitent rester dans le partenaire le plus pauvre de l’UE, qu’ils utilisent comme un couloir de transit sur leur chemin vers l’ouest.

    AP via fdesouche

  • Les robinets de gaz russe pour la Pologne et la Bulgarie fermés. Poutine lance ses sanctions

    Publié par Guy Jovelin le 28 avril 2022

    Vladimir Poutine fait toujours ce qu’il affirme qu’il fera selon les commentateurs qui le connaissent bien. Preuve en est donnée une nouvelle fois. Il avait menacé d’arrêter de fournir en gaz les pays hostiles à la Russie, qui se refuseraient à le payer en roubles. Il vient de mettre sa promesse à exécution : les robinets sont fermés pour la Pologne et la Bulgarie pour leur manquement à régler en monnaie russe leurs importations de gaz.

    Varsovie et Sofia deviennent ainsi les premières capitales européennes auxquelles s’applique l’interdiction de livraison pour non-paiement en roubles. Un défi sans précédent pour la Pologne et la Bulgarie.

    La tension est au plus haut entre ces deux pays et la Russie. Varsovie accuse Moscou d’avoir suspendu l’approvisionnement par le gazoduc Yamal, un gazoduc qui transporte du gaz à travers l’Europe de l’Est.

    Hier, les médias polonais en été les premiers à faire état de cette interruption, citant une décision unilatérale du Kremlin. Selon Varsovie, Gazprom coupera l’approvisionnement en gaz de la Pologne via le gazoduc Yamal à partir de ce matin. Plus tôt dans la journée de mardi, le commissaire du gouvernement de Varsovie pour les infrastructures énergétiques stratégiques, Piotr Naimski, a déclaré que PGNiG (première compagnie gazière polonaise) ne répondrait pas à la demande russe de payer le gaz en roubles. D’où la décision du géant gazier russe d’interrompre le flux de gaz, qui a ensuite été étendu à la Bulgarie dans la soirée du 26 avril.

    Le délai pour se conformer aux contrats existants et payer en roubles, a rapporté Moscou, a expiré vendredi. Et la Pologne, a tonné Gazprom par l’intermédiaire de son porte-parole Sergey Kupriyanov, devra payer d’ici aujourd’hui en respectant la nouvelle procédure.

    La nouvelle a littéralement fait monter en flèche le prix du gaz naturel en Europe, qui est repassé pour la première fois depuis plusieurs semaines bien au-delà du seuil des 100 euros le mégawattheure et a augmenté jusqu’à 17%. Pour ensuite se replier uniquement en fin de journée à +7% à 99,18 euros. Actuellement, 55 % des importations de gaz de la Pologne proviennent de Russie, mais Varsovie a déjà pris plusieurs mesures pour réduire sa dépendance, notamment l’agrandissement d’un terminal à Swinoujscie, dans le nord-ouest de la Pologne, et la construction d’un nouveau gazoduc depuis la Norvège.

    PGNiG a qualifié l’interruption des approvisionnements de « violation » du contrat envisagé pour Yamal, annonçant qu’il entendait porter plainte. La haute direction de l’entreprise a assuré qu’elle était prête à obtenir « du gaz d’autres directions avec des connexions vers les frontières ouest et sud et le terminal méthanier de Swinoujscie, ce qui augmente le nombre de méthaniers desservis ». Et le bilan est ensuite complété par la production nationale de gaz et les réserves de carburant accumulées dans les stockages souterrains : « Nos entrepôts sont pleins à 76 %. Il n’y aura pas de pénurie de gaz dans les foyers polonais », a coupé court le ministre polonais du Climat et de l’Environnement, Anna Moskwa , rappelant que le pays « pendant des années » était « effectivement indépendant de la Russie ».

    Pour compléter le tableau, il faut dire que Gazprom était aujourd’hui la cible de nouvelles sanctions promues par le gouvernement de Varsovie. La Pologne a imposé ses propres sanctions contre Gazprom, Novatek, Akron et d’autres entreprises et individus de Russie et de Biélorussie. C’est ce qu’a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kaminski, lors d’un point presse. Au total, la Pologne a imposé des sanctions à 35 entreprises et 15 personnes qui « travaillent sur le territoire » du pays. « La liste comprend des sociétés telles que Gazprom, qui a été sanctionnée dans le cadre des activités d’EuroPolGaz, des sociétés telles qu’Akron et l’oligarque russe, Viatcheslav Kantor, qui détient environ 20 % de la société polonaise Azoty, qui ont toutes fourni la Pologne en charbon russe et du Donbass.

    Varsovie devient ainsi la première capitale européenne à laquelle s’applique l’interdiction d’approvisionnement pour non-paiement en roubles. Auparavant, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie ont été les premières nations à rompre avec l’approvisionnement énergétique de Moscou. Une réponse à la fermeté polonaise face à l’offensive russe en Ukraine qui va faire sensation. Le jour où les États-Unis, avec le sommet de Ramstein, ont officiellement apporté leur soutien à la stratégie polonaise de soutien à la résistance ukrainienne jusqu’à vaincre Vladimir Poutine sur le terrain depuis Moscou, un coup dur est venu qui laisse présager de nouvelles escalades. Et maintenant, toute l’Europe doit être attentive à l’éventuel blocage des approvisionnements en gaz.

    La Bulgarie est aussi dans le collimateur. La Russie a suspendu l’approvisionnement en gaz de la Bulgarie pour les mêmes raisons que la Pologne. Cela a été annoncé par le ministère bulgare de l’énergie, déclarant que « Gazprom a informé Bulgargaz qu’il coupera l’approvisionnement en gaz à partir du 27 avril ». Cette décision fait suite au refus de la Bulgarie de payer le gaz en roubles. Sofia affirme qu’elle a pleinement rempli ses obligations de paiement de gaz et après une analyse de la société d’État Bulgargaz et Bulgarian Energy Holding, il est apparu que la nouvelle procédure de paiement en deux étapes proposées par la partie russe n’est pas conforme au contrat valable jusqu’au la fin de l’année et comporte des risques importants pour la partie bulgare, notamment effectuer des paiements sans recevoir de gaz de la partie russe. »

    Sofia a récemment adopté une posture pro-ukrainienne proche de celle de la Pologne. Une délégation de la coalition au pouvoir en Bulgarie se rendra demain en Ukraine, selon la chaîne de télévision « Bnt », précisant que la nouvelle a été confirmée par la ministre bulgare des Affaires étrangères, Theodora Gencovska. Dans la capitale ukrainienne, la délégation bulgare remettra les casques et gilets pare-balles que le gouvernement de Sofia a promis à Kiev.

    A l’inverse de la Pologne et de la Bulgarie, quatre nations selon Gazprom, dont la Hongrie de Orban, ont commencé à payer leur gaz en roubles et dix ont ouvert les comptes auprès de Gazprombank nécessaires pour se conformer à la demande de Moscou de payer en monnaie locale. C’est ce qu’ont rapporté aujourd’hui des sources du géant de l’énergie Gazprom, repris par des agences à commencer par Bloomberg. Au total, 21 Etats parmi les 48 pays acheteurs de gaz russes sont considérés comme « hostiles » par Moscou dont la France.

    Aujourd’hui, après l’arrêt des flux vers la Bulgarie et la Pologne, le président de la Douma russe, Viatcheslav Volodine, s’est prononcé en faveur de l’arrêt de l’approvisionnement de tous les pays non amis. Les sanctions de l’union Européenne contre la Russie reviennent comme un boomerang à la face des pays européens.

    La guerre du gaz a définitivement commencé. Et cela part des régions de l’ancien « empire » de Moscou devenues des bastions occidentaux.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Emigration, baisse de la natalité : effondrement démographique en Croatie et en Bulgarie

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2022

    Les résultats des recensements de population menés en Croatie et Bulgarie en 2021 ont été récemment dévoilés ; ils confirment un effondrement démographique, auquel les gouvernements de ces pays balkaniques tentent d’apporter des solutions.

    Les chiffres publiés s’avèrent encore plus inquiétants qu’escomptés. En 10 ans, la Croatie a perdu 9% de sa population, estimée aujourd’hui à quelque 3,9 millions d’habitants – soit au même niveau qu’en 1948. Même constat en Bulgarie, qui accuse pour sa part une baisse de 11% de la population (6,52 millions d’habitants en 2021 contre 9 millions en 1985).

    Cette pratique décennale du recensement confirme en réalité une tendance observée dans ces pays depuis les années 1990, moment qui marque leur sortie de l’orbite soviétique et dans le même temps, le début d’une vague d’émigration vers l’Ouest. S’y ajoute ensuite une baisse continue du taux de natalité. C’est précisément la conjugaison de ces deux facteurs qui explique cette chute démographique, partagée par d’autres États des Balkans, d’Europe centrale et orientale.

    Le vieillissement de la population, comme le départ de nombreux jeunes et de travailleurs non-qualifiés ne sont pas sans générer des conséquences sociales et économiques problématiques pour ces pays. Aussi, leurs gouvernements tentent-ils d’enrayer ce phénomène en promouvant des politiques de natalité ou en incitant au retour, sans grand résultat.

    vaticannews via fdesouche

  • Immigration clandestine : la Bulgarie va déployer des militaires à ses frontières avec la Grèce et la Turquie

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2021

    La Bulgarie va dépêcher entre 400 et 700 militaires à ses frontières avec la Grèce et la Turquie, a annoncé le gouvernement jeudi 26 août, alors que l’Union européenne redoute un afflux migratoire en provenance d’Afghanistan.

    «La pression sur les frontières bulgares augmente», a déclaré le ministre de la Défense Gueorgui Panayotov, cité dans un communiqué. Les soldats «assureront une mission de protection (…) et assisteront si nécessaire la gendarmerie et la police frontalière, notamment pour la construction de barrières», a-t-il déclaré en marge d’un exercice conjoint des forces bulgaro-américaines dans le sud du pays. Cette décision intervient alors que le ministère de l’Intérieur a observé une augmentation du nombre de clandestins afghans arrêtés depuis une semaine.

    La Bulgarie, qui se trouve sur la route des migrants du Moyen-Orient vers l’Europe, a érigé entre 2013 et 2018 une clôture de barbelés de 259 km à sa frontière avec la Turquie (sud-est du pays). Cependant, du fait d’un manque d’entretien, certains ont pu pénétrer sur le territoire et transiter à travers le pays.

    Membre le plus pauvre de l’Union européenne, la Bulgarie n’a elle-même jamais accueilli de migrants en grand nombre, la plupart repartant avant même d’obtenir un statut de réfugié.

    Le Figaro via fdesouche

  • Le pape en Bulgarie estime que le développement du pays passe par une « rencontre » entre cultures et religions différentes

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2019

    Par  le 06/05/2019

    (…) En visite dans ce pays qui est l’une des portes d’entrée de l’Union européenne pour les migrants, le Pape a également exhorté les Bulgares à ne pas se fermer «à celui qui frappe à (leurs) portes», allant jusqu’à suggérer que le développement économique et civil du pays passe par une «rencontre» entre cultures et religions différentes.

    Le pape est arrivé ce dimanche à Sofia pour un voyage de trois jours en Bulgarie puis en Macédoine du Nord, deux pays très majoritairement orthodoxes à la périphérie de l’Europe, qui comptent moins d’un pour cent de catholiques.

    La Bulgarie a perdu «plus de deux millions de ses citoyens» en trente ans, s’est inquiété François devant les autorités politiques et civiles du pays, décrivant «le dépeuplement et l’abandon de nombreux villages et villes». Selon les Nations unies, la Bulgarie, qui compte aujourd’hui sept millions d’habitants, est le pays qui se dépeuple le plus rapidement au monde en raison de l’émigration, d’une faible natalité et d’une mortalité supérieure à la moyenne européenne, un phénomène qui touche plusieurs pays des Balkans et d’Europe centrale.

    (…) Le Figaro via fdesouche