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immigration clandestine

  • Le chef d’un réseau d’immigration clandestine interpellé au Niger, après avoir fait passer 22.000 migrants depuis l’Afrique vers l’Europe

    Publié par Guy de Laferrière le 30 décembre 2022

    Leur promettant un avenir meilleur en Europe, cet homme d’origine libyenne exploitait les migrants dans des activités de prostitution ou d’esclavage moderne.

    Le chef d’un réseau d’immigration clandestine a été interpellé le 20 décembre dernier au Niger, avec l’aide de la police française, a appris franceinfo vendredi 30 décembre auprès de la Direction de la coopération internationale de sécurité. Cet homme de 29 ans a reconnu en garde à vue avoir fait passer, en sept ans, 22 000 migrants, à raison de 60 par semaine, de façon illégale entre le Niger et l’Europe, notamment en France, mais aussi en Italie, en Espagne et en Allemagne.

    Ces migrants venaient pour la plupart du Nigeria et du Cameroun et devaient payer entre 1 500 et 2 000 euros pour la traversée. Contactés via internet, le réseau leur promettait une vie meilleure en Europe. Ils étaient en fait exploités notamment dans des activités de prostitution ou d’esclavage moderne sur le sol européen.

    Ce chef de réseau, de nationalité libyenne, a été interpellé après plusieurs mois d’enquête conjointe entre des policiers français, espagnols et nigériens coordonnée par la Direction de la coopération internationale de sécurité et financé par l’Union européenne.

    franceinfo via fdesouche

  • Immigration clandestine : le Royaume-Uni serait prêt à verser à la France 80 millions de livres supplémentaires pour un renforcement policier sur les plages françaises

    Publié par Guy de Laferrière le 12 novembre 2022

    La France et le Royaume-Uni ont annoncé ce vendredi dans un communiqué commun « des progrès » pour trouver un nouvel accord concernant les migrations clandestines. Les ministres des Affaires étrangères, Catherine Colonna et James Cleverly, qui se sont entretenus à Paris à l’occasion des commémorations de l’Armistice, « se sont félicités des progrès accomplis sur la voie d’un nouvel accord important entre la France et le Royaume-Uni et, dans ce contexte, de la conclusion d’une série de mesures ambitieuses dès que possible

    Après des années de querelles, surtout alors que Boris Johnson, puis Liz Truss, plus brièvement, étaient Premiers ministres, le Royaume-Uni et la France espèrent rétablir leurs relations sous l’égide de Rishi Sunak, le nouveau chef du gouvernement britannique, qui a remplacé Mme Truss. « L’accord important » mentionné dans le communiqué commun est un révélateur de cette meilleure relation franco-britannique.

    Le Royaume-Uni serait prêt à verser 80 millions de livres (91 millions d’euros) supplémentaires à la France pour un renforcement policier sur les plages françaises, tandis que des agents britanniques auraient accès aux centres de contrôle français. « Nous voulons tous que la situation se résolve le plus vite possible », a affirmé lundi Rishi Sunak depuis Charm el-Cheikh, où après une rencontre avec le président français Emmanuel Macron en marge de la COP27, il avait dit vouloir « coopérer étroitement » avec la France sur l’immigration.

    20 minutes via fdesouche

  • Douze membres de deux filières d’immigration clandestine jugés pour avoir détourné plus de 560.000 euros d’allocations pour demandeurs d’asile ukrainiens et moldaves, des centaines de dossiers de demandes d’asile saisis

    Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2022

    Douze membres présumés de deux filières d’immigration clandestine, l’une ukrainienne l’autre moldave, soupçonnés d’avoir détourné plus de 560.000 euros d’allocations pour demandeurs d’asile, comparaissent depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Melun. Plusieurs centaines de dossiers de demandes d’asile, cartes ADA et attestations de remise de cartes ADA avaient été saisies lors des perquisitions effectuées aux domiciles des prévenus.

    Les prévenus, jugés pour escroquerie en bande organisée et aide à l’entrée et au séjour irréguliers, auraient fait venir en France, entre 2019 et 2021, plusieurs dizaines de ressortissants moldaves et ukrainiens dans l’optique de détourner l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA) versée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).

    D’après l’enquête, les migrants auraient été logés par les filières dans différents campements de Seine-et-Marne le temps qu’ils déposent une demande d’asile en préfecture. Ils repartaient ensuite vers leur pays d’origine avec une compensation financière. Les prévenus auraient alors bénéficié de leurs ADA pendant plusieurs mois, soit environ 400 euros mensuels par demandeur.

    Les cinq prévenus interrogés lundi ont expliqué au tribunal qu’ils n’avaient fait que «garder» les cartes ADA de compatriotes rentrés chez eux avant que n’aboutissent leurs demandes d’asile et en «aider» d’autres fraîchement arrivés en France en convertissant leurs cartes de paiement ADA en argent liquide.

     «Ma cliente a trouvé un moyen de contourner le fait que les cartes ADA ne permettent plus de retirer d’argent liquide. On comprend que cette affaire puisse être dommageable pour les prochains demandeurs d’asile. Mais il n’y a pas eu d’enrichissement personnel», a défendu auprès de l’AFP Me Vera Goguidze, avocate de Zinaïda B., Ukrainienne de 37 ans soupçonnée d’avoir été à la tête de l’une des filières.

    Une partie des allocations était dépensée en France, le reste envoyé en Ukraine et Moldavie par virement Western Union ou MoneyGram. Le procès doit se poursuivre jusqu’à jeudi.

    Le Figaro via fdesouche

  • “La situation ne cesse d’empirer“ : à Mayotte, plusieurs milliers de mineurs s’entretuent et mettent sous tension le 101e département français, sur fond d’immigration clandestine

    Publié par Guy Jovelin le 13 février 2022

    Quelques milliers de mineurs à la dérive s’entretuent et mettent le 101e département français sous tension, sur fond d’immigration clandestine. Un film, bientôt sur les écrans, dépeint pour la première fois le quotidien brutal de cette jeunesse tombée entre les mains de bandes ultraviolentes.

    « Mais c’est notre vie, ça ! » La remarque fuse dans l’amphithéâtre du lycée des Lumières de Kaweni. À Mayotte, ce lundi 7 février, près de 150 élèves de 2de et de terminale viennent d’assister à la projection du film « Tropique de la violence », l’histoire tragique de Moïse, un collégien confronté à l’ultraviolence d’un gang d’adolescents. Un enfant de l’immigration clandestine, entré comme tant d’autres en « kwassa-kwassa », ces bateaux de pêche à moteur utilisés par les passeurs, alors qu’il n’était encore qu’un nourrisson.

    (…) Le Parisien

    Plusieurs milliers de mineurs, à la dérive, s’entretuent et mettent sous tension le 101e département français, sur fond d’immigration clandestine, détaille Le Parisien, dimanche 13 février. Le 23 mars, sortira le film “Tropique de la violence”, qui dépeint cette situation.

    Dans l’île, la terreur est imposée par des bandes qui recrutent dès l’âge de 11 ans. Cambriolages, caillassages, barrages routiers, ou encore crimes au « chombo » – une sorte de machette – mettent en péril la vie des insulaires, détaille Le Parisien. Depuis que l’année a commencé, cinq jeunes se sont entretués, tandis qu’un père de famille a été assassiné à son domicile, au coupe-coupe. Sur les réseaux sociaux, des clichés de son corps déchiqueté ont beaucoup circulé. 

    S’affronter pour une insulte ou un regard 

    Rien qu’en 2021, le parquet a été saisi d’un peu plus de 500 procédures criminelles, note le journal. Dans le détail, il s’agissait principalement de vols en bandes organisées, de blessures causant une infirmité permanente, de viols et d’homicides. Et cela, pour une population officielle de 350 000 personnes. Dès 18 heures, les insulaires redoutent de s’aventurer sur les routes, dans la crainte d’être assaillis par des hordes de jeunes délinquants. Les groupes rivaux, attachés à un quartier ou à un village, n’hésitent pas à s’affronter pour une insulte ou un regard.

    (…) Valeurs

  • Immigration clandestine : l’Algérie « n’accepte plus aucun retour forcé depuis la France »

    Publié par Guy Jovelin le 22 janvier 2022

    Dans un courriel confidentiel du ministère de l’Intérieur, qu’a pu consulter Mediapart, il est dit que l’Algérie ne veut plus reprendre ses ressortissants soumis à une obligation de quitter le territoire français.

    Les tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France ne seraient pas terminées. Et cela impacterait l’immigration illégale que doit gérer sans cesse la France. Ce jeudi 20 janvier, Médiapart a révélé de nouvelles informations. Le média a pu consulter un courriel confidentiel daté du 6 décembre 2021, dans lequel le ministère de l’Intérieur a indiqué que les « autorités centrales algériennes n’acceptaient plus aucun retour forcé depuis la France ». Une mesure rendant très compliqué, pour la France, le renvoi de clandestins vers leur pays d’origine.

    Des billets d’avion annulés par Alger ?

    Dans ce texte, rédigé par la Direction générale des étrangers en France (DGEF) et adressé à la préfecture du Haut-Rhin, il est également écrit : « Alger a donné instruction à son réseau consulaire en France de ne plus assurer aucune audition consulaire et de n’accorder aucune délivrance de laissez-passer. » Médiapart rapporte aussi que les autorités algériennes feraient automatiquement annuler les billets d’avion réservés par le voyagiste du ministère de l’Intérieur français. Dans le courriel, le ministère a en effet rappelé certaines consignes concernant les expulsions des clandestins. Si les personnes soumises à une obligation de quitter le territoire doivent être « volontaires au retour », elles doivent également « acheter [leur] billet d’avion ». Sans doute dans le but d’éviter l’annulation du titre de transport par les autorités algériennes.

    Valeurs via fdesouche