Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2025

Selon La Dépêche du Midi, de jeunes migrants algériens, principalement originaires de Mostaganem, participent activement à divers trafics à Toulouse : cigarettes, médicaments (comme la prégabaline) et drogues. Arrivés mineurs via des filières clandestines, ils vivent dans des squats insalubres et sombrent progressivement dans la délinquance. Un policier indique : « Ces bandes de jeunes investissent désormais l’ensemble des facettes du paysage criminel toulousain ».
Pris en charge par des réseaux dès leur arrivée en Espagne, ils sont acheminés jusqu’à Toulouse pour 700 à 1 000 euros. Dépourvus de papiers et de ressources, certains basculent dans les vols de rue ou les arrachages de bijoux. Les réseaux sont souvent dirigés par des compatriotes régularisés de longue date. Selon les autorités, le nombre d’arrestations de migrants clandestins liés aux trafics pourrait dépasser 300 en 2025. Une nouvelle tendance préoccupante est également relevée : l’arrivée croissante de délinquants en provenance d’Oran (Algérie) et de Oujda (Maroc).