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Incohérence médiatique

Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2021

 

Voici quelques jours, la Pologne était une menace fasciste au sein de l’Union européenne.

Aujourd’hui, elle est devenue le rempart de la démocratie européenne menacée par la Biélorussie.

Mais c’est, de façon générale, toute cette crise des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie qui est traitée, non seulement par les journalistes, mais aussi par les politiciens européens, de façon totalement incohérente.

Ainsi a-t-on entendu Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne (car, même si cette diplomatie européenne n’existe pas, elle a bel et bien un chef !), déclarer martialement que Bruxelles allait durcir ses sanctions contre « tous ceux qui participent au trafic de migrants vers la Biélorussie, y compris les compagnies aériennes, les agences de voyages et les fonctionnaires ».

Mais ignore-t-il que le problème n’est pas spécifique à la Biélorussie ? Du trafic de migrants, il y en a aussi dans les Balkans ou en Méditerranée.

Pourtant, là, l’Union européenne et les États membres, bien loin de sanctionner quiconque, subventionnent le trafic de migrants.

Comprenne qui pourra !
à vrai dire, ce n’est pas bien difficile à comprendre : Bruxelles cherche un casus belli.

Car, derrière la Biélorussie, celle qui est visée est bien la Russie.

Or, pour une raison mystérieuse, les dirigeants européens (qui étaient pourtant volontiers philo-communistes du temps de l’Union soviétique) considèrent aujourd’hui que la Russie est un bien plus grand danger pour l’Europe que la Turquie ou la Libye.

Ce qui n’empêche pas certains desdits dirigeants européens, à commencer par l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, d’accepter des ponts d’or de la Russie.

Tout ceci donne une pénible impression d’amateurisme et de propagande grossière.

À la limite, on serait tenté de se dire que, peu importe la réalité de ce qui se passe à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, si nous parvenions enfin à avoir une diplomatie rationnelle, n’agissant pas en permanence sous la pression de l’émotion et de l’opinion publique manipulée.

Mais le simple fait qu’aucun grand média ne semble voir que ce qu’il dénonce en Pologne, il l’encourage hautement en Italie, en Espagne ou en Grèce, montre que nous en sommes loin.

Car l’émotion fait vendre des journaux et élire des politiciens.

Cependat, les peuples européens agonisent d’être ainsi dirigés n’importe comment !

 

Source : les4verites

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