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insécurité

  • « Ce n’est pas à nos enfants de se barricader ! » : Insécurité, nuisances… à Briançon (05), les riverains ne supportent plus la cohabitation forcée avec les migrants. « On ne sert à rien », regrette un policier

    Publié par Guy de Laferrière le 10 décembre 2023

    REPORTAGE – L’augmentation du nombre de migrants qui tentent de passer à la frontière avec l’Italie crée des tensions dans cette petite ville des Hautes-Alpes, entre habitants inquiets, associations hyperactives, squatteurs menaçants et policiers débordés.

    (…) Sous la direction du commandant divisionnaire fonctionnel Jérôme Boni, les 48 policiers de la PAF de Montgenèvre n’ont pas une tâche facile, c’est un euphémisme. Outre les conditions météo, ils doivent faire face à un afflux massif et inédit de migrants. Depuis le début de l’année, 4600 majeurs et 1200 mineurs ont été contrôlés, 48 passeurs arrêtés. Certains jours, à la fin de l’été, ils arrivaient par centaines. Impossible de les appréhender tous. Les policiers estiment en interpeller 80 %. Mais ajoutent : « 100 % arrivent à passer ! » Comment expliquer cette équation ?

    Les migrants bénéficient de soutiens de part et d’autre de la frontière. En faisant son footing un matin sur l’un des sentiers, l’un des policiers a ramassé un papier par terre sur lequel était inscrite l’adresse d’un refuge à Briançon. « Il a trouvé un véritable roadbook, se désole le maire de Briançon, Arnaud Murgia. On a face à nous des réseaux mafieux complexes. Ils vendent plus cher un séjour à Briançon avec une halte au refuge. C’est le Airbnb des passeurs ! »

    (…) Le 30 août, les migrants se sont retrouvés à la rue au moment où la PAF comptait une centaine d’arrivées quotidiennes. Les habitants croisaient des petits groupes de 20 à 30 individus errant dans la ville. Les tentes ont commencé à fleurir sur un terrain prêté par la paroisse pendant quelques jours. Les tensions grandissaient. Les riverains se sont plaints, notamment, des nuisances sonores.

    Selon des témoignages, des personnes âgées n’osaient plus sortir le soir et les femmes seules ne se sentaient plus en sécurité à la nuit tombée. D’autant que début août, des militants d’extrême gauche « No Borders » ont squatté une maison en plein centre- ville, en face du commissariat de police pour accueillir les « sans-abri ». Là aussi on refuse d’utiliser le terme de migrants ! Et on est très suspicieux envers ceux qui approchent du bâtiment, leur demandant avec insistance de montrer le contenu de l’appareil photo et du portable, pendant qu’une voiture immatriculée en Allemagne s’engouffre dans la propriété avec ses deux occupants…

    L’inquiétude des parents

    Le squat jouxte une école primaire et voisine avec deux autres établissements scolaires. De nombreux parents s’en sont inquiétés. Dans une petite ville comme Briançon (12.000 habitants), les rumeurs vont vite. À la Toussaint, certains se sont émus de la présence d’un fiché S parmi les squatteurs. D’autres ont eu peur de la possibilité qu’un des occupants possède un couteau. Des parents ont entendu leurs enfants évoquer la présence d’un homme sur le toit du préau. Une partie de la cour de l’école donne sur le terrain squatté. Des palissades ont été installées pour assurer une séparation.

    « Mais ce n’est pas à nos enfants de se barricader, se lamente un parent d’élève, qui assure avoir regardé une vidéo où l’on voit des bagarres à l’intérieur du squat. Je demande juste que mon fils puisse aller à l’école tranquillement. »

    (…)

    « On ne sert à rien, regrette, fataliste, un policier du coin. C’est comme vider la mer avec une petite cuillère. C’est une perte de sens totale pour les policiers. »

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • « Il y a eu des émeutes mais même en temps normal je ne me sens pas en sécurité. Je ne sortirais pas le soir l’esprit tranquille » : Rafał Strączek, gardien polonais des Girondins de Bordeaux, sur l’insécurité en France

    Publié par Guy de Laferrière le 05 septembre 2023

    Pour le média polonais Weszlo, le gardien des Girondins de Bordeaux, Rafał Strączek, s’est exprimé sur sa vie en France. Pour lui, la vie en Pologne est meilleure, sur différents aspects.

    “Honnêtement, j’aime davantage la Pologne comme lieu de vie. Beaucoup de gens se plaignent de notre pays, mais en réalité ils n’ont pas de comparaison plus large avec l’étranger. Ici, le niveau des services – coiffeur, magasins divers, lave-auto – et la qualité de beaucoup de choses sont plus élevés, ainsi que la propreté des rues. Cela ne veut pas dire que la situation ici est terrible. Ce n’est pas mal, on s’y habitue, mais à mon avis le confort de vie en Pologne est plus grand”.

    Visiblement, la l’insécurité est importante en France, et la vitre de sa voiture a été cassée deux fois ces derniers mois.

    “Malheureusement, j’ai vécu de tels désagréments. Je ne sais pas pourquoi ni quelle était ma faute. Peut-être que quelqu’un n’a pas aimé le fait que quelqu’un conduise une belle voiture immatriculée à l’étranger. Parfois, les gens sont rongés par l’envie. La bonne nouvelle c’est qu’à part le verre lui-même, je n’ai eu aucune perte majeure. Une fois mon t-shirt du club a été volé, et une fois rien n’a été perdu. J’ai parlé à d’autres joueurs et ils disent que de tels incidents sont courants ici. Ce n’est pas seulement moi qui ai vécu cela”.

    La France est-elle un pays dangereux à ses yeux ?

    “Il y a eu des émeutes lorsque ce jeune de 17 ans a été abattu, mais même normalement*, je ne me sens pas en sécurité ici. Je ne sortirais pas le soir l’esprit clair*. Heureusement, ma copine et moi sommes plutôt casaniers, nous préférons cette façon d’être”.

    [NdeFDS * : autres traductions possibles avec les termes “en temps normal” ainsi que “l’esprit tranquille”.]

    Girondins4Ever via fdesouche

  • À Nantes, les riverains du parc de Broussais excédés par le trafic de drogues : “L’insécurité ambiante entre le trafic, les consommateurs agressifs et les migrants a fait de ce quartier un endroit dangereux”

    Publié par Guy de Laferrière le 01 mai 2023

    REPORTAGE – Dans ce square situé à l’est de la ville, les résidents voient défiler quotidiennement des vendeurs de stupéfiants. Averties de la situation, les autorités travaillent sur le sujet depuis le retour des points de deal.

    «Ta mère la p***» : en cet après-midi de vacances scolaires, les dealers ne sont pas en congé. Dans le parc de Broussais, au cœur du quartier Notre-Dame-de-Toutes-Aides, dans l’est de Nantes, des cris retentissent derrière un bâtiment vacant. Moins d’une minute plus tard, la police municipale intervient avant de se faire insulter, menacer et filmer par un jeune individu, sous les yeux des promeneurs lassés.

    «Vous voyez ce qu’on vit», soupire une assistante maternelle qui, avant que la scène n’éclate, décrivait les nuisances qu’engendrait le trafic de drogue. Avec une collègue, elle a déjà songé à lancer une pétition. «Lui, je ne le connaissais pas», renchérit sa fille à propos du présumé dealer, depuis une aire de jeux où elle surveille trois petiots dont elle a la charge.

    (…) Celle qui a déjà contacté les autorités à de multiples reprises poursuit son récit en montrant le visage dissimulé d’une visiteuse : «Elle, je l’appelle la camée. C’est une SDF qui vient avec son espèce de djellaba. Elle vient en chercher deux à trois fois par jour. Elle gueule quand on ne lui donne pas […] C’est infernal, les échanges n’arrêtent pas», ajoute la propriétaire, excédée, qui croise parfois des marchands dès 6h du matin.

    Elle songe d’ailleurs à déménager car elle ne retrouve plus le quartier tranquille, composé de familles, jeunes enfants et personnes âgées, dans lequel elle s’était installée en 2017. «L’insécurité ambiante entre le trafic de drogue et ses consommateurs agressifs et bruyants, la Maison du Peuple [centre social autogéré qui occupe une partie de l’ancien Creps] et ses visiteurs saouls et les migrants qui y ont pris leurs quartiers depuis plus d’un an, a fait de ce quartier, un endroit infréquentable et dangereux».

    (…) Depuis qu’il a écrit à Nantes Métropole pour se plaindre, «ça fonctionne, il y a plusieurs rondes de policiers. Mais il faudrait carrément un mirador !», plaisante cet homme, qui réside ici depuis 15 ans et n’envisage pas d’emménager ailleurs. «Ça sera le même problème pour le prochain. C’est le système qui est en faute.» Selon lui, le trafic serait encouragé par des groupes scolaires situés dans le voisinage. «Au niveau de la loi, un gamin de 10 ans qui achète, on ne lui reproche rien», relate-t-il après avoir observé de jeunes enfants rôdant dans le coin.

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Insécurité

    Publié par Guy de Laferrière le 15 mars 2023

    Voici quelques jours, les religieuses de la Fraternité apostolique bénédictine ont annoncé leur départ de la paroisse Notre-Dame, au centre-ville de Nantes.

    Leur départ est lié à une insécurité croissante et galopante.

    Les religieuses précisent : « Nous ne sommes pas des “franciscains du Bronx” et nous ne sommes pas censées être des agents de sécurité, bien que nous ayons pris quelques leçons d’“autodéfense”. »

    Elles ont été insultées. Des énergumènes leur ont même craché dessus. Elles croisaient régulièrement dans l’église des personnes en état d’ébriété avancée, quand ce n’était pas une odeur de cannabis qui flottait dans l’air en lieu et place de celle de l’encens.

    Ce n’était pas dans le Bronx ou à Mogadiscio, pas même dans le 9-3, mais bien dans le centre-ville de Nantes.

    Et ce n’était pas une lutte entre gangs, mais la petite délinquance qui pourrit la vie des honnêtes gens.

    Naturellement, ni l’État, ni la municipalité socialo-écolo-communiste de Nantes ne sont responsables de rien : c’est la faute à pas de chance !

    Mais la réalité est qu’en France, des religieuses sont obligées par l’ensauvagement à quitter leur paroisse.

    Non, cette France-là n’est déjà plus la France !

    Il faut dire et redire qu’il n’existe pas 36 solutions pour lutter contre cette insécurité : il faut appliquer la « tolérance zéro », mille fois évoquée (et appliquée quand la « cible » est un automobiliste conduisant 2 km/h au-dessus de la limite de vitesse), mais jamais appliquée lorsqu’il s’agit de véritables délinquants.

    Il ne faut pas s’étonner qu’une ville où les tags sont considérés comme de « l’art urbain » devienne rapidement crasseuse et accueille tous les drogués des environs – avec ce que cela entraîne de trafic et finalement de violence.

    Si toute personne prise sur le fait en train de faire un graffiti devait payer instantanément une amende, nos rues seraient propres.

    Et, si nos rues étaient bien tenues, elles seraient moins violentes. Voilà ce que la gauche laxiste refuse d’entendre.

    Naturellement, il faudrait aussi stopper l’invasion migratoire : les millions d’immigrés inassimilés, indifférents à notre patrimoine, et traînant dans les rues ne peuvent, en effet, qu’être évidemment un facteur aggravant de cette « délinquance du quotidien ».

    Autant lutter contre le terrorisme demande de sérieux moyens, autant la lutte contre cette insécurité « de base » ne demande qu’une chose : du courage – mais c’est une denrée fort rare chez les politiciens.

     
  • Les religieuses de la Fraternité apostolique bénédictine fuient le centre ville de Nantes en raison de l’insécurité

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Les religieuses de la Fraternité apostolique bénédictine fuient le centre ville de Nantes en raison de l’insécurité

    Elles ont annoncé leur départ de la paroisse Notre-Dame de Nantes, où elles étaient accueillis depuis plus de huit ans.

    Elles témoignent de l’impossibilité d’exercer leur mission dans des conditions sereines, exemple à l’appui :

    « Mardi dernier encore , lors de mon enseignement à l’église, nous avons dû solliciter l’auditoire pour faire sortir de la rue une personne qui était entrée en état d’ébriété. Et ça sentait le cannabis devant l’église. C’est une triste réalité de notre quotidien.”

    “Nous ne sommes pas des « franciscains du Bronx » et nous ne sommes pas censés être des agents de sécurité, bien que nous ayons pris quelques leçons d’« autodéfense. Nous avons non seulement cherché des solutions, mais aussi agi de multiples façons pour essayer de temporiser et de réguler ces problèmes quotidiens. »

    « On dit ce qu’on voit. L’insécurité croissante est un fait. »

     

    Source : lesalonbeige