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insécurité - Page 5

  • Face à l’insécurité, de plus en plus de Français s’arment : “La confiance que j’ai dans l’État pour me protéger, ma famille et moi, s’est très nettement effritée. Les délinquants sont libérés trop rapidement”

    Publié par Guy Jovelin le 10 janvier 2022

    ENQUÊTE – Pour renforcer la traçabilité des arsenaux, un nouvel outil numérique est présenté ce lundi à Beauvau. Il doit aussi faciliter les démarches des usagers.

    Lors du partage de la succession, il y a six ans, aucun de ses frères et sœurs n’en avait voulu. Mais où est donc passé le fusil à crosse d’argent du chasseur émérite qu’était son père? Depuis cet été, la multiplication des agressions, des cambriolages, l’«ensauvagement» de la société l’ont convaincu: Maxime veut s’armer.

    Pour avoir le droit de posséder une arme à feu dans sa maison isolée de l’Aveyron, cet enseignant va même passer son permis de chasse. Comme tous les détenteurs d’armes – près de 5 millions en France -, il va devoir s’enregistrer sur un portail en ligne sécuriséPrésenté lundi au ministère de l’Intérieur, le système d’information sur les armes (SIA), un nouvel outil numérique censé faciliter les démarches des usagers et renforcer la traçabilité des arsenaux, sera opérationnel à partir de février. Les autorités promettent une démarche «simple», pendant six mois, pour les détenteurs d’armes «de famille» souvent oubliées au grenier – et pas encore enregistrées.

    Professeur bientôt retraité, Maxime n’est «pas du tout un excité». Mais «la confiance que j’ai dans l’État pour me protéger, ma famille et moi, s’est très nettement effritée, assure-t-il. Le système pénal ne fonctionne plus, les délinquants sont libérés trop rapidement. Il faut maintenant que la loi soit du côté des agressés: je ne dis pas qu’il faut se faire justice soi- même, mais qu’il ne faut pas pénaliser une personne qui s’est défendue de façon proportionnelle à l’agression.» À son épouse, il apprendra également le maniement du fusil de chasse. Se voit-il pour autant tirer sur un éventuel cambrioleur? «Je vais d’abord prendre toutes les mesures pour que cela ne se produise pas, réplique-t-il. Faire installer une porte blindée et fermer les volets tous les soirs. Mais je m’imagine tout à fait sortir le fusil par la fenêtre et tirer en l’air pour effrayer l’agresseur. Ce qui n’est pas possible, c’est de rester sans rien faire.»

    (…)

    Tireur sportif, Teddy s’entraîne une fois par semaine, «à comparer avec les trois séances annuelles d’un policier moyen». Lui ne dégainerait «qu’en situation de risque, pour arrêter un crime»: «Une de mes collègues s’est fait tabasser presque à mort pour avoir demandé à un jeune de porter un masque, fait remarquer cet infirmier parisien. Lors des multiples agressions que nous avons connues, si une personne s’est interposée, elle s’est fait soit défoncer, soit tuer. Si cette personne avait été armée, ça se serait passé autrement!» Et ce trentenaire, qui milite à l’Arpac depuis deux ans, d’insister: «Ça va être le Far West, nous prédit-on? Mais comment appelez-vous un pays où on peut se faire poignarder pour une place de parking, un “mauvais regard” ou une jupe un peu courte?»

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Insécurité à Bordeaux : excédés par les cambriolages et les actes malveillants, les riverains adressent une pétition au maire EELV

    Publié par Guy Jovelin le 09 janvier 2022

    Avec 22 actes malveillants dont 9 cambriolages en moins d’un an, les habitants de la rue Clément, voie située dans le quartier Saint-Genès à la lisière de la Victoire, ont adressé une pétition de 86 signatures au maire Pierre Hurmic

    La hausse des cambriolages dans certains quartiers bordelais se confirme. Et la petite rue Clément, située dans le quartier Saint-Genès, à la lisière de la Victoire, en constitue une bonne illustration. En un an, elle est devenue le théâtre de 22 actes de malveillance, dont 9 cambriolages. Au désespoir des riverains, démunis face à cette situation, qui ne semble guère s’arranger au fil du temps. Pourtant, en moyenne, les cambriolages seraient moins nombreux à Bordeaux, selon la mairie.

    (…) Sud Ouest via fdesouche

  • « On en a ras le bol ! » : à Villejuif (94), 200 personnes se sont rassemblés pour dénoncer l’explosion de l’insécurité, le nouveau maire communiste pointé du doigt. « La ville change »

    Publié par Guy Jovelin le 04 décembre 2021

    Environ 200 personnes se sont rassemblées samedi matin sur le parvis de la médiathèque, en face de la mairie, pour fustiger une « forte dégradation » de la sécurité publique depuis plusieurs mois.

    Mais comme environ deux cents personnes ce samedi matin, il est venu jusque sur le parvis de la médiathèque de Villejuif pour participer à une « manifestation citoyenne » visant à dénoncer « l’insécurité ». Et porter tant bien que mal un écriteau sur lequel on pouvait lire « Protégeons nos enfants, nos anciens, nos commerces ».

    « Cela fait vingt ans que j’habite près du métro Léo Lagrange, explique-t-il. On est là pour dénoncer un problème d’insécurité, une détérioration de notre ville. L’ancien maire (Franck le Bohellec, NDLR) avait créé une police municipale mais aujourd’hui plus personne ne regarde les images des caméras de surveillance ». Depuis son élection, le nouveau maire (PCF) Pierre Garon n’a pas supprimé la police municipale mais pris de nouvelles orientations avec la suppression du LBD, du Taser et de la brigade canine.

    (…) « C’est dommage que ce soit politisé », lâche cet habitant plus jeune que la moyenne. Il assure voir « la ville changer », avec « le retour de points de deal derrière la mairie ». Il montre une photo prise il y a trois semaines passage de la Fonderie sur laquelle on voit un homme assis sur un canapé à même le trottoir en train de faire le guet. « Ça fait quatorze ans que j’habite là et avant il n’y avait pas ça, assure-t-il. C’est net. On est là en tant que citoyens, parce qu’on a de jeunes enfants qui nous posent des questions. Il n’y a plus de police municipale car ils ne veulent plus travailler ici », lâche-t-il.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Lyon : des commerçants de la Croix-Rousse menacent de monter un groupe d’autodéfense contre les incivilités causées par les livreurs à scooter

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    Lyon : des commerçants de la Croix-Rousse "prêts à se défendre pour ne pas devenir le nouveau Guillotière"

    Après les quartiers de la Presqu’île, la Guillotière ou encore du 1er arrondissement de Lyon, c’est cette fois à la Croix-Rousse que s’élèvent des voix de commerçants pour dénoncer l’insécurité.

    Plusieurs gérants de commerces se sont réunis ce vendredi matin rue du Mail, en plein cœur du 4e arrondissement, pour mettre le doigt sur un problème bien précis : les livraisons à scooter qui se sont multipliées dans le secteur.

    Le tenancier d’un bistrot évoque, “depuis début juin, des aires de stationnement pleines à craquer de 11h30 à 15h puis de 18h à 2h. Le tout accompagné par le comportement inacceptable des livreurs qui s’assoient sur les voitures, jettent leurs déchets à même le sol, dégradent nos vitrines ou encore urinent partout”.

    Pire pour le boucher du coin, “les remontées de rues en sens interdit, la circulation sur les trottoirs, et les trafics de drogue liés à cette activité. Un jour il y aura un grave accident, un gamin va se faire renverser”.

    Et quand les commerçants font des remarques aux jeunes livreurs, un rapport de force est tout de suite engagé. “Mercredi, j’ai demandé à ce que les scooters ne soient pas posés contre une voiture, pour éviter de la rayer, on m’a répondu ‘nique ta mère, on va brûler ton magasin'”, explique toujours l’un des gérants les plus touchés par le phénomène.

    Certains font désormais état d’un chiffre d’affaires en baisse et menacent de “régler les problèmes par eux-même en créant un groupe d’autodéfense pour ne pas devenir le nouveau Guillotière”. Désormais “prêt à se défendre”, le collectif en colère demande l’aide de la mairie et des autorités. En plus d’une présence accrue de policiers sur le terrain, ils espèrent l’installation de caméras de vidéosurveillance. (…)

    www.lyonmag.com via fdesouche

  • Insécurité et rodéos sauvages : le maire de Lyon et le préfet du Rhône devant le tribunal après des plaintes de deux collectifs d’habitants

    Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2021

    Deux collectifs citoyens, « Presqu’île en colère » et « Lyon en colère », ont assigné en justice le maire de Lyon ainsi que le préfet du Rhône pour manquement à leur mission de protection de la sécurité et de la tranquillité publiques. Une audience aura lieu le 10 novembre devant le tribunal administratif.

    (…) Ces derniers ont en effet déposé deux plaintes distinctes en juin dernier, afin de dénoncer les responsabilités respectives du maire de Lyon et du préfet du Rhône, coupables selon eux d’une « carence » dans leur « mission de protection de la sécurité et tranquillité publiques », dans certains quartiers de Lyon, ainsi qu’à Villeurbanne. Les deux collectifs dénoncent notamment les rodéos urbains incessants.

    « Nous soutenons que ces autorités de police sont fautives car elles ont manqué à leurs obligations en tardant à prendre des mesures et/ou en ne prenant pas toutes les mesures utiles de nature à prévenir sérieusement les nuisances des rodéos urbains sur la Presqu’île et les troubles à l’insécurité et la tranquillité dans plusieurs autres quartiers de Lyon et Villeurbanne », affirme Me Edouard Raffin, avocat au barreau de Lyon, dans un communiqué.

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    (…) Actu 17 via fdesouche