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usa

  • Les USA interdisent au gouvernement de Zelensky les négociations de cessez-le-feu

    Publié par Guy de Laferrière le 12 avril 2023

    Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a exclu pour l'instant la possibilité d'un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine. Il a fait part de son point de vue dans une interview accordée au groupe de presse allemand Funke, publiée samedi 8 avril:

    "La Russie doit arriver au point où elle est prête à s'engager dans des négociations constructives", a répondu M. Blinken lorsqu'il a été interrogé sur la possibilité de négociations de paix entre Moscou et Kiev.

    L'objectif, a-t-il ajouté, "doit être une paix juste et durable."

    "Pour certains, l'idée d'un cessez-le-feu peut être tentante, et je le comprends, mais s'il équivaut à entériner de facto de l'occupation par la Russie d'une partie importante du territoire ukrainien, il ne s'agira pas d'une paix juste et durable. La Russie pourrait redéployer ses forces et, à un moment donné, attaquer à nouveau", a déclaré le secrétaire d'État américain.

    Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes lors d'un point de presse le 11 janvier que la Russie avait toujours été prête à résoudre les problèmes par le biais de négociations. Il a toutefois fait remarquer que la loi ukrainienne interdisait au président du pays de dialoguer avec le Kremlin et que les États occidentaux "n'étaient pas prêts à accorder à Kiev une quelconque flexibilité sur cette question." À cet égard, "il ne faut pas dire qu'il y ait des perspectives (de négociations avec l'Ukraine)", a précisé le porte-parole.

    Source: https://www.origo.hu/nagyvilag/20230408-egyesult-allamok-orosz-ukran-haboru-tuzszunet-ukrajna.html

    Traduction: Albert Coroz

  • USA – Une université catholique accueillera une conférence d’une professeure lesbienne sur “la fin de l’Amérique chrétienne blanche”

    Publié par Guy de Laferrière le 28 mars 2023

    En finir avec l'Amérique chrétienne blanche, la conférence d'une femme pasteur lesbienne
    En finir avec l’Amérique chrétienne blanche, la conférence d’une femme pasteur lesbienne

    Le dépliant promotionnel de l’événement wokiste affirme que les “meurtres” de Breonna Taylor, George Floyd et d’autres Afro-Américains sont les conséquences d’un “système de suprématie blanche fondé sur l’histoire, les textes, les idées et les institutions chrétiennes ».

    L’université Villanova, près de Philadelphie, est sur le point d’accueillir la conférence d’une militante lesbienne noire sur « la fin de l’Amérique chrétienne blanche ».

    Naomi Washington-Leapheart, femme pasteur d’une secte protestante, doit prendre la parole à la bibliothèque Falvey le mercredi 29 mars de midi à 13 h 30. Le Centre pour l’éducation à la paix et à la justice de l’école et le département de théologie et d’études religieuses parrainent la conférence.

    Le dépliant promotionnel poursuit en demandant : « La foi chrétienne est-elle possible en dehors de l’anti-noirceur ? Dans cette session, nous explorons cette question en contemplant le sens de la fin de « l’Amérique chrétienne blanche ». Nous étudierons les femmes libératrices trouvées dans la théologie womanist, un discours développé par les noires.»

    En 2014, ce campus prétendument catholique a déjà accueilli une conférence sur “aller au-delà du genre binaire” lors de sa “Semaine de sensibilisation LGBTQ”.

    Quant à l’intervenante Washington-Leapheart, elle travaillait auparavant en tant que directrice religieuse du groupe de travail national LGBTQ. Elle a également été directrice des affaires confessionnelles et interreligieuses pour la ville de Philadelphie. Actuellement, elle est professeure adjointe au département de théologie et d’études religieuses de Villanova. Elle a dit un jour : “La seule façon pour moi de rester chrétienne est d’imaginer que Jésus est noir et queer.”

    La lesbienne noire qui veut la fin de l'Amérique chrétienne blanche
    La lesbienne noire qui veut la fin de l’Amérique chrétienne blanche

    Source : medias-presse.info

  • Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă, les USA ont provoqué le séisme en Turquie et en Syrie

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2023

     
     

    La sénatrice roumaine, Diana Ivanovici Șoșoacă, s’exprimant le 8 février au Parlement roumain, a observé que :
     1 minute avant que les sismographes détectent le tremblement de terre, les gazoducs et pipe-lines turc ont interrompu leur trafic (NB. Nous n’avons pas pu vérifier cette seule imputation).
     24 heures avant le tremblement de terre, 10 pays occidentaux ont retiré leurs ambassadeurs à Ankara.
     5 jours avant le tremblement de terre, plusieurs pays occidentaux, dont la Roumanie, ont émis une contre-indication de voyage en Türkiye sans la motiver.

    Le tremblement de terre en Türkiye et en Syrie a donné lieu à plus de 150 répliques, la seconde (et non la première) étant de toutes la plus importante. Contrairement à l’habitude, elle n’a pas eu de foyer, mais s’est déroulée le long d’une faille sur plusieurs centaines de kilomètres. Il existe actuellement d’autres possibilités de répliques, y compris à Istanbul.

    Par ailleurs :

    15 sociétés turques exportent pour 18,5 millions de dollars des matériels achetés aux États-Unis vers une dizaine de sociétés russes faisant l’objet de mesures coercitives unilatérales US [1].

    La Türkiye a renvoyé le sous-secrétaire US au Trésor chargé du Terrorisme et du Renseignement financier, Brian Nelson, qui venait exiger la fin des exportations militaires turques à la Russie et de l’opposition à l’adhésion de la Suède à l’Otan [2].

    Le sabotage des gazoducs Nord Stream, le 26 septembre 2022, a été publiquement annoncé par le président états-unien Joe Biden, lors d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz, comme une opération qu’il ferait exécuter en cas d’intervention russe en Ukraine ; position confirmée par la sous-secrétaire d’État chargé de la politique, Victoria Nuland, lors d’une audition au Congrès [3].

     Durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont testé avec succès le moyen de provoquer des tsunamis, ainsi que l’attestent des documents déclassifiés néo-zélandais [4].
     À la fin de la guerre du Vietnam, les États-Unis et l’Union soviétique ont décidé de ne plus faire de guerre environnementale. Ils ont signé une « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles » (1976) [5]. Selon ce Traité (non signé par la France) sont interdites « toutes les techniques ayant pour objet de modifier — grâce à une manipulation délibérée de processus naturels— la dynamique, la composition ou la structure de la Terre », ce qui inclus clairement les tremblements de terre.
     À la dissolution de l’Union soviétique, les États-Unis ont récupéré ses scientifiques engagés dans le programme Pamir ayant provoqué avec succès des tremblements de terre [6]

    Nous avions déjà posé la question, en 2010, lors du tremblement de terre à Haïti correspondant au début de l’exercice du Pentagone visant à coordonner et déployer des secours privés sur des zones de catastrophe [7]. La sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă va plus loin et interprète ces éléments pour affirmer que le tremblement de terre en Türkiye et en Syrie a été provoqué par les États-Unis.

    Il est clair que l’Administration Biden n’a pas de compassion pour les victimes puisqu’elle interdit aux secours occidentaux de se déployer en Syrie, à l’exception de zone d’Idleb contrôlée par les jihadistes. Certes, le secrétaire d’État, Antony Blinken, s’est félicité que les États-Unis aient envoyé les secours les plus nombreux en Turquie, cependant sur place, ce n’est pas le sentiment que les personnes que nous avons pu contacter ont.

     

    Source : voltairenet

    [1« Russia’s Ukraine War Effort Fueled by Turkish Exports », Jared Malsin, The Wall Street Journal, February 3, 2023.

    [2« U.S. warns Turkey on exports seen to boost Russia’s war effort », Jonathan Spicer, Reuters, February 5, 2023.

    [3« Comment les États-Unis ont détruit Nord Stream », par Seymour M. Hersh, Réseau Voltaire, 11 février 2023.

    [4« Tsunami bomb NZ’s devastating war secret » et « Devastating tsunami bomb viable, say experts », par Eugene Bingham, New Zealand Herald, 25 et 28 septembre 1999. « Experimental bomb to create huge tidal wave was tested in 1944 » par Kathy Marks, The Independent, 27 septembre 1999.

    [5Ce Traité est aujourd’hui signé par 48 États membres de l’Onu sur 195. Cf. Nations unies, collection des Traités.

    [6L’Otan a réalisé quantité d’études sur les tremblements de terre, les seules rendues publiques traitent de leurs impacts et non pas s’ils peuvent être provoqués.

    [7« Haïti et l’arme sismique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 janvier 2010.

  • USA – Le gouvernement Joe Biden va autoriser les pharmacies à délivrer des « médicaments » pour avorter à domicile

    Publié par Guy de Laferrière le 07 janvier 2023

    Auteur : 

    Etats-Unis – La Food and Drug Administration (FDA) a introduit mardi un changement réglementaire qui permettra aux pharmacies de détail de proposer des pilules abortives. Les groupes pro-vie vont se mobiliser pour organiser un boycott des chaînes pharmaceutiques qui proposent ce matériel abortif.

    Dans le cadre du changement réglementaire, les pharmacies qui obtiennent la certification pourront distribuer la mifépristone – qui est utilisée avec le misoprostol dans les avortements du premier trimestre – directement aux patientes après avoir reçu une ordonnance d’un professionnel de la santé certifié, annonce Danco Laboratories, l’un des fabricants de la pilule.

    La mifépristone est approuvée par la FDA aux États-Unis dans le cadre du programme REMS (Risk Evaluation and Mitigation System). Auparavant, la mifépristone ne pouvait être délivrée que dans les cliniques, les cabinets médicaux et les hôpitaux ou sous la supervision d’un professionnel de la santé agréé.

    Alors même que de plus en plus d’États américains interdisent ou restreignent l’avortement, les autorités fédérales se jettent à corps perdu dans une contre-offensive mortifère.

    «À une époque où les gens à travers le pays ont du mal à obtenir des soins d’avortement, cet amendement est d’une importance cruciale pour élargir l’accès aux services d’avortement médicamenteux et fournira aux prestataires de soins de santé une méthode supplémentaire pour offrir à leurs patients une option sûre et efficace pour mettre fin à une grossesse précoce« , a déclaré Danco, le fabricant du Mifeprex, dans un communiqué.

    « La possibilité d’accéder aux médicaments d’avortement prescrits par correspondance ou de les récupérer en personne dans une pharmacie comme toute autre ordonnance change la donne pour les personnes qui tentent d’accéder aux soins de santé de base« , a commenté Alexis McGill Johnson, président et chef de la direction de la Planned Parenthood Federation of America.

    Le boycott, riposte des pro-vie

    « L’administration Biden a une fois de plus montré qu’elle accorde plus d’importance aux profits de l’industrie de l’avortement qu’à la sécurité des femmes et à la vie des enfants à naître. Les militants de l’avortement veulent transformer chaque bureau de poste et pharmacie en une entreprise d’avortement, et la FDA de Biden est un complice volontaire », a réagi la présidente de Pro-Life America.

    Les principaux groupes pro-vie devraient lancer des boycotts nationaux exhortant tous les Américains pro-vie à boycotter ces pharmacies jusqu’à ce qu’elles cessent de vendre les dangereuses pilules abortives.

     

    Source : medias-presse.info

  • Les USA « poussent la logique de l’État voyou à fond », estime l’essayiste belge Michel Collon

    Publié par Guy de Laferrière le 02 novembre 2022

     
    La domination mondiale de Washington touche à sa fin. Le pays a armé les milices néonazies en Ukraine pour faire basculer sa société. Les États-Unis sont dans les faits un État voyou et « poussent cette logique à fond ». Le journaliste belge Michel Collon fait part à Sputnik de ses impressions sur le discours de Vladimir Poutine au Club Valdaï.
    Dans son récent discours au Club Valdaï, le Président russe a donné « une analyse extrêmement réaliste de la situation mondiale et un constat important: le monde a changé ». C’est ce qu’a estimé le journaliste et essayiste belge Michel Collon dans un entretien accordé à Sputnik.
     
    Après la victoire de l’Union soviétique sur le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale, un nouveau rapport de forces et une sorte d’équilibre a été instauré entre les États-Unis, l’Occident et l’URSS, selon lui. Sur le plan colonial et néocolonial, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis « ne pouvaient pas faire tout ce qu’ils voulaient ». Mais après 1989, Washington s’est cru maître du monde et a pensé que le capitalisme occidental avait triomphé. Il y a eu « une période où il disait: ‘voilà, la domination mondiale des États-Unis c’est un fait, tout le monde doit se soumettre’ ».

    « L’époque du gendarme du monde n’est plus acceptée »

    Mais après les violentes agressions contre l’Irak et la Yougoslavie et l’occupation de l’Afghanistan par les États-Unis, la guerre contre la Libye a marqué la fin de cette période, estime le journaliste. L’alliance faite par les États-Unis avec Al-Qaïda* en Libye a provoqué « des dégâts épouvantables en Afrique », et « des attentats à Paris et à Bruxelles ».
    « Les États-Unis, avec Hillary Clinton et Sarkozy, avaient décidé de détruire la Libye, de voler ses richesses et d’assassiner Kadhafi », a martelé l’expert. « Quand les États-Unis ont voulu refaire le coup en Syrie avec une guerre indirecte via Al-Qaïda* et puis Daech*, on a eu un veto de la Russie et de la Chine, et cela a été un tournant historique. »
     
    « Après cela, la guerre contre l’Ukraine, c’est la tentative désespérée des États-Unis de continuer l’encerclement de la Russie, de continuer son affaiblissement et sa destruction […], une tentative désespérée de maintenir le monde unipolaire ». Mais « l’époque du gendarme du monde n’est plus acceptée par les peuples », estime Michel Collon.
    « Ce n’est pas une guerre entre la Russie et l’Ukraine, c’est une guerre entre les États-Unis avec leurs alliés […] avec le monde entier. »

    « L’Occident n’a jamais respecté aucune règle »

    « Jamais les États-Unis n’ont voulu la paix en Ukraine. En réalité, leur offensive a démarré il y a une trentaine d’années », a affirmé l’essayiste, en évoquant le livre « Le Grand Échiquier » de Zbigniew Brzeziński, une sorte de « manuel de comment les États-Unis doivent faire pour retarder leur déclin et essayer de rester les maîtres du monde ». Selon Brzeziński, « l’Ukraine est la pièce décisive en Europe pour que les États-Unis puissent contrôler l’Europe ». Pour y parvenir, Washington devait « diviser les vassaux », donc l’Allemagne et la France, « diviser l’Allemagne, la France et la Russie parce que ce sont des partenaires naturels », explique Michel Collon.
    Pour faire basculer la société ukrainienne, les États-Unis ont armé et financé des milices fascistes néonazies comme Azov. Ils les ont soutenues quand ces milices fascistes ont agressé les populations du Donbass, ajoute-t-il.
    L’expert belge a également commenté l’indignation de M.Poutine quant au fait que l’Occident ne respecte plus aucune règle et reconnaisse ouvertement son implication dans le coup d’État en Ukraine. « À mon avis, l’Occident n’a jamais respecté aucune règle. » Les États-Unis sont effectivement un État voyou, selon lui. Et actuellement, « ils poussent cette logique à fond ».
     
    « Ce qui est nouveau maintenant […] c’est que la plupart des continents rejettent totalement les diktats des États-Unis ». Par ailleurs, les États-Unis et leurs alliés « représentent à peine 20% de la population mondiale ».
    *Organisation terroriste interdite en Russie